L'annonce est du magazine d’informations que vient de publier l'entreprise. Ce support révèle que la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) envisage de faire d'importants investissements dans les énergies renouvelables.
Dans son support d'informations, l’entreprise indique qu’elle entrevoit « la valorisation des opportunités de développement des énergies renouvelables », en droite ligne de ses nouvelles actions du plan de développement 2020/2024. Si la SNH ne donne pas des détails sur les investissements projetés, cependant, elle précise juste qu’il s’agit d’un projet parmi tant d’autres en matière de développement.
Le secteur des énergies renouvelables reste encore un domaine embryonnaire au Cameroun. La SNH compte ainsi investir le marché de ces énergies pour saisir les opportunités existantes afin de diversifier davantage ses missions qui sont jusque-là axées sur la gestion des Hydrocarbures.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et culture (L'Unesco), le Cameroun dispose d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables, avec notamment un important gisement solaire et de grandes ressources de biomasse. L’accès à l’énergie demeure cependant précaire, notamment dans les zones rurales. Cette précarité est plus sévère dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où le taux d’électrification est très faible, moins de 22%, et dans lesquelles plus de 95% des ménages utilisent le feu de de bois comme énergie de cuisson. La SNH est donc engagée à inverser cette tendance pour que le Cameroun profite au maximum de ses potentialités énergétiques.
Innocent D H
C'est la trame de la session de formation qui vient de s'ouvrir à Bibémi dans le département de la Bénoué à l'intention des formateurs des ménages des communes de Bibémi, de Poli et de Zina. Une initiative du Ministère de l'Eau et de l'Energie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (l'Unesco).
Dans les zones rurales de l'Extrême-Nord et du Nord, le taux d'accès à l'électricité qui reste encore faible, se situe en dessous de 22% selon l'Unesco. Et dans ces régions, plus de 95% des ménages, utilisent le bois de chauffe comme source d'énergie de cuisson. Ce qui augmente les pressions humaines sur l'environnement.
Pourtant, les énergies renouvelables disposent des avantages écologiques indéniables. La session de formation vise ainsi à outiller les formateurs issus de communes de Bibémi, Poli et Zina pour une meilleure appropriation de l’utilisation des énergies renouvelables.
« Nous voulons qu’après cette formation, que les conditions de vie de la population changent. Il y aura la lumière en permanence, ce qui va retenir la jeunesse qui pourra s’investir dans divers secteurs d’activités », se réjouit Elhadj Armand Yédi, point focal des communes bénéficiaires.
« Nous formons les communautés en leur expliquant le bienfondé de l’utilisation de l’énergie renouvelable qui est très peu pollueuse et protège l’environnement. On a l’énergie solaire, les briquettes écologiques, on va préparer des bouses de vaches et de biogaz », explique Dr Annie-Claude Nsom, project officer UNESCO.
Le séminaire rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des zones rurales du Cameroun.
« Le Projet PUERTEM est mis en œuvre conjointement par le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’Unesco pour améliorer le taux d’accès à l’énergie des régions du Nord et de l’Extrême-Nord à travers l’introduction des énergies renouvelables. Nous attendons des apprenants, assiduité, engagement et responsabilité », martèle Pauline Carole Zoa Menguene, représentante du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee).
L’atelier prend fin le 04 septembre prochain, les formateurs une fois de retour dans leurs localités vont se charger de capaciter les ménages bénéficiaires dans les communes de Poli et Zina (300) et Zina, 400 à Bibémi.
Innocent D H
Ces hommes d’affaires français proposent au Cameroun de mettre à sa disposition, leur conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance.
Des hommes d’affaires français conduits par les présidents du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER) ont récemment échangé avec Gaston Eloundou Essomba le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee). Leurs échanges ont tourné autour des énergies renouvelables. Ils souhaitent être utiles au Cameroun dans ce secteur. Et ils proposent entre autres choses, leur expertise jusqu’à la structuration de la filière dans le pays.
Au terme de l’audience chez le Minee, le président du SER, qui conduisait la mission a indiqué «qu’il était question pour les entreprises françaises d’apporter leur expertise. Tout un package, à savoir: conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance. Les entreprises comptent également travailler sur la structuration de la filière au Cameroun».
Et il convient d’indiquer qu’au cours de l’audience, le ministre Gaston Eloundou Essomba a présenté aux hommes d’affaires français dans un premier temps, «le potentiel et les opportunités qu’offre le pays en termes d’énergies renouvelables. Ensuite, il leur a parlé du cadre réglementaire régissant ces activités, des projets déjà en cours dans ce domaine. Et pour finir l’état des besoins», rapporte le confrère Cameroon tribune dans son édition du 7 juillet 2021.
Cameroon tribune rappelle par ailleurs que l’objectif du Cameroun en puissance électrique installée à l’horizon 2035 est de 6000 MW dont 420 MW de biomasse, 360 MW pour le solaire et 60MW d’énergie éolienne. Ce qui fait que le ministre Gaston Eloundou Essomba a jugé le potentiel des énergies renouvelables au Cameroun important.
Il a cité entre autres: «l’hydroélectricité avec les 243 sites recensés dans les dix régions; le potentiel solaire ‘’abondant et disponible’’. Pour ce qui est de la biomasse utilisée principalement pour la cuisson et dans les zones rurales, le potentiel est également énorme avec près de 25 millions d’hectares de forêts. Les énergies éolienne et géothermique quant à elles restent à évaluer».
Les français avec le membre du gouvernement ont aussi évoqué le projet d’éclairage public, prioritairement pour Yaoundé et Douala qui serviront de phase pilote.
Liliane N.
Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka a été reçu hier 3 janvier 2021 au Palais de l’Unité par le Chef de l’Etat.
Au Palais de l’Unité, Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé hier une audience à Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Si le service de presse du Palais a indiqué que l’émissaire du président du Sri Lanka est venu pour parler du renforcement de la coopération bilatérale entre le Cameroun et son pays, celui-ci au terme de son entretien avec le Président Paul Biya a été plus précis sur l’objet de sa venue chez nous. Il a indiqué qu’il a présenté au Chef de l’Etat une offre de coopération dans les secteurs énergétique et agricole.
Paul Biya le Chef de l’Etat a lui-même publié cette rencontre avec Kananathan Veluppillai sur son compte Twitter.
«La diversification énergétique et le développement agricole étaient au menu de mon entretien ce jour (Hier 3 janvier 2021 NDLR) avec le Haut-Commissaire Veluppillai Kananathan, envoyé spécial du Président Gotabaya Rajapaksa de la République Démocratique Socialiste du Sri Lanka», a tweeté le Chef de l’Etat.
Kananathan Veluppillai pour sa part a ajouté qu’il pourrait bientôt avoir des investissements du Sri Lanka son pays à travers le développement des projets de production et de commercialisation de l’énergie solaire, pour ce qui est du secteur énergétique.
S’agissant du secteur agricole, le pays de Gotabaya Rajapaksa s’intéresse à « la production nationale massive » des cultures destinées à l’exportation. Kananathan Veluppillai l’hôte du Chef de l’Etat n’a pas donné des détails sur les projets d’investissement de ce secteur. Toutefois ce qu’on sait c’est que le Sri Lanka a développé un savoir-faire agricole dans la culture du riz et du thé (4e producteur mondial) et oléagineux primaires.
Liliane N.
Trouver des solutions pérennes grâce à la préservation du riche environnement naturel dont est doté le Cameroun, comme de nombreux autres pays de part le monde. Ou encore, permettre aux populations de jouir à profusion de cette source énergétique, sont entre autres, les objectifs poursuivis par le Réseau Parlementaire des Energies Renouvelables qui a organisé ce Mardi, un séminaire à l’intention des Elus de la Nations dans l’une des salles de commission du Palais des Congrès de Yaoundé.
Contexte
Il est de plus en plus évident que la planète perd chaque jour, un peu plus de sa vitalité. Une situation notamment causée par la sur exploitation des ressources naturelles qui, pour beaucoup, ne se renouvèlent malheureusement pas.
Dans son allocution de circonstance, Gaston Komba - représentant du président de l’Assemblée national, a relevé que « Les récents rapports sur le réchauffement climatique de la planète et ses conséquences sur tous les continents ne sont pas rassurants pour l’avenir de l’humanité…
Les questions liées à l’utilisation des énergies, à l’accès à celles – ci, et à leur disponibilité sont régulièrement au cœur des échanges de haut niveau depuis de nombreuses décennies, parmi les solutions, un accent particulier est mis sur l’apport des énergies renouvelables… ».
Le Secrétaire Général de la chambre basse du parlement Camerounais a par ailleurs souligné que : « l’Organisation des Nations Unies, dans la classification de ses objectifs de développement durable, place les énergies renouvelables au 7ème rang, et projette pour l’horizon 2030, que 30% de l’énergie produite à l’échelle de la planète soit issue de celles – ci, contre seulement 13% en 2010.
Energies renouvelables ou Enjeu stratégique pour les énergies émergentes : Cas du Cameroun
L’Afrique en miniature a, de l’avis des experts, connu une croissance sans précédent au cours des deux dernières décennies ; pourtant, il est important de relever, pour s’en inquiéter que : « L’énergie, pilier fondamental du développement économique et social, brille par une insuffisance considérable ; toute chose qui contraste avec le fort potentiel énergétique que l’on retrouve au Cameroun ».
Comment rendre les énergies renouvelables abordables, fiables et durables pour les communautés mais aussi pour l’économie Camerounaise ?
Ce sont entre autres les questions qui ont été soumises à l’attention des Députés, au cours de ce séminaire, qui a connu la présence du Coordonnateur du Centre d’Intelligence et de Recherche pour la Protection de l’Environnement et la Valorisation des Energies Renouvelables, du représentant du ministre de l’Eau et de l’Energie ainsi que celle des partenaires au Développement.
Nicole Ricci Minyem