Ces attaques ont eu lieu dans la région du Nord-Ouest notamment à Chouame, Nkambe, Noni et Ndu. De sources bien informées, elles se sont produites dans la nuit du dimanche à lundi et ont fait 11 morts.
Selon les indications du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lélé Lafrique, à l’agence Anadolu, les combattants séparatistes « ont attaqué simultanément trois postes militaires dans la région du Nord-Ouest ».
La même source informe que, deux jours plutôt, la localité de Chouame située dans la région du Nord-Ouest, était le théâtre d’une attaque terroriste. Quatre soldats avaient malheureusement perdu la vie. Ce qui fait au total, 11 décès dans le camp des forces de défense ces dernières heures dans des localités du Nord-Ouest en crise.
L’on apprend que, les combattants sécessionnistes visiblement affaiblis, opèrent depuis quelques temps par des attaques ciblées en raison de leur faible effectif. Ils tentent ainsi désespérément de faire reculer l’armée qui n’entend aucunement plier l’échine face à sa mission noble de faire régner dans cette partie du pays.
Innocent D H
Quatre-vingts personnes, dont 65 civils et 15 gendarmes, ont été tuées lors de l’attaque djihadiste mercredi 18 août contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir.
Le bilan, après une attaque djihadiste menée contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, est désormais de 80 morts. « Selon un bilan réactualisé ce jour à 18 h 50, heure locale, 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste », indique un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura.
Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d'un gendarme blessé, ce qu’a confirmé la gendarmerie jeudi soir.
Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés jeudi à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l’attaque.
« Le gouvernement renouvelle ses condoléances aux familles éplorées et félicite les Forces de défense et de sécurité et VDP pour leur action qui a permis de neutraliser plus de 58 terroristes selon un décompte final », selon le communiqué.
Les gendarmes sont « très touchés par la perte de 15 frères d’armes (…) mais fiers du combat qu’ils ont livré et qui a permis de mettre en déroute plus de 400 terroristes, neutraliser plus de 80 d’entre eux et récupérer un important stock de matériel, d’armes et de motos », a de son côté indiqué le service de communication de la gendarmerie nationale.
L’attaque s’est produite dans la zone « des trois frontières » entre Burkina, Niger et Mali, régulièrement frappée par les actions meurtrières de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à Daech. Les gendarmes et les supplétifs VDP escortaient des civils victimes de précédentes attaques djihadistes, qui retournaient dans leurs localités d’origine de la même région du Sahel.
Le Burkina Faso a débuté jeudi un deuil national de trois jours : le drapeau était en berne devant le parlement, la présidence et les édifices gouvernementaux. Plusieurs télévisions et radios ont modifié leurs grilles de programmes, diffusant pour la plupart des chansons en hommage et en soutien aux forces de défense et de sécurité.
Depuis le début du mois d’août, 94 civils, militaires et supplétifs de l’armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes djihadistes dans le nord et le nord-est du Burkina.
Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1 500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.
N.R.M
L’information a été révélée par le ministre de la l’Administration territoriale (Minat) à la presse, à l’issue de la réunion de sécurité qu’il a tenu avec les forces de défense et de sécurité, en présence de nombreuses populations. C’était à l’occasion de la visite de travail que Paul Tanga Nji vient d’effectuer dans cette localité de la région de l’Ouest.
Le ministre Paul Atanga Nji confie à la presse, « vous avez constaté vous-même l’impact des atrocités des terroristes. Vous avez vu qu’ils se promènent avec des armes à feu, vous avez constaté les dégâts au niveau de la gendarmerie, du commissariat de police mais, je voudrai rassurer la population locale que la situation est sous contrôle. Je crois que la haute hiérarchie est en train de prendre des mesures qui ne vont pas tarder à se faire sentir. Maintenant, nous sommes dans la logique de ce qu’on peut appeler la défense populaire. Nous avons demandé aux populations locales de travailler étroitement avec les forces de défense et de sécurité, et de donner les informations utiles aux autorités administratives. (…) Je crois que l’Etat fera tout pour que le calme revienne dans ces endroits touchés par les terroristes ». Le Minat informe également que des appuis financiers ont été remis aux comités de vigilance pour leur fonctionnement.
Rappelons que la visite du Minat à Galim intervient quelques jours après les attaques des bandes armées sécessionnistes dans cette commune limitrophe au Nord-Ouest. Cette attaque intervenue dans la nuit du 07 au 08 mars avait causé la mort de 08 personnes parmi lesquels 02 policiers, 02 gendarmes et 04 civiles.
Innocent D H
Les experts représentants les deux pays, se sont en outre engagés à créer un environnement qui va faciliter la lutte contre la criminalité transfrontalière. Celle ci comprend notamment : le terrorisme – la piraterie maritime – la prolifération et la circulation irrégulière des armes - la contrebande – le braconnage dans les parcs et autres réserves - des conflits agropastoraux …
Un comité a été mis en place, avec pour mission l’implémentation effective de ces résolutions. D’autres sous comités vont se charger de mener des études approfondies par rapport à chaque problématique soulevée pendant les séances plénières.
Lors des différentes allocutions à l’ouverture du forum, le ministre Paul Atanga Nji et le général de brigade Ndagi ont rappelé que ces assises émanent de la volonté du Chef de l’Etat Camerounais S.E Paul Biya et son homologue Muhammadou Buhari du Nigéria qui veulent intensifier la coopération entre les deux pays, en matière de sécurité transfrontalière en plus des relations diplomatiques et des échanges commerciaux.
Participants
Depuis sa création en 2012, ce comité a alternativement été organisé à Yaoundé et à Abuja, conformément à l'article 7 de l'Accord portant sa création. Et, pour ce 7ème rendez vous, qui a duré trois jours, le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji était le chef de délégation de la partie camerounaise, avec à ses côtés les gouverneurs des dix régions que compte le Cameroun et partie Nigéria, le général de brigade Ndagi était à la tête des Gouverneurs des États Fédérés Nigérians Transfrontaliers.
Relation entre le Cameroun et le Nigéria
Le Cameroun et le Nigéria entretiennent des relations bilatérales depuis de nombreuses années, en tant que pays voisins et partageant une très grande frontière. La coopération militaire a permis, plus d’une fois de mettre en déroute, les activistes de la secte terroriste boko haram qui causent peine et désolation dans de nombreuses familles de part et d’autre de cette frontière.
Les experts de la partie camerounaise ont regretté le fait que la pugnacité des forces de défenses camerounaises, qui sont à de nombreuses reprises venues à bout des ardeurs de ces hors la loi, ne trouve toujours pas le même écho, côté Nigéria. Ce qui donne le temps à boko haram de se remobiliser, d’où les attaques subies dans la région de l’Extrême Nord depuis quelques semaines.
Le Minat, Paul Atanga Nji, en portant un toast lors du dîner offert à ses hôtes à l'hôtel Mont Febe, a émis le vœu que les mesures qui seront mises en place par les deux pays, permettent de venir définitivement à bout de cette secte terroriste.
Nicole Ricci Minyem