Le ministre de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a reçu en audience, le 20 septembre dernier, l’Ambassadeur d’Italie au Cameroun arrivé en fin de séjour, son Excellence Marco Romiti. Occasion pour les deux personnalités de faire le tour d'horizon de la dense et riche coopération qui lie leurs pays.
« C’est un bilan très positif. On a eu l’occasion de travailler sur beaucoup de dossiers. On a toujours reçu un accueil formidable. Ce qui a permis de faire avancer tous les aspects économiques et commerciaux de notre relation », indique Marco Romiti interrogé sur le bilan qu'il fait de la coopération entre le Cameroun et l'Italie.
La politique, la culture, l’éducation, le commerce sont entre autres les champs de prédilection de la diplomatie entre les deux pays. Une relation bilatérale enrichie et consolidée après la visite de son Excellence Paul Biya en Italie du 20 au 22 mars 2017 et celle de son homologue Italien Sergio Matarella au Cameroun, du 17 au 20 mars 2016.
Il ressort de cette audience que, les relations commerciales par exemple sont au beau fixe entre le Cameroun et l’Italie. Selon l’Ambassadeur sortant d’Italie au Cameroun, le secteur privé Italien est très intéressé par le Cameroun. Assertion, qu’il confirme avec le dernier salon Promote au cours duquel 70 entreprises Italiennes étaient représentées. L'on apprend que pour le compte de l’exercice 2020, le pays de Paul Biya a exporté en direction de l’Italie 744 127 tonnes de marchandises pour 182,130 milliards de Fcfa, soit 10% de parts de marché en terme d’exportation. Notons que trois produits représentent près de 91% des exportations à destination de l’Italie : les huiles brutes de pétrole (60,6%), l’aluminium brut (22,9%) et le bois scié (7,3%).
Innocent D H
Il s'agit jusque-là d'une saisie record en 2021 effectuée par les fins limiers de la douane camerounaise déployés dans la zone 1 (Littoral, Sud-Ouest, Nord-Ouest et Ouest) dans le cadre de l’opération Halcomi 3 (Halte au commerce illicite). L'annonce est de la direction générale des douanes qui reconnaît que l'exploit a été réalisé avec le concours de la marine nationale.
A en croire le service de la communication de la direction générale des douanes du ministère des Finances, c'est la plus importante cargaison de carburant issue de la contrebande interceptée par la douane camerounaise depuis le début de l’année 2021 courante.
Pour l'instant aucune information ne filtre sur l’origine de ce carburant. Toutefois, il n'échappe certainement à personne, sur les côtes camerounaises, notamment dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest, s’est développé un intense trafic du carburant en provenance du Nigeria et convoyé au Cameroun dans des embarcations.
Une pratique peu orthodoxe que combattent les douaniers de l’opération Halcomi, lancée il y quelques années par le ministère des Finances, afin de protéger l’espace commercial camerounais de la contrebande, de la contrefaçon et du commerce illicite.
Innocent D H
La chaîne leader mondial de l'hôtellerie informe qu’elle a procédé à la signature d'un accord avec la Société locale Nouvelle des Cocotiers (SNC) pour lancer sa marque de luxe DoubleTree by Hilton à Douala. Selon le chronogramme, l'hôtel devrait ouvrir en 2023, après une rénovation de plusieurs millions de dollars de l'hôtel Douala Rabingha détenu préalablement par la SNC.
A propos de ce nouvel hôtel, le Directeur général du développement en Afrique sub-saharienne, de Hilton a déclaré : « Hilton a une forte tradition d'hospitalité au Cameroun, accueillant des clients depuis plus de 30 ans. Je suis ravi que nous élargissions notre portefeuille et que nous lancions une deuxième marque sur le marché. DoubleTree by Hilton Douala nous permet d'être présents dans la capitale économique du pays, dans un emplacement bien établi et bien connu des visiteurs internationaux de la ville ».
« Hilton est un nom bien établi dans le secteur hôtelier au Cameroun. Nous sommes donc fiers de nous associer à eux pour redévelopper cet hôtel et amener DoubleTree by Hilton au Cameroun pour la première fois. Après l'achèvement de notre passionnant plan de rénovation, nous sommes convaincus que la propriété établira un nouveau standard d'hébergement moderne et luxueux dans la ville de Douala », renchérit Mamoudou Fadil, Vice-président de SNC.
Situé au quartier Bonanjo, le nouvel hôtel Hilton comprendra 141 chambres, à proximité d'une multitude d'entreprises et de bâtiments administratifs. Il est à environ 6 km de l'aéroport international de Douala. L'hôtel va également disposer de cinq restaurants parmi lesquels un restaurant de spécialités, un restaurant ouvert toute la journée, un bar panoramique ainsi qu'un bar et un café dans le hall. Il y aura aussi quatre salles de réunion individuelles et une salle de bal. Un spa et des installations de remise en forme, ainsi que d'une aire de jeux pour enfants sont aussi prévus.
Innocent D H
A en croire la banque centrale, sont éligibles à cette opération de reprise de liquidité à maturité longue (un an), « les établissements de crédit admis au compartiment des interventions de la Beac sur le marché monétaire, en qualité d’offreurs de ressources et n’ayant pas sollicité le refinancement de la Beac au moins une fois sur une période glissante de douze mois ».
Selon un communiqué officiel de la Beac, la banque centrale des États de la sous-région Cemac (Cameroun, RCA, Guinée équatoriale, Tchad, Gabon et Congo) entend prélever un montant de 100 milliards de FCFA dans les coffres forts des banques commerciales en situation de surliquidité. Les experts précisent que, lorsqu’une banque est sur liquide, cette dernière est susceptible d’injecter plus d’argent dans le circuit économique qu’il n’en faut, ce qui engendre des tendances inflationnistes dans les marchés.
Indiquons à titre de rappel que, les opérations de reprise de la liquidité bancaire avaient été suspendues en mars 2020. Cette suspension, aussitôt remplacée par la relance des injections de liquidité, avait pour but d’oxygéner le système bancaire de la zone Cemac, et ainsi booster le financement de l’économie dans un contexte de pandémie du Covid-19, apprenait-on de sources crédibles.
La reprise des ponctions dans les coffres forts des banques de la Cemac lancée ce 21 septembre 2021 est donc pour de nombreux observateurs perçu comme un indicateur de l’atténuation des effets du coronavirus sur les économies de cet espace communautaire.
Innocent D H
A en croire l'information publiée par notre confrère EcoMatin, cette performance équivaut quasiment à l’ensemble des recettes générées par le port tout au long de l’année 2020. Des résultats obtenus grâce au dynamisme des activités d’import-export sur la plateforme portuaire, et précisément les prouesses de son terminal à conteneurs, KCT, informe notre source.
Au cours du premier semestre 2021, le Port autonome de Kribi a enregistré des recettes douanières de 73,56 milliards de FCFA et de 87,280 milliards de francs CFA lorsqu’on l’étend jusqu’en juillet. Le mois de mars 2021 a particulièrement connu le record des recettes avec 15,216 milliards de F, soit un taux de progression de 280%. C'est ce qui ressort de la réunion du Comité Consultatif d’Orientation du Port Autonome de Kribi (PAK) en sa 8e session le 08 septembre dernier dans la cité balnéaire. Occasion pour les membres de se pencher sur le fonctionnement de la place portuaire en 2020, marquée par la pandémie de Coronavirus.
Cette performance est quasiment égale à l’ensemble des recettes générées par le Port au cours de l’exercice 2020 qui étaient alors de 78 milliards de FCFA, et représente près de 300% des recettes engrangées en 2019 qui étaient de 19 milliards. Selon le PAK dans sa Newsletter du 10 septembre 2021, cette « augmentation exponentielle (des recettes) fait de la circonscription douanière du Sud II, la 2e plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun, après le Littoral I (qui couvre le port de Douala, NDLR) ». En outre, cet accroissement des recettes traduit le dynamisme des activités d’import-export sur la plateforme portuaire, avec notamment les prouesses de son terminal à conteneurs, la Kribi Containers Terminal (KCT), une entreprise cogérée par le consortium franco-chinois Bolloré-CMA CGM-CHEC, qui a vu ses activités décupler durant le premier semestre 2021.
Au cours de la période sus-évoquée, KCT a manutentionné 26 023 conteneurs équivalents 20 pieds (EVP) et a ainsi multiplié ses performances par 2,5 en glissement annuel, car en 2019 au cours de la même période, seulement 10 999 conteneurs équivalents 20 pieds (EVP) avaient été manutentionnés sur le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi au 30 juin 2020, d’après les statistiques publiées par KCT.
Innocent D H
Le 17 septembre dernier, quelques 855 ex-combattants et leurs familles réfugiés au Cameroun depuis plusieurs semaines, sont retournés volontairement au pays. Ces hommes, femmes et enfants ont été convoyés à bord de bus à la frontière à Banki, dans l’Etat nigérian de Bornou, grâce aux négociations entre le Cameroun et le Nigéria.
De sources crédibles, c’est le 1er septembre 2021 que les autorités camerounaises et celles nigérianes avaient engagé le processus de rapatriement volontaire de quelque 1000 combattants et associés nigérians de Boko Haram accueillis depuis leur reddition au Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) à Mora et à Meri, dans la région de l’Extrême-Nord.
Selon l'annonce faite par le Gouverneur de cette région, Midjiyawa Bakari, « Nous allons procéder à leur identification dans nos différents villages et voir dans quelle mesure les raccompagner chez eux ». « Le processus enclenché ce 1er septembre permettra, dans les prochains jours, de ramener au bercail les 1 039 Nigérians encadrés avec brio par les autorités camerounaises », avait pour sa part déclaré, Umar Usman Kadafur, chef de la délégation nigériane dans ces négociations de rapatriement.
Précisons que les arrivées de réfugiés ex-combattants et associés de Boko Haram se sont multipliées ces derniers mois dans la région de l'Extrême-Nord, du fait des conflits internes au sein de ce mouvement djihadiste basé au Nigeria. Des conflits qui ont abouti à la mort d’Aboubakar Shekau, chef de Boko Haram, tué par des milices rivales affiliées à l’Etat islamique. La nouvelle direction du djihadisme a ainsi amené certains combattants à quitter les rangs de Boko Haram et à trouver refuge au Cameroun.
Innocent D H
L'information est du maire de la ville de Yaoundé, Luc Atangana Messi dans un communiqué qui renseigne que la mise en place de cette infrastructure a été rendue possible grâce au soutien de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Coût du projet : 4,3 millions € (plus de 2,8 milliards de FCFA).
En se référant à la fiche technique du projet, l'on apprend qu'à Yaoundé avec plus de 3 millions d’habitants, l’assainissement est essentiellement autonome et les services de vidange, assurés par le secteur privé, sont rendus difficiles par la vétusté des camions et l’absence de site de traitement. C'est ainsi que les boues de vidange sont déversées sans traitement à l’extérieur de la ville ou dans les « bas-fonds », zones basses inondables. Les habitants de Yaoundé, surtout les quartiers populaires font face à un risque sanitaire significatif, apprend-on.
Avec l'arrivée de cette infrastructure, tout ne sera plus comme avant quand on sait que cette station va permettre de vidanger 200 m3 de boues quotidiennement. La Communauté urbaine de Yaoundé assure la maîtrise d’ouvrage à travers ses services techniques, et avec l’appui d’un bureau d’études transversal, Delvic-Era Cameroun. En parallèle, la municipalité sera appuyée dans sa gestion des contrats d’exploitation des toilettes publiques, introduisant des innovations pour améliorer la rentabilité et assurer la prise en charge des vidanges.
Selon le maire, Luc Atangana Messi, l’objectif est de mieux encadrer la filière par la règlementation, de faciliter l’implication des entreprises de vidange par un système de licences, et de développer des outils de monitoring et planification. « Le maire de la ville compte sur chaque opérateur concerné pour la réussite de la structuration de la filière des boues de vidange dans la cité capitale », déclare l'autorité municipale.
Les entreprises sont invitées à se conformer aux dispositions fixant les conditions d’exercice de l’activité d’enlèvement, de transport et de dépotage des boues de vidange issues des installations d’assainissement non collectif en général. Pour ce faire, il faudra que chaque opérateur obtienne un agrément, dote chaque camion de vidange d’un GPS et d’une licence, précise le maire.
Innocent D H
C'est dans cet ordre d'idée que le ministre camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minprof), Issa Tchiroma Bakary, vient de signer avec cette société de projet du barrage de Nachtigal (420 MW), une convention de partenariat.
A travers cet accompagnement, la société NHPC veut promouvoir la main-d'œuvre locale dans les métiers liés au projet de Nachtigal et de l’hydroélectricité en général. Elle ambitionne aussi de mener des actions telles que la promotion de l’emploi des jeunes dans le périmètre du projet, ou encore le financement de microprojets au bénéfice des populations avec la collaboration et l'onction du Minprof.
La mise en œuvre de cette stratégie de développement des Ressources humaines et des initiatives telles que le partenariat entre NHPC et le ministère de l’Emploi devraient permettre de limiter l’importation de la main-d'œuvre qualifiée sur des projets d’hydroélectricité, mais surtout de garantir la maintenance des ouvrages, qui font souvent l’objet de contrats parfois onéreux avec des prestataires étrangers, explique un expert.
Il est opportun de préciser que le partenariat intervient dans un contexte où le Cameroun se prépare à concevoir une stratégie nationale pour développer les ressources humaines dans le secteur de l’hydroélectricité, apprend-on de sources officielles. L'on se rappelle, en août 2021, le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a lancé un appel à manifestation d’intérêt à ce sujet.
Entre autres missions qui seront dévolues aux partenaires intéressés, « définir les curricula de formations utiles pour toute la chaîne de valeur de l’hydroélectricité, identifier le gap et les besoins futurs dans le secteur de l’électricité, élaborer une stratégie de développement des ressources humaines sur les 20 prochaines années (… ) ».
Innocent D H
Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) plaident pour la hausse du prix d’un sac de ciment de 1 200 F. La question était à l’ordre du jour d’une rencontre entre le Ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana et une délégation conduite par l’administrateur directeur général (ADG) de LafargeHolcim Maroc Afrique (LHMA).
A en croire les informations obtenues à l’issue de la rencontre tenue à Yaoundé le 14 septembre dernier, la raison évoquée par Cimencam, est l’augmentation du prix du clinker sur le marché international, principal produit qui permet de fabriquer le ciment.
Pour justifier la démarche du Cimencam qui plaide pour l’augmentation du prix du sac de ciment à 1 200 FCFA, l’administrateur directeur général de LHMA, Xavier Saint-Martin Tillet explique : « Ça représente entre 2 et 3 milliards de FCFA de coûts supplémentaires par mois. Cimencam fait face à ces charges. Si on répercutait ces charges sur le prix de vente, le sac serait à plus de 6 000 FCFA. Nous sommes venus voir avec M. le ministre comment nous pouvions réduire une partie de ces coûts via les charges fiscales, ou alors voire comment une partie de ces coûts pouvaient être répercutée sur le prix du ciment. (…) La question, c’est que faire des 1 200 FCFA supplémentaires par sac ? Comment gérer cela dans le futur ? », s’interroge l’ADG.
Selon certaines indiscrétions, le coût du sac de ciment sur le marché camerounais a connu officieusement une augmentation d’un trait, ce qui n’est du goût des acheteurs qui se voient en difficulté pour pouvoir réaliser leurs projets de construction.
Innocent D H
La Mairie de Douala est ainsi l’une des bénéficiaires de l’approche de gestion dénommée Talk motivation conference dont la 53ème édition a été organisée à Douala le 26 août 2021 par le cabinet Afrique Empowerment. Il en ressort, qu’un accord a été trouvé entre les deux institutions, ce qui permet à la Communauté urbaine de Douala de s’acquitter progressivement d’un montant d’arriérés estimé à environ 2 milliards de FCFA.
D’après les déclarations du Directeur général (DG) de la CNPS, Alain Noël Mekulu Mvondo, « Au-delà des outils classiques de gestion, l’empathie et la capacité d’indignation sont les moteurs qui nous ont permis d’engager de nombreuses réformes. Il faut pouvoir s’indigner des situations ubuesques pour les changer. Se mettre à la place des assurés sociaux et des allocataires pour prendre de bonnes décisions. Le paiement en un jour, l’assouplissement des conditions de paiement de pensions et des prestations sociales, la constitution des dossiers etc. ».
L’on apprend que pendant environ 4 ans (octobre 2016 à novembre 2020), la Communauté urbaine de Douala (CUD) avait accumulé d’importants arriérés sociaux à l’endroit de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (pension retraite, allocations familiales, indemnité journalière de congés de maternité etc.). Un passif estimé à une enveloppe de 2,027 milliards de FCFA.
Pour apurer ce montant, les deux institutions ont engagé des pourparlers bilatéraux élargis à Paierie générale de Douala, guichet de paiement des cotisations des employés de la CUD. Les deux parties ont convenu à la mise sur pied d’un comité ad hoc Cud/Cnps/Cril/Pg, le calcul de l’intégralité de la dette sociale due par la CUD, et le paiement séquencé des arriérés des cotisations. Les négociations ont débouché sur la signature le 20 novembre 2020, d’un accord de reprise des prestations avec la Cnps.
Innocent D H