Le président du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd), Jean-Paul Komon, informe la communauté éducative avoir démasqué 10 éditeurs qui « introduisent frauduleusement des titres et cahiers d’activités non agréés dans les listes des manuels scolaires exigés aux parents et élèves ». Jean-Paul Komon a en effet rendu public un communiqué en date du 8 septembre 2021 pour dénoncer cette pratique qui s'oppose à la politique gouvernementale dans ces volets éducatifs.
D'après le président du Conseil, parmi ces éditeurs, qui bénéficient de la complicité de certains chefs d’établissements, 8 sont basés à Douala, et les deux autres à Yaoundé et à Buea. S'inspirant des circulaires du Premier ministre et des ministres en charge de l’Education de base et des Enseignements secondaires, Jean-Paul Komon inque que, « seuls les manuels scolaires inscrits sur les listes officielles sont exigibles et utilisés dans les établissements scolaires du Cameroun ».
La fraude à laquelle se livrent ces éditeurs se positionne ainsi aux antipodes de la politique gouvernementale du manuel unique par matière sur toute l’étendue du territoire national en même temps qu’elle grève le budget réservé par les parents pour l’acquisition des manuels scolaires. Pour le président du Conseil national d'agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, les parents sont invités à dénoncer cette pratique en vue des poursuites devant les instances compétentes contre les éditeurs et les chefs d’établissements véreux.
Innocent D H
Voilà déjà plus d’un an que la situation se détériore entre ces deux pays voisin, en raison de la présence en Ouganda d’opposants rwandais du Rwanda National Congress (RNC) de l’ex-général Faustin Kayumba Nyamwasa, qui essaie de mettre sur pied un mouvement armé contre Kigali. Le Rwanda a notamment dénoncé la présence de camps d’entraînement du RNC au Sud-Kivu, sur le plateau de l’Itombwe, et l’appui que le RNC reçoit de la part des services de renseignement militaires ougandais, le CMI.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera, a déclaré à des journalistes que Kigali détenait des informations selon lesquelles « le Congrès national rwandais (RNC) reçoit le soutien d'Ougandais ».
« Nous ne voyons pas pourquoi le RNC devrait faire partie d'une équation entre le Rwanda et l'Ouganda. Nous n'y voyons aucune logique, mais il opère toujours en Ouganda », a insisté le ministre rwandais.
Mardi, Kampala a rejeté ces accusations. Le ministre des Affaires étrangères, Sam Kutesa dans un communiqué a assuré : « Il est faux de dire que l'Ouganda abrite des éléments combattant le régime au Rwanda ». Et de rajouter, « L'Ouganda ne permet à personne d'utiliser son territoire comme base pour menacer un pays voisin. »
Par ailleurs, Sam Kutesa a également nié que l'Ouganda arrête, torture et maltraite les Rwandais comme l’a affirmé le ministre rwandais. Pour Kutesa, les rwandais sont les bienvenus en Ouganda et n'ont rien à craindre, tant qu'ils sont respectueux des lois.
« Notre pays a été la cible d'attaques terroristes et nous devons rester vigilants », a poursuivi Sam Kutesa. « Le gouvernement continuera à protéger la sécurité de ses citoyens et l'intégrité de ses frontières, contre les menaces intérieures ou étrangères ».
La querelle entre le Rwanda et l'Ouganda affaiblit la Communauté d'Afrique de l'Est, une organisation économique qui regroupe six pays de la région à savoir le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Paul Kagame, le président du Rwanda est le dirigeant actuel de la Communauté d'Afrique de l'Est qui est l'un des piliers de la Communauté économique africaine.
Rappelons ainsi que, les deux pays sont dirigés par d'anciens rebelles qui sont parvenus au pouvoir par la voie des armes.
Danielle Ngono Efondo