Jean-Claude Tsila, le préfet du département du Mfoundi dans la région du Centre a quitté le pays ce mercredi à destination de Paris. Selon des sources concordantes, l’Administrateur civil principal était dans un état de santé critique en quittant Yaoundé.
Le préfet du département du Mfoundi ne serait pas en bonne santé ces derniers temps. La preuve, l’autorité administrative vient de quitter la capitale camerounaise en destination de Paris à bord d’un avion médicalisé. Jean-Claude Tsila est sans doute évacué en urgence pour une prise en charge médicale en terre française.
L’administrateur civil principal originaire de la Lekié a succédé à Joseph Béti Assomo à la tête du département du Mfoundi. L’actuel chef de terre a commémoré il y a quelques jours, son dixième anniversaire au poste de préfet du département, siège des institutions républicaines, a-t-on appris.
Le préfet du département du Mfoundi a récemment fait parler lui dans la lutte contre le coronavirus à travers des décisions jugées rigides par certaines populations et observateurs. Parmi les mesures prises, il y avait notamment, l’interpellation de plus d’une centaine de belle-de-nuit du Centre-ville de Yaoundé. En effet, celles-ci étaient soupçonnées d’avoir livré des parties de jambe-en-l ’air avec les confinés des hôtels Xaviera et Hilton.
Rappelons que c’est en 1974 que le Mfoundi qui couvre 297 km2 des 07 arrondissements de Yaoundé a été créé du fait de l’éclatement en deux nouveaux départements de l’ancien département de la Mefou, à la suite du décret N° 74/193 du 11 mars 1974. Une scission va permettre la création d’une deuxième Mefou qui va éclater en 1995 pour donner naissance à la Mefou et Afamba et la Mefou et Akono. Le premier avec pour chef-lieu Mfou et Ngoumou pour ce qui est du second.
Précisons aussi que l’ancien département de la Mefou avait lui-même vu le jour à la suite d’un premier éclatement du Nyong et Sanaga en date du 25 juin 1964. Ce qui a abouti à la naissance de la Haute-Sanaga (Nanga-Eboko), la Lekié (Monatelé), la Mefou (Yaoundé), le Nyong et Mfoumou (Akonolinga) et le Nyong et So’o (Mbalmayo).
Innocent D H