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Les obsèques du défunt Préfet du département du Mfoundi débutent ce jeudi 24 septembre 2020.

 

La Nation camerounaise est reconnaissante envers Jean-Claude Tsila le défunt Préfet du département du Mfoundi. De ce fait, la Présidence de la République a décidé de l’élever à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais». Une lettre signée par Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil a été adressée à Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre.

Les obsèques officielles de Jean-Claude Tsila vont débuter ce jeudi 24 septembre 2020. La levée de corps va se passer à l’hôpital général de Yaoundé. Elle sera suivie d’une messe à la Cathédrale Notre Dame des Victoires. La veillée aura lieu en soirée dans sa résidence de fonction qui se trouve au quartier Bastos. Le cortège funèbre va prendra la route le vendredi 25 septembre 2020 pour son village et le samedi 26 se sera son inhumation au cours de laquelle, il sera élevée à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais».

A titre de rappel, Jean Claude Tsila est décédé le 12 août 2020 des suites de maladie, à l’âge de 63 ans. Il a occupé pendant dix années, le poste de Préfet du département du Mfoundi, qui était assumé avant sa nomination par Joseph Beti Assomo l’actuel Ministre de la Défense.

On retient de Jean Claude Tsila, sa lutte contre le désordre urbain, à l’exemple des sauveteurs de la Poste Centrale de Yaoundé, ou encore les conflits entre la Police municipale et les conducteurs de motos-taxis.  

 

Liliane N.

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Jean-Claude Tsila, le préfet du département du Mfoundi dans la région du Centre a quitté le pays ce mercredi à destination de Paris. Selon des sources concordantes, l’Administrateur civil principal était dans un état de santé critique en quittant Yaoundé.

 

Le préfet du département du Mfoundi ne serait pas en bonne santé ces derniers temps. La preuve, l’autorité administrative vient de quitter la capitale camerounaise en destination de Paris à bord d’un avion médicalisé. Jean-Claude Tsila est sans doute évacué en urgence pour une prise en charge médicale en terre française.

L’administrateur civil principal originaire de la Lekié a succédé à Joseph Béti Assomo à la tête du département du Mfoundi. L’actuel chef de terre a commémoré il y a quelques jours, son dixième anniversaire au poste de préfet du département, siège des institutions républicaines, a-t-on appris.

Le préfet du département du Mfoundi a récemment fait parler lui dans la lutte contre le coronavirus à travers des décisions jugées rigides par certaines populations et observateurs. Parmi les mesures prises, il y avait notamment, l’interpellation de plus d’une centaine de belle-de-nuit du Centre-ville de Yaoundé. En effet, celles-ci étaient soupçonnées d’avoir livré des parties de jambe-en-l ’air avec les confinés des hôtels Xaviera et Hilton. 

Rappelons que c’est en 1974 que le Mfoundi qui couvre 297 km2 des 07 arrondissements de Yaoundé a été créé du fait de l’éclatement en deux nouveaux départements de l’ancien département de la Mefou, à la suite du décret N° 74/193 du 11 mars 1974. Une scission va permettre la création d’une deuxième Mefou qui va éclater en 1995 pour donner naissance à la Mefou et Afamba et la Mefou et Akono. Le premier avec pour chef-lieu Mfou et Ngoumou pour ce qui est du second.

Précisons aussi que l’ancien département de la Mefou avait lui-même vu le jour à la suite d’un premier éclatement du Nyong et Sanaga en date du 25 juin 1964. Ce qui a abouti à la naissance de la Haute-Sanaga (Nanga-Eboko), la Lekié (Monatelé), la Mefou (Yaoundé), le Nyong et Mfoumou (Akonolinga) et le Nyong et So’o (Mbalmayo).

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

A travers l’arrêté préfectoral signé ce 13 Février, Jean-Claude Tsila précise que durant les trente prochains jours, les activités des polices municipales de la Communauté Urbaine de Yaoundé et des communes d’arrondissement sont suspendues sur toute l’étendue du département du Mfoundi.  

 

Une nouvelle que les commerçants, notamment ceux du marché central ont accueilli avec joie, de même que les usagers qui ont à maintes reprises, vues leurs véhicules « sabotées » par « awara », un nom donné aux hommes qui, au fil des années, se sont livrés  à des actions assez répréhensibles, sous le fallacieux prétexte de mettre de l’ordre dans la ville aux sept collines.

 

A aucun moment, ils n’ont respecté le cahier de charge qui leur a été confié, notamment, assurer le bon ordre, la sûreté, la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique. Tout au contraire, ils ont pensé que tout leur est permis, surtout lors des descentes qu’ils ont effectuées sur le terrain, derrière le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Les habitants de la cité capitale, quelque soit le domaine d’activités dans lequel ils sont, ont ressenti des élans de colère, face aux exactions commises par les gros bras de Gilbert Tsimi Evouna.

 

Travaillant en étroite collaboration avec les « call boxeurs », leurs victimes se comptent par centaine car, ils sont passés maîtres dans l’art d’arnaquer les automobilistes et même les petits commerçants.

Il y’a quelques jours, c’est devant la pharmacie du marché qu’ils sont allés semer la panique, en arrachant les produits commerciaux d’un jeune homme qui souffre d’un handicap et éprouve de grandes difficultés à se mouvoir aisément.  Pourtant, contrairement à ses pairs, il a refusé la mendicité et à résolu de chercher son pain quotidien, en proposant aux passants du marché central, des produits de tout genre.

 

C’est à « son poste de travail » que les voitures d’ « ahara » sont venues le trouver et, avant qu’il n’ait le temps d’empaqueter sa marchandise, tout avait déjà été détruit par les éléments de la police municipale. Ce sont ses cris de détresse et de colère qui ont alerté les autres commerçants. Ce qui a occasionné des échauffourées entre les deux camps avec comme conséquence, la destruction de nombreux commerces.

 

Les conducteurs de moto taxi sont les proies préférées de ces gros bras à la mine patibulaire. Les motos ont été arrachées, quelques personnes gravement blessées à cause des individus qui ont pensé avoir trouvé du travail et se sont crus au dessus de la loi.

 

Il est certes vrai que le désordre urbain est un facteur qu’il faut combattre à cause du manque de civisme dont font montre, certains camerounais réfractaires au respect d’une simple règle de savoir vivre. Néanmoins, cela n’excuse pas l’excès de zèle des policiers municipaux dont le bilan est loin d’être des plus élogieux.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01