Le document en question est intitulé «Stratégie de conservation du pouvoir au Cameroun, de générations en générations par le régime Biya-RDPC».
C’est un document de 8 pages qui indique que les Forces de maintien de l’ordre avaient reçu la consigne de «procéder aux arrestations au faciès Bamiléké et colorier seulement avec les autres tribus», lors des marches du 22 septembre 2020. Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a apporté hier jeudi 24 septembre 2020, un démenti au sujet dudit document qui porte le logo du parti au pouvoir. Le cadre du Rdpc est ferme. Ce document à caractère tribal n’appartient pas au parti du Renouveau.
«Ce document sans entête…circule à travers les réseaux sociaux depuis ce jour (24 septembre Ndlr), après l’échec historique des marches illégales projetées le 22 septembre 2020 au Cameroun, par le Mrc (qui redoute les urnes, passage obligé pour conquérir le pouvoir dans une démocratie avancées). Le Rdpc rappelle que la politique noble et authentique ne s’accommode guère du viol des consciences, de la désinformation et de l’intoxication», peut-on lire dans le démenti du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le document réfuté par le Rdpc traitant des marches du 22 septembre 2020, il convient de préciser que celles-ci ont été initiées par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposés à l’organisation des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 et son parti politique demandent la résolution de la crise anglophone et la réforme du code électoral avant la tenue de toute élection au Cameroun.
Revenant donc au document tribal, le Rdpc demande à l’opinion de n’y accorder aucune importance. «Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ce document est faux. Il s’agit de ce que l’on appelle, dans la nouvelle communication, une «infox» (néologisme communicationnel récent, par rapport à intox qui est plus ancien ou, encore, Fake news). N’y accordez aucune considération», peut-on lire dans le démenti du Rpdc.
Liliane N.