Edouard Fochivé le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais pense que Cyrille Sam Mbaka démissionnaire de l’Union démocratique du Cameroun pourra sous la casquette du parti au pouvoir, poursuivre son combat pour la décentralisation.
Edouard Fochivé a assisté à la conférence de presse d’hier 10 septembre 2020, de Cyrille Sam Mbaka qui a annoncé à l’opinion, qu’il quitte les rangs de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pense que le désormais ancien vice-président de l’Udc peut bien trouver son compte dans les rangs du parti au pouvoir. Aussi, il n’a pas manqué l’occasion de lui tendre la main.
«La démocratie se bâtit autour du RDPC. Sortir d’un parti à ton niveau prouve qu’il y a un échec quelque part. Si tu venais, sois en rassuré, tu trouveras la chaise et nous bâtirons la décentralisation à la laquelle tu tiens tant», a déclaré Edouard Fochivé.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a définitivement tourné la page Udc hier. Il a indiqué laisser le parti politique qui a été créé par le défunt Adamou Ndam Njoya, pour qu’il soit dans la légalité. On sait qu’après la mort du fondateur de l’Udc, selon les textes du parti, c’est Sam Mbaka qui devait prendre la direction jusqu’à la prochaine convention. Cependant, c’est Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête de la formation politique.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
L’Organisation mondiale de la santé classe le Cameroun 5e pays africain dans le top 10 de ceux où le taux de suicide est le plus élevé.
A l’occasion de la célébration de la 18ème édition de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui a eu comme thème: «travaillons ensemble pour prévenir le suicide», l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a dévoilé des chiffres qui concernent le Cameroun. Il ressort que le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 en 2012 à 12,2 en 2016 et 19,5 pour 100 000 habitants en 2019. Le Cameroun arrive donc à la 5ème position des pays africains où le taux de suicide a été le plus élevé entre 2000, 2016 et 2019.
Le rapport de l’Oms intitulé «Suicide in the World, Global Health Estimates» publié le 9 septembre 2019, indique que ces personnes qui se sont données la mort sont estimées à 19.5 pour 100.000 habitants en 2016 au Cameroun. Soit 29,9 pour 100.000 hommes et 12,5 pour 100.000 femmes. Pour un total de 2867 victimes, dont 864 femmes et 2003 hommes. On note donc que les hommes sont les plus touchés avec 17,1 contre 7,4 pour les femmes.
La journée mondiale de prévention du suicide qui s’est célébrée hier 10 septembre s’est passée dans un contexte où on enregistre de nombreux cas de suicide ces derniers temps au Cameroun. Les cas répertoriés ces derniers jours proviennent des villes de Douala et de Kribi. Juste pour prendre cet exemple, 2 élèves se sont suicidés après leur échec à l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle session 2020.
Pour parler au niveau du continent, les trois pays les plus exposés sont, le Lesotho (28,9), la Côte d’Ivoire (23) et l’Ouganda (20). L’Oms explique que, le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et est la 2e cause de mortalité, derrière les traumatismes dus aux accidents de la route, chez les jeunes de 15 à 29 ans en 2016.
Liliane N.
Le Chairman Ni John Fru Ndi va s’exprimer sur les sujets brûlants du Cameroun à savoir les élections régionales, la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones.
C’est un rendez-vous que le Chairman Ni John Fru Ndi actuellement aux Etats-Unis donne aux camerounais qui pourront se connecter sur le réseau social Facebook. Le président fondateur du Social democratic front (Sdf), entend parler des élections régionales qui vont se dérouler pour la toute première fois au Cameroun le 6 décembre 2020. Il reviendra sur la position du Sdf qui est déjà connue. Le parti de la balance ne compte pas participer au scrutin. Les raisons étant que la crise anglophone sévit encore au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, et il y a un besoin de réforme du Code électoral.
Dans une de ses déclarations faisant suite à l’annonce de la programmation des régionales, le Pr Jacques Fame Ndongo a indiqué qu’en choisissant de boycotter les premières élections régionales, le Sdf ne cherche qu’à exister.
«En réalité, M. Ni John Fru Ndi opte sciemment pour la politique-fiction et le nihilisme ou le négationnisme. Il sait que, jadis 2è force politique du Cameroun, son Parti ne cesse de perdre du terrain. Le SDF veut donc exister : c’est le propre de tout parti. Mais, au lieu de reconquérir l’électorat perdu, et redoutant un « Waterloo » dans les urnes, il choisit la fuite en avant et le saut dans l’abime. Or, la politique est un système de signes (une sémiotique). Elle est fondée sur la quantification cohérente des faits, l’intelligibilité d’un programme actanciel, la rationalisation des arguments et la traçabilité d’une vision stratégique et opérationnelle», a écrit le Pr Fame Ndongo en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Pour revenir au Chairman, le Sdf fait savoir qu’il parlera également des récents malheureux évènements qui se produits dans la ville de Bamenda. Des évènements qui ont conduit à l’opération «Bamenda clean» et au cours desquels, il y a eu des affrontements entre l’armée et les séparatistes.
C’est à 19 heures, que le Chairman Ni John Fru Ndi va parler aux camerounais.
Liliane N.
Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de la ville de Douala affirme que tous les patients du Coronavirus qui ont reçu son protocole thérapeutique, ont été guéris.
Mgr Samuel Kleda face à la presse le 10 septembre 2020 hier, s’est voulu sûr de lui, pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus dans notre pays. Il a affirmé que la pandémie qui a affecté le monde a été vaincue au Cameroun. Les chiffres de patients suivis ici et hors de nos frontières qu’il a avancé hier, avoisinent sont tout de même importants. «De mars à août 2020, 9071 patients ont bénéficié du protocole aussi bien au Cameroun qu’à l’extérieur, notamment les Etats-Unis, la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Zambie, le Gabon etc.», a-t-il déclaré.
On se rappelle que Mgr Samuel Kleda au mois de juin 2020 avait dévoilé l’identité des produits qu’il utilise pour soigner les personnes atteinte du Coronavirus. Il s’agit d’Elixir Covid et Adsak Covid, qui se prennent de façon simultanée, lorsqu’on est testé positif à la Covid-19. Le prélat avait indiqué que ces produits sont fait à base de plantes médicinales. Le premier de ses produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura », qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera.
Lors de la conférence de presse du 10 septembre 2020, Mgr Samuel Kleda a rassuré sur l’efficacité de son protocole. «Le protocole traite donc efficacement le Coronavirus avec le respect des normes de standardisation et du processus de fabrication. La mixture n’est pas toxique et ne produit aucun effet secondaire. Aucun patient n’a jamais présenté de malaise après avoir pris le traitement. Il faut bien observer qu’aucun décès n’a été enregistré parmi les patients qui ont pris le remède. Même les patients sous assistance respiratoire ont été sauvés… Nous avons vaincu le COVID au Cameroun. Mon équipe et moi comptons désormais orienter le protocole vers la prise en charge d’autres pathologie, sans bien évidemment oublier le Coronavirus», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun après 30 années de militantisme.
Nous l’annoncions dans une de nos précédentes publications : Cyrille Sam Mbaka a convié ce jour les hommes des médias à Douala à une conférence de presse. Ce qui se posait il y a encore quelques minutes seulement comme une interrogation est désormais une affirmation. Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun (Udc).
Il comptabilise 30 années de militantisme au sein de l’Udc qui a été créée par le défunt Adamou Ndam Njoya. Cyrille Sam Mbaka va continuer son combat politique au sein d’une autre formation qui doit voir le jour, si on s’en tient à ces déclarations. Et il appelle désormais ses anciens camarades de l’Udc à le suivre. Il demande à ceux-ci de respecter la mémoire d’Adamou Ndam Njoya.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
On sait que l’une des choses ayant conduit à la situation actuelle c’est la présidence de l’Udc qui en principe devait être assurée par l’ancien vice-président. Cependant, c’est la veuve du fondateur Hermine Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête du parti. Un fait que Cyrille Sam Mbaka avait décrié.
«Ayant appris pendant 29 ans aux côtés d’Adamou Ndam Njoya, l’harmonie, le consensus, le dialogue, toute chose qui motivait cet homme, je me vois mal en train d’aller dans le juridisme pour récupérer un poste dont j’ai le droit », avait-il affirmé à l’époque des faits.
Liliane N.
Franck Derlin Oyono Ebanga le désormais ancien Sous-préfet de Lokoundje a été appelé à d’autres fonctions.
Les nominations à la préfectorale faites par Paul Biya le Président de la République ont touché Franck Derlin Oyono Ebanga qui jusqu’au 9 septembre 2020, était encore le Sous-préfet de l’arrondissement de Lokoundje dans la région du Sud. L’administrateur civil âgé de 30 ans, a été rappelé à d’autres fonctions. Il est remplacé par Christian Séraphin Manga Ombolo.
Du 9 septembre jour de nominations à ce 10 septembre 2020, on n’a toujours pas eu l’information concernant le redéploiement de Franck Derlin Oyono. Cependant certaines indiscrétions laissent entendre que son remplacement à la tête de l’arrondissement de Lokoundje est une conséquence de l’affaire Lydienne Taba sa défunte petite amie. Il convient de rappeler que cette affaire dure depuis le 25 juillet dernier. La défunte fille qui était étudiante, a été tuée «accidentellement» par balle à Kribi, dans la région du Sud. L’affaire faisant grand bruit parce que le Sous-préfet étant suspecté, il est depuis lors sur le gril. Il avait été incarcéré pendant quelques jours, le temps des enquêtes, et alors que les conclusions n’ont jamais été rendues, il a été remis en liberté.
Lydienne Taba la défunte a été inhumée le 29 août 2020 dans son village natal à Lobethal Mouanko, dans le département de la Sanaga-Maritime, région du Littoral. Il y a un collectif d’avocats, «Universal Lawyers and Human Rights Defense», conduit par Me Dominique Fousse, qui s’est saisi de son affaire. Ledit Collectif a porté plainte à Franck Derlin Oyono au Tribunal militaire d’Ebolowa.
Liliane N.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka a convié dans l’après-midi de ce 10 septembre 2020, les hommes des médias à une conférence de presse.
De quel sujet Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) veut-il parler à la presse ce jour? L’objet de l’échange qui se fera dans la ville de Douala, région du Littoral n’est pas connu. Tout ce qu’on sait à propos de la conférence de presse et de son organisateur, est qu’il s’agira de l’Udc son parti politique créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Certaines indiscrétions, affirment que Cyrille Sam Mbaka pourrait bien annoncer sa démission de l’Udc ce jour. Dans tous les cas l’opinion sera située après la conférence de presse.
Il se pourrait que le vice-président de l’Udc à qui la présidence a échappé après le décès d’Adamou Ndam Njoya, n’aurait plus des relations cordiales avec les autres membres du Comité exécutif du parti. Alors que d’aucuns hors de cette formation politique et des militants de l’Udc pensaient qu’il prendrait la direction du parti, c’est plutôt Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya l’épouse du défunt fondateur de l’Udc qui a pris les rênes. «C’est par téléphone que j’ai appris la désignation de Mme Patricia Ndam Njoya comme Présidente de l’UDC» avait-il déclaré il y a quatre mois lors d’une sortie médiatique.
En réalité, c’est Cyrille Sam Mbaka qui selon les textes du parti et dans les faits diriger l’Udc jusqu’à la prochaine convention en 2021. C’est plutôt la veuve de Ndam Njoya qui est devenue la présidente du parti. Et sa présidence a été officialisée le 26 avril 2020, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de la formation politique. L’épouse du défunt Ndam Njoya a été choisie par les sages du parti.
Liliane N.
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football va se retrouver par visioconférence dans le cadre d’une réunion, ce 10 septembre 2020.
C’est aujourd’hui qu’on aura les nouvelles dates du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui était initialement prévu du 4 au 25 avril 2020. Du fait de la pandémie du Coronavirus, la compétition qui doit se dérouler cette fois-ci au Cameroun a été reportée. Le malgache Ahmad Ahmad et le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) vont se réunir et arrêter les nouvelles dates. Une fois fait, Ahmad Ahmad va donner un point de presse toujours par visioconférence avec les journalistes pour dévoiler la nouvelle programmation du Chan.
Ahmad Ahmad et le Comité exécutif de la Caf vont aussi ratifier les décisions récemment prises par le Comité d’Urgence. Ce sera également l’occasion de faire le point de nombreux sujets, dont les élections de 2021 auxquelles le président sortant est candidat, a-t-on appris.
Pour revenir au Chan que le Cameroun va abriter, il faut préciser que le pays attend même une dernière inspection de la Caf. Le 8 septembre 2020 par visiococonférence, le comité local d’organisation du Chan s’est entretenu avec les responsables du secrétariat général de la Caf. Il a été question, pour Michel Dissake, le directeur du tournoi, de répondre aux préoccupations de ses interlocuteurs. Pour cela, il avait à ses côtés, les présidents des commissions techniques qui ont fait le point de leurs travaux. Il s’agissait notamment des commissions de compétition, du marketing, de la sécurité, de la billetterie, des médias, des arbitres, des postes, télécommunications et TIC, médicale, services et logistique.
Il faut préciser que pour la Caf, la dernière visite d’inspection devrait avoir lieu avant la fin du mois d’octobre. Celle-ci concernera les stades, les terrains d’entraînement et les hôtels.
Liliane N.
Christelle Nadia Fotso demande par ailleurs au Président de la République d’encourager les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais à prendre part, aux messes publiques qui suivront celle à laquelle, elle invite.
C’est en fait une sorte de lettre ouverte que la fille du défunt Fotso Victor a adressée à Paul Biya le Chef de l’Etat. Dans cette lettre qui a été publiée dans l’édition de ce 9 septembre 2020 du quotidien Le Jour, l’enfant du défunt homme d’affaires convie le Président de la République à une messe privée qu’elle organise à Paris en France en mémoire de celui-ci qui fut jusqu’à sa mort, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Dans cette lettre, Christelle Nadia Fotso donne l’impression qu’elle fait aussi des reproches au Président de la République, qui lors des obsèques de son père, s’était fait représenter et avait envoyé une lettre de condoléances à la famille.
«Vous avez envoyé une lettre de condoléances à sa famille sans aucun doute sincère mais inadéquate. La mort de ce personnage emblématique exigeait plus. Les obsèques du Patriarche Fotso auraient dû être un moment de deuil et recueillement nationaux auxquels votre gouvernement et vous auriez dû participer pleinement. Cela aurait créé un consensus qui aurait au minimum mis à mal ce doute tapageur et nocif qui grandit de jour en jour dans notre société sur notre capacité à construire un avenir commun radieux plus égalitaire. Cela aurait empêché un désordre familial qui est à l’image du désordre national. Il n’a été possible que parce que vous avez fait le choix violent et anhistorique du silence en encourageant ainsi d’autres à faire celui de l’indifférence, de la complaisance et de vénalité», écrit-elle.
Christelle Nadia Fotso pense donc que le Chef de l’Etat peut se rattraper en assistant à la messe privée qu’elle organise à Paris le 17 septembre prochain. Pour elle, la présence du Président Paul Biya impactera positivement aussi son parti le Renouveau.
Elle trouve que c’est «la plus belle des offrandes: l’opportunité de donner un second souffle au Renouveau ». En s’adressant toujours au Chef de l’Etatn elle ajoute «je vous invite personnellement à la Cathédrale Saint Louis des Invalides de Paris pour la messe privée qui se tiendra le 17 septembre prochain à 14h30 et vous prie humblement d’encourager vos militants et partisans à assister en patriotes ou nationalistes aux messes publiques qui suivront à 18h à l’église Saint Sulpice le même jour et le 24 octobre à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles».
Liliane N.
Célestin Bedzigui le 1er adjoint au maire de Monatelé a tenu informer ses collègues maires de l’action faite en direction du Président de la République.
Selon Sa Majesté Célestin Bedzigui, ça fait déjà six mois que les maires élus lors des élections municipales du 9 février 2020 sont sans salaires. La situation ne se résolvant pas, celui qui porte aussi la casquette de 1er adjoint au maire de Monatélé, a décidé de saisir Paul Biya le Chef de l’Etat par voie de correspondance. Sa démarche individuelle, il l’a fait savoir aux autres maires, en leur précisant qu’il est aussi question de montrer au Chef de l’Etat les difficultés auxquelles la décentralisation va faire face.
«Chers collègues, membres des Exécutifs Communaux, j'ai pris la responsabilité, dans une démarche individuelle, ce jour, d'informer par note circonstancielle, le Président de la République du sort dont nous sommes victimes depuis 6 mois par le non-paiement de nos salaires. Cette démarche vise autant à informer le Chef de l'Etat des difficultés et des risques encourus dans la mise en œuvre de la décentralisation qu'à aider le MINDDEVEL (ministre de la Décentralisation et du Développement Local, NDLR) dans les difficiles tractations que nous pensons qu'il a avec le Ministère des Finances et le FEICOM. Je ne saurai malheureusement partager ici le message tel que je l'ai formulé, tenu par l'obligation de réserve qu'impose la communication avec l'illustre destinataire», a écrit Célestin Bedzigui à ses collègues maires.
Il convient ici de rappeler que c’est 16 septembre 2015 que le Chef de l’Etat a signé un décret fixant les modalités de rémunération des délégués du gouvernement (actuels maires de villes), des maires et de leurs adjoints. D’après ce décret, la répartition doit se faire de la façon suivante:
Liliane N.