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Avortement au Cameroun : Des médecins veulent faire adopter une pratique sécurisée

mardi, 29 septembre 2020 10:26 Liliane N.

Les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun souhaitent que le gouvernement accepte un pratique d’avortement sécurisé, qui se fera par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.

Avant toute chose, il convient de rappeler qu’au Cameroun, le Code pénal en son article 339 autorise l’interruption volontaire de grossesse (Ivg), pour des faits accomplis par une personne habilitée et justifiés par la nécessité de sauver la mère d’un péril grave pour sa santé; en cas de grossesse issue d’un viol, d’avortement médicalisé». L’Ivg fait dans ces cas-là ne sont pas considérés comme une infraction.

Seulement les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens  du Cameroun veulent qu’au-delà des cas sus présentés, que le gouvernement admette la pratique de l’avortement sécurisé. Ce plaidoyer, ils le portent à cause du fait qu’ils reçoivent par jour, des cas de complication dû à des avortements non sécurisés. Depuis bientôt deux ans, ils portent ce plaidoyer à travers le projet Advocacy for Comprehensive Abortion Care (Acac). Cette pratique renvoie à un avortement fait par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.  

Il faut préciser qu’en mars 2018, le Ministère de la Santé a publié un document sur les normes et les standards en matière de santé de reproduction au Cameroun. Le chapitre consacré à l’avortement thérapeutique rappelle ce qui rentre dans cette catégorie. En plus du cadre défini par la loi, ce document indique que cette pratique est réalisée sous certaines conditions. Au cas où la mère souffre d’un cancer du sein, de l’ovaire ou du col de l’utérus. Pareil pour toute femme sous chimiothérapie, radiothérapie ou tout traitement anticancéreux. La pratique est également recommandée en cas de pathologies médicales graves, de viol ou de troubles psychiatriques. Du point de vue de l’enfant, ce document indique la condition d’une malformation embryonnaire avec des conséquences graves sur l’état de la mère, ainsi que des infections congénitales graves.

Il faut préciser que le Code pénal a défini les sanctions à appliquer aux personnes qui feront des avortements en dehors des cadres autorisés par la loi. « Est puni d’un emprisonnement de 15 jours à un an et d’une amende de 5000 F à 200 000F ou de l’une de ces deux peines seulement la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou qui y consent ».

Liliane N.

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Dans un communiqué signé ce Mardi, René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a rappelé certaines dispositions de la loi ainsi…

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