Le Pr Jacques Fame Ndongo en sa qualité de Secrétaire à la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le parti au pouvoir, est contre tout appel à l’insurrection.
Dans une nouvelle déclaration qui date du mardi 15 septembre 2020, le Pr Jacques Fame Ndongo affirme que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) condamne tout appel à l’insurrection. Dans son texte, il indexe le président de la Conférence épiscopale du Cameroun comme faisant partie des segments de la société civile qui appellent aussi à l’insurrection.
«Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais a pris connaissance, avec une stupéfaction inénarrable et indicible, des appels à insurrection émanent du MRC et de certains de ses segments de la société civile, dont le président de la Conférence épiscopale nationale. Ce dernier demande aux populations de «descendre dans la rue pour arracher un changement de cap». Le lexème «arracher» est lourd de signification : on n’arrachera jamais pacifiquement mais brutalement (d’où la connotation insurrectionnelle du verbe «arracher» dans ce contexte précis», a écrit le Secrétaire à la Communication du Rdpc.
Le Pr Jacques Fame Ndongo affirme que le parti au pouvoir le Rdpc, est favorable à la pluralité des opinions. La raison étant que l’unanimité idéologique n’est pas favorable au progrès des idées et à la dialectique. Cependant il précise que le parti du Renouveau est contre l’appel à l’insurrection. Le Rdpc stigmatise corollairement la transgression des lois et règlements de la République. Le cadre du parti au pouvoir précise que quand les lois ne sont plus respectées, c’est la loi de la jungle qui prend le dessus. Tout en demandant qu’on évite la nuit des longs couteaux au Cameroun, il questionne le fait que certains veuillent prendre le pouvoir en usant la force.
«Pourquoi «marcher» pour conquérir le pouvoir alors que dans toutes les facultés de droit du monde, les professeurs enseignent que la vraie démocratie procède des urnes et non pas des «raccourcis anti-démocratiques». Qui veut tromper qui ? Le peuple camerounais n’est pas dupe. Il est mûr, lucide et responsable. Il sait distinguer les facéties de la réalité», a-t-il écrit.
Liliane N.
Le magistrat a décidé du maintien de Romaric Nouthe en détention provisoire.
Romaric Nouthe âgé de 27 ans est le seul des cinq personnes arrêtées pour l’affaire des fuites des épreuves du Baccalauréat session 2020, qui reste incarcéré. L’enseignant de Physique-Chimie-Technologie, produit de l'Ecole Normale d'Enseignement Technique de l'Université de Buea, annexe de Kumba, est en service au Lycée technique de Mankoua, par Melong (Littoral). Il n’a pas été relâché comme ce fut le cas pour Kevin Gervais Ngassam, Willy Christian Tchabouatchou, Wilson Kamga et Simon Makon.
Des sources affirment qu’il est poursuivi comme complice des fuites sus évoquées à la suite du témoignage d’un élève. Ce dernier aurait affirmé avoir trouvé les sujets querellés dans un forum WhatsApp dans lequel M. Nouthe est administrateur. L’activiste Boris Bertolt en exil affirme pour sa part que le mis en cause nie les faits qui lui sont reprochés. Il indique que son état de santé même n’est pas au top. Parce que celui-ci refuse de s’alimenter. «Il a été récemment conduit à l’infirmerie de la prison», déclare l’activiste.
Il faut rappeler que c’est le 9 septembre 2020, que Kevin Gervais Ngassam âgé de 18 ans élève au Lycée de Bangangté a été relâché avec ses compagnons d’infortune Willy Christian Tchabouatchou, Wilson Kamga et Simon Makon. Le juge d’instruction du tribunal de première instance du Mfoundi a décidé qu’ils vont comparaître libres. La mise en détention provisoire de Kevin avait provoqué un tollé général. Plusieurs personnes parmi lesquelles les footballeurs comme Choupo, les boxeurs comme Ngannou, les artistes comme Kareyce Fotso, les animateurs comme Pascal Pierre ont demandé sa libération.
Liliane N.
Christophe Mien Zok le Directeur des organes de presse, de l'information et de la propagande du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais affirme qu’avec la mise en place des régions, le statut spécial accordé aux régions anglophones sera bien appliqué.
Pour Christophe Mien Zok, les élections régionales les premières du Cameroun qui auront lieu le 6 décembre 2020, sont une solution à la crise socio-politique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016. S’exprimant dans l’édition du 16 septembre 2020 du quotidien Le Jour, le Directeur des organes de presse, de l’information et de la propagande du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) croit savoir qu’avec la mise en place des régions qui découleront de ces élections, le statut spécial accordé aux deux régions anglophones sera bel et bien appliqué.
«La solution dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et dans d’autres régions c’est à travers la mise en place des régions. L’occasion est donc donnée aux partis politiques de prendre part au scrutin pour élire les conseillers régionaux. Pour ces deux régions particulièrement, ces élections permettront l’application du statut spécial qui a été consigné dans le code général des collectivités territoriales décentralisées. C’est un enjeu important; pas seulement pour le RDPC, cela c’est de la politique. Pour le Cameroun, cette élection est importante», a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que le statut spécial qui a été accordé aux deux régions anglophones de notre pays fait partie des recommandations du Grand dialogue national, qui s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Avec ledit statut, on a reconnu à ces régions, un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, leur confère des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et à l’administration de la Justice conformément au sous-système de la « Common Law » (système judiciaire héritée de la Grande-Bretagne), la création des missions régionales et de développement de la chefferie traditionnelle.
L’autre élément de spécificité porte sur les organes régionaux dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : l’assemblée régionale et le conseil exécutif régional.
Liliane N.
Le Général Pierre Semengue en réaction du verdict du Tribunal arbitral du sport qui donne gain de cause à la Ligue professionnelle de football du Cameroun qu’il dirige, affirme qu’il a toujours voulu être légaliste.
C’est dans l’édition de ce 15 septembre 2020, que le Général Pierre Semengue président de la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) a réagi après que l’instance qu’il dirige ait été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas). Il affirme que dans cette affaire qui opposait la Lfpc à la Fédération camerounaise de football, il a toujours voulu être légaliste dans la procédure qu’il a initiée.
Pourtant les gens ont pensé qu’il allait agir comme un militaire. Il convient de rappeler qu’après la suspension de la Lfpc, le Général Pierre Semengue a fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé « irrecevables » ses requêtes de conciliation et d’arbitrage. C’est après épuisement des voies de recours internes, qu’il a décidé de saisir le Tas, le 18 février 2020.
« J’avais promis lors d’une conférence de presse que j’irai jusqu’au bout. Les gens pensaient que j’allais agir comme un militaire. Je n’ai pas voulu agir comme un militaire, encore qu’un militaire doit rester dans la légalité. Donc j’ai voulu suivre les lois et les règlements, jusqu’au Tribunal suprême, en matière de Sport », a déclaré le Général Pierre Semengue.
Aujourd’hui que le Tas a annulé la suspension prononcée par la Fecafoot, le Général Pierre Semengue dit vouloir que l’instance faîtière du football camerounais réhabilite la Lfpc dans ses prérogatives. Et il attend premièrement que le Fédération annule tous les actes pris depuis le 18 octobre 2019 par le Comité technique transitoire de l’instance nationale du football.
« Je voudrais que la FECAFOOT prenne acte des décisions prises et que tout soit rétabli en bonne et due forme. Et qu’elle annule tout ce qui avait été fait à cet effet à savoir, la mise en place d’un Comité technique transitoire. Il faudrait même que je discute avec la FECAFOOT, parce qu’ils ont suspendu la ligue, y compris les clubs. Ça veut dire que les clubs étaient suspendus. Comment a-t-on alors organisé un championnat avec les clubs suspendus ? Voilà une autre chose. Donc je voudrais vraiment qu’on s’asseye avec la FECAFOOT pour régler le problème, sans faire beaucoup de bruits. Ils ont perdu, ils ont perdu. Quand on perd un procès, on le perd dignement. Je suis prêt à relancer la saison. Il faudrait tout simplement que toute l’organisation soit très rapidement, mise sur pied », a ajouté le Général Pierre Semengue.
Liliane N.
Célestin Bedzigui affirme que sa formation politique le Parti de l’Alliance libérale est prête à accueillir tous ceux qui veulent être candidat aux élections régionales du 6 décembre et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur.
Le Parti de l’Alliance Libérale (Pal) de Célestin Bedzigui est prêt à investir pour les élections régionales, les militants des autres formations politiques qui jouissent de tous leurs droits civiques et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur. Comme autre condition, le président du Pal demande à ceux-ci de s’assurer qu’ils aient démissionné officiellement de leurs anciens partis. « Peuvent notamment solliciter l’investiture du Pal les élus locaux libérés de manière formelle de leur adhésion à toute autre formation politique », peut-on lire dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.
Pour Célestin Bedzigui, les élections régionales se présentent comme un moyen qui leur est offert pour contrer le champ d’influence du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
« Nous avons la volonté de convaincre les élus locaux qui constituent le Corps électoral de la nécessité d’un changement d’esprit et de figures qui ont pris en otage la représentation des populations, sans résultat depuis des décennies et qui à l’occasion des élections régionales voudraient élargir leur champ d’influence stérile. Pour les contrecarrer, nous entendons insuffler une pensée dynamique et novatrice pour arrêter la déliquescence de notre système de représentation des populations », a écrit le premier adjoint au maire de la localité de Monatélé.
Les élections régionales étant fixées au 06 décembre 2020, pour le président du Pal, de cette période à cette date, il y a assez de temps pour convaincre l’électorat.
« Nous devons mettre toute nos énergies pour barrer la route à ceux-là qui veulent faire du Conseil régional le réceptacle des rétributions politiques indue à des individus n’ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour les populations et de ce fait incapables de soutenir sur le tard leurs revendications. Nous aurons deux mois pour rappeler au corps électoral leur responsabilité citoyenne et morale envers les populations qui les ont choisis en premier ressort et les libérer des manœuvres d’intimidation et d’exploitation politique dont ils sont victimes », a écrit Célestin Bedzigui.
Serge Espoir Matomba : « Il est important de prendre part à ces Élections régionales »
Liliane N.
La Fédération camerounaise de football déclare prendre acte de la réhabilitation de la Ligue professionnelle de football du Cameroun, dont l’une des tâches portait sur l’organisation des championnats Elite One et Two.
Que va-t-il se passer avec les championnats Elite One et Two dont l’organisation avait été retirée à la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). On sait qu’en suspendant la Lfpc, la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya a mis en place un Comité Technique à qui, il a donné la charge d’organiser les championnats Elite One et Elite Two. Il se trouve que ce Comité connaissait déjà des avancées dans les préparatifs des compétitions pour la saison 2020-2021. Et il était prévu que cette saison débute le 26 septembre 2020.
Aujourd’hui donc, où la Lfpc a été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas), un suspense plane sur l’avenir des championnats. Dans tous les cas, la Fecafoot compte s’en remettre à ses instances pour déterminer les suites à donner aux différents championnats. De plus, en considérant le verdict de la Tas, toutes les activités organisées par le Comité technique transitoire sont nulles et de nul effet depuis le 18 octobre 2020. Cela signifie-t-il donc qu’en conséquence, le Cameroun aura passé une saison blanche depuis cette date. Quid du titre de champion de PWD de Bamenda ?
Il faut rappeler que c’est hier 14 septembre 2020, que le Tas a rendu son verdict sept mois après sa saisie par la Lfpc refusant sa suspension prononcée par la Fecafoot. L’instance faîtière du football camerounais avait accusé la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue de «violation grave et réitérée de ses obligations». Le Tas a déclaré illégale la suspension de la Ligue et a demandé à la Fecafoot de lui verser un peu plus de 3 millions FCFA, « à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat ».
Affaire Fecafoot Vs Lfpc : Le Tribunal arbitral du Sport donne gain de cause au Général Pierre Semengue
Liliane N.
Le Ministre des Affaires Etrangères de la République du Congo affirme que la parole du Président de la République est très attendue à la conférence internationale organisée à Brazzaville dans la capitale de son pays, à l’occasion des 60 ans des indépendances des pays africains francophones, et des 80 ans de la participation des troupes africaines à la libération de la France en 1940.
C’est au terme de l’audience qu’il a eu avec le Président de la République Paul Biya, que Jean-Claude Gakosso le Ministre des Affaires Etrangères du Congo a dit ce qu’il pensait du Chef de l’Etat. Il a affirmé que le Chef de l’Etat est une mémoire de la sous-région. Et fort de cela, sa prise de parole est très attendue. «Nous espérons vivement que le Président Paul Biya sera à Brazzaville parce que sa parole est très attendue. C’est un patriarche, la mémoire de notre sous-région», a déclaré le Ministre congolais.
Parlant aussi de cette conférence internationale à laquelle, le Chef de l’Etat Paul Biya est prié de prendre part, le Ministre Jean-Claude Gakosso a déclaré que «j’étais porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son frère et ami, le président Paul Biya… Brazzaville va abriter le 24 octobre de cette année un colloque universitaire certes, mais un colloque au cours duquel les chefs d’Etat vont s’adresser à la jeunesse africaine et au monde avec des messages d’espoir surtout par ces temps où ressurgissent des phénomènes comme le racisme..Nous n’acceptons plus la domination, nous n’acceptons plus l’humiliation. Nos chefs d’Etat vont porter cette parole forte devant le monde, devant l’Afrique, devant notre jeunesse».
C’est le 12 septembre 2020 que le Ministre Jean-Claude Gakosso a été reçu au Palais de l’Unité par le Chef de l’Etat Paul Biya.
Liliane N.
Le Tribunal arbitral du Sport déclare «illégale» la suspension de la Ligue de Football professionnel du Cameroun par la Fédération Camerounaise de Football.
Le verdict du Tribunal arbitral du Sport (Tas) dans l’affaire qui oppose la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) du Général Pierre Semengue à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) de Seidou Mbombo Njoya est tombé ce lundi 14 septembre 2020. La haute juridiction du sport trouve illégale la suspension de la Lfpc depuis le 18 octobre 2019. Elle indique par ailleurs que cette suspension prend fin à la date de ce jour. Aussi la Fecafoot est tenue de verser la somme de 5000 CHF (Cinq mille Francs Suisses), soit un peu plus de 3 millions FCFA à la LFPC, «à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat», peut-on lire dans la sentence arbitrale d’une trentaine de pages, rendue publique par le juge unique Pascal Pichonnaz.
Pour revenir aux faits, il faut rappeler que c’est le 22 août 2019, que la Fecafoot a suspendu la Lfpc. En suspendant la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue, la Fecafoot l’avait remplacée par un Comité Technique Transitoire, au cours d’une réunion de son Comité exécutif qui s’était tenue le 3 septembre 2019. C’est ce Comité qui devait dorénavant organiser les championnats Elite One et Elite Two. La LFPC avait été accusée de «violation grave et réitérée de ses obligations». Ne voulant pas en rester là, la Ligue avait fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé «irrecevables» les requêtes de conciliation et d’arbitrage de la LFPC.
C’est après épuisement des voies de recours internes, que la LFPC a décidé de saisir le TAS. C’était précisément le 18 février 2020. La Ligue contestait sa suspension actée lors du comité exécutif du 3 septembre 2019. Il aura fallu attendre sept mois de procédure pour avoir le verdict de la haute juridiction de sport.
Liliane N.
Toni Conceiçao l’entraîneur des Lions indomptables a choisi de rappeler Nicolas Nkoulou qui a été vu pour la dernière fois avec la sélection nationale en 2017.
Nicolas Nkoulou fait partie des 32 joueurs convoqués par Toni Conceiçao pour le match amical, que le Cameroun va livrer contre le Japon le 9 octobre 2020 à Utrecht aux Pays-Bas. L’entraîneur des Lions qui a rendu public la liste des Lions convoqués ce lundi 14 septembre 2020, a décidé de confier la défense à Nkoulou qui a été aperçu pour la dernière fois avec la sélection nationale à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2017 remportée par les Lions. Nicolas Nkoulou aura la charge de défendre les goals des Lions avec entre autres Ambroise Oyongo, Ngadeu Michael et Faï Collins.
Dans les buts, il y a les premières convocations de deux gardiens Blondy Noukeu de Stoke City (Angleterre) et Boris Essele de Bourg Perronas (France). Le milieu de l’équipe des Lions s'enrichit avec les arrivées de Samuel Oum Gouet et de William Ndenge. En attaque, Serge Tabekou a été convoqué. Idem pour Ignatius Ganago, qui connait un bon début de saison avec le RC Lens.
Pour ce qui est du match amical que le Cameroun va livrer contre le Japon, il faut savoir que c’est ce lundi que la Fédération camerounaise de football a rendu public l’information. La Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya précise que ce match se fera dans le cadre du stage de la période Fifa du mois d’octobre qui ira du 5 au 13 octobre 2020.
Liliane N.
Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale indique aux gouverneurs Naséri Paul Bea et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, que le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales.
C’est sur sa page Facebook que Maximilienne Ngo Mbe, la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale (Redhac), a réagi ce lundi 14 septembre 2020 aux interdictions d’organisation de manifestations dans les régions du Centre et du Littoral. «Messieurs les gouverneurs le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales. L’UA (Union africaine Ndlr) et l’ONU (Organisation des Nations unies Ndlr) sont intraitables lorsque ces dernières sont bafouées», écrit Maximilienne Ngo Mbe défenseure des Droits de l’homme.
Pour mieux comprendre cette sortie de la Directrice exécutive du Redhac, il convient de rappeler que le 10 septembre 2020, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Littoral a interdit la tenue de manifestations publiques dans son territoire de commandement. Le 11 septembre 2020 soit un jour après, c’est son collègue de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qui prenait la même décision pour sa zone de compétence.
Et il convient de préciser que les interdictions de manifestations publiques en cours dans les régions du Centre et du Littoral, sont consécutives des menaces et des annonces de Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposé à l’organisation des élections régionales du 6 décembre 2020. En effet, avant que le Chef de l’Etat ne convoque les collèges électoraux, Maurice Kamto a indiqué qu’au cas où cela se passerait, il va lancer un nouveau Plan de résistance nationale et appeler au départ du Président Paul Biya. Il a posé comme conditions avant organisation de toute élection au Cameroun, la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral.
Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »
Liliane N.