Telle est la quintessence du message que l’Armée Camerounaise adresse à tous les élèves qui vont prendre le chemin de l’école le 05 Octobre prochain.
Dans son éditorial radiophonique le week-end dernier, le chef de la division de la communication Cyrille Serge Atonfack Guemo a rappelé que la pose des jalons de son futur qu’elle souhaite radieux n’est pas uniquement partagée par les jeunes résidents dans les régions dites francophones.
C’est le vœu de ces enfants qui pendant quelque temps, ont été convertis au nihilisme par des porteurs illusoires de félicité.
« Ils entendent eux aussi se saisir de la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon, comme une occasion inespérée de se réconcilier avec la vie ; car en dépit des parjures contre l’Etat, malgré les exactions contre les populations, tout reste possible à quiconque voudra comprendre qu’il n’est pas de meilleur guide vers la prospérité, que le sillage de l’encre noire sur une page blanche…
Conscients aussi du fait que l’encre noire, est de loin plus émancipatrice que le sang des prédateurs suicidaires intoxiqués à la haine, abrutis aux stupéfiants et au tramol ».
Il est plus que temps de rejeter tous ces mots d’ordre proscrivant la fréquentation de l’école
Faisant un bref historique de l’avènement de ce type de communication, lancé en 2014 par boko haram et repris en 2017 par les ambazoniens, et qui prospère sur les réseaux sociaux, le responsable de la communication de la Grande Muette, dans le but de mieux asseoir son assertion et démontrer l’importance de l’acquisition du savoir, argue que « Dans les tortueux arcanes d’une logique de monopolisation de l’universel sapien, dont ils ne mesurent que trop bien la prééminence de l’incontestatibilité du pouvoir, d’étranges libérateurs prétendument éclairés, en majorité confortablement établis à l’étranger, investissent dans la paupérisation des populations et l’ensauvagement de la jeunesse…
Au détour des slogans prêts à consommer, qu’ils dispensent d’avoir à consommer, autrement dit, d’avoir à s’assumer en droits, devoirs et libertés, ils œuvrent à désorienter, voire à désespérer le plus grand nombre, dans le but de tranquillement faire main basse sur nos ressources…
L’appel à la mise à mort de l’école, l’incitation à la destruction des biens et infrastructures publiques et privées, la promotion des ostracismes sténo – typiques, culturels, confessionnels, géographiques, linguistiques ou idéologiques, sont des éléments du projet de société que ces bonimenteurs veulent imposer à tous ;
En lieu et place de projets de société, d’absurdes composantes d’un vaste dessein criminel, ouvrant la porte à la commission des pires atrocités. L’obstruction du désir de connaissance de ces atrocités là ».
Et pourtant, poursuit-il,
« La multipolarité ambiante se veut propice à l’éclosion et à la dissémination des savoirs et savoirs faires scientifiques. Il semble dès lors bien curieux que les idéologies régressives se fassent subitement jour, dans les pays en quête de connaissance ; des pays qui, à l’instar du Cameroun s’approche à grand pas de l’autonomie cognitive, fonctionnelle et entrepreneuriale…
Dans un monde où l’expression de la capacité cognitive est le déterminant fondamental du degré de respectabilité, quelle nation acceptera – t – elle jamais, ou jugera seulement tolérable, de faire de son peuple, un point noir dans la galaxie de la lumineuse connaissance ? Quelle nation acceptera de son pays, une zone de silence dans le conseil des puissances communicantes »?
La réponse est évidente : Assurément pas la Nation Camerounaise.
Le Cameroun compte sur l’éducation de ses enfants, pour prendre une part active, dans la marche du monde et ce, dans tous les domaines. Et, des mesures seront prises afin d’assurer à la jeunesse de ce pays, fer de lance de cette Nation, l’instruction mais aussi l’éducation dont elle a besoin, pour atteindre ces objectifs.
Nicole Ricci Minyem
Les séparatistes refusent l’exécution de l’hymne national dans les établissements scolaires situés dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour qu’ils laissent les enfants aller librement à l’école et fréquenter normalement, les séparatistes posent au gouvernement, les conditions suivantes. «Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 », peut-on lire dans la déclaration qu’ils sont sortie. Dans ladite déclaration, les ambazoniens menacent ouvertement les parents qui enverront leurs enfants dans les écoles gouvernementales. Ils leur font savoir qu’ils seraient dans ce cas, responsables de tout ce qui arriverait à leurs enfants.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 5 octobre 2020. Elle a été fixée à cette date à cause de la pandémie du Coronavirus qui a conduit à l’arrêt momentané des cours. En adoptant les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de fermer momentanément écoles, lycées et universités. Maintenant où la situation épidémiologique du pays a changé positivement, ce sont les séparatistes qui viennent créer un climat de terreur autour de la rentrée tant attendue par les élèves las de rester dans les maisons.
Liliane N.
Le Ministère de l’Education de base a adopté cette mesure à cause de la pandémie du Coronavirus à laquelle le Cameroun fait encore face.
Le corps médical et les autorités compétentes en la matière n’ont toujours pas déclaré que la pandémie du Coronavirus est finie dans notre pays. D’ailleurs à la date du 24 septembre 2020, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé faisait savoir par le biais d’un tweet, que le Cameroun compte 20 712 cas confirmés pour 418 décès, 19440 guérisons et 838 cas actifs. Pour ce qui est des pourcentages, le patron de la santé a indiqué que le taux de guérison est de 94 %, le taux de létalité à 2 %, le taux de sévérité à 0,1 % et le taux d’occupation lits à 0,9 %.
Tenant donc compte de la présence de cette pandémie, le Ministère de l’Education de base (Minedub) de Laurent Serge Etoundi Ngoa a décidé d’interdire désormais les points de vente habituellement installés dans les écoles. «Il va falloir (…) porter des restrictions sur ce que nous faisions déjà avant l’arrivée du Covid. Nous n’aurons probablement plus de points de vente de nourriture à l’intérieur des établissements», a-t-il déclaré.
En plus des points de vente de nourriture qui ne sont plus voulus dans les établissements scolaires, le Minedub a décidé de limiter le nombre d’élèves par classe. «Pour les établissements de l’arrière-pays en général, le problème ne se pose pas. Les effectifs sont des effectifs normaux. Au niveau des villes et surtout des grandes métropoles, où nous avons des effectifs assez importants par classe, il va falloir procéder à un système de rotation que nous appelons vulgairement un système de mi-temps», a expliqué le Ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 5 octobre 2020.
Liliane N.
Le but de ces deux semaines de cours de remise à niveau est de pouvoir jauger le niveau réel des enfants.
Les élèves doivent avoir deux semaines de cours de remise à niveau dès la rentrée scolaire prochaine. Pauline Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a déjà donné cette instruction aux différents chefs d’établissements scolaires. Elle l’a fait lorsqu’elle procédait au lancement solennel de la rentrée pédagogique au Lycée bilingue technique de Nkolbisson à Yaoundé.
S’exprimant sur la question sur les antennes de la Crtv, le Pr Catherine Awoundja Epse Nsata a déclaré : «je demande aux enseignants de se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison, et qu’il va falloir une remise à niveau pendant tout au moins deux semaines. Pendant cette période, ils vont procéder aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants. Ils vont ainsi consolider les acquis».
Il convient de rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que de nombreux enfants ont été contraints de rester à la maison à cause de la pandémie du Coronavirus. Parmi les mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs avaient opté pour l’arrêt momentané des cours. Et à la date du 1er juin 2020, seuls les candidats aux examens officiels avaient été autorisés à reprendre les classes, pour pouvoir préparer lesdits examens, qui se sont déroulés entre juillet et août.
La décision de faire des cours de remise à niveau aux élèves durant deux semaines dans le contexte sus brièvement présenté, semble donc justifiée.
Liliane N.
L’information a été rendue publique à l’issue de l’audience que le Premier ministre, Chef du Gouvernement camerounais, Joseph Dion Ngute vient d’accorder au Haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale.
Grand sujet au menu des échanges ce mercredi, 26 août 2020 à l’Immeuble étoile entre le Premier ministre, Joseph Dion Ngute et le diplomate canadien. C’est celui de la rentrée scolaire 2020-2021 au Cameroun. Dans ce sillage, le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun annonce le déblocage par son pays, d’un nouveau financement en faveur du pays de Paul Biya. Il s’agit d’une enveloppe qui transitera via le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et qui sera disponible dès la reprise prochaine des cours.
Les deux hommes ont aussi abordé les questions relations sur la coopération bilatérale entre le Cameroun et le Canada, et se sont penchés sur l’évolution du coronavirus.
« Nous avons parlé beaucoup du Covid-19 ici au Cameroun et des efforts du Canada pour soutenir la réponse du Gouvernement. J’ai annoncé un nouveau financement de la part du Gouvernement du Canada de 1 million de dollar canadien, environ 420 millions de FCFA. C’est un financement à travers le projet UNICEF, axé sur la réouverture des écoles au Cameroun au mois d’octobre », confie Richard Bale.
Etait aussi au cœur des débats entre Joseph Dion Ngute et le diplomate canadien, l’implication du Canada dans la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en 2022 et le Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) 2021. Précisons ici que la Canada est très impliqué dans les préparatifs de ces compétitions. Par exemple en 2019, le Cameroun attribue la construction du Stade d’Olembé à Magil, une entreprise de droit canadien après le retrait du marché au constructeur italien Piccini.
Innocent D H