Les attaques de la secte terroriste Boko Haram, la pandémie du Coronavirus et les inondations plongent la région de l’Extrême-Nord dans une situation d’extrême vulnérabilité.
Pour les Organisations non gouvernementales (Ong) à l’instar de Première Urgence Internationale, il faut agir au plus vite pour les populations de la région de l’Extrême-Nord. La situation humanitaire se dégrade de plus en plus de ce côté-là, font-elles savoir. Les causes sont premièrement les attaques de la secte Boko Haram, deuxièmement la pandémie du Coronavirus et troisièmement les inondations dues aux pluies diluviennes.
Pour parler spécifiquement des attaques de Boko Haram, on apprend qu’entre le 1er août et le 14 septembre 2020, il y a eu trois attentats suicides commis dans des camps de réfugiés et des localités qui accueillent des personnes déplacées à l'intérieur du pays. Le bilan de ces attaques est qu’il y a eu 30 civils tués et plus de quarante blessés.
«Les survivants de ces attaques sont contraints de fuir, laissant tout ce qu’ils possèdent derrière eux, pour sauver leur vie. Souvent, ils n'ont pas d'endroit où dormir et quasi aucun accès à l’eau et aux soins», déclare Fabienne Mially de l’ONG Première Urgence Internationale, qui mène par ailleurs le Mécanisme de Réponse Rapide dans cette région. «Il est inacceptable que des populations passées par de telles violences et un tel désespoir ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin», ajoute-t-elle.
Il convient de rappeler que Paul Biya le Président de la République, a instruit la mise en place d’un programme spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord. Le Chef de l’Etat a demandé à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, de prendre toutes les dispositions urgentes et nécessaires pour la mise en place dudit Programme.
Liliane N.