Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja par ailleurs ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto, affirme qu’il faut même dissoudre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Paul Eric Kingue a fait de nombreux posts sur sa page Facebook ayant un rapport avec les marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Il demande au gouvernement de procéder à la dissolution du Mrc de Maurice Kamto, dont il fut le Directeur de campagne, lors de l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, dissoudre ce parti politique de l’opposition contribuera à résoudre le problème de haine au Cameroun.
«Je conseille le pouvoir de vite dissoudre le Mrc et frapper ses membres de 20 ans d'inéligibilité. Leur avocat ne fera rien du tout. Dissoudre le Mrc et frapper d'inéligibilité ses dirigeants résoudra 50/100 de haine, d'injures, de mépris pour la nation. J'assume», a écrit le Maire de Djombe-Penja hier 28 septembre 2020.
Evoquant les marches du 22 septembre dernier, l’ancien Directeur de campagne fait remarquer que les proches collaborateurs de Maurice Kamto ne sont pas descendus dans la rue. «Chez les talibans personne ne demande: pourquoi Penda n'a pas marché, Ndoki, Njamen..Pour eux kamto a tjours raison. Fanatisme beat», a écrit Paul Eric Kingue.
Paul Eric Kingue affirme que Maurice Kamto n’est pas capable de garder ses collaborateurs unis.
«Un leader politique incapable de garder la cohésion avec les siens autour de lui, est un roublard..Demandez à Ndoki, Njamen ,Pek,etc..»
Liliane N.
Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, affirme que son parti politique a recruté un avocat idiot.
Célestin Djamen ne cesse de critiquer les stratégies dernièrement mises en place par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Après avoir affirmé que les marches du 22 septembre 2020 initiées par le président de son parti politique ont connu un échec, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc, s’en est pris à l’avocat Robert Amsterdam, dont les services de son cabinet ont été requis pour la défense des manifestants arrêtés lors des marches suscitées.
L’erreur du Mrc
Sur le plateau de la chaîne privée de télévision Info Tv, Célestin Djamen a affirmé que son parti politique a fait une erreur. Pour lui, Robert Amsterdam est un idiot. La raison se trouvant dans La lettre ouverte qu’il a adressée à Paul Biya le Président de la République. Dans ladite lettre, il a menacé de porter plainte contre le Chef de l’Etat et certains membres du gouvernement auprès des instances juridictionnelles appropriées au niveau national, régional ou international. «En outre nous sommes prêts à plaider en faveur de l’imposition de sanctions économiques et autres, contre les responsables qui violent les droits fondamentaux de M. Kamto, des militants du Mrc et de ses partisans», peut-on lire dans ladite lettre ouverte.
Pour Célestin Djamen, cette lettre de Robert Amsterdam prouve qu’il est un idiot. «Le Mrc en recrutant cet avocat américain a fait une erreur parce qu’il a recruté un avocat idiot. De quel droit il se permet de donner des ordres à un peuple ? Est ce qu’il a contrôlé ce que ces frères américains font en Israël, en Palestine, en Afghanistan ? De quel droit ce monsieur se permet de donner des leçons aux Camerounais. Il faut respecter le peuple camerounais », a déclaré sur Info Tv, le dimanche 27 septembre 2020, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc.
Djamen pour l’expertise locale
Pour Célestin Djamen au lieu de se retourner vers l’extérieur, Maurice Kamto aurait dû avoir recours à l’expertise locale, pour cette affaire des marches du 22 septembre 2020. «S’il y avait à choisir un avocat, j’aurais choisi un avocat proche du Mrc parce que je les ai fréquentés. Ils sont beaucoup meilleurs que ces Américains qui viennent donner des leçons au Cameroun. Est-ce que l’Amérique est un peuple exemplaire pour donner des leçons au Peuple camerounais…On n’avait pas besoin de lui, pas plus qu’on n’avait pas besoin de M. Dupont Moretti. Nous avons des avocats d’exception au Cameroun (…) Je demande en mondovision à monsieur Amsterdam d’arrêter ces stupidités, ces inepties. Même la loi américaine ne lui donne aucun droit d’empêcher quelqu’un s’il veut voyager d’entrer aux Etats Unis», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ibrahim Sherif le Directeur central du pôle TV à la CRTV, affirme que les institutions de la République sont bâties sur du solide.
Ibrahim Sherif en service à la Cameroon radio television (Crtv) pense que les marches initiées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), étaient carrément un échec. Le Directeur central du pôle Tv à la Crtv note que les villes étaient quasiment calmes le jour de la manifestation. Les populations ont suivi les recommandations du Pr Jacques Fame Ndongo et de Grégoire Owona qui ont recommandé qu’elles vaquent plutôt à leurs occupations quotidiennes.
«Maroua, Garoua, Ngaoundéré, Bertoua, Bafoussam, Buea, Bamenda, Douala et Yaoundé étaient calmes. C’était « business as usual». D’une manière générale, les populations ont vaqué à leurs occupations. Les administrations et entreprises publiques et privées étaient ouvertes. Fonctionnement normal, ni plus, ni moins. (…) Les forces de maintien de l’ordre étaient présentes dans les principales artères des grandes villes. Ils avaient pour mission de dissuader tout acte de violence d’où qu’il vienne», a déclaré Ibrahim Sherif.
Le journaliste en service à la Crtv fait savoir qu’au lieu de porter leur attention sur la rue, les camerounais avaient gardé leurs préoccupations, qui tournent autour de la rentrée scolaire, la lutte contre le Coronavirus entre autres. Le présentateur du programme dominical «Actualités hebdo» affirme qu’il en faut beaucoup pour renverser le régime. Selon lui, ce ne sont pas des badauds utilisés à Ndokoti qui arriveraient à renverser le régime Biya.
«Il ne suffit pas de faire descendre quelques dizaines de badauds à Ndokoti à Douala ou ailleurs pour faire tomber le pouvoir démocratiquement installé du président Paul Biya. N’en déplaise aux auteurs des appels à l’insurrection, les institutions de la République sont bâties sur du solide. Et cela se voit chaque jour !», déclare Ibrahim Chérif.
Liliane N.
Le document en question est intitulé «Stratégie de conservation du pouvoir au Cameroun, de générations en générations par le régime Biya-RDPC».
C’est un document de 8 pages qui indique que les Forces de maintien de l’ordre avaient reçu la consigne de «procéder aux arrestations au faciès Bamiléké et colorier seulement avec les autres tribus», lors des marches du 22 septembre 2020. Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a apporté hier jeudi 24 septembre 2020, un démenti au sujet dudit document qui porte le logo du parti au pouvoir. Le cadre du Rdpc est ferme. Ce document à caractère tribal n’appartient pas au parti du Renouveau.
«Ce document sans entête…circule à travers les réseaux sociaux depuis ce jour (24 septembre Ndlr), après l’échec historique des marches illégales projetées le 22 septembre 2020 au Cameroun, par le Mrc (qui redoute les urnes, passage obligé pour conquérir le pouvoir dans une démocratie avancées). Le Rdpc rappelle que la politique noble et authentique ne s’accommode guère du viol des consciences, de la désinformation et de l’intoxication», peut-on lire dans le démenti du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le document réfuté par le Rdpc traitant des marches du 22 septembre 2020, il convient de préciser que celles-ci ont été initiées par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposés à l’organisation des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 et son parti politique demandent la résolution de la crise anglophone et la réforme du code électoral avant la tenue de toute élection au Cameroun.
Revenant donc au document tribal, le Rdpc demande à l’opinion de n’y accorder aucune importance. «Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ce document est faux. Il s’agit de ce que l’on appelle, dans la nouvelle communication, une «infox» (néologisme communicationnel récent, par rapport à intox qui est plus ancien ou, encore, Fake news). N’y accordez aucune considération», peut-on lire dans le démenti du Rpdc.
Liliane N.
Le Pr Shanda Tonme plaide pour une réconciliation avec les compatriotes qui ont appelé entre autres au soulèvement.
Le Pr Shanda Tonme s’est toujours montré opposé aux appels à manifestation publique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cependant, dans sa récente tribune, il fait remarquer qu’on le veuille ou pas, il faudra toujours associer même ceux des compatriotes qui ont lancé des appels à soulèvement et prêché la violence explicite.
Retrouvez ci-dessous la tribune du Pr Shanda Tonme
Donnez un conseil à enfant, il ne comprend pas, et vous clamerez que les enfants sont tous ainsi, que lorsqu’il grandira et sera plus responsable, il comprendra. Mais donnez un conseil à un adulte, il ne comprend pas et persiste dans la mauvaise direction, et vous devenez embarrassé, troublé, dépassé. Mais quand coincé et mis devant les inéluctables conséquences, et ayant réalisé son erreur, il aura de la peine à revenir vers vous, ne lui fermez jamais la porte, et même s’il ne vient pas, allez vers lui, essayez, essayez et essayez, encore et encore, toujours et toujours, parce que dans les rapports humains, dans la vie des groupes, des familles et des nations, les uns et les autres n’ont pas un égal attachement à la paix et à la sérénité, ni une égale passion pour le dialogue et la réconciliation.
Beaucoup de personnes meurent parce qu’elles mettent en avant malgré les rapports des forces et les réalités incontournables des situations, un amour propre imbécile. Hélas ! Nos compatriotes qui ont prêché le soulèvement, la violence explicite, tenu des langages de trouble, développé des injures et des provocations de toute nature, imploré et convoqué des soutiens étrangers, demeurent nos compatriotes, nos frères et nos sœurs, des membres de famille. C’est ensemble, avec tout le monde, les bons et les mauvais, les éveillés et les réveillés, les sages et les moins sages, que nous réussirons l’exaltante tâche de construction de notre pays, de la maison et de la famille Cameroun./.
Alors que l’actualité politique au Cameroun était focalisée en septembre dernier sur les marches dites « pacifiques » du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le journaliste sportif a opté partager une chronique sur Facebook. Dans cette tribune, Martin Camus Mimb indique que chaque camerounais devrait adopter des opinions politiques sans pour autant être en confrontation avec celui qui a des convictions contraires.
Dans cette chronique, Martin Camus Mimb est sans équivoque à propos de la démocratie au Cameroun. « Evidemment, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai toujours pour que vous pussiez le dire. Tous implorons la démocratie, mais personne n’aime la démocratie. C’est-à-dire, la possibilité pour l’autre d’exprimer son opinion, sans que je ne trouve qu’il mérite la guillotine », constate le journaliste sportif. Il observe ensuite à travers cette métaphore, « Au lycée, tous nous avons fait des observations. THESE-ANTITHESE-SYNTHESE. On se vantait même d’avoir maîtrisé l’exercice avec des notes remarquables. Mais dans la vie, personne ne veut accepter la logique qui l’a aidé à avoir des diplômes avec lesquels il se vante. Il faut désormais être thèse ou antithèse. Et quand tu leur propose la synthèse, ils disent de toi que tu es équilibriste, lâche et tutti quanti. Non ! ».
Au-delà de cette analyse de la pratique démocratique au Cameroun, Martin Camus Mimb ne manque pas d’exprimer son admiration sur l’ambiance politique de son pays. « Contrairement à d’autres, j’adore plus que tout, l’ambiance politique de mon pays. Je vois les politiciens de thèse, les politiciens d’antithèse. Le seul problème pour les deux groupes, c’est qu’ils refusent les politiciens de synthèses. Ils refusent d’accepter qu’on puisse se tromper sur deux voies, et on indique la troisième. Ils mettent en pratique à la perfection, la fameuse théorie « celui qui n’est pas avec nous, est contre nous (…). Eh bien, il y a des gens qui ne sont pas avec nous, sans être contre vous », déclare le chroniqueur.
Et les minorités ?
Martin Camus Mimb pense que même dans les grandes démocraties du monde, il y a au moins deux blocs qui s’affrontent, « la gauche et la droite pour l’Europe, les démocrates et les républicains pour les américains, il y a des troisième, quatrième et même cinquième voix qui ne sont pas avec eux. La minorité n’est pas synonyme d’extermination, mais de différence ».
« Faites de la politique, exprimez vos opinions, mais sachez aussi qu’il y a des minorités silencieuses, qui applaudissent dans l’ombre, leur clairvoyance que les majorités refusent de voir (…) ainsi va la démocratie », conclut Camus Mimb.
Innocent D H
Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme, que l’opposition a récolté un flop avec les marches initiées par le leader de son parti politique Maurice Kamto.
Si Maurice Kamto se réjouit de la tenue des manifestations du 22 septembre 2020, Célestin Djamen qu’il a récemment maintenu au poste de Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), affirme de façon ferme que l’opposition a enregistré un échec cuisant. Avec le franc-parler qu’on lui reconnaît, l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) précise que ce soit à Douala et particulièrement à Ndokoti ou même à Yaoundé, les marches ont échoué.
« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a déclaré Célestin Djamen sur les antennes d’Afrique media.
Fake vidéo
Au-delà de décrier le fait que les manifestations d’hier, se soient soldées par un flop, un échec de l’opposition, Célestin Djamen dénonce l’utilisation des fake vidéos pour tenter de masquer la réalité. Le cadre du Mrc pense qu’il est nécessaire que l’opposition se remette en question pour ne pas sombrer dans le chaos. Il affirme que les manifestations initiées par le leader de son parti politique ont terni l’image de l’opposition camerounaise.
« Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fakes vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçue par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son ajournamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a déclaré Célestin Djamen.
Liliane N.
La marche dans la ville de Bafoussam s’est passée sans heurts.
Les manifestants qui sont descendus dans la rue ce matin de 22 septembre 2020 à Bafoussam dans la région de l’Ouest, n’ont pas demandé le départ du pouvoir de Paul Biya le Président de la République élu à 71%, lors de la dernière élection présidentielle de 2018. Ils ont marché pour demander la fin des violences, dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La manifestation de ce côté s’est passée sans heurts. Et la police présente sur les lieux, a encadré les manifestants. «Nous sommes des citoyens camerounais. La démocratie ce n’est pas la guerre. Nous sommes camerounais et nous avons nos droits… La démocratie n’est pas obtenue par la guerre», scandait-il.
Certains manifestants qui ont participé à la marche ont trouvé qu’elle était plutôt républicaine. Il s’est agi pour eux de demander au Chef de l’Etat de multiplier les efforts pour un retour de la paix dans les deux régions anglophones suscités. Il n’y a pas eu de slogan «Biya must go». Mais des messages pour témoigner leur soutien aux populations anglophones dont le quotidien est mis en mal par les groupes séparatistes qui réclament la sécession du Cameroun. «L’essentiel des messages brandi était à portée républicaine », a écrit un habitant de Bafang sur Facebook.
Liliane N.