Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande des châtiments pour les auteurs du meurtre des élèves, survenu ce samedi 24 octobre 2020, dans la ville de Kumba, région du Sud-Ouest.
Alors que la nouvelle du drame survenu ce samedi 24 octobre 2020 à Kumba se répand comme une traînée de poudre, les réactions des hommes politiques ne cessent aussi de se multiplier. Au premier rang des dites réactions, il y a celle de Serge Espoir Matomba l‘ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. De façon ferme, il réclame justice pour ces enfants qui ont été pris pour cible par des séparatistes opposés au fonctionnement des écoles dans les régions anglophones.
«Halte au massacre des enfants à Kumba! Encore un drame insupportable. Refusons la banalisation de la violence. Aucune excuse et aucun pardon pour les coupables. Ils doivent être châtiés», a écrit Serge Espoir Matomba.
Rappel
Il convient de rappeler que depuis que les groupes armés ont vu le jour dans la crise anglophone, les séparatistes se sont toujours opposés à ce que les enfants aillent à l’école. Ils ont brûlé les écoles publiques et même confessionnelles. Ils s’en sont pris aux enseignants. Certains ont été kidnappés. D’autres ont été tués.
Rentrée scolaire 2020-2021
Au début de cette rentrée scolaire, les séparatistes ont posé des conditions au gouvernement. Ils ont demandé entre autres que l’hymne national du Cameroun ne soit plus exécuté dans les établissements scolaires situés en zone anglophone.
«Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19», ont écrit les séparatistes dans une déclaration rendue publique.
Liliane N.