Il s’agit d’un certain Ntui Lambert, âgé de 36 ans dont le père est nigérian et la mère camerounaise
Selon les informations fournies par les éléments de la police nigériane, cet individu a été interpellé dans l’Etat de Cross River, alors qu’il avait en sa possession des armes, des munitions et près d’une soixantaine de dynamites destinés à la fabrication d’engins explosifs improvisés.
Capitaine Frank Mba, officier des relations publiques de la police du Nigéria : “Le principal suspect, Ntui Lambert, âgé de 36 ans, originaire d’Ikom, dans l’Etat de Cross River a été arrêté en possession d’armes sophistiquées de différents calibres, de 58 emballages de matériaux explosifs soupçonnés d’être de la dynamite et de munitions lors d’une opération menée par les services de police…”.
Les mêmes sources révèlent qu’au cours de son exploitation, Ntui Lambert a avoué qu’il “travaille en étroite collaboration avec les sécessionnistes ambazoniens qui sèment la mort et la désolation dans les Régions du Nord Ouest et Sud Ouest Cameroun …”.
Les investigations de l’équipe de police ont révélé que le suspect se livrait à la contrebande transfrontalière d’armes avec trois (3) autres membres de son gang appartenant à un groupe sécessionniste installé au Cameroun…”.
Il leur a d’ailleurs avoué que “ Ce n’est pas la première fois qu’il fournit du matériel de guerre à ces bandes armées et criminelles”.
Propos réitérés par lui même alors qu’il était présenté aux hommes des médias locaux: “J’ai été arrêté en compagnie de trois autres personnes dans mon domicile par les éléments de la police du Nigéria et j’ai été transféré dans la ville d’Abuja selon les recommandations des Nations Unies, d’après ce qui m’a été dit. J’achète la dynamite chez un homme à dans la ville de Jos…”.
Entrepreneurs de la mort
Soutiens de groupes d’individus ayant installé une psychose permanente au sein d’une population qui ne demande qu’à vivre sereinement; Déterminés et concentrés qu’ils sont, sur la recherche effrénée du profit individuel et permanent, considérant les Hommes, Femmes et Enfants qui périssent depuis le début de cette crise dite anglophone comme le moyen le plus sûr d’atteindre des objectifs funestes, qui ne reposent sur aucun fondement;
Mais peut être aussi d’avoir une vie faite de “glinglin”, une vie de paraître et qu’il faut à tout prix et à tous les prix entretenir. Les cris de détresse, les larmes de sang versé par les victimes et les membres de leur famille semblent n’avoir aucun impact sur eux.
Ces criminels qui viennent encore et toujours du Nigéria
Car, que ce soit dans la Région de l’Extrême Nord avec boko haram et depuis bientôt cinq ans maintenant dans les Régions du Nord ou du Sud Ouest avec les sécessionnistes ambazoniens, il se trouve que ce pays qui partage une longue frontière avec le Cameroun est impliqué.
L’urgence d’implémenter avec plus de vigueur, les résolutions prises à l’issue des assises de la 8ème session du Comité de Sécurité consacrées aux Menaces sur le Sécurité des Personnes et des Biens et la lutte contre le terrorisme, se fait plus accrue.
Minyem Nicole Ricci
L’acte criminel, revendiqué par un groupe sécessionniste ambazonien a eu lieu Dimanche à Oku – Région du Nord Ouest et selon des sources non officielles il n’est pas possible à l’heure actuelle de faire un quelconque bilan
Ce sont ces mêmes sources qui font savoir que « Le véhicule détruit a explosé sur un engin explosif improvisé alors qu’il était déjà engagé au niveau de la vallée » ; Comme pour corroborer cette affirmation, il y’a une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, peut être publiée par les ambazoniens, et qui montrent les débris de la voiture blindée éparpillés un peu partout. Ils se vantent d’ailleurs d’avoir volé les grandes, les munitions ainsi qu’un fusil.
Regain de violence
Surtout dans la Région du Nord Ouest. Cette zone ressemble de plus en plus à une base arrière occupée par des terroristes, au regard du nombre d’attaques perpétrées depuis le début de l’année en cours.
Des attaques lâches, sournoises et qui interviennent dans divers sites et qui causent de nombreuses victimes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité Camerounaises. L’on garde encore en mémoire, la mort des gendarmes assassinés il y’a quelques jours, toujours dans la Région du Nord Ouest, les kidnappings des prêtres et autres civils, la destruction des engins, comme ce fut le cas ce Dimanche…
La détection des engins explosifs
Un défi permanent pour les Soldats Camerounais qui sont obligés, au quotidien de sillonner dans les localités qui constituent les quartiers généraux des ambazoniens. Débusqués et quelquefois obligés d’abandonner leurs campements, ils posent des engins explosifs dont la provenance demeure inconnue, afin de piéger les soldats qui sont dans leur mission ; celle qui consiste à sécuriser divers sites afin de faciliter le retour des Camerounais qui avaient été obligé d’abandonner leurs villages, leurs plantations, leurs terres.
Le soutien de certains partenaires
A l’instar des Etats Unis qui, l’on se souvient ont offert un don à l’Armée Camerounaise, afin de contribuer à ces actions menées sur le terrain par les soldats. Ces derniers abattent un véritable travail de fourmis et grâce à cela, la volonté de nuisance des terroristes est minimalisée.
Ayant gagné en confiance, les populations installées dans les zones dont s’étaient autrefois accaparé les terroristes, démontrent au quotidien qu’elles sont les alliés les plus sûrs des Forces de Défense et de Sécurité. Elles ont appris à mener leurs combats, afin de préserver ce qu’elles ont arraché des mains de leurs agresseurs, parfois au prix du sang des parents lâchement assassinés.
Ces populations dénoncent les ambazoniens, orientent les soldats sur des pistes qui leurs permettent de débusquer ceux qui espèrent trouver refuge dans les forêts, témoignent à visage découvert…Des actions qui démontrent que la peur a changé de camp.
Nicole Ricci Minyem
Il se faisait appeler « général julius» et, c’est grâce à la collaboration des Populations que les Forces de Défense et de Sécurité l’ont finalement retrouvé dans ce qui tenait lieu de refuge.
Sur une vidéo publiée par « Mkpd », et visible sur les réseaux sociaux, on voir, l’on voit l’individu couché sur un amas de tissus avec des «gris gris et autres amulettes autour des reins de même que sur son torse, des armes de gros calibre posées autour de lui et du sang ». Le corps est déposé sur des monceaux de tissus, peut être des vêtements de rechange qui lui appartenaient.
Dans la vidéo, les détails ayant permis aux éléments de l’Armée Camerounaise de parvenir à ce résultat ne sont pas donnés ; cependant, des réactions lues après l’annonce de son décès laissent croire que cet individu était très dangereux et, « qu’il est tristement célèbre à cause des nombreux actes barbares dont il s’est rendu coupable depuis le début de la crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Sud Ouest ; notamment les enlèvements avec demande de rançon, des assassinats et autres actes barbares visant à semer la terreur… ».
Assassiner ceux qui ne respectent pas le mot d’ordre de grève ?
Alors que les conseillers municipaux et les chefs traditionnels s’acquittaient de leur devoir républicain, en se rendant dans les bureaux de vote afin d’élire les Conseillers Régionaux, les Soldats veillaient au grain, afin de dissuader les terroristes qui, au cours des dernières semaines, n’ont eu de cesse de proférer des menaces contre tous ceux qui iraient aux urnes.
Peut être que le fameux « général julius » était – il présent dans la ville de Bamenda ce Dimanche, cherchant l’occasion d’exécuter ses sombres desseins ; peut être se cachait – il au milieu de la population, guettant la moindre opportunité de commettre un crime ; peut être était – il juste présent au milieu de cette population, espérant ainsi passer inaperçu, le temps de recharger les batteries avant de se lancer dans des voies criminelle…
Ses victimes pourront désormais dormir sur leurs deux oreillers
L’exposition de son cadavre, en pleine rue visait – il à décourager d’autres terroristes qui, à cause des incantations et tous les gris gris dont ils se revêtent se croient en sécurité ?
Le message est quant à lui passé ; les Forces de Défense et de Sécurité veillent continuellement sur le bien être de leurs concitoyens et, tous ceux qui refusent de déposer les armes, croyant défier l’Armée Républicaine vont subir le même sort.
Nicole Ricci Minyem
Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun appelle à une mobilisation de tous pour dire non, au sécessionnisme ambazonien.
On doit condamner le sécessionnisme ambazonien. Et on doit le faire unanimement. C’est ce que pense Denis Nkwebo qui a fait un tweet ce samedi 24 octobre 2020, en rapport avec le meurtre des élèves survenu à Kumbo.
«Pour que la guerre et les tueries cessent au NOSO, le sécessionnisme ambazonien doit être unanimement condamné. Il faut se liguer contre une horde de fanatiques qui tuent, volent et violent. Que toute personne qui soutient ces buveurs de sang quitte mon compte», a écrit Denis Nkwebo.
Tout comme le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a demandé une union pour la fin du sécessionnisme ambazonien.
«Les entreprises criminelles se nourrissant du sang d'enfants innocents doivent être énergiquement condamnées. STOP à cette barbarie. Mobilisons-nous contre le comble de l'horreur et le règne de la terreur. #EndAmbazonianterrorism», a tweeté le Ministre Mouelle Kombi.
Liliane N.