Joshua Osih le vice-président du Social democratic front pense que les Forces de défense doivent être postées devant les établissements scolaires, dans les régions anglophones.
Parmi les points essentiels de sa communication faisant suite au meurtre des élèves de l’école privée Mother Franscisca International Bilingual Academy, on retient l’aspect sécuritaire à revoir pour les établissements scolaires situés dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Joshua Osih pense qu’en faisant protéger les établissements par les Forces de défense, on garantirait en conséquence, le droit des enfants à l’éducation.
«Les écoles doivent être désormais intégralement protégées par nos Forces de défense et de Sécurité. C’est un impératif qui doit être mis en place pour garantir le droit de nos enfants à l’éducation dans un environnement sûr et sécurisé. Ces mesures doivent également être étendues aux routes principales menant aux écoles pour ainsi en assurer la sécurité», a écrit l’Honorable Joshua Osih.
Pour parler spécifiquement de l’école attaquée par des hommes armés samedi dernier, il se trouve que celle-ci justement, n’avait bénéficié d’aucune mesure sécuritaire. René Emmanuel Sadi dans la communication gouvernementale en rapport avec ce triste évènement, le mentionne. L’école privée «n’a lancé ses activités qu’en ce début d’année scolaire 2020/2021, à l’insu des autorités administratives compétentes, et n’a pu bénéficier des mêmes mesures de protection que d’autres établissements scolaires du Département de la Mémé», a indiqué le Ministre de la Communication.
L’activiste Boris Bertolt affirme pour sa part que la déclaration du Ministre n’est pas juste. Sur sa page Facebook, il présente la plaque de l’établissement scolaire pour montrer qu’il s’agit d’une vieille école en activité depuis.
«Voici la plaque de l’école dans laquelle le carnage a eu lieu ce samedi à Kumba. René Emmanuel Sadi dans son communiqué affirme que cette école est illégale et a ouvert ses portes il y’a juste trois semaines. Donc cette plaque date de 3 semaines?», a écrit l’activiste.
Liliane N.