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Liliane N.

Liliane N.

Grâce à une opération de Crowfunding qui a conduit à la mobilisation d’une enveloppe de 190 millions de FCFA, la start-up camerounaise Kiro’o Games, a réussi à mettre sur play store, son nouveau jeu intitulé «Le Responsable Mboa».

Le Cameroun est désormais présent sur play store pour ce qui est du secteur des jeux sur Smartphone en Afrique. La startup camerounaise Kiro’o Games d’Olivier Madiba a réussi à faire entrer son nouveau jeu «le responsable Mboa», sur play store.

«Nous avons livré en ‘’Early Access’’ notre jeu (…), qui permet à tout joueur de vivre de façon comique la vie d’un haut-fonctionnaire de la République imaginaire du Mboa. C’est la première fois de l’histoire mondiale que la vie de l’élite africaine est ainsi représentée sur jeu vidéo par un studio africain. Au-delà de la satire (qui se veut respectueuse), nous offrons aux jeunes l’opportunité de vivre les tentations et les conséquences des problèmes de sociétés tels que la corruption, la gestion de couple moderne, etc. », explique Olivier Madiba le fondateur de Kiro’o Games, dans une publication d’agence Ecofin.

Pour une première expérience, les attentes de la start-up Kiro’o Games sont satisfaites. Un communiqué officiel indique qu’«en moins d’une semaine, ‘’Le Responsable Mboa’’ a été téléchargé plus de 3300 fois avec des avis extrêmement positifs sur la qualité qui épate ».

Pour que «Le Responsable Mboa», soit disponible sur play store, Kiro’o Games a lancé une opération de Crowfunding en 2019. Elle a permis la levée d’environ 190 millions de FCFA auprès de 258 actionnaires, sur des intentions d’investissement de 473 millions de FCFA de 693 personnes.

«Depuis cette levée de fonds, Kiro’o Games a notamment livré des bandes dessinées de Aurion sur Amazon, mais rien n’était encore disponible dans le domaine du marché smartphone », souligne la start-up camerounaise.  

Liliane N.

 

 

 

 

Les femmes de la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest sont descendues hier 27 octobre 2020 dans la rue, pour condamner aussi l’assassinat des 7 enfants à Kumba.

Les femmes de Bamenda ont manifesté pacifiquement hier. Majoritairement vêtues de noir, couleur du deuil et des lamentations, elles sont sorties en masse pour dénoncer les massacres des leurs dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Arbres de la paix en main, elles n’ont eu de cesse durant toute leur manifestation, de réitérer qu’elles veulent un retour à la normale dans leurs régions. Elles veulent la paix. Elles veulent la fin de la crise anglophone.

De Sonac Street jusqu’à l’esplanade des services du gouverneur du Nord-Ouest, elles n’ont que fait lancé «plus jamais ça». Elles ne veulent plus enterrer leurs enfants. Elles ne veulent plus voir leurs enfants brutalement arraché à la vie. Elles ont indiqué qu’à force de pleurer, elles n’ont même plus de larmes.

Reçues par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, elles ont été réconfortées par celui-ci. Le patron de la région les a recommandées de dénoncer les hommes armés qui se cachent dans leurs communautés. Il leur a demandé d’amener ceux-là à abdiquer et à se repentir. Tout comme les manifestantes, Adolphe Lele Lafrique a agréé que le meurtre des élèves à Kumba en est un de trop.

Il convient de noter qu’en descendant dans la rue, les femmes de Bamenda ont fait preuve de courage. Parce que cette manifestation a eu lieu juste après la journée de villes mortes observée 1 jour avant. Les villes mortes sont imposées chaque semaine aux populations par les séparatistes.

Liliane N.

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale a collecté des témoignages, qui lui permettent d’affirmer que ce qui s’est passé à Kumba, relève du banditisme de grand chemin.

Après l’assassinat de 7 élèves à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) s’est rendu à Kumba dans la région du Sud-Ouest, pour comprendre ce qui s’est passé réellement. Des témoignages qu’il a eus des habitants de la localité de Fiango où se trouve l’école, il a compris qu’il s’agit du banditisme de grand chemin.

Il ne s’agit ni plus, ni moins d’un «problème de raquette, il faut le dire. C’est des bandits de grand chemin qui sont arrivés dans cette école, ont discuté avec le principal, sont sortis et ne se sont pas entendus. Ils n’ont probablement pas eu la pitance recherchée, ils ont ouvert le feu dans une salle de classe», déclare le premier Secrétaire du PURS dans une interview accordée à Ereuka.

Clandestinité

Sur la polémique ayant trait à la clandestinité ou pas de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy, Serge Espoir Matomba confirme la déclaration du gouvernement qui indiquait que l’établissement a débuté ses activités, à l’insu des autorités administratives et scolaires.

«Ce qui est triste et ce que j’ai pu constater à Kumba, c’est que le mode de fonctionnement ne répondait pas au fonctionnement des autres écoles autorisées en ces périodes de guerre. Parce qu’il faut le dire, des écoles qui fonctionnent dans cette localité ont pour tous, et pratiquement tous, de la sécurité affectée à partir du moment où ils remplissent les conditions qui ont été prescrites par l’autorité administrative. Cette école entre dans le registre des écoles où le drapeau du Cameroun n’est pas hissé, où on ne chante pas l’hymne national. Et évidemment cette école fonctionne dans la clandestinité. Je ne dirais pas que cela justifie l’acte qui a été posé par ces brigands. Ces brigands sont supposés être ceux qui sécurisent ce type d’écoles. Lorsqu’ils n’entrent pas en possession comme ce qu’ils considèrent comme leur dû, ils réagissent comme ce qu’on a pu constater », déclare l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.

Condamner le meurtre

Serge Espoir Matomba affirme par ailleurs que ce qui s’est passé n’a rien à voir avec des revendications séparatistes ou corporatistes. Et il faut donc plus encore pour cela, condamner ce qui s’est passé.

« Il faut que nous puissions parler d’une seule voix aussi bien sur le plan national qu’international et que nous puissions donner la possibilité à nos forces de Défense de réagir», a-t-il ajouté.

Liliane N.

 

La directrice de publication de Cameroon Tribune  s’offusque du silence des Organisations non gouvernementales, qui semblent avoir fermé les yeux sur la violation du Droit à l’éducation reconnu aux enfants.

 

Marie Claire Nana en sa qualité de Directrice de publication (DP) du quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, a dédié son éditorial parue dans les colonnes du journal au meurtre des sept élèves de Mother Francisca International Academic Bilingual. L’éditorialiste s’est penchée sur un point précis : le silence des Organisations non gouvernementales (ONG) qui sont « si promptes à donner des leçons sur les Droits de l’Homme», au gouvernement et en particulier à l’armée camerounaise.

Pourquoi depuis samedi où sept enfants ont été brutalement arrachés à la vie, on n’a pas eu des sorties de ces ONG dont Marie Claire Nana ne cite pas les noms dans son éditorial ? La DP de Cameroon tribune se demande si ces ONG ont choisi de garder les yeux fermés après ce qui s’est passé à Kumba ? Où les enfants ont été privés de leur droit fondamental d’aller à l’école et de vivre en paix ? Elle ajoute, si ces Organisations de Défense des Droits de l’homme ont effectivement choisi de ses taire en ce moment précis, alors elles jettent davantage le discrédit sur elles.

« Elles n’auraient plus dès lors aucune légitimité à tancer les forces de l’ordre et l’armée camerounaises sur des bavures supposées. Car leurs diatribes, déjà suspectes de partialité, seraient jugées arrogantes et totalement déplacées », ajoute-t-elle.

Par ailleurs dans son éditorial, Marie Claire Nana mentionne aussi les pays partenaires du Cameroun. Pour elle, après les tristes évènements de Kumba, il revient à ceux-ci d’expulser ou de juger pour leurs crimes les sécessionnistes camerounais qui vivent sur leurs terres. Ou encore, il leur revient de les assécher financièrement parlant.

 

Liliane N.

 

Le Dr Malachie Manaouda fait savoir que cette cellule psychologique d’écoute est adossée au numéro vert 1511 logé à la Croix Rouge.

Après le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academy, le gouvernement notamment le Ministère de la Santé a pris un certain nombre de mesures. Une cellule psychologique d’écoute qui travaille avec la Croix Rouge a été mise sur pied. Et la prise en charge d’une vingtaine d’enfants a été supportée par le Ministère.

«Suite aux hautes instructions du Chef de l'Etat dans le cadre à la barbarie de Kumba, nos équipes médicales ont pris gratuitement en charge une vingtaine d'enfants dans les hôpitaux de Kumba, Buea, Limbe, Mutengene. La moitié d'entre eux est sortie de l'hôpital. Dieu les protège. En vue d'accompagner les actions instruites par le Chef de l'Etat dans le cadre du drame de Kumba, j'ai mis en place une Cellule psychologique d'écoute adossée au numéro vert 1511 logé à la Croix Rouge. Aussi, une équipe ira sur place pour l'assistance psychologique des concernés», renseigne le Dr Malachie Manaouda.

Outre la cellule psychologique d’écoute, il y a une équipe pluridisciplinaire qui a été envoyée à Kumba. Elle est composée de psychiatres, de psychologues. Ces spécialistes de la santé mentale vont donc s’ajouter à l’infirmier spécialisé en santé mentale à l’hôpital de District de Kumba, à l’équipe de Médecins sans frontières (MSF) et au psychologue de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui étaient déjà sur le terrain, a-t-on appris.

« Nous sommes en contact avec eux et il n’est pas exclu qu’une équipe se déploie de Yaoundé les jours prochains pour renforcer cet accompagnement », a confié au journal L’urgentiste ce matin, le Dr Laure Menguene, Sous-directeur de la Santé mentale au Minsanté.

Seulement l’aspect sécuritaire, pose problème dans le travail de ces spécialistes suscités. «Pour aider l’autre, il faut qu’on se sente soi-même en sécurité…Dans les premiers secours psychologiques à Kumba, la priorité c’est d’abord la sécurité. Tant que la population ne se sentira pas en insécurité, le mal être règnera en maitre…Si cette population se sent en sécurité, on aura une baisse de la psychose, de la peur et ceux-ci pourront développer des mécanismes pour faire face au stress », a expliqué le Dr Laure Menguene.

Liliane N.

L’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’a pas caché sa déception, après que le Président de la République n’ait pas décrété la journée du lundi 26 octobre 2020, journée de deuil national.

En rapport avec le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Academy Bilingual, le lundi 26 octobre 2020 aurait dû être une journée de deuil national. C’est ce que pense l’Honorable Nourane Foster qui a fait sur sa page Facebook, une publication dans ce sens.   

«Les drapeaux devraient être en berne ce jour ! Le décret sur la journée de deuil National devrait être signé. Notre soutien indéfectible à la République et à notre armée n'est pas signe de faiblesse», a écrit la camarade de parti et de l’Assemblée nationale de Cabral Libii.

Allant plus loin dans ses revendications, l’Honorable a plaidé pour qu’il soit permis aux jeunes d’exprimer leur mécontentement suite à ce qui s’est passé à Kumba samedi dernier. Elle a plaidé pour une gestion de la situation qui soit en phase avec l’époque actuelle.

«La Jeunesse Camerounaise exige du Gouvernement une meilleure gestion et une pro-action digne de notre époque. Nous exigeons également la liberté de manifester pour tous ceux qui désirent Marcher pour exprimer la colère, le deuil et surtout dénoncer les ennemis de la République où qu'ils se trouvent», a-t-elle écrit.

Il convient de noter que l’Honorable Nourane Foster a condamné comme bon nombre d’hommes politiques, le meurtre des élèves de Kumba, le jour même où la tragédie est survenue.

«Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple Camerounais ne cédera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D'EUX… Ils sont allés Trop loin ! #JeSuisKumba! Rejetons définitivement le terrorisme de ces séparatistes sans foi ni loi.Sincères condoléances», avait-elle écrit le 24 octobre 2020.

Liliane N.

Dans une mise au point, le gouvernement par le biais de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication affirme qu’il n’a commis aucun mensonge dans son communiqué du 24 octobre 2020, en rapport avec l’assassinat des élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.

Le Gouvernement affirme qu’il n’a pas menti lorsqu’il dit que l’école Mother Francisca International Bilingual Academy dans laquelle les élèves ont été tués samedi dernier, a débuté ses activités à la rentrée scolaire 2020-2021. Le Gouvernement ajoute qu’il n’est pas en train de mentir lorsqu’il déclare que ladite école fonctionnait à l’insu des autorités. En plus de ces deux précisions qui ont été à l’origine de la polémique sur la toile, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication ajoute que cette école a été en contradiction avec la mesure des cours qui ne doivent pas avoir lieu les samedis.

Retrouvez ci-dessous la mise au point du Ministre Sadi intitulée «Sous le choc et profondément indigné, le gouvernement n'a commis aucun mensonge»

Les indications données par le ministre de la Communication à ce sujet sont conformes à la réalité. D'une part, l'ouverture du cycle secondaire dans cet établissement n'a jamais été officiellement autorisée, et ce n'est qu'en ce début d'année 2020/2021, que les enseignements ont effectivement démarrés au niveau du secondaire. D'autre part, le lancement de la rentrée scolaire 2020/2021 dans le complexe scolaire privé "Mother Francisca International Bilingual Academy'', n'a pas été signalé aux autorités compétentes, c'est-à-dire, à la fois, aux autorités administratives et scolaires. Enfin, les cours ont eu lieu un samedi, alors que les Ministres des Enseignements Secondaires et de l'Education de Base avaient formellement interdit la tenue des cours le samedi.

Liliane N.

 

Paul Biya le Président de la République demande au Gouverneur de la région du Sud-Ouest, de poursuivre avec l’encadrement de ses concitoyens.

Après avoir écrit à la nation toute entière, Paul Biya le Président de la République a adressé un message au Gouverneur du Sud-Ouest. Dans ledit message, le Président affirme avoir appris avec grande consternation l’assassinat des 7 élèves inscrits à l’école Mother Franscisca International Academy Bilingual. En réitérant le fait qu’il condamne fermement ce meurtre, le Chef de l‘Etat requiert de la part du patron du Sud-Ouest, la poursuite de l’encadrement des victimes.

«Je vous demande de continuer d’encadrer et de rassurer toujours davantage nos concitoyens. J’ai par ailleurs donné des instructions pour que des mesures soient prises avec diligence afin que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés par nos Forces de défense et de sécurité, et traduits devant la jsutice», peut-on lire dans la correspondance du Président de la République.

Le Chef de l’Etat Paul Biya a par ailleurs demandé au gouverneur du Sud-Ouest, d’adresser ses condoléances aux familles éplorées, à la communauté éducative et à la région toute entière. «J’y joins mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que la compassion entièrement émue de mon épouse», a ajouté le Président de la République.

Liliane N.  

Des coups de feu auraient été entendus autour d’Ombe ce matin du 27 octobre 2020.

L’information est rendue publique par la journaliste d’expression anglaise Mimi Mefo. Dans la ville de Limbé, certains coins de Mutengene, sans oublier Ombe et Tiko, Buea les cours semblent être interrompus. Les parents se précipitent actuellement dans les établissements scolaires pour récupérer leurs enfants. En dépit des refus de certains responsables d’établissements scolaires, ils préfèrent ramener leurs enfants à la maison, ne voulant pas prendre de risque, après le meurtre des élèves survenu le samedi 24 octobre 2020 à Kumba, toujours dans la région du Sud-Ouest.

Impossible pour l’instant d’affirmer avec précision, si les écoles sont attaquées. Cependant selon la journaliste Mimi Mefo, des coups de feu auraient été entendus autour d'Ombe ce matin. Et il est dit que certains étudiants auraient été blessés par des inconnus.

Nous reviendrons avec plus d’amples informations dans nos prochaines publications.

Liliane N.

Paul Biya le Président de la République affirme avoir donné des instructions fermes, pour que soient prises des mesures, devant aboutir à l’arrestation des auteurs de ce crime.

 

Paul Biya le Chef de l’Etat condamne l’assassinat des élèves de l’école Mother Franscisca International. Il précise que les élèves tués, étaient des enfants innocents. Et il fait savoir qu’il a ordonné que des mesures qui doivent aboutir à l’interpellation des auteurs de ce crime, soient prises. Le Président de la République n’a pas manqué de présenter ses condoléances et ceux de son épouse, aux familles des victimes, ainsi que de souhaiter un prompt rétablissement aux enfants blessés.

Ci-dessous le message du Chef de l’Etat   

Je condamne avec la plus grande fermeté ce crime barbare et lâche, envers des enfants innocents. J’ai par ailleurs donné des instructions pour que des mesures appropriées soient prises avec diligence, afin que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés par nos forces de défense et de sécurité, et traduits devant la justice. Aux familles endeuillées, ainsi qu’à la communauté éducative, j’adresse mon entière solidarité et mes sincères condoléances. J’y joins mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que la compassion particulièrement émue de mon Epouse.

 







Sunday, 05 June 2022 11:01