Le Cardinal Christian Tumi a été libéré alors que les chrétiens de Bui se rendaient au camp séparatiste de Babessi.
Après une nuit passée dans les mains des séparatistes, le Cardinal Christian Tumi a enfin été libéré. La journaliste Mimi Mefo affirme qu’il était retenu par les groupes armés à BABA 1. A l’heure actuelle le prélat a pris la direction de KUMBO, pour son arrondissement Natal dans le département du Gog Ketunja situé dans la région du Nord-Ouest. Pour l’instant, rien ne filtre sur les conditions de sa libération.
On apprend par ailleurs que la Conférence épiscopale a dépêché une délégation d'évêques qui est en route pour KUMBO où le cardinal, qui est âgé de 90 ans est attendu. Il faut préciser aussi que les chrétiens de Bui sont sortis en masse ce matin pour se rendre au camp séparatiste de Babessi. Ils voulaient demander que le prélat soit remis en liberté.
Liliane N.
Les chrétiens de Bui ont décidé de se rendre dans un camp séparatiste qu'ils soupçonnent être le lieu de détention du Cardinal Christian Tumi.
Le Cardinal Christian Tumi est toujours détenu par les séparatistes. Après les alertes erronées de sa libération, les chrétiens de Bui ont entrepris ce matin du 6 novembre 2020, de se rendre à Babessi dans un camp séparatiste présumé être le lieu où est détenu le prélat. Cette information est relayée par Franck Foute, journaliste de Jeune Afrique.
Il faut souligner que ce 6 novembre 2020, l’Archidiocèse de Douala à laquelle appartient le Cardinal Tumi a confirmé son enlèvement. Dans son communiqué, elle affirme que c’est aux environs de 18h30, qu’il a été enlevé sur la route de Kumbo ainsi que son chauffeur et une dizaine d’autres personnes.
Aussi l’Association des ressortissants de Nso, des sujets du Fon Sehm Mbinglo II, a sorti aussi ce vendredi, un communiqué pour confirmer le fait que leur souverain roi et le Cardinal Christian Tumi avec les personnes enlevées hier, demeurent en détention.
«Comme il est évident maintenant et contrairement aux informations qui ont circulé la nuit dernière que notre Fon, le Cardinal et certains membres de leur entourage avaient été libérés, les ravisseurs les gardent toujours en otage», écrit le président général de la NSODA. Ce dernier a saisi l’opportunité de ce communiqué pour condamner cet acte qui «piétine notre Tradition et notre Religion».
Liliane N.
Mgr Dieudonné Espoir Atangana demande aux écoles, collèges, formations sanitaires et églises relevant de son diocèse d’attendre l’accord des évêques du Cameroun.
Mgr Dieudonné Espoir Atangana du diocèse de Nkongsamba n’autorise pas pour l’instant les responsables des écoles, des collèges, des formations sanitaires et des églises de son diocèse, à soumettre les enfants au vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales liées aux papillomavirus humains (PVH). Dans la lettre circulaire qui date du 5 novembre 2020 qu’il adresse auxdits responsables, il demande d’attendre que les évêques du Cameroun donnent officiellement leur accord.
« Je viens par la présente, de façon formelle, vous demander de vous garder de soumettre nos enfants à ce vaccin en attendant que les évêques du Cameroun puissent donner leur accord de façon claire et officielle.
Par conséquent, aucune équipe médicale pour la cause ne doit être admise dans nos structures diocésaines (écoles, collèges, formations sanitaires, églises..) jusqu’à nouvel avis.
Je recommande vivement aux parents le refus de ce vaccin pour leurs enfants, mais de préférence les dépistages et la soumission au traitement en cas de nécessité », a écrit Mgr Dieudonné Espoir Atangana.
Il convient de préciser que le diocèse de Nkongsamba est le deuxième à refuser le vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Le diocèse d’Obala était le premier à le faire. Mgr Luc Onambele, médecin de formation responsable dudit diocèse dans une lettre circulaire qui date du 19 octobre 2020, a indiqué que :
« Ce vaccin ne change pas le développement de l’infection chez les femmes déjà malades. C’est pourquoi on l’administre chez les filles de 9 à 13 ans. Pourtant, les jeunes filles de cette tranche d’âge ont été moins représentées dans les essais cliniques qui ont été menés jusqu’à présent.
Ce sont celles qui sont un peu plus âgées avec une grande immunogénicité qui ont participé à ces essais cliniques. Pourtant la médecine basée sur l’évidence scientifique voudrait que les essais cliniques ne se limitent pas aux résultats intermédiaires, mais qu’ils aboutissent aux résultats définitifs ».
Il faut noter qu’en dépit des réticences, le Ministère de la Santé poursuit avec sa campagne de vaccination dans les établissements scolaires. Il a un objectif de plus de 100 000 jeunes filles à vacciner.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme que ceux qui sont responsables du meurtre des 7 enfants tués à Kumba le 24 octobre 2020, seront châtiés par la justice divine.
Paul Atanga Nji ne s’est pas retenu lors de son deuxième passage à Kumba cette semaine. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a quelque peu proféré des paroles de malédiction contre ceux qui ont tué les 7 élèves de l’école Mother Francisca International Bilingual Academic. Alors qu’il allumait les bougies en hommages aux victimes défuntes, il a déclaré : «sept bougies allumées pour sept corps. Et que la puissance de ces flammes agisse sur les terroristes et que où qu’ils se retrouvent, ils deviennent à l’instant des aveugles et des impuissants afin que notre justice puissent les retrouver le plus rapidement possible».
Tout en indiquant que c’est la nation entière qui élève des prières pour ces 7 enfants lâchement arrachés à la vie, le Minat a indiqué que les commanditaires de ce meurtre comme les auteurs feront face à la justice divine.
«Vous voyez les âges: 10 ans, 11 ans, 12, 14, 15 ans. Nous sommes venus ici après le deuil national élever les prières des Camerounais. Toutes les communautés, les chrétiens, les musulmans, les animistes. De toutes les façons les gens ont beaucoup prié pour ces enfants et que ceux qui ont tué ces enfants seront comptables devant Dieu et ils seront frappés par la justice divine…Non seulement ceux qui ont posé les actes, mais les commanditaires. Parce qu’il nous est revenu qu’il y a des commanditaires qui sont à l’étranger. Et ces commanditaires qui sont à l’étranger seront également frappés par la justice divine. Et je le dis aujourd’hui devant Dieu et devant les hommes. Ceux qui ont tué ces enfants ainsi que les commanditaires, il y en a qui vont manger leur chair avant de mourir. Ils seront d’abord condamnés par la justice des hommes. Ensuite, ils seront condamnés par la justice de Dieu», a-t-il déclaré.
Liliane N.
La saisie de ces téléphones portables issue de la contrebande a été faite par les services de la douane camerounaise.
C’est une information rapportée par le journal L’œil du Sahel. Les éléments de la douane ont réussi à mettre la main sur une cargaison de 2000 téléphones portables dans la ville de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua. Un responsable du secteur des douanes de Ngaoundéré a confié ce qui suit au journal trihebdomadaire: «c’est en effectuant un contrôle de circulation des marchandises au niveau de notre poste de contrôle à l’entrée de Ngaoundéré, que nous avons trouvé des téléphones portables non dédouanés».
On ne saurait rapporter cette information, sans toutefois indiquer que Paul Biya vient de suspendre une mesure qui visait la collecte des droits et taxes de douane sur les téléphones et les tablettes. Le projet qui a suscité la polémique et enragé plusieurs camerounais prévoyait le prélèvement de la taxe de 33% sur tout achat de téléphone ou de tablette. Ledit projet devait se faire via une plateforme numérique dédiée, avec le concours des opérateurs de la téléphonie mobile en activité dans le pays. Il devait aussi mettre en mal les opérateurs de téléphonie mobile.
Paul Biya le Président de la République a décidé donc de surseoir à la réforme envisagée par le gouvernement. Et le confrère Investir au Cameroun précise qu’en «lieu et place de cette réforme, qui devait permettre à la douane d’augmenter de 2500% en un an les recettes douanières issues des téléphones et des tablettes, l’administration douanière camerounaise a renforcé son dispositif de contrôle des importations des terminaux mobiles dans le pays».
Liliane N.
Il s’agit de l’une des résolutions prises hier 4 novembre 2020, par le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football.
C’est la principale information qu’on retient des assises d’hier, du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Réuni à son siège à Yaoundé, ledit Comité a décidé que la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) n’a plus le droit d’organiser et de gérer les championnats professionnels sur l’ensemble du territoire.
Pour justifier cette décision, le Comité exécutif de la FECAFOOT parle des manquements, dysfonctionnements internes ou défaillances constatées de la LFPC «qui transparaissent à travers la remise en cause de la résolution N° 13 prise par l’Assemblée générale de la FECAFOOT le 25 septembre 2020». Il parle aussi de «la cacophonie dans l’organisation de l’Assemblée générale au sein de la LFPC, l’organisation au mépris des statuts et règlement de la Fifa, de la Caf et de la FECAFOOT d’un match de football auquel les joueurs sans licences et des officiels d’une association sportive étrangère ont pris part ainsi que le procès-verbal des auditions ordonnées».
L’instance faîtière du foot camerounais ajoute que «d’ailleurs, il n’existe aucune convention de la délégation de compétences entre ladite Ligue et la FECAFOOT. L’ensemble des modalités relatives à l’organisation des championnats professionnels Ligue 1 et Ligue 2, sera communiqué en vue du démarrage effectif desdits championnats dans les tous prochains jours». Aussi, le Comité exécutif de la FECAFOOT dit avoir donné le quitus à Seidou Mbombo Njoya, de traduire devant les organes juridictionnels compétents les dirigeants de clubs ayant participé au match de football dit « d’ouverture de la saison sportive 2020/2021» organisé par la LFPC «en violation de la réglementation en vigueur ainsi que les organisateurs dudit match».
Comme l’une des premières réactions de cette décision du Comité exécutif de la FECAFOOT, Joseph Antoine Bell dit ne pas comprendre comment cela peut se faire. Etant donné que des jours avants, le président de la FECAFOOT a affirmé qu’il se plie à la sentence du Tribunal arbitral du sport qui réhabilite la LFPC dans ses fonctions.
Liliane N.
Eric Tataw l’activiste camerounais basé aux Etats-Unis affirme que le kidnapping des élèves, des étudiants et des enseignants n’est pas un programme d’indépendance.
C’est sur les réseaux sociaux que l’activiste Eric Tataw Tano a porté son accusation sur la faction des Amba Boys fidèle à Samuel Ikome. Il affirme que c’est cette faction des Ambazoniens qui a enlevé mardi 3 novembre 2020, 11 enseignants du Presbyterian School à Kumbo dans la région du Nord-Ouest. Selon nos sources, Samuel Ikome qui est accusé, dirige une faction du gouvernement intérimaire de la république fantôme d’Ambazonie.
Eric Tataw pour revenir à lui, a condamné l’attaque contre la Presbyterian School de Kumbo. Il a ajouté que l’enlèvement des élèves, des étudiants et des enseignants n’est pas un programme d’indépendance. Il dit avoir contacté des membres du groupe armé Bui Warriors qui ont confirmé la détention des enseignants enlevés. Il affirme avoir demandé que ces enseignants soient relâchés.
L'un des proches des enseignants enlevés sous anonymat a confié à Cameroon info net que les auteurs du kidnapping, venaient d'un village de Kumbo appelé Mbulov, qui se trouve être l'une de leurs cachettes. Il déclare que le dit groupe, est celui qui a été récemment chassé de l'un des villages de cette localité, après avoir tué un homme innocent, pour leur avoir dit que les gens n'ont pas besoin de protection des séparatistes armés.
Il faut rappeler qu’effectivement mardi dernier, des hommes armés ont fait irruption dans l’enceinte du Presbyterian School. Ils ont enlevé des enseignants de cette école. Le Révérend Samuel Fonki modérateur de l’Eglise presbytérienne du Cameroun a sorti hier, un communiqué pour confirmer ce kidnapping. Il a indiqué que parmi les victimes, il y a aussi le personnel de la direction de l’école. Les populations de la ville de Kumbo ont demandé que les victimes soient libérées.
Liliane N.
Makon Ma Makon le chef de terre de l’arrondissement de Ndelelé a rendu l’âme ce 4 novembre 2020, alors qu’il était à Yaoundé pour des soins.
Makon Ma Makon le Sous-préfet de Ndelelé n’est plus de ce monde. Il est mort dans la matinée de ce mercredi des suites de maladie. Selon des sources à Ndélélé, l’autorité administrative a passé une bonne période dans la maladie.
«Le Chef de Terre est décédé alors qu'on le transportait au niveau du Bac de Kentzou dans le chef-lieu de la Kadey (Batouri, NDLR). La raison du détour est connue, une buse sur la N°10 bis rend la circulation impossible», rapporte la station radio BRI sur sa page Facebook. Le média dit tenir cette information d’un collaborateur du défunt Sous-préfet.
Makon Ma Makon était âgé de 34 ans. Il était de la Promotion Cinquantenaire de l’Ecole normale d’administration et de magistrature. Il avait été nommé à la tête de l’arrondissement de Ndélélé en juin 2020 par décret présidentiel. Il convient de préciser qu’il décède au moment où, le Cameroun pleure un autre de fils mort le 26 octobre dernier. Il s’agit de Jean Luc Angoumou Emane, Sous-préfet de l’arrondissement de Lembe-Yezoum, dans le département de la Haute-Sanaga.
Liliane N.
Selon nos sources, les Forces de sécurité ont lancé une chasse à l‘homme pour libérer les enseignants kidnappés.
La population qui vit dans la ville de Kumbo dans la région du Nord-Ouest, demande que les enseignants du Presbyterian School enlevés hier 03 novembre 2020, soient remis en liberté. Nos sources parlent au moins de 11 enseignants pris alors qu’ils se trouvaient sur le campus de l’école par des hommes armés, qui les ont menacés.
Le Révérend Samuel Fonki modérateur de l’Eglise presbytérienne du Cameroun a sorti un communiqué pour confirmer ce kidnapping. Il a indiqué que parmi les victimes, il y a aussi le personnel de la direction de l’école.
A en croire les habitants de Kumbo, la Presbyterian School fait partie des rares écoles du département de Bui, qui continuent de fonctionner en dépit des violences dues à la crise. Et il se trouve que l’administration de cette école a été menacée à plusieurs reprises par des garçons qui s'identifient comme des combattants séparatistes. Pour l’heure, on a appris que les Forces de sécurité de Kumbo auraient lancé une chasse aux hommes pour récupérer les ravisseurs.
L’attaque de la Presbyterian School survient après celle de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Celle-ci s’est produite le samedi 24 octobre 2020. Les hommes armés qui ont fait irruption dans cet établissement scolaire ont ôté la vie à 7 enfants qui seront inhumés demain jeudi 5 novembre 2020.
Liliane N.
Selon nos source, l’ancien capitaine de la sélection nationale des Lions indomptables du football Samuel Eto’o est à Dakar, pour une opération de promotion d’une société évoluant dans l’industrie du transport aérien.
Si on s’en tient aux informations reçues de nos sources, Samuel Eto’o est actuellement à Dakar la capitale sénégalaise pour des affaires. Le confrère Afrik.com parle d’une affaire en relation avec la promotion d’une société évoluant dans l’industrie du transport aérien. L’ancien capitaine des Lions indomptables est l’ambassadeur de ladite société.
« La Holding Bag’O basée à Dakar et qui est une start-up évoluant dans l’industrie du transport aérien organise une conférence de presse de lancement de ses activités, ce mercredi, avec son ambassadeur Samuel Eto’o », rapporte un communiqué dont parle le confrère Afrik. Com. Dans ledit communiqué, il est précisé que la Holding Bag O est une « plateforme qui a fait de l’optimisation des revenus des compagnies aériennes un défi ».
Le programme du Pichichi en marge de cet évènement qui l’a conduit à Dakar, prévoit une visite aux autorités sénégalaises. On se rappelle encore qu’il y a moins d’1 mois où le Maréchal Idriss Deby Itno Président du Tchad a nommé Samuel Eto’o Fils Ambassadeur itinérant de son pays. Il y était dans ce pays voisin où il a été reçu en audience par le Président Deby le 15 octobre 2020. Ils avaient alors parlé du développement du football tchadien. Eto’o avait même exploré des pistes de partenariat avec la Fondation Grand Cœur de la Première Dame tchadienne et sa Fondation.
Pour parler en bref de ces performances, Samuel Eto’o est le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations avec 18 réalisations ; soit quatre de plus que l’Ivoirien Laurent Pokou (14) qui détenait ce record. L’ancien attaquant des Lions Indomptables, est double champion d’Afrique 2000 et 2002. Eto’o a été vainqueur de la Ligue des champions avec le FC Barcelone (2009) et l’Inter Milan (2010). Il est le Conseiller du président de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad.
Liliane N.