C’est l’une des recommandations faites par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense, qui a été dépêché dans cette région du Sud-Ouest par le Président de la République.
Le 9 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) était en mission dans les villes de Kumba et de Buea, dans la région du Sud-Ouest. Il était question pour le Mindef de faire le point sur la situation sécuritaire de ladite région, en proie à des violences meurtrières des groupes armés qui y sévissent. Le Mindef a recommandé que la sécurité soit renforcée. Les Forces de défense et de sécurité vont intensifier leur déploiement et la neutralisation des groupes armés qui mettent de plus en plus en mal le quotidien des populations.
Il faut savoir que le Mindef qui a fait cette descente avec le Directeur général de la Recherche extérieure (DGRE), la Délégation générale à la Sûreté nationale et de nombreux officiers généraux conduits par le chef d’état-major des armées, a fait une évaluation exhaustive « des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre » dans la région.
A titre de rappel, Joseph Beti Assomo a été dépêché au Sud-Ouest après le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Ce meurtre qui s’est produit le 24 octobre 2020, a fait suite à d’autres malheureux événements, dans lesquels l’école a été mise en mal. Il y a eu entre autres l’enlèvement de 11 enseignants du Presbyterian School. On peut également citer les élèves et les enseignants du Kulu Memorial qui ont été bastonnés par des hommes armes soupçonnés d’être des séparatistes.
D’ailleurs le Ministre Beti Assomo a declare que «tout est mis en œuvre pour rechercher les coupables, démanteler leurs bases installées dans les forêts et écarter toute autre possibilité d’attaque».
Liliane N.
Les séparatistes demandent aussi au chef traditionnel Sehm Mbinglo II de se désintéresser de tout ce qui se rapporte à la politique.
C’est avec des conditions que la faction de séparatistes fideles à Samuel Ikome a consenti à relâcher le Fon de Nso Sehm Mbinglo II, qu’ils ont enlevé jeudi dernier avec le Cardinal Christian Tumi. Dans un message audio qu’ils ont réalisé, ils affirment que le chef est coupable des faits qui lui sont reprochés. Selon eux, il a été trompé par certaines élites qui sont dans les régions francophones.
Toutefois, les «Warriors Bui» déclarent que Fon Sehm Mbinglo II a accepte les conditions qui lui ont été posées. Ces conditions sont «qu’il se désintéresse complètement de tout ce qui a trait a la politique et au Cameroun français». Ils indiquent que le chef va de ce fait remettre une lettre de retrait de sa candidature aux élections régionales aux Ambazoniens. C’est après cela qui lui sera permis de rentrer dans son village Nso. Dans le cas contraire, il pourra aller a Yaoundé ou ailleurs.
Les séparatistes précisent aussi que si le Fon de Nso ne se plie pas aux conditions posées, il sera de nouveau enlevé. Ils affirment que l’autorité traditionnelle a accepte de travailler comme un chef non corrompu pour le peuple de Nso comme l’a été son père. Ils soulignent que son mélange avec la politique camerounaise française l’a corrompue.
Par ailleurs, ils disent que le Fon va envoyer une lettre au Président de la République. L’objet de cette lettre va porter sur la libération de Sisiku Ayuk Tabe et les autres. Il sera question aussi d’exhorter le Chef de l’Etat à se mettre sur la table des négociations et ordonner le retrait de l’armée de l’Ambazonie.
Liliane N.
Il a été libéré après 5 jours passés entre les mains de la faction des séparatistes dont les éléments sont appelés «Bui Warriors».
Alors qu’un risque de soulèvement s’annonçait dans le village Nso du Fon Sehm Mbinglo II, l’autorité traditionnelle a finalement été remise en liberté, ce 10 novembre 2020. Il a été détenu durant 5 jours par les «Bui Warriors». Il a été kidnappé jeudi dernier avec le Cardinal Christian Tumi.
Il convient de préciser que le Fon Semh Mbinglo II constamment menacé par les séparatistes, avait quitté son village pour trouver refuge chez le Roi des Bamouns. Et c’est en retournant dans sa chefferie, qu’il a été enlevé avec le prélat et d’autres personnes. Le Cardinal Christian Tumi a été relâché le vendredi 6 novembre 2020. Son enlèvement et celui du Fon Sehm Binglo II ont été condamnés par la communauté nationale et internationale.
Liliane N.
La Fédération camerounaise de football prévoyait lancer ce 10 novembre le championnat Elite 1.
Finalement c’est le mercredi 18 novembre 2020, que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) va lancer le championnat professionnel Elite 1. Un communiqué signé par Parfait Nicolas Siki le Directeur de la Communication de la Fecafoot, parle de ce report. Ce renvoi a-t-il quelque chose à voir avec la réunion initiée par la Fédération Internationale de Football Association (Fifa), qui veut jouer l’arbitre entre la Fecafoot et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc).
Cette réunion de la Fifa aurait du se tenir hier par visioconférence. Elle a été reprogrammée pour le vendredi 13 novembre 2020. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot, le Général Pierre Semengue président de la Lfpc et le Pr Prosper Nkou Mvondo en qualité de président de l’Assemblée générale extraordinaire de la Ligue tenue le 29 octobre 2020 par les clubs dissidents sont conviés à ladite réunion.
Toutefois, renseigne le communiqué de Parfait Siki, Seidou Mbombo Njoya a présidé «une réunion technique de lancement des championnats professionnels» avec plusieurs présidents de clubs, à l’effet de définir les modalités pour la participation de leurs clubs respectifs, et d’assurer le bon déroulement desdits championnats sans anicroches jusqu’à leur terme.
Il faut rappeler que le dimanche 1er novembre 2020, la Lfpc a lancé le même championnat Elite 1. Roger Milla l’Ambassadeur itinérant invité au lancement dudit championnat, a salué la qualité du jeu présenté par les footballeurs des clubs Coton Sport de Garoua et Panthère du Ndé. La Fecafoot n’a pas apprécié cette initiative de la Ligue. Son Comité exécutif a décidé de retirer a celle-ci la gestion et l’organisation des championnats professionnels.
Liliane N.
Par le biais du Département d’Etat américain, Tibor Nagy le Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines, indique que son pays ne milite pas pour la sécession du Cameroun.
Le Département d’Etat américain a récemment fait une sortie en rapport avec la situation de la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette sortie s’adresse particulièrement à la diaspora camerounaise vivant aux Etat-Unis. «Nous ne travaillerons pas avec des groupes - ou n'assisterons pas à des événements organisés par la diaspora - qui incluent des appels à la violence ou des discours de haine», peut-on lire dans le communiqué de Tibor Nagy posté sur le site du département d’Etat américain.
Les américains précisent qu’ils ne sont pas pour le projet sécessionniste. Ils demandent à la diaspora camerounaise de s’impliquer dans la résolution de la crise anglophone. Ils pensent que cette diaspora est un poids lourd.
«Les États-Unis soutiennent l'intégrité territoriale du Cameroun et demandent à tous les acteurs de traiter pacifiquement les griefs à long terme qui alimentent le conflit actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le gouvernement des États-Unis considère la diaspora camerounaise comme une communauté essentielle qui peut faire pression pour un changement significatif au Cameroun afin de répondre aux griefs à long terme, de soutenir la sécurité des travailleurs humanitaires, de ramener les enfants à l'école en toute sécurité et de mettre fin aux combats qui ont entraîné des souffrances indicibles», soutient Tibor Nagy.
Il faut préciser que cette sortie du Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines n’est pas faite au hasard. Elle est conséquente aux malheureux et tristes événements qui se multiplient ces derniers temps dans les deux régions anglophones. On peut citer par exemple le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic survenu dans la ville de Kumba au quartier Fiango.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a pour mission, de faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.
C’est une mission conjointe du haut-commandement militaire et des chefs de corps de sécurité dans les villes de Buea et de Kumba, que Joseph Beti Assomo le Ministre de la Defense (Mindef) conduit actuellement au Sud-Ouest. Cette région ayant enregistre ces derniers jours, de nombreux événements tout aussi malheureux les uns comme les autres, il sera question pour le Mindef, d’avoir le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.
Pour parler de certains des évènements tristes qui se sont produits au Sud-Ouest, il y a l’assassinat des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic du samedi 24 octobre 2020. Ces élèves ont été tous enterrés jeudi dernier a Kumba. Il y a eu aussi le kidnapping de 11 enseignants de la Presbyterian School. Il convient tout de même d’indiquer qu’ils ont été relâchés par les séparatistes. On oublie pas entre autres le commando d’hommes armés qui a fait irruption au Kulu Memorial Collège de Limbe. Ces hommes armes ont déshabillé élèves et enseignants. Ils ont mis le feu dans certains bâtiments. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vies humaines.
Liliane N.
La chaine de télévision France 2 révèle que ces ressortissants camerounais revendaient aux voyageurs refoulés dans les aéroports, des tests de Coronavirus aux résultats négatifs.
C’est une affaire rendue publique par la chaine française France 2. Des camerounais et des béninois ont été mis en cause pour une affaire en rapport avec de faux tests de Covid-19 revendus aux voyageurs refoulés par les compagnies aériennes.
«Ils profitaient de la pandémie au cœur de l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, à la frontière aérienne juste avant le décollage. Les passagers à destination de certains pays doivent présenter un test négatif au coronavirus. S’ils sont positifs, ils sont refoulés par les compagnies aériennes. C’est là qu’intervenaient les faussaires. Aux voyageurs désemparés, ils proposaient un faux test PCR. Logo d’un laboratoire, nom du médecin, numéro de dossier, résultats (négatif au Covid-19), mais le nom et le prénom ont été modifiés. En tout au moins 200 faux documents ont été vendus aux voyageurs pour une somme allant de 100 à 150 euros par test», renseigne France 2.
Le trafic de faux tests du Coronavirus a été découvert grâce a une enquête menée durant des semaines par la police aux frontières de l’aéroport de Roissy. 7 personnes ressortissantes du Cameroun et du Benin ont été interpellées. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour faux et usage de faux et complicité d’escroquerie. Les mis en cause risquent 5 ans de prison et 350 000 euros d’amende, renseigne France 2.
Liliane N.
Elie Smith un proche du Cardinal Christian Tumi affirme que la branche des Amba Boys fidele à Samuel Ikome cherche à se faire connaitre.
Elie Smith connu comme l’un des proches du Cardinal Christian Tumi et organisateur de la Conférence anglophone, revient sur l’enlèvement du prélat qui s’est produit jeudi dernier. Il affirme que c’est un acte qui a été posé par un groupe d’Amba Boys en quête de reconnaissance.
«La branche de Sako Ikome (leader de l’Interim Government opposé à la faction d’Ayuk Tabe) veut aussi se faire connaître. Voilà pourquoi sur cette route, on les (Cardinal Tumi et Cie)a arrêtés», a declare Elie Smith a Equinoxe Tv.
Elie Smith soutient aussi que le cardinal Tumi ne s’est pas mué en « éclaireur pour l’armée » qui selon lui « contrôle cette route, passe sur cette route régulièrement, qui est bitumée, est longue de 120 kilomètres et relie Bamenda et Kumbo ». Le journaliste craint que ce type d’actions les rende « impopulaires » et « créé des problèmes ou tensions ethniques entre Nso et Baba ».
A titre de rappel, il faut dire que le Cardinal Christian Tumi a été libéré après une nuit passée entre les mains de ses ravisseurs suscites. La Conférence épiscopale nationale du Cameroun a condamne son enlèvement et celui des personnes avec lesquelles il était. Parmi ces personnes, il y avait Fon Sehm Mbinglo II. Il faut noter que ce dernier n’a toujours pas été remis en liberté. Il reste en captivité depuis jeudi dernier.
Liliane N.
Paul Biya le Chef de l’Etat rassure Joe Biden le nouveau Président des Etats-Unis sur son engagement à continuer à travailler pour le renforcement des relations entre son pays et le notre.
Comme le veut les usages diplomatiques, Paul Biya le Chef de l’Etat a adressé un courrier à Joe Biden nouvellement élu comme le nouveau Président des Etats-Unis. Dans ce courrier, le Président Biya félicite le 46e Président des américains.
«Monsieur le Président élu, Il me plait, suite à votre élection à la présidence des Etats-Unis d’Amérique, de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations, auxquelles j’associe mes vœux de succès dans l’exercice de votre haute fonction», a écrit Paul Biya.
En plus de féliciter Joe Biden, le Président Paul Biya affirme avoir vu en la récente élection présidentielle des Etats-Unis, la traduction de la vitalité démocratique de son pays ainsi que l’expression de l’adhésion de ses concitoyens à son projet de société. Aussi, Paul Biya affirme à son homologue américain Biden, qu’il apportera du sien pour de bonnes relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.
«Je saisis cette circonstance solennelle pour vous assurer de ma disponibilité à contribuer avec vous, au renforcement et au déploiement continue des excellentes relations d’amitié qui existent entre nos pays. Veuillez agréer, Monsieur le Président élu, les assurances de ma très haute considération», a écrit le Président Paul Biya.
En guise de rappel, Joe Biden le nouveau Président des Etats-Unis est un démocrate qui succède ainsi à Donald Trump avec un décompte de 290 grands électeurs.
Liliane N.
Le pichichi Samuel Eto’o Fils en visite d’affaires au Sénégal, n’a pas souhaité se prononcer sur une préférence qu’il aurait par rapport à une équipe du continent, pour ce qui est du grand rendez-vous continental du football, que le Cameroun va organiser en 2022.
Samuel Eto’o Fils en visite de travail au Sénégal, a été amené à s’exprimer sur l’équipe des Lions de la Teranga et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Le pichichi n’a pas tari d’éloge pour cette équipe. Cependant, se considérant comme un fils de l’Afrique, le conseiller d’Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football a refusé d’exprimer une préférence d’une équipe en ce qui concerne la prochaine CAN.
«Je suis heureux de constater qu’il y a encore beaucoup de pression autour de notre belle équipe sénégalaise et beaucoup d’intérêts. Mais je vous rappelle que le Sénégal a joué la dernière finale de la Coupe d’Afrique. Il manquait de peu pour être champion d’Afrique. Et il faut reconnaître ça. C’est que cette belle équipe avec à sa tête son sélectionneur frère et ami, elle a bien fait. Maintenant je ne peux pas prendre position par rapport à un tel ou tel pays d’Afrique. Parce que je suis africain», a déclaré Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables du football.
A titre de rappel, Samuel Eto’o est allé au Sénégal pour une opération de promotion de la société Holding Bag’O. Elle est basée à Dakar et elle évolue dans l’industrie du transport aérien. L’ancien capitaine des Lions indomptables est l’ambassadeur de ladite société. En marge de l’opération qui l’a conduit au Sénégal, le Pichichi a été reçu en audience par le Président Macky Sall.
Il faut par ailleurs rappeler que le mois dernier, Samuel Eto’o Fils était au Tchad où il a également été reçu en audience par le Maréchal Idriss Deby Itno, qui a fait de lui, l’ambassadeur itinérant de son pays.
Liliane N.