Une première dans la Chambre Basse du Parlement Camerounais, selon Dieudonné Massi Gams, président de cet organisme qui a présenté les dix secteurs prioritaires ciblés par la Stratégie Nationale de lutte contre la corruption, notamment : le Budget d’Investissement public, les Marchés publics, le Secteur Privé et le Climat des Affaires, la Décentralisation, l’Education, les Finances (Douanes – Impôts – Trésor), les Forêts et Environnement, les Mines et Industries Extractives, la Santé Publique, les Transports.
C’était le point d’orgue de ce rendez vous avec les députés de la Nation. Lors de sa présentation, Dieudonné Massi Gams a soutenu que : « Dans l’entendement de la Stratégie Nationale de lutte contre la Corruption, le Système National d’Intégrité est soutenu par les piliers d’intégrité…
De par leur indépendance, les piliers d’intégrité constituent les garants des acquis de la lutte contre la corruption menée à travers des stratégies sectorielles et nationales… ».
Pour être plus précis, il a présenté ce qui apparait comme les pylônes du travail qu’ils sont tenus d’effectuer au quotidien. Il en a énuméré dix : le Système Exécutif, le Système Judiciaire, le Système Législatif, les Institutions de lutte contre la corruption, la Société Civile, les Autorités religieuses, les Autorités traditionnelles, les partenaires Techniques et Financiers, les Médias, le Secteur Privé.
C’est dans la même logique que le président de la Conac a présenté l’outil PrECIS, c'est-à-dire Prévention – Education – Conditions – Incitations – Sanctions adopté comme moyen d’implémentation de la stratégie par secteur…
Il est utilisé dans le cadre des Initiatives à Résultats Rapides, afin de résoudre en 100 jours, les problèmes de corruption et de gouvernance au sein des institutions publiques, parapubliques et privées.
Au-delà de celui-là, la Conac a développé d’autres outils d’intervention et de programmes, tant sur le plan national qu’international.
Dans les Institutions par exemple, il y a : le Programme National d’Education à l’Intégrité – la Charte de la coalition nationale de lutte contre la corruption – des Actions par voie d’intervention rapide, pour constater et faire réprimer les flagrants délits de corruption sur dénonciations de la population victime ou des tiers- des Campagnes sectorielles anti – corruption conduites lors des campagnes de récoltes et commercialisation du cacao, du café, du coton ,des forêts…
Des caravanes anti – corruption – l’opération Concours sans corruption – la ligne verte : le 1517…
Il y a également une pléthore de Traités et autres sur lesquelles la Commission Nationale Anti Corruption dit s’appuyer afin de s’arrimer aux normes internationales allant dans la même logique.
Un document de douze pages présenté devant les élus du Peuple pour les convaincre qu’il existe des avancées qui permettent de rester confiants quant à l’éradication de cette plaie qui mine le développement aussi bien du Cameroun que de ses Populations.
Nicole Ricci Minyem