25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: CONAC

Une cinquantaine d’hommes et femmes de médias ont pris part récemment, à un atelier de formation organisé par la Commission nationale anti-corruption (Conac). Selon les responsables de cette institution, il s’agit de renforcer les capacités des journalistes en matière d’information et de communication sur les questions relatives à la corruption.

 

Avec pour thème : « Journalistes : sentinelles de la lutte contre la corruption », cet atelier de formation des professionnels de l’information vise à impliquer les hommes et femmes de médias dans la lutte contre la corruption dans l’exercice quotidien de leurs fonctions.

Une initiative que semble être en rupture de ban avec la profession, relève un journaliste qui participe au séminaire. « C’est un travail fastidieux que de vouloir transformer les journalistes en sentinelles de la lutte contre la corruption alors même que la presse camerounaise est loin d’être à l’abri de cette pieuvre, nourrie par la précarité des conditions de vie et de travail des journalistes », regrette-t-il.

Précisons que, cette session de formation des journalistes camerounais de la presse écrite et de l’audio-visuel s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 18ème édition de la journée internationale de lutte contre la corruption. Il est question, de sensibiliser le public aux effets ravageurs de ce fléau, dans l’optique de la mobilisation des populations pour l’atteinte d’une masse critique d’orateurs positifs engagés contre la corruption, précise le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.

Innocent D H

 

 

 

  

Published in Institutionnel

Dans une correspondance du 20 septembre 2021, le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) informe le Directeur général (DG) de l’ART que la Commission nationale anti-corruption va mener des enquêtes sur les « allégations de corruption dans le recrutement des personnels au sein de l’ART ».

 

De la correspondance du SGPR, il ressort que, le Chef de l’Etat demande que toute la lumière soit faite « sur l’intégrité et le respect de l’éthique dans les processus conduits par les organes dirigeants de l’Agence de régulation des télécommunications en vue du recrutement des personnels au sein de l’organisme en 2020 ».

Il convient de préciser pour se rappeler que, c'est au cours de l’année 2020 que surgit un conflit ouvert entre le Dg de l'ART, Philémon Zo’o Zame et deux présidents du conseil d’administration successifs (PCA), d’abord Hessena Mahamat, remplacé ensuite par Justine Diffo.

En effet, dès mars 2020, le Dg refuse d’installer 14 responsables nommés par le Conseil d'administration de l'entreprise. Dans la foulée, Zoo Zame indique avoir reçu quitus de la ministre des Postes et Télécommunications, tutelle technique pour le faire et rappelle qu’un nouvel organigramme est en cours de finalisation.

Alors que la Minpostel avait saisi Hessana Mahamat pour qu'il lui répercute la position du DG, le PCA d'en temps expliquera plus tard au directeur du cabinet civil de la présidence de la République, « Cette résolution du conseil d’administration est en cohérence avec le redéploiement du personnel lié à un ensemble de situations ayant fait l’objet de délibérations à l’occasion de sessions antérieures ».

Il y aura rebondissement dans ce qui avait tout l'air d'un bras de fer en juillet entre la nouvelle PCA, Justine Diffo nommée le 30 avril et le Dg autour des nominations au sein de l’ART. La PCA est accusée de marchander les recrutements au sein de l’Agence. Intervention de la ministre des Postes qui demande de surseoir au processus de recrutement.

La Ministre des Postes et Télécommunications avait alors écrit, le 17 juillet 2020, « Selon les informations en notre possession, provenant d’autres sources, ce recrutement est empreint de forts soupçons de corruption, avec des marchandages de postes ».

Selon certaines indiscrétions, en interne, le Dg a lui aussi aurait procédé à des recrutements de magistrats nommés aussitôt à des postes importants. Ce qui aurait provoqué du mécontentement à l’ART. 

Innocent D H

Published in Entreprises
Tagged under

C'est révélation contenue dans un recueil en 6 volumes des arrêts des sections spécialisées de la Cour suprême. Selon l'information publiée par notre confrère Lebledparle, l'aperçu des documents rédigés par le magistrat hors échelle Emmanuel Ndjere dévoile qu’en l’espace de sept ans, des centaines de milliards ont été évaporés des caisses de l’Etat.

 

Du document de la Cour suprême, il ressort : « Plus de 400 milliards de FCFA de fonds publics ont été détournés entre 2013 et 2020 ». Des indicateurs qui montrent s'il en était besoin, que les malversations financières persistent au Cameroun notamment dans les administrations publiques.

Le dernier rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sur la corruption au Cameroun, rendu public en 2017, classait déjà 05 ministères les plus corrompus. Dans la foulée, l’indice de perception de la corruption au Cameroun établi par la Conac situait en tête de liste, le ministère délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap) occupait le premier rang avec une moyenne de 7,77/10.

Le ministère des Finances venait en deuxième lieu, suivi du ministère de la Justice, 6,56/10 le ministère délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, 6,42/10. Le ministère des Transports avec une note de 6,34/10 fermait le top 5 de ce classement

Selon la Conac, ce classement s'appuie sur une enquête menée sur le terrain, en donnant la parole à un échantillon de 6 145 personnes disséminées dans 360 arrondissements du Cameroun. Cet échantillon de personnes était interrogé sur leur appréciation des efforts et des résultats obtenus après cinq années d’implémentation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption au Cameroun, a-t-on appris.

Innocent D H

Published in Judiciaire

Profitant de la présence des membres de la Commission Nationale anti Corruption devant les élus de la Nation, la mandataire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a notamment évoqué la question de la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers… A travers ses questions la députée a tenu à faire ressortir les goulots d’étranglement qui, de son point de vue favorisent les actes de corruption au sein de l'administration publique Camerounaise sous la barbe du président Dieudonné Massi Gams et de ses collaborateurs.       

 

« Merci au très honorable président pour l’opportunité que vous me donnez en acceptant que je puisse donner mes appréhensions sur le sujet que nous évoquons ce jour à l’assemblée nationale.

Mr le président de la commission nationale anti-corruption
Chers collègues

Permettez-moi Sans vouloir aborder ce problème dans sa globalité, de m’appuyer sur une instruction du président de la République plusieurs fois souligné dans ses discours.

Le Président de la République depuis un certain nombre d’année met un accent sur la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers.

Cette instruction est suivie timidement même si on doit reconnaître une belle avancée au niveau de certains ministères comme la fonction publique, les impôts, la douane au niveau du ministère des finances.

D’autres ministères suivent avec beaucoup de réticences. Sans indexer ces administrations, on constate que le traitement manuel des dossiers est source de contacts, de marchandages et d’opportunités de corruption.

Tous les fonctionnaires ne sont pas indexés ici mais force est de constater que la dématérialisation prônée par le Chef de l’Etat est un outil important, d’une part pour l’accélération des délais de traitement des dossiers sujet à marchandages mais aussi grâce au système de traçabilité, la possibilité de suivre à distance le traitement des dits dossiers.

Il s’agit donc de mettre en œuvre de façon généralisé ce vœux ou encore cette instruction du Président de la République qui fera la satisfaction des usagers et limiterait de façon significative la corruption dans nos services publics.

Qu’est ce qui est fait pour que l’ensemble des administrations mettent à exécution cette instruction présidentielle ?

Nous avons encore lu tout récemment les instructions du Minfi insistant sur cette dématérialisation. Nous avons l’impression que celles des administrations qui traînent le font pour continuer à entretenir cette relation douteuse avec l’argent de l’état.

Le problème des salaires a souvent été relevé comme étant un motif poussant les uns et les autres à arrondir les fins du mois. Une prime d’incitation à la performance ne serait-elle pas une option de motivation » ?

 

N.R.M

 

 

Published in Institutionnel

Une première dans la Chambre Basse du Parlement Camerounais, selon Dieudonné Massi Gams, président de cet organisme qui a présenté les dix secteurs prioritaires ciblés par la Stratégie Nationale de lutte contre la corruption, notamment : le Budget d’Investissement public, les Marchés publics, le Secteur Privé et le Climat des Affaires, la Décentralisation, l’Education, les Finances (Douanes – Impôts – Trésor), les Forêts et Environnement, les Mines et Industries Extractives, la Santé Publique, les Transports.

 

C’était le point d’orgue de ce rendez vous avec les députés de la Nation. Lors de sa présentation, Dieudonné Massi Gams a soutenu que : « Dans l’entendement de la Stratégie Nationale de lutte contre la Corruption, le Système National d’Intégrité est soutenu par les piliers d’intégrité…

De par leur indépendance, les piliers d’intégrité constituent les garants des acquis de la lutte contre la corruption menée à travers des stratégies sectorielles et nationales… ».

Pour être plus précis, il a présenté ce qui apparait comme les pylônes du travail qu’ils sont tenus d’effectuer au quotidien. Il en a énuméré dix : le Système Exécutif, le Système Judiciaire, le Système Législatif, les Institutions de lutte contre la corruption, la Société Civile, les Autorités religieuses, les  Autorités traditionnelles, les partenaires Techniques et Financiers, les Médias, le Secteur Privé.

C’est dans la même logique que le président de la Conac a présenté l’outil PrECIS, c'est-à-dire Prévention – Education – Conditions – Incitations – Sanctions adopté comme moyen d’implémentation de la stratégie par secteur…

Il est utilisé dans le cadre des Initiatives à Résultats Rapides, afin de résoudre en 100 jours, les problèmes de corruption et de gouvernance au sein des institutions publiques, parapubliques et privées.

Au-delà de celui-là, la Conac a développé d’autres outils d’intervention et de programmes, tant sur le plan national qu’international.

Dans les Institutions par exemple, il y a : le Programme National d’Education à l’Intégrité – la Charte de la coalition nationale de lutte contre la corruption – des Actions par voie d’intervention rapide, pour constater et faire réprimer les flagrants délits de corruption sur dénonciations de la population victime ou des tiers- des Campagnes sectorielles anti – corruption conduites lors des campagnes de récoltes et commercialisation du cacao, du café, du coton ,des forêts…

Des caravanes anti – corruption – l’opération Concours sans corruption – la ligne verte : le 1517…

Il y a également une pléthore de Traités et autres sur lesquelles la Commission Nationale Anti Corruption dit s’appuyer afin de s’arrimer aux normes internationales allant dans la même logique.

Un document de douze pages présenté devant les élus du Peuple pour les convaincre qu’il existe des avancées qui permettent de rester confiants quant à l’éradication de cette plaie qui mine le développement aussi bien du Cameroun que de ses Populations.

 

Nicole Ricci Minyem       

Published in Institutionnel

C’était ce mardi, 16 février 2021 dans la salle de conférences services du Gouverneur du Nord au cours d’une réunion présidée par l’inspecteur général Simon Sombé. L’autorité administrative a au cours des travaux invité les participants à plus de rigueur dans la mise en œuvre des actions de gestion des ressources budgétaires de l’Etat.

 

Selon le 10ème Rapport de la Commission nationale Anti-Corruption (Conac) publié en décembre 2020, la région du Nord s’est distinguée comme meilleure élève en matière de lutte contre la corruption au Cameroun.

Cette réunion a permis aux responsables des administrations publiques notamment les délégués régionaux de passer au scanner les efforts de lutte contre la corruption dans leurs domaines de compétences. « En tant qu’organisation de la société civile, nous suivons les actions sur e terrain, nous observons et rendons compte à qui de droit », déclare Daniel Ndakbo, représentant de l’Organisation de la Société civile.

Pour l’inspecteur général des services régionaux du Nord, il est question de s’autoévaluer sur les avancées des trains de mesures prises par le Gouvernement pour une gestion transparente des ressources de l’Etat. Plusieurs recommandations ont été formulées afin que la région du Nord, continue de servir de bon exemple dans la lutte contre la corruption. Simon Sombé explique, « C’est un cadre qui nous permet de nous situer sur ce qui est fait, ce qui reste à faire et même les recommandations nécessaires pour améliorer la qualité du service public rendu aux citoyens. Il nous a notamment paru utile de penser que nous devons prendre des mesures pour que les élèves de l’école primaire et maternelle ne soient pas exclus à cause du non payement de l’APEE ».  

Une réunion au cours de laquelle les participants ont pu se regarder en face, se dire toutes les vérités sur la stratégie régionale 2021 de lutte contre la corruption, question de mieux préparer la prochaine évaluation trimestrielle de la Conac dans le Nord.

Lutte contre Boko Haram : Selon Atanga Nji, « la situation sécuritaire est sous contrôle » à l’Extrême-Nord

 

Innocent D H  

Published in Institutionnel

Le numéro vert 1517 a été mis en place pour la dénonciation de cas de fraudes et de corruption.

La Commission nationale anti-corruption (CONAC) s’est dotée d’une «Cellule de veille » électorale, par rapport aux élections régionales du 6 décembre 2020. Ladite Cellule va fonctionner avec un numéro vert : le 1517. Le Révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Conac indique que cette Cellule à travers ledit numéro, aura comme rôle recueillir, centraliser et exploiter les appels ayant trait à d’éventuels pratiques de fraudes électorales sur toute l’étendue du Cameroun. Il ajoute qu’il sera question pour « tous les acteurs du processus électoral à dénoncer tout acte ou tentative de corruption, qu’elle soit morale ou financière ».

En rapport avec les élections régionales qui vont se dérouler le 6 décembre prochain, la CONAC a sorti un communiqué dans lequel, elle parle d’un faisceau d’actions visant à lutter contre les pratiques illégales et immorales. Les actions concernent les émissions de sensibilisation radio et télé et vont jusqu’aux équipes mobiles de sensibilisation et de mobilisation qui sillonnent les grandes villes du pays depuis le 30 novembre. Cela se fera jusqu’au 7 décembre 2020.

La Conac demande donc aux différents acteurs engagés dans le processus électoral à observer et à respecter scrupuleusement les lois de la République et les prescriptions du Code électoral.

Il convient de rappeler qu’au Cameroun les fraudes ainsi que la corruption en matière électorale sont punis par la loi, notamment par les articles 122 et 123 du Code pénal en vigueur au Cameroun.

« Est puni d'un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d'une amende de dix mille (10 000) a cent mille (100 000) francs ou de l'une de ces deux peines seulement, celui qui : par dons, libéralités, faveurs, promesses d'octroi d'emplois publics ou privés ou d'autres avantages particuliers faits en vue d'influencer le vote d'un ou de plusieurs lecteurs, obtient leur suffrage soit directement, soit par l'entremise d'un tiers », stipule l’article 123.

Liliane N.

Published in Politique

Comme de coutume, l’ancien maire adjoint de la commune de Yaoundé VI ne manque aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur ses camarades politiques, exposant à la face du monde, les éléments qui,  selon lui constituent, constituent une entrave à l’essor du Cameroun. Ce 25 novembre, ce sont les membres du bureau de la Chambre Haute du Parlement Camerounais qui sont passés sous les flammes de sa plume      

 

« Jamais une institution n’aura suscité autant de polémiques, tant par sa création que par son implémentation. On aura tout entendu : structure inutile, budgétivore, maison de retraite, Chambre d’enregistrement. 

A l’écoute des intellectuels du dimanche, ce fut une structure de trop, inopportune, illégale et illégitime. Pour tout dire un centre de recasement de gérontocrates amis ou parents.

Au regard de la composition du personnel des institutions de la République, on se rend compte à l’évidence, que l’unique motivation de la création de ces institutions aura été pour le Président Biya, de caser ou recaser des frères, d’anciens compagnons retraités et amis aux états de services remarqués et dont la loyauté ne fait l’ombre d’aucun doute.

Capables ou incapables, valides ou invalides, grabataires ou séniles, compétents ou incompétents, on s’en fout: pourvu que son nom y figure ! Ou mieux, celui de son épouse (Camtel,  Scdp).

Elecam : Madame Tsanga (de regrettée mémoire), Madame Sadou Daoudou, moyenne d’âge : 85 ans ; Conseil Constitutionnel : Joseph Owona, Clément Atangana…, moyenne d’âge : plus de 80 ans ; Conseils Régionaux : les pressentis, de Tsimi Evouna à Zacharie Perevet en passant par le Chef Angwafor III …, moyenne d’âge : plus de 85 ans ; Conseil Economique : Moyenne d’âge 85 ans avec le plus ancien Président du Conseil Economique au monde.

La Conac, moyenne d’âge : plus de 80 ans. L’hypothèque qui pèse sur l’émergence du Cameroun court dès la création de ces institutions.

Les grandes douleurs sont muettes, mais il faut être capable de s’insurger pour exorciser la souffrance au plus profond de nous-mêmes ; pour ne pas être comptables des somnolences, de l’ignorance, des méfaits, de la méchanceté de ces octogénaires et centenaires qui siègent dans cette auguste assemblée qu’est le Senat.

Pourtant, une institution à vocation dynamique, le Sénat est devenu un lieu de retrouvailles trimestrielles pour des vieillards envahis par le rhumatisme, souffrant qui de son diabète, qui de sa prostate, qui de fatigue généralisée.

Ces vieillards, qui n’arrivent pas à retrouver leur lit sans aide pour dormir, qui roulent sur des trottinettes ou qui se déplacent avec des béquilles ou encore, pour certains, mieux lotis mais qui ont presque perdu la vue, l’ouïe, l’odorat et même l’usage de la parole.

Je n’oublie pas ceux qui viennent pour les sessions et se retrouvent à l’hôpital en train d’acheter des billets de session pour se faire consulter. Il y en a qui n’arrivent plus à Yaoundé parce que manquant de force. Ne vous en faites pas, on a tout prévu, le vote par procuration est requis.

Ces vieillards, selon qu’ils sont en état de se déplacer pour justifier de leur présence effective dans un hémicycle où chaque session se confond à une séance de sieste collective, les plus usés se réveillant quand ceux restés éveillés applaudissent. Réveil avec un air méchant interrogeant le voisin du pourquoi de cette perturbation de son sommeil.

On se croirait dans un dortoir, car on dort ici à poings fermés, on se réveille avec les bras scarifiés, bave dégoulinante. On ronfle à gorge déployée, on croirait un moteur turbo à double injection à carburation directe. Tout ce vacarme, non synchronisé, aurait pu être une grande source d’inspiration pour « Eboa lottin ».

Ici, quand il faut siéger ou débattre d’un projet de loi, de bon ou de mauvais aloi, on s’en fout : le quorum n’est pas atteint, les sénateurs signifient leur impatience pour aller se constituer patients à l’hôpital, le Président n’est pas là, personne n’en est indigné, car tout le monde applaudit.

Quand il s’agit de passer du dortoir (session) pour le réfectoire (indemnités de session), tout le monde pète la forme ! A peine élus, ils ont demandé au Ministre des Finances, à cors et à cris, de leur payer les indemnités de deux semaines de travail. Les mauvais médecins qui ne respectent pas le secret médical disent que les papys ont oublié qu’un mois de travail c’est trente et un jours.

Où sont passés les jeunes, fers de lance de la nation ? A-t-on tenu compte de la hauteur des dossiers à traiter et du confort psychosomatique de ceux qui allaient être logés dans cette Chambre dite Haute ? Pauvres jeunes devenus des lances fers et des lances pierres dans la nation.

Le sommeil étant aisé au Senat, on a vu le Président qui, pourtant, dormait tranquille dans la Chambre Basse depuis des décennies, bander les muscles pour aller dormir à la Chambre Haute afin de maintenir son statut d’éternel deuxième devant l’Eternel.

Le Président Biya est resté fidèle à lui-même, et a décidé de prendre les mêmes pour recommencer. Niat Njifenji Marcel a été  reconduit au poste de Chef de dortoir de la grande maison de retraite avec pour lourde mission de veiller sur les résidents aux heures du petit déjeuner, du déjeuner et au moment d’aller au lit.

Bien qu’il brille par ses absences répétées, une amitié de 60 ans prime,  dans le fameux axe Beti-Bamileke, sous un air de musique d’Aïjo Mamadou : « Qui n’est pas content s’en va et le Cameroun continue ». Avec ou sans eux !

Malgré toutes les tares (difficultés d’élocution et d’allocation, difficultés de déplacement, les mauvaises langues parlant de déséquilibre psychosomatique momentané, perte et trous de mémoire à répétition, petits bobos, etc.) de papy Marcel, on s’en fout. C’est lui l’heureux « hélu » pour succéder à Paul Biya en cas d’en cas ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Le débat a été mis sur la place publique par l’honorable François Biba – Député Pcrn du Nyong et Kelle après le drame qui s’est déroulé le 10 Novembre dernier, au palais de justice de Douala – Bonanjo entre les Hommes sensés reflétés le respect de la Loi et du Droit … 

 

« L'asticot est bel et bien installé dans le fruit et y fait sa loi. En 2018, dans une correspondance adressée à son excellence monsieur le Président de la République, le président de la Commission Nationale Anti Corruption (Conac) sonnait l'alarme sur cette gangrène qui mine la justice camerounaise.

"Le versement des dessous de table, le monnayage des décisions de justice et des actes administratifs, les lenteurs judiciaires et l’embourgeoisement des magistrats sont quelques-uns des griefs qui caractérisent le malaise actuel », dénonçait le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.

Et comme par hasard dans cette correspondance les magistrats de Douala étaient installés sur la première marche du podium, avec comme porte-drapeau le procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonanjo, « dont les accusations de corruption, d’enrichissement ostentatoire et d’abus divers proviennent de diverses sources ».

 

Malgré cet état des lieux, nous notons le silence inquiétant et peut-être même complice du gouvernement quant à la suite à donner à ce phénomène.

À ce jour, les populations n'ont plus aucune confiance en la justice qui comme elles le disent est "réservée aux riches" car n'ayant pas les moyens financiers pour soudoyer les magistrats.

Combien d'innocents se retrouvent dans nos prisons à cause de la complaisance des magistrats ?

Combien de décisions sont entachées d'irrégularités à cause du penchant malsain des hommes de loi pour le pécuniaire ?

Combien de plaignants se sont vus déboutés parce qu’incapables de "mouiller la barbe" du magistrat ?

 

Le mal ne sévit pas uniquement dans les couloirs des palais de justice, mais est bien installé dans toutes les sphères de la société camerounaise.

Cela va de la secrétaire entretenant des relations avec son chef et/ou patron l'une pour sauvegarder son emploi, l'autre pour ses intérêts financiers et personnels, en passant par la "promotion canapé" devenue un usage commun dans nos entreprises privées, et publiques, pour enfin débouler dans la pratique quotidienne de la rançon des missions et devoirs assignés à certains responsables.

Que dire d'un pays où l'obtention du titre foncier est un véritable parcours du combattant avec des centaines de milliers de FCFA perdus en chemin? Que penser des réseaux qui foisonnent lors des examens et concours? Des réseaux d'attribution de notes dans nos lycées et universités?

Que dire du pot de vin de rigueur pour obtenir un emploi dans une entreprise publique, parapublique ou privée ? Combien de familles se sont-elles endettées à cette fin, combien de familles se sont-elles séparées de leur héritage pour satisfaire à ce rituel?

Le service public n'est pas en reste. Pour obtenir un avancement, il faut monnayer. Pour voir aboutir son dossier dans quelque ministère que ce soit, il faut encore monnayer. Pour légaliser un document, il faut "payer l'encre" et le "droit de signature". La corruption dans le corps de maintien de l'ordre, le contrôle routier, un véritable nid à serpents.

 

Cette corruption atteint également la scène politique où l'on assiste quasi impuissant à la corruption des mentalités pour l'obtention des votes.

Au vu de tous ces faits, Rien de surprenant à ce que le Cameroun, selon un rapport de Transparency International, soit classé 28e pays le plus corrompu dans un classement comprenant 180 pays.

Le 14/12/2011, la loi instituait la création du Tribunal Criminel Spécial (TCS) dont l'objectif était de « mettre en place un dispositif de répression plus efficace et plus rapide pour donner plus de visibilité à l’action des pouvoirs publics » dans la lutte contre la corruption et les détournements publics.

09 années plus tard, les actions de ce tribunal demeurent invisibles. Les procédures prennent toujours autant de temps, la corruption est plus que jamais "la reine de la cour".

Le nouveau code pénal de 2016, quoique prenant désormais en compte certaines infractions de la convention des Nations Unies contre la corruption n'a pas éclairci l'horizon sombre de la société camerounaise. Du chemin reste à faire afin de sortir de cette nasse qui étouffe l'économie nationale et la bonne gouvernance.

 

De ce fait, il est urgent de penser :

● La réforme du système judiciaire qui doit être de mise afin de permettre la sanction des magistrats véreux. Déjà prévue par le code pénal en ses articles 134 et 134 bis portant corruption; article 161 portant trafic d'influence, une application doit être faite de ces dispositions

● La mise en application stricte de l'article 184 du code pénal portant détournement ;

● La mise en application stricte de l'article 312 du code pénal portant corruption de l'employé ;

● L'adoption d'une loi anticorruption ;

● La ratification de la convention de l'Union Africaine contre la corruption enfermée bien au chaud dans les tiroirs des gouvernants ;

● L'application stricte et sévère de l'article 66 de la constitution portant déclaration des biens et avoirs ;

● La sanction et incrimination de l'enrichissement illicite ;

● La revalorisation salariale des fonctionnaires devrait être envisagée ;

● L'affectation des magistrats et des responsables toute administration confondue doit être régulière afin de ne pas laisser le temps de mettre en place un réseau de corruption ;

● La spécialisation des magistrats ;

● Le recrutement des magistrats afin de faire face aux lenteurs ;

● Les autorités administratives, en vertu de l'article 135 du code de procédure pénale, informées d'actes de corruption doivent sans délai porter les faits à la connaissance du Procureur de la République. De même, l'auteur de la dénonciation doit être mis sous protection ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
Tagged under

La campagne initiée par la Commission nationale anti-corruption va se dérouler jusqu’au 7 février 2020. 

 

C’est depuis le 3 février 2020 que les équipes de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sont sur le terrain pour une campagne de sensibilisation. Elles sensibilisent les populations, appelées à aller voter le 9 février 2020.  La Conac cherche donc à mobiliser la population contre toute forme de corruption électorale. En outre il est question pour l’institution dirigée par le Révérend Dieudonné Massi Gams, de procéder à l’éveil de la conscience collective sur les méfaits de la corruption électorale et le rôle des électeurs dans le choix des élus intègres.

Pour ce fait, les équipes de la Conac qui rencontrent les populations distribuent le matériel de sensibilisation. La Conac va vers les hommes et les femmes de médias, des autorités traditionnelles et religieuses, des membres de la société civile ainsi que des syndicalistes et des leaders de partis politiques.

Avant cette campagne de sensibilisation, la Conac il y a eu une première baptisée “Road Show”. Elle s’est tenue en novembre 2019. Elle avait pour but de faire comprendre le besoin qu’il y a de voter des conseillers municipaux, maires et députés, qui travailleront pour le bien commun et non pour leurs intérêts personnels.

Il convient de noter que cette initiative de la Conac a lieu d’être. Car, la question de fraude électorale fait toujours débat au Cameroun. D’ailleurs, le Social democratic front (Sdf) accuse déjà le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de proposer de l’argent aux populations de l’arrondissement de Douala 2ème contre leur voix. Une accusation assez grave qui pourrait entacher les résultats de ces élections du 9 février 2020.

« Il nous a été donné de constater que le Rdpc à Douala 2ème a intimé l’ordre aux chefs de quartier. Et aux chefs de bloc de procéder au recensement et à l’identification des électeurs pour le double scrutin du 9 février prochain », peut-on lire dans un communiqué signé par Jean Robert Wafo et Salomon Njamen. Ce communiqué date du 4 février 2020.

 

Liliane N. 

 

 

Published in Société
Tagged under
Page 1 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01