C’est ce qui ressort de la publication faite par Samuel Merous Mben Mben après sa rencontre avec la famille de la défunte députée. Son récit vise à mettre un terme aux élucubrations de Boris Bertolt qui a propagé une folle rumeur sur les réseaux sociaux, en prétendant que le décès de Marinette Ngo Yetna est survenu après une chirurgie esthétique.
« L'honorable a été internée le 19 avril 2021, dans la clinique du Dr Thierry Noupoue située à la rue des pavés de Bonapriso, à côté du cabaret La Petite Métisse. Elle souffrait d’une hernie qui l’a menacée pendant de longues années ;
Pourtant, le 09 mai 2021, l’Honorable rassure sa famille, ses amis et connaissances, en leur disant que l'opération s'est bien passée et qu'elle entend reprendre ses activités dans les prochains jours. Malheureusement, le sort en décide autrement et décède le 24 mai 2021, soit deux semaines après l'opération… ».
Du point de vue de Samuel Merous Mben Mben, il commence par le respect du secret médical : « Nous osons croire qu'en raison du sacro-saint principe du respect du secret médical, seule la famille de la défunte peut avoir accès à son dossier médical. Cette famille dit donc qu'elle n'a subi aucune chirurgie esthétique mais plutôt une chirurgie de la hernie ».
C’était le 11 mars 2018. « Merci au docteur Moupoue qui m’a opérée vendredi 09 mars d’un éclatement des glandes mammaires et d’une hernie de la ligne blanche plongeante qui s’est incrustée entre mes côtes et le cœur.
Opération très dangereuse qui m’a value 7 heures dans le bloc opératoire, dans une clinique très équipée avec un plateau technique dernière génération, un personnel accueillant et très proche des malades… ».
Dans son post, Samuel Merous Mben Mben soutient que quelques jours avant sa mort, la défunte « Etait très active dans les réseaux sociaux ; elle retrouvait progressivement sa forme et sa sortie de la clinique était imminente. C'est pour cette raison que sa mort subite a surpris tout le monde…
Sa famille et ses proches ne ménagent aucun effort pour parler d'une main criminelle qui aurait accompli la sale besogne. Mais les résultats de l'enquête ouverte à cet effet nous en diront davantage.
Cela dit ! Marinette est morte ! Qu'on la laisse enfin tranquille ! Nous allons tous mourir car personne ne sait ni quand et ni comment il mourra ».
Nicole Ricci Minyem
Profitant de la présence des membres de la Commission Nationale anti Corruption devant les élus de la Nation, la mandataire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a notamment évoqué la question de la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers… A travers ses questions la députée a tenu à faire ressortir les goulots d’étranglement qui, de son point de vue favorisent les actes de corruption au sein de l'administration publique Camerounaise sous la barbe du président Dieudonné Massi Gams et de ses collaborateurs.
« Merci au très honorable président pour l’opportunité que vous me donnez en acceptant que je puisse donner mes appréhensions sur le sujet que nous évoquons ce jour à l’assemblée nationale.
Mr le président de la commission nationale anti-corruption
Chers collègues
Permettez-moi Sans vouloir aborder ce problème dans sa globalité, de m’appuyer sur une instruction du président de la République plusieurs fois souligné dans ses discours.
Le Président de la République depuis un certain nombre d’année met un accent sur la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers.
Cette instruction est suivie timidement même si on doit reconnaître une belle avancée au niveau de certains ministères comme la fonction publique, les impôts, la douane au niveau du ministère des finances.
D’autres ministères suivent avec beaucoup de réticences. Sans indexer ces administrations, on constate que le traitement manuel des dossiers est source de contacts, de marchandages et d’opportunités de corruption.
Tous les fonctionnaires ne sont pas indexés ici mais force est de constater que la dématérialisation prônée par le Chef de l’Etat est un outil important, d’une part pour l’accélération des délais de traitement des dossiers sujet à marchandages mais aussi grâce au système de traçabilité, la possibilité de suivre à distance le traitement des dits dossiers.
Il s’agit donc de mettre en œuvre de façon généralisé ce vœux ou encore cette instruction du Président de la République qui fera la satisfaction des usagers et limiterait de façon significative la corruption dans nos services publics.
Qu’est ce qui est fait pour que l’ensemble des administrations mettent à exécution cette instruction présidentielle ?
Nous avons encore lu tout récemment les instructions du Minfi insistant sur cette dématérialisation. Nous avons l’impression que celles des administrations qui traînent le font pour continuer à entretenir cette relation douteuse avec l’argent de l’état.
Le problème des salaires a souvent été relevé comme étant un motif poussant les uns et les autres à arrondir les fins du mois. Une prime d’incitation à la performance ne serait-elle pas une option de motivation » ?
N.R.M