Il y en a une pléthore notamment celui de Shanda Tonme, président du Mpdr. Dans sa correspondance, l’homme politique montre le regret, la tristesse car de son point de vue la mort de la Matriarche marque les adieux à une riche et historique période du Cameroun.
« En hommage et en témoignage d’affection pour Mama GERMAINE AHIDJO, mère pionnière, mère courage, mère toujours présente dans nos mémoires et jamais oubliée.
C’est une mort parmi les morts et entre les morts, tant la République en a connu ces dernières semaines. Pourtant, une mort qui porte la marque d’une page non refermée ou mal refermée de l’histoire de la nation camerounaise.
Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, a appris très tôt ce jour, le rappel à Dieu pour reposer auprès de son illustre époux, notre tout premier père, de Mme Germaine Ahidjo, hors du pays.
Le MPDR exprime sa profonde tristesse, et joint ses condoléances à celles de l’ensemble de notre nation, pour manifester à la famille proche, à Aminatou, à Badjika ainsi qu’à tous les autres, sa solidarité et sa compassion.
Le MPDR en regrettant vivement que le décès de la première-première dame, pionnière de la maternité institutionnelle camerounaise, soit intervenu hors du territoire national, comme son mari, EL HADJ AMADOU AHIDJO, premier président de la République, en appelle à l’unité nationale dans la douleur et la mémoire vive.
Le MPDR exhorte le Gouvernement camerounais, à poursuivre ses efforts, symbole de la volonté de dialogue et de la réconciliation, en vue de ramener les restes du premier couple présidentiel au pays, pour leur réserver des obsèques, des hommages et des célébrations dignes conformes à leur rang et à leur place dans notre histoire.
Le MPDR rappelle, que le Président Paul BIYA avait dès 1996 à l’issue de la tripartite, fait adopter une loi sur la réhabilitation de l’ancien président ainsi que le rapatriement éventuel de ses restes, dans la ligne jamais démentie de sa ferme volonté de réconcilier la nation avec son passé, les familles et les générations.
Le MPDR exhorte le Gouvernement à tout mettre en œuvre, pour rester fidèle à cette ligne arrêtée par le Chef de l’Etat, en dépit de certains calculs sordides, des erreurs, des surenchères inutiles et des chantages qui ont compliqué cette opération à ce jour. Le temps du deuil est le temps du pardon, de l’apaisement et de la consolidation, de ce qui est le plus cher à une nation : LA PAIX ». /.
N.R.M