25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International
  • Association de lutte contre les Violences faites aux Femmes
Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Un signal fort envoyé à quelques jours de la Cop26. L’Arabie Saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d’ici à 2060, a annoncé ce samedi le prince héritier Mohammed Ben Salmane:

“J’annonce aujourd’hui l’objectif zéro émission de l’Arabie saoudite d’ici à 2060 grâce à une stratégie d’économie circulaire du carbone », a déclaré MBS dans une déclaration enregistrée au forum « Saudi Green Initiative”, à Ryad.

« Je suis heureux de lancer des initiatives dans le secteur de l’énergie qui vont réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030, soit plus du double de l’objectif précédemment annoncé d’une baisse annuelle de quelque 130 millions de tonnes », a indiqué le prince héritier.

Guterres tire le signal d’alarme

 

Le royaume, qui est aussi l’un des plus grands pollueurs au monde, a ajouté qu’il participerait à l’effort international pour réduire les émissions mondiales de méthane de 30 % d’ici à 2030. 

 

Ces annonces ont lieu au lendemain de celles du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui a affirmé que la situation climatique ​actuelle était « un aller simple vers un désastre » et souligné la nécessité d'éviter un échec”lors de la conférence internationale sur le Climat à Glasgow, en Ecosse.

 

La COP26, qui se tiendra entre le 31 octobre et le 12 novembre, est considérée comme un moment crucial pour déterminer les objectifs de réduction mondiale des émissions carbone et lutter contre le réchauffement climatique. 

 

Des arbres par milliards 

 

En mars, Ryad avait dévoilé une vaste campagne pour réduire ses émissions, dont un plan visant à planter des milliards d’arbres  au cours des prochaines décennies. 

 

La cheville ouvrière de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ambitionne par ailleurs de produire la moitié de son énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2030, selon les déclarations de l’époque du prince Mohammed ben Salmane. 

 

L’Arabie saoudite utilise actuellement du pétrole et du gaz naturel pour répondre à sa propre demande d’électricité, qui croît rapidement, et pour dessaler son eau, ce qui nécessite quotidiennement d’énormes quantités de pétrole. 

 

Au même moment, le géant de l’énergie Saudi Aramco fait l’objet d’un examen minutieux de la part des investisseurs sur ses émissions.

 

N.R.M

La cérémonie a finalement eu lieu ce vendredi dans l’une des salles de conférence du Palais polyvalent des Sports de Yaoundé 

Côté Cameroun, le document a été paraphé par Narcisse Mouelle Kombi - ministre des Sports et de l’Education Physique et Seydou Mbombo Njoya - président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football 

Côté Confédération Africaine de Football, c’est Augustin Senghor - vice-président qui a apposé sa signature au bas du document; Un acte qui renseigne que c’est le Cameroun qui, du 09 janvier au 06 février 2022 va accueillir la fête du football Africain. 

La compétition va se dérouler  dans cinq stades:  Olembe, Ahmadou Ahidjo, Japoma, Garoua, Limbe-Buea, et Bafoussam.

Il faut en outre relever que ce sera la toute première dans son histoire que la Coupe d’Afrique des Nations va se disputer avec 24 équipes. 

N.R.M

Le proche de Kamto Maurice a saisi par courrier le Sous - préfet de Douala 5 pour “ dénoncer le calvaire subi tous les jours, tant à l’aller qu’au retour du travail du fait, du fait de l’occupation de la voie publique à Bassa-Guinness…

Une information rapportée par nos confrères du quotidien “La Nouvelle Expression” qui révèle entre autres que: “ L’assaut que les populations de la ville de Douala portent sur les espaces publics pour mener leurs activités commerciales est plus qu’une évidence. 

Ce phénomène, bien qu’à l’origine d’un ensemble de problèmes tels l’insalubrité, l’encombrement des voiries urbaines et même l’insécurité, semble proliférer de plus en plus malgré la lutte acharnée des autorités municipales.

Cette occupation illégale et illicite de l’espace public par des entrepreneurs de l’informel et des sociétés brassicoles est de fait temporaire, quasi-permanente et permanente. 

L’espace public comme lieu public n’est donc pas respecté. La privatisation de l’espace public devient de ce fait un allant de soi, quelque chose de normal”

Une situation qui a amené Albert Dzongang à réagir

Des dizaines de longs camions chargés des casiers de Guinness occupent les voies devant cette société, et celle allant du collège Agape à l’ancien Safil. Nous passons parfois trois heures sur place du fait de cette occupation anarchique...

Nous avons par courrier, saisi le maire de la commune de Douala 5e le 19 janvier 2021 et le maire de la ville de Douala le 2 février 2021, sans aucune réaction. Bien au contraire, nous avons donné matière à corruption aux agents de des 2 organismes qui de temps en temps viennent racketter les chauffeurs abusivement garés et s’en vont».

Attirer l’attention de l’autorité publique 

“Nous voulons attirer l’attention du représentant de l’État que vous êtes, sur le fait que si notre liberté de circulation n’est pas garantie par l’administration, nous allons, comme on le voit ces derniers temps à plusieurs endroits du pays, nous rendre justice par tous les moyens à notre disposition.

Nous ne pouvons continuer à vivre ce calvaire causé par des intérêts privés. Nous espérons que les actions que nous serons amenés à poser, ne seront pas attribuées à un parti politique quelconque…”.

Une réglementation et des sanctions ont pourtant été rendues publique pour la gouverne de tous 

Pour le stationnement d’une motocyclette sur le trottoir, la loi prévoit qu’une amende de 10000 FCFA sera versée;  Pour le stationnement d’un véhicule ordinaire sur le trottoir un montant de 25 000. Pour l’établissement d’un commerce, l’amende est de 25 000 francs.

Concernant le stationnement d’un véhicule pick-up sur le trottoir, l’amende est de 50 000 Fcfa. Le paiement de 200 000 Fcfa concerne la sanction du stationnement d’un véhicule gros porteur. 

250 000 FCfa pour le dépôt de matériel de chantier. 10 000 francs pour le dépôt de tout autre objet. Enfin 25 000 pour l’établissement d’une laverie, d’un garage, d’un salon de coiffure, d’un bar ou d’une limonadière, d’une menuiserie et toutes autres activités analogues.

N.R.M

Une solidarité qui s’est une nouvelle fois manifestée le 21 Octobre dernier à travers la remise d’un important don en matériel de santé et de protection  

 

Un don, composé au total de vingt cinq mille (25000) blouses stérélisées, cent vingt cinq mille (125000) non stérilisées, deux millions trois cent deux (2.302.000) masques chirurgicaux et neuf mille trois cent (9300) gangs de protection. 

 

Ces présents ont été remis au Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique par S.E Abdalelah Mohammed Alsheaiby - ambassadeur d'Arabie saoudite au Cameroun.

En prononçant son allocution, le diplomate a précisé que: “L'objectif de ce geste est de soutenir et d'accompagner les efforts du Gouvernement Camerounais, qui fait face depuis peu, à l'augmentation des cas de contaminations du variant Delta…”.

 

Pour l'ambassadeur, “Cette initiative prend appui sur le rôle et la responsabilité internationale de la République d'Arabie Saoudite, d'être solidaire envers ses frères et amis. Il est donc question à travers ce geste d'aider le  Cameroun à réaliser de grands avancements dans le combat contre la pandémie à Coronavirus”.

 

Prenant la parole à son tour, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique n'a pas manqué de “saluer cet acte de charité manifestée par l'Arabie Saoudite; un geste qui contribue à soutenir les actions du Gouvernement de barrer la voie à cette maladie et  qui traduit la volonté du Chef de l'État, de protéger les Camerounais contre les affres du Covid-19…”. 

 

Après la remise solennelle d’un kit, les différentes personnalités ont voulu immortaliser ce geste par une photo de famille avant de se séparer autour d’un verre.

 

En rappel, 

 

C’est au mois d'avril dernier que ce pays, partenaire du Cameroun dans de nombreux domaines a remis un premier don au 237, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Celui - ci était constitué de neuf cent cinquante ( 950) respirateurs - neuf mille cinq cent ( 9500) gants -  Cent quatre vingt huit mille masques KN96 - Cent vingt cinq mille blouses chirurgicales non stérilisées... 

 

 

Nicole Ricci Minyem

Au cours de la réunion présidée il y’a quelques jours par le ministre de la Santé Publique, dans la capitale régionale du Sud Cameroun, toutes les personnes impliquées dans ce projet ont convenu du fait que les travaux sont bouclés et l’inauguration pourrait avoir lieu autour de la première quinzaine du mois de novembre de l'année en cours. 

 

Devant les Hommes des médias et ceux qui l’entouraient, le patron de la Santé publique au Cameroun a laissé entendre que “L'on s'achemine irrémédiablement vers l'ouverture officielle de cette structure sanitaire, dont la première pierre a été posée le 9 février 2017…”. 

 

Cependant, 

 

“Mis à part quelques réglages à effectuer, notamment la signalétique qui doit être présentée dans les deux langues officielles, on peut dire avec assurance que le Centre Hospitalier Régional d'Ebolowa est tout à fait prêt pour sa mise en service”.

 

Au cours de la visite des différents services que l’on va retrouver au sein de ce Centre Hospitalier située en plein coeur de Ngalane à Ebolowa., le Dr Manaouda Malachie  avait à ses côtés, les autorités administratives et traditionnelles de la localité, à l'instar du Représentant Résident de l'OMS Phanuel Habimana, des responsables du département ministériel dont il a la charge…

 

Ils ont tour à tour visité les salles de l'imagerie médicale, de la radiologie, en passant par les services de gynécologie obstétrique, de neonatologie, de pédiatrie et de laboratoire.

 

Selon les informations rendues publiques par le service de Communication de ce Département ministériel , on peut lire que “le Ministre de la Santé Publique a été marqué par l'évolution des installations depuis sa dernière visite, de même que par la mise en service progressive de certaines unités de soins;

 

Il s'agit entre autres de l'imagerie médicale et les consultations  neurologiques qui sont fonctionnelles à 80% ; les consultations de médecine générale à 20%, kinésithérapie à 30%, laboratoire 20%, pharmacie 30%, et le service de la morgue à 30%”.

 

Néanmoins, poursuivent nos confrères, “ Des actions restent à mener pour assurer le fonctionnement optimal de cet hôpital. Les  besoins exprimés par le Dr Ekono - Directeur du Centre Hospitalier Régional d'Ebolowa (CHRE), se situent tant au niveau des équipements, notamment: L'acquisition et l'installation d'incinérateur,du mobilier de bureau, de la logistique (mise à disposition du matériel roulant), des Ressources Humaines (affectations du personnel soignant et d'un régisseur de recettes, et des formations à l'utilisation et la maintenance du matériel ). 

 

Sur le plan juridique, le Dr Michel EKONO a relevé au passage l'attente de l'acte juridique créant le CHRE.

 

En saluant la volonté, l'engagement, l'engouement et la motivation observés au sein de l'équipe de ce Centre Hospitalier, le ministre de la Santé Publique est revenu sur le principal défi qui attend toute l’équipe,  à savoir: “Garder cet édifice et tout ce qui la compose à l'état actuel”. 

 

Pour cela, il a exhorté le Docteur Ekono à mettre un point d'honneur sur la maintenance de l'infrastructure et des équipements, afin que les populations puissent toujours bénéficier des meilleurs soins. 

 

Avant de conclure ces échanges, Manaouda Malachie et le Représentant Résident de l'OMS n'ont pas manqué de sensibiliser une fois de plus, l'assistance sur la dangerosité du Coronavirus, et de l'intérêt que tout le monde, et le personnel soignant en particulier, a à se faire vacciner mais aussi à respecter et faire respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement.

 

Nicole Ricci Minyem

Selon les informations recueillies sur place, François G, âgé de 21 ans, a été emporté par les eaux de la rivière Ngongue au lieu dit pont cassé à l'entrée de Makepe Missoke.

 

Le drame se serait produit vendredi matin alors qu’une pluie diluvienne tombait dans la ville; Ce qui n’a pas découragé le jeune homme qui, comme chaque matin s’est mis en route, refusant d’emprunter une moto qui aurait pu le laisser de l’autre côté du pont. 

 

Les témoins de la scène indique que “:  François G au lieu de payer 100 F  pour la traversée, a préféré affronter l'obstacle en marchant sur les tuyaux installés sur le cours d'eau, arrivé à la fin du parcours, un pied de sa babouche est tombé dans l'eau et en voulant la rattraper, il a glissé et est tombé dans le courant qui l’a emporté aussitôt..

 

On a vu comment il se débattait, cherchant à prendre appui sur quelque chose mais en vain, le courant était très fort et nous n’avons même pas entendu ses appels au secours…

 

Quelques personnes ont bien essayé de se lancer à sa poursuite mais comme je ne fais que le dire, la pluie était violente, le courant d’eau aussi donc à un moment, nous l’avons perdu de vue”.

 

Une malheureuse situation que les populations vivent depuis un peu plus de quatre mois  

 

Selon les riverains, “Depuis la chute du pont survenue il y a 4 mois environ, suite aux fortes pluies qui s'abattent sur la capitale économique, la situation est très compliquée, les populations qui y vivent font face aux difficultés liées à la traversée…”. 

 

L’implication des autorités pour retrouver le jeune homme 

 

“Les uns et les autres refusent de se déclarer à propos”, révèle Ategue Jean - Marc  “mais nous n’avons plus beaucoup d'espoir de le retrouver vivant. Nous nous sommes mis à la disposition de Richard Mfeungwang - maire de la Commune de Douala 5 qui, après avoir reçu l’information est tout de suite descendu sur le terrain”. 

 

L’autorité municipale était accompagnée par Jacob Kiari son deuxième adjoint et ils ont supervisé les équipes qui se sont constituées, pour essayer de retrouver François G ou tout au moins son corps.

 

Les deux ont été rejoints une trentaine de minutes après par le sous-préfet de l'arrondissement de Douala 5ème, Anuafor Cletus Asongwe, le maire de la ville, Victor Mbassa Ndiine et le préfet du Wouri, Joseph Mboutou. 

 

Après plusieurs minutes d'arrêt, lesdites autorités ont tenu une réunion de circonstance question de trouver une solution provisoire afin de faciliter la circulation aux usagers du lieu dit pont cassé.

 

Malheureusement, il a fallu que ce drame survienne pour que tous prennent conscience du danger couru par les élèves et tous ceux qui résident dans ce quartier pour annoncer que des dispositions seront prises pour remédier à la situation.  

 

Nicole Ricci Minyem

Le maire a équipé deux centres de santé intégrés en matériel médical le Vendredi 22 Octobre dernier au cours d’une cérémonie riche en sons et en couleur à laquelle ont pris part  les membres du personnel  de santé et le commandement traditionnel mais aussi les populations, principales bénéficiaires. 

 

Il s'agit du centre de santé intégré d’Afanloum Centre et celui de Ngoungoumou; Chacun a reçu des lits d'hospitalisation haut standings avec matelas douillets, des bancs d'attente pour patients, des chaises de bureau, des tensiomètres, glucomètres, stéthoscopes, des gants de soins, des thermoflash, des armoires de rangement, des bassins de lits, des pèses bébés, des brancards, du matériel de petite chirurgie, des blouses, des masques de protection, des glacières des rideaux, des tables d'accouchement et de consultation, des seaux de nettoyage, des tables de chevet, des perfuseur, seringues, bistouri...

 

Ce matériel est destiné aux soins primaires, car ces centres de santé intégrés tout comme ceux qui sont disséminés sur l’ensemble du triangle national, nécessitent des équipements spécifiques tant en matériel de soin que du diagnostic. 

 

Activité parallèle 

 

Après la cérémonie protocolaire émaillée des discours et de la remise solennelle des dons, le premier magistrat de la ville d'Afanloum a saisi cette occasion pour visiter les travaux d'extension du Centre de Santé de cette Commune d’Arrondissement situé dans la Région du Centre - Département de la Mefou - et - Afamba. 

 

Angèle Meyanga a ainsi pu se rendre compte du début effectif du début des travaux et devant ses frères et sœurs, elle a dit sa satisfaction de voir que “les promesses faites pendant la période électorale ne sont pas restées à ce stade. Elle a réitéré la volonté permanente de l’équipe qu’elle conduit de “ Sortir définitivement la Commune d’Afanloum de son enclavement”: 

 

Angèle Meyanga - Maire de la Commune d ‘Afanloum: “ Sortir notre Commune de cet enclavement total qu’elle connaît depuis longtemps est notre ambition première mais, pour atteindre nos objectifs et voir nos populations épanouies, elles doivent être en bonne santé. 

 

Nous pensons donc que c’est une grande étape qui vient d’être franchie et le personnel de santé dispose désormais des armes nécessaires pour soigner ses populations des cas de maladies courantes et résoudre les problèmes de maternité. 

 

Nous voulons saisir cette occasion afin de manifester notre reconnaissance à l’endroit du ministre de la Santé Publique qui se tient à nos côtés et qui a toujours répondu à nos sollicitations”.

 

En rappel 

 

Afanloum renvoie à “une forêt touffue et riche, qui abritait beaucoup de sangliers… “. Cette unité administrative est mitoyenne du district d’Edzendouan au Nord-Est, de l’arrondissement d’Esse au Sud, Mbandjock et Lembe Yezoum au Nord.

 

Cette localité en est une dont l’habitat, au centre urbain, se limite à une poignée de maisons. Dans les environs, “aucune réalisation attrayante pouvant retenir le regard du visiteur” selon le site “ Cemerlex.com”. Si le réseau de distribution d’eau potable est à renforcer, celui de l’énergie électrique attend encore d’être mis en place. On déplore aussi l’absence du réseau téléphonique.

 

C’est la même source qui renseigne que “Dans le domaine de l’éducation, la création du collège d’enseignement secondaire est un début de mise en place d’infrastructures sociales de base.

 

La petite agglomération propose, en permanence, un spectacle amusant de divagation des bêtes, montrant par cela, son côté véritablement rural. Ces dernières détruisent les plantes et, dès la tombée de la nuit, elles vont, l’œil clos, ruminer dans les salles de classe…”.

 

Nicole Ricci Minyem

Il s’agit d’une rencontre d’expression, d’échanges et de valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes d’Afrique centrale dans le domaine des TIC

Ce sont ces derniers qui, du 22 au 23 octobre dernier ont pris d’assaut le campus de l’Université Protestante d’Afrique Centrale à Yaoundé - Cameroun pour échanger autour du thème: « Jeunesse africaine et entreprenariat dans le monde digital », « African Youth and entrepreneurship in digital world ».

Au delà de cet axe de réflexion majeure, les jeunes, aussi bien en présentiel qu’à travers les vidéo - conférences ont eu droit à deux sessions principales sur la thématique de l'Éducation “STEM et entrepreneurship education” et 4 sessions parallèles sur sujets tels que: 

Emploi et conseils d’orientation - Monter des PMEs ou des Start-Up - Rendre votre communauté digitale - Session de développement..

Contexte 

Les jeunes représentent environ 77 % de la population en Afrique, ils sont considérés comme le moteur de la prospérité économique du continent dans les années à venir. 

Or la valorisation de ce potentiel de la jeunesse africaine à travers des emplois décents reste un énorme défi. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), 11 millions de jeunes africains frappent chaque année aux portes d’un marché de l’emploi qui, selon les estimations, ne peut créer que 3 millions de postes par an. 

Par ailleurs, même si l’Afrique est la partie du monde qui profite le moins des avancées des TIC et de la numérisation, elle enregistre tout de même une progression très perceptible dans le domaine. 

L’écosystème du mobile par exemple a contribué de façon directe à l’économie de la région à hauteur de 155 milliards de dollars en 2020 à travers la création d’emplois, le financement du secteur public via les recettes fiscales des consommateurs et des opérateurs. 

L’industrie du mobile d’Afrique subsaharienne a dans le même temps largement contribué à relever le défi de maintenir les individus et les entreprises connectées pendant la pandémie du Covid-19, malgré le changement des habitudes de consommation de données. 

Le fort taux de pénétration de la technologie mobile en Afrique, l’adaptabilité des entreprises de ce secteur à la relation de confiance entre les consommateurs et ces dernières font de cette composante du secteur de l’industrie numérique. 

Les technologies émergentes et l'intelligence artificielle (IA) ont, quant à elles, contribué à l'accélération des processus de réponse urgente à l’instar de la mise au point d'un vaccin. 

Elles ont également permis de prévoir quelles mesures de santé publique seraient les plus efficaces mais aussi, de tenir le public informé des évolutions scientifiques en la matière.

La stratégie de l’Unesco en faveur de la jeunesse

Elle vise au final à mettre un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes femmes et les jeunes hommes, à travers des programmes qui encouragent le travail ensemble, l’innovation et les changements sociaux, ainsi que leur pleine participation au développement de leurs sociétés, à lutte contre la pauvreté et l’inégalité, et à tout ce qui est favorable à une culture de la paix. 

Dans le cadre de son plan stratégique 2020-2021 dans le secteur de l’information et de la communication, L’Unesco s’est engagée à promouvoir l’accès universel à l’information, grâce à des solutions ouvertes et inclusives et à une utilisation novatrice des TIC, pour le développement durable. 

En Afrique centrale, cet organisme s’est engagé à encourager l’élargissement des initiatives menées au profit des jeunes et par les jeunes, ainsi que les partenariats entre différentes parties prenantes pour valoriser les innovations locales issues des TIC et les possibilités de création d’entreprises pour et par les jeunes de la sous -région.

Partenariat multiforme

Pour atteindre son objectif, le bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale s’est associé à l’Association eSTEMate et son partenaire Barcamp Cameroon. 

 

Nicole Ricci Minyem

Tel est du moins le point de vue partagé par Amnesty International qui ajoute dans l’une de ses tribunes publiée il y’a quelques jours que lesdites “ Attaques sont imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de COVID-19…”.

 

Dans son rapport publié le 19 octobre 2021, l’Ong relève entre autres que cet état de choses prend une ampleur démesurée et impacte fortement “ Sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu, à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor”. 

 

Le rapport intitulé “Parole muselée et mésinformation. La liberté d’expression menacée pendant la pandémie de Covid-19” révèle en outre comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l’information parvenant aux citoyen·ne·s…

 

Rajat Khosla, directeur des recherches, du plaidoyer et de la politique à Amnesty International écrit à cet effet qu’: “Au fil de la pandémie, les gouvernements ont lancé une offensive sans précédent contre la liberté d’expression, restreignant fortement les droits des populations. 

 

Les moyens de communication sont pris pour cibles, les réseaux sociaux censurés et des médias fermés, ce qui a de graves répercussions sur la capacité des citoyen·ne·s à accéder à des informations vitales sur la manière de réagir face au COVID-19…

 

En pleine pandémie, des journalistes et des professionnel·le·s de santé ont été réduits au silence et emprisonnés. De ce fait, des personnes n’ont pas pu accéder aux informations sur le Covid -19, notamment sur la manière de se protéger et de protéger leurs communautés. 

 

Environ cinq millions de personnes ont perdu la vie du fait de la pandémie de COVID-19 et le manque d’informations a sans doute été un facteur contributif…”.

 

Exemples de quelques pays ayant réduit les Hommes des médias au silence 

 

La journaliste citoyenne Zhang Zhan s’est rendue à Wuhan en février 2020 pour rendre compte de l’épidémie de Covid-19. Elle a disparu dans la région de Wuhan en mai 2020. On a appris par la suite qu’elle avait été arrêtée par la police, inculpée d’avoir “cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public” et condamnée à quatre ans de prison. 

 

Au cours de ces dernières années, le gouvernement tanzanien a adopté toute une série de lois dont il se sert pour réduire au silence les journalistes, les défenseur·e·s des droits humains et les membres de l’opposition politique. 

 

Sous le régime de l’ancien président John Magufuli, le gouvernement a adopté une position de déni à l’égard du Covid-19. De mars à mai 2020, il s’est appuyé sur des lois interdisant et érigeant en infraction les “fausses informations” et sur d’autres mesures pour restreindre la couverture médiatique de sa gestion de la pandémie.

 

Au Nicaragua, les autorités ont tout d’abord tenté de minimiser l’impact de la pandémie et d’intimider celles et ceux qui faisaient part de leur inquiétude. 

 

Puis, elles se sont servies du Covid-19 pour adopter la Loi spéciale relative à la cybercriminalité, en octobre 2020. Dans la pratique, cette loi leur permet de sanctionner les personnes qui critiquent la politique gouvernementale et leur donne toute latitude pour réprimer la liberté d’expression.

 

En avril 2020, la Russie a étendu sa législation existante contre les "fausses informations” et prévu des sanctions pénales pour “diffusion publique de fausses informations en connaissance de cause” dans une situation d’urgence. 

 

Bien que ces modifications aient été présentées comme s’inscrivant dans la réponse des autorités à la pandémie de Covid -19, ces mesures resteront en vigueur au-delà de la pandémie”.

 

Dans le même document, Rajat Khosla ajoute qu’: “ Il est clair que les restrictions liées à la liberté d’expression ne sont pas seulement des mesures extraordinaires circonscrites dans le temps, pour faire face à une crise ponctuelle. 

 

Elles s’inscrivent dans le cadre de l’offensive contre les droits humains que l’on voit à l’œuvre dans le monde depuis quelques années - Les gouvernements ayant trouvé une nouvelle excuse pour intensifier leur attaque contre la société civile…

 

Il est dangereux de restreindre la liberté d’expression et cela ne doit pas devenir la nouvelle normalité. Les gouvernements doivent lever de toute urgence ces restrictions et garantir la libre circulation des informations, afin de protéger le droit à la santé des populations”.

 

L’importance de disposer d’une multitude de sources d’informations

 

“Tandis que nous engageons les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques à faire en sorte que les vaccins soient distribués et disponibles pour chacun·e partout dans le monde, les États et les entreprises qui gèrent les réseaux sociaux doivent veiller à ce que la population ait librement accès à des informations exactes et fondées sur des éléments factuels, en temps utile – une mesure cruciale pour limiter la réticence à la vaccination induite par la mésinformation…

 

Jusqu’à présent, 6,52 milliards de doses ont été administrées au niveau mondial, mais seuls 2,5 % des habitant·e·s des pays à faible revenu ont reçu au moins une dose. 

 

L’année se terminant dans moins de 75 jours, nous appelons les États et les entreprises pharmaceutiques à changer radicalement de politique et à faire le nécessaire pour fournir à partir d’aujourd’hui 2 milliards de doses de vaccin aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire inférieur. Toutefois, les habitant·e·s de ces pays ont besoin d’informations sûres et fiables pour les aider à prendre des décisions éclairées", renseigne le document.

 

Au final, 

 

Amnesty International demande aux États de cesser d’invoquer la pandémie comme prétexte pour empêcher la diffusion d’informations indépendantes, de lever toutes les restrictions injustifiées du droit à la liberté d’expression et de fournir des informations crédibles, fiables et accessibles destinées à informer pleinement la population au sujet de la pandémie. 

 

La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte.

 

Elle appelle les États et les entreprises pharmaceutiques à proposer deux milliards de doses de vaccin aux personnes qui en ont besoin maintenant, afin de pouvoir atteindre l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à vacciner 40 % de la population des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur d’ici la fin de l’année.

 

N.R.M

La nouvelle est tombée aux premières heures de cette matinée du 23 octobre et la toile a été inondée par de nombreux hommages rendus à celui que Serge Aimé Bikoï considère comme “ Une figure scientifique et politique”. 

 

Comme de nombreux autres Camerounais, le journaliste et sociologue a salué la mémoire de Théophile Yimgaing Moyo tout en faisant un retour sur le parcours du défunt  

 

L’hommage

“Théophile Yimgaing Moyo est mort. L'architecte de haut vol et enseignant émérite à l'École nationale supérieure polytechnique(Ensp) est décédé, cette nuit, des suites de maladie. Ex-président de l'ordre des Architectes du Cameroun, il était, par ailleurs, président de l'ordre national des Urbanistes.

Au-delà de sa casquette scientifique qu'il a su défendre durant sa trajectoire académique, Prof T. Yimgaing Moyo était, parallèlement, une figure de la scène politique camerounaise. 

Au départ, il fut un éminent cadre de l'Union démocratique du Cameroun (Udc), dont la naissance remonte en 1991. Il avait occupé le poste de Secrétaire national à la communication de cette formation politique de l'opposition. 

C'est quelques années plus tard qu'il avait décidé de claquer la porte et de créer son mouvement politique dénommé le Mouvement citoyen(Moci). 

Mû par l'idéologie anti-impérialiste et anti-colonialiste, Yimgaing Moyo s'était décidé à fonder le panthéon du panafricanisme au cours de la première décade des années 2000 à Yaoundé avec quelques figures de l'échiquier politique, telles que feu Hubert Kamgang, ancien président de l'Union des populations africaines (Upa), Dieudonné Yebga, leader du Manidem, feu Jean Michel Tekam, ancien leader de l'Union des populations du Cameroun (Upc). C'était sous la bannière du Front populaire panafricaniste composé du Moci, de l'Upa et du Manidem.

Quelques années plus tard, d'autres maillons du kaléidoscope politique l'avaient rejoint pour parfaire les idéaux et objectifs qu'ils s'étaient, initialement, fixés. 

Feu Woungly Massaga, Patient Parfait Ndom, Henriette Ekwe, Habiba Issa, Bayemi Batta, Serge Simon Soho, entre autres en sont des exemples. 

Ce mouvement agrégé d'Hommes politiques n'a pu consolider sa légitimité et sa représentativité politiques en raison de la méconnaissance des enjeux et défis contemporains visant à se situer, de manière systématique, aux antipodes de l'avalanche néo-coloniale qui influence, malencontreusement, les manières d'agir, de penser, de sentir et de faire des décideurs actuels et de plusieurs catégories sociales.

Fidèle à cette logique de défense des idéaux anti-colonialistes, Yimgaing Moyo avait, in extremis, fondé l'Alliance patriotique(Ap), une sorte d'alliance regroupant l'Upc des fidèles, le Moci, le Manidem et d'autres agrégats politiques opposés à la mouvance impérialiste. 

Même Olivier Bile, président de l'Union pour la fraternité et la prospérité(Ufp) a, tout récemment, fondé le parti des libérateurs au siège du panthéon du panafricanisme. Histoire de contribuer à l'émergence des idéaux anti-colonialistes. 

 

Il y a moins d'un mois, en sa résidence à Bastos à Yaoundé, les cadres Upecistes s'étaient rassemblés pour se dresser contre l'administration et le pouvoir de Yaoundé qui travaillent, en permanence, à flageller et parcelliser le parti historique depuis la moitié des années 90. 

Victor Onana, Habiba Issa, Jean Bahebeck, Sylvestre Lebel Nyeck, Simon Mbila, Simon Bolivar Njami Wandji, Dieudonné Yebga, Michel Eclador Pekoua,etc étaient à cette assise. Malheureusement ce jour- là, T. Yimgaing Moyo n'était pas là pour des raisons indépendantes de sa volonté.

Sincèrement, nous perdons, aujourd'hui, une double figure scientifique et politique de haute facture. Le monde médiatique ne pourra plus bénéficier de la sève des savoirs, savoir-faire et savoir-être de cet érudit, qui était, indéniablement, un rassembleur éthique, didactique et pédagogique. 

Quand j'avais créé l'émission "Sapientia" en 2006 à la Radio tiemeni siantou, où seuls les universitaires et intellectuels d'ici et d'ailleurs s'exprimaient, mon premier invité fut cet Urbaniste, T.Y.Moyo, qui vint expliquer la problématique de l'urbanisation désordonnée des grandes métropoles camerounaises.

Puisse ton âme se reposer en paix”!!!!!

 

N.R.M

Page 51 sur 91






Sunday, 05 June 2022 11:01