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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Il s’agit entre autres de l’examen et du vote du prochain budget mais aussi des mécanismes qu’il faudra désormais mettre en place, afin que la Paix dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, ne soit plus un vain mot 

 

Cela passe, du point de vue du président de l’Assemblée Nationale par exemple par la mise en œuvre effective des résolutions du Grand Dialogue National, organisé à Yaoundé du 30 septembre au 4 Octobre 2019.

 

Mais plus encore par le retour de ses paires vers leur unité de commandement traditionnelle 

 

Et dans son discours, tout en saluant les actions du Gouvernement pour un retour à la paix, à l’instar des multiples descentes faites par le Premier ministre Chief Joseph Dion Ngute, le président de l’Assemblée Nationale lance cet appel: “ À mes paires du Nord et du Sud Ouest qui ont quitté leur territoire de commandement, en ma posture de chef traditionnel, je vous invite à regagner la terre de vos ancêtres; 

 

Je ne saurais m’ériger en donneur de leçons, je voudrais tout humblement rappeler à mes collègues chefs traditionnels du Nord - Ouest et du Sud Ouest qu’il est de leur devoir, en synergie avec les pouvoirs publics, de s’impliquer dans le processus de normalisation en cours et de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans leur localité respective…”.

 

Les objectifs visés par cette session 

 

L’examen et le  vote du prochain budget sont les priorités de la session du mois de Novembre; Il est question pour les élus du Peuple de fixer les orientations générales et les priorités du Budget 2022; 

 

Et parmi les priorités, l’on note entre autres:  L’éradication de la pandémie du Corona Virus de même que la relance économique post Covid - 19; La mise en service des grands projets d’infrastructures; La mise en oeuvre du plan de soutien à la production des biens de consommation; l'amélioration du climat des affaires; La résorption de la crise sécuritaire; L’optimisation des recettes internes non pétrolière; La transparence dans la gestion publique; La consolidation des acquis et le renforcement du processus de Décentralisation.

 

Invitation au patriotisme pendant le déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations ( Can Total Energies 2021)

 

Cavaye Yéguié Djibril a profité de cette occasion pour inviter ses concitoyens à montrer une fois encore “ leur légendaire hospitalité…” mais aussi à faire preuve de “Patriotisme car ce sera l’occasion de montrer l’image, la meilleure de notre pays”.

 

De son point de vue, la Can Total Energies 2021 reste certes le “ fruit de l’engagement du Chef de l’Etat, cependant, il convient aujourd’hui de dire que cet événement sportif est la propriété de tous les Camerounais; Son succès dépend de chacun de nous et de tous. 

 

Aussi, faut - il cesser toute activité ou action visant à ternir l’image du Cameroun, arrêter toute velléité de désinformation; éviter des postures populistes et irresponsables qui ne servent que les intérêts égoïstes de certains…”. 

 

Nicole Ricci Minyem 

Alors que le départ de ces dix personnes avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux avec des célébrations de part et d'autre, notamment par des adversaires politiques du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le président du Pcrn semble avoir choisi la voix de la grandeur au moment des adieux 

 

Voici en substance ce qu’il écrit aux sieurs Mahi Mahi - Nyemb Dieudonné Coppée - Thong Thong Sosthène - Bel Célestin - Batambock Samuel - Bikes François Xavier - Boumsong -  Biyiha Jean Parfait ainsi qu’aux dames Dinogui Bernadette - Koumayep isabelle:

“ Je prend acte de votre démission du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale ( PCRN). Par ailleurs, je vous exprime ma gratitude pour les suggestions qui accompagnent votre démission. Bon vent et parfaite considération, cher ex camarade”.

Une attitude adoptée par les militants et sympathisants de  cette formation politique qui, sans insultes, sans aucun propos dénigrant, sans commentaires salaces n’a été tenu à l’endroit de leurs anciens camarades.

Une attitude qui tranche avec celle des démissionnaires qui n’ont pas manqué de proférer moult insultes envers ceux auprès de qui ils ont cheminé pendant quelques temps dans la Sanaga Maritime, au point où l’on s’est posé la question de savoir s’ils avaient véritablement adhéré parce qu’ils avaient cru aux idéaux du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

Une interrogation qui a tout son sens, lorsqu’on se souvient que nombreux sont ceux qui ont feint le militantisme par simple opportunisme, pensant trouver de ce côté, un terrain fertile “pour poursuivre avec des pratiques obscures dont ils se sont rendus spécialistes dans leur ancienne formation politique. Malheureusement, ils ont fait fausse route et, il est donc tout à fait normal pour eux de démissionner;

Après les élections régionales, des dispositions avaient été prises afin que nous ne soyons plus surpris et, certains pourraient suivre ceux qui s’en vont parce qu’il s’agit de faire preuve de rigueur si nous pensons changer le Cameroun demain”, réagit Valère Venant Djié - militant du Pcrn dans la Sanaga Maritime.

 

Nicole Ricci Minyem

Mardi soir, le président français s’est adressé pour la neuvième fois depuis le début de la crise du Covid. Le chef de l’Etat a annoncé une batterie de mesures pour tenter de freiner la nouvelle vague épidémique qui après avoir frappé de nombreux pays européens semble arriver en France.

 

Parmi ces mesures, la plus attendue concerne la campagne de rappel vaccinal, qui a pris beaucoup de retard. Doctolib a toutefois enregistré un pic de rendez-vous vaccinaux pendant l’allocution. Pari réussi pour Emmanuel Macron ?

Quelles nouvelles restrictions ont-elles été annoncées concernant la 3e dose de vaccin ?

Si Emmanuel Macron a d’une part ouvert la vaccination pour une troisième dose aux plus de 50 ans, il a également annoncé certaines sanctions possibles pour ceux à qui ce rappel est déjà ouvert depuis septembre.

En effet, à partir du 15 décembre, les personnes de plus de 65 ans ayant reçu leur dernière dose de vaccin il y a six mois et cinq semaines et qui n’auront pas reçu leur dose de rappel verront leur pass sanitaire désactivé.

Logées à la même enseigne que les personnes non vaccinées, elles devront alors présenter un test de dépistage négatif de moins de 72 heures pour se rendre au cinéma, aller au restaurant ou encore prendre le train.

Combien de personnes sont-elles aujourd’hui concernées par cette future restriction ?

Selon les données publiées par “Santé publique France”, plus de 3,19 millions de Français de plus de 65 ans ont reçu une troisième dose de vaccin au 8 novembre.

Selon Coved Tracker, le chiffre monte à 3,5 millions de personnes ayant reçu une troisième dose, toute population confondue. Or, selon les chiffres du ministère de la Santé du 4 novembre, environ 7,7 millions de français étaient éligibles à cette dose de rappel. En se basant sur ces deux chiffres, cela signifie que seulement 45,4 % des Français éligibles à ce rappel sont allés se faire vacciner.

A noter que le pourcentage varie considérablement selon les tranches d’âge. Santé publique France note ainsi que 37,3 % de la population totale des 75-79 ans ont reçu leur troisième dose, contre 4,4 % pour les 65-68 ans ou encore 34,6 % pour les plus de 80 ans.

L’annonce d’Emmanuel Macron a-t-elle été efficace ?

Il est clair que le discours du président de la République a créé un petit électrochoc chez ceux qui traînaient des pieds pour aller se faire injecter une nouvelle dose de vaccin.

« Près 100.000 rendez-vous pour une dose de rappel ont été pris entre 20 heures et 21 heures, juste après l’allocution d’Emmanuel Macron », nous confirme Doctolib.

« Au total, 149.000 rendez-vous ont été pris pour une dose de rappel dans la journée » du 9 novembre, ajoute la plate-forme qui enregistrait plutôt des moyennes autour des 35.000 rendez-vous journaliers ces trois dernières semaines, avec des pics à 50.000 réservations quotidiennes dans les meilleurs cas.

Selon les graphiques de Doctolib, on peut également remarquer qu’avant même qu’Emmanuel Macron ait pris la parole certains avaient anticipé les annonces et voulu éviter les embouteillages. 96.400 rendez-vous pour une dose de rappel ont ainsi été pris dès le 8 novembre, à la veille du discours.

Est-ce suffisant pour rattraper le retard ?

Ces chiffres sont assez loin du million de réservations qui avaient été effectuées après l’annonce de la mise en place du pass sanitaire cet été par Emmanuel Macron et la campagne vaccinale qui avait suivi.

Mais le nombre de personnes concernées est aussi moindre. Actuellement près de 4,9 millions de personnes de plus de 65 ans éligibles au rappel vaccinal ne l’ont pas reçu.

Ce chiffre augmente progressivement chaque semaine avec de nouvelles personnes dont le dernier vaccin date de plus de six mois. Mais en deux jours, ce sont déjà 245.000 Français qui vont recevoir leur troisième dose de vaccin. Si les prises de rendez-vous poursuivent ce rythme soutenu, la campagne de rappel pourrait bientôt rattraper son retard.

Néanmoins, la menace de perdre la validité de son pass sanitaire risque de ne pas être un levier pour certaines personnes éligibles.

Vendredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a en effet assuré que « 1,3 million de plus de 65 ans de nos concitoyens n’ont pas encore reçu de dose » de vaccin. Ces derniers semblent donc déjà très bien s’accommoder d’une vie sans pass sanitaire validé par une vaccination.

 

N.R.M

Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain était sur le terrain ce Mercredi et en plus des autres voies, a instruit que les derniers réglages sur l’autoroute Yaoundé - Nsimalen ne bénéficieront plus le moindre préavis

 

Il s’agit entre autres du poste T4 de l'autoroute, à celui du transformateur d'Ahala par ENEO, la signalisation autoroutière, l'éclairage public, dont la commande du matériel est en cours de livraison, les revêtements bitumineux sur la nationale N3, vers l'échangeur Ahala, par l'entreprise chinoise, et la reconstruction de l'école publique de Meyo, entre autres.

 

Au regard de ce qu’elle a constaté sur le terrain, le membre du Gouvernement s’est montré satisfaite: 

 

Les travaux sont pratiquement rendus à 90%, vous avez vu également que les voies d’accès et de raccordement à Ahala, du côté de supermont seront finis dans à peu près dix jours; Vous avez vu qu’il y’avait un arbitrage à faire sur la sortie de Douala et dès qu’il sera là, nous allons avoir le raccordement et sur la Nationale qui va à Douala, d’ici le 30 novembre ou au plus tard le 10 décembre;

 

Donc, l’autoroute Yaoundé - Nsimalen sera ouverte pour la Can et je me réjouis des travaux d’embellissement que fait la Maetur dans le cadre de l’aménagement de la place du “ Lion”. 

 

Au terme de cette évaluation stratégique, le ministre Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs formulé des recommandations fortes, à l’instar du rappel à l’ordre de ces habitants qui refusent, malgré le fait d’avoir été indemnisés de libérer les franchises car, au delà de la pluviométrie qui a retardé les travaux pendant deux semaines, ce sont eux qui posent le plus de problèmes;

 

Je tiens à rappeler que certains Camerounais font preuve d’incivisme, car ils ont du mal à comprendre que ces belles infrastructures sont d’abord faites pour eux, pour le peuple Camerounais et non pas pour le Président de la République…

 

Vous me donnez l’occasion de redire aux uns et aux autres que je serais sur le terrain quasiment tous les jours et nous n’allons plus tolérer le moindre refus de libérer lorsqu’un individu a été indemnisé.  

 

A la question de savoir si les décomptes aux entreprises ont été payés, le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a répondu par l’affirmative: “ Oui, les décomptes ont été payés, il n’existe donc plus le moindre problème à ce niveau. 

 

Nicole Ricci Minyem

Cette décision a été prise à l’issue de la concertation qui s’est déroulée à Douala ce Mardi, dans les locaux du Groupement Interpatronal du Cameroun, entre les responsables des entreprises de divers secteurs d’activités.La principale raison de leurs assises était la cause de la “Hausse sans précédent des prix de produits à l’importation et du fret maritime”. 

 

Contexte

Depuis le début de l’année, la quasi majorité des Entreprises font face à un enrichissement exponentiel de leurs coûts d’approvisionnement alimenté essentiellement par des facteurs externes tels que la hausse généralisée des cours mondiaux des matières premières et l’explosion du fret maritime, avec des augmentations variant de 20% à 40%. 

Le Communiqué de presse rendu public à la fin des assises de ce 9 novembre renseigne qu’au “regard des graves menaces que fait peser cette dérive inflationniste sur la continuité des activités des Entreprises, leur rentabilité et leur survie, de nombreuses alertes ont été faites à l’attention des Autorités…”;

Malheureusement, malgré les propositions de pistes d’ajustement à court et à moyen terme faites pendant les concertations avec les Autorités sus - évoquées, le Gicam et les Entreprises déclarent qu’elles “déplorent soit l’absence des mesures, soit une inefficacité de la part des Pouvoirs Publics à mitiger de manière significative, l’impact de la hausse des coûts ;

Dans le même temps, on assiste à une multiplication de textes réglementaires contre productifs qui induisent un renchérissement, bien que limité des coûts de production des Entreprises".

Lesdites Entreprises font dès lors face à une “impasse de taille”, peut - on lire dans le document et de fait, “leur situation continue de se dégrader en raison des ruptures d’approvisionnement ainsi qu’à cause de l’absence de visibilité sur les ventes” ;

Pour les uns et les autres, “Cette incertitude tient à la difficulté de répercuter les fortes hausses des coûts d’approvisionnement sur les prix de vente des produits et plus particulièrement, ceux dont les prix sont soumis à des homologations préalables…”.

 

N.R.M

Les travaux qui se sont déroulés dans la ville aux sept collines et qui ont pris fin le 5 Novembre dernier, avaient pour thème central: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”

 

Quelques réactions 

 

Professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement Supérieur 

 

“ Le plaidoyer est arrivé à son port. Je suis venu pour montrer l’importance de cette spécialité médicale au Cameroun, voire en Afrique. Nous avons reçu des savants venant de plusieurs pays africains; 

 

Le plaidoyer a bien porté, je suis vraiment heureux de constater que ces moments de partage, d’échanges d’expérience et d’apprentissage ne seront pas les dernières, d’autres viendront, plus enrichissantes, ce qui va permettre d’approfondir tout ce qui a trait à la pathologie du sein;

 

J’ai d’ailleurs appris et, l’une des leçons retenue est que même les hommes ne sont pas à l’abri de cette pathologie et, nous mettrons tout en œuvre pour que les résolutions prises soient véritablement implémentées”.  

 

Mohamed Karim Ben Becher - Ambassadeur de Tunisie au Cameroun 

 

“  Je garde une très bonne impression à la fin de ces journées et je ne regrette pas d’avoir favorablement répondu à l’invitation de l’une de mes compatriotes, professeur d’Universités qui d’ailleurs faisait partie du panel. J’ai été édifié, notamment sur l’état des lieux de cette pathologie en Tunisie...Nous allons nous inscrire dans la même logique en organisant, dans les principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala, les deuxièmes journées médicales tunisiennes au Cameroun. Jusqu’au 11 Novembre, toute la chaîne de valeurs médicales sera représentée”.  

 

En rappel, 

 

Les Premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies Mammaires ont permis aux spécialistes de la Gynécologie Obstétrique du Cameroun et d’Afrique, de dresser l’état des lieux de la prise en charge des affections du sein, et adapter les pratiques réalistes et réalisables dans un environnement aux ressources limitées.  

 

Au regard des exposés présentés lors de la cérémonie protocolaire, l’on a retenu que le Cancer du sein est la première infirmité mammaire chez les femmes Camerounaises depuis de nombreuses années. 

 

Malheureusement, il arrive qu’il soit diagnostiqué tardivement, en raison du manque d’informations mais beaucoup plus à cause du niveau de développement du plateau technique.

 

Envisager dès lors la médecine traditionnelle comme mesures alternatives afin d’en venir à bout est de plus en plus envisagé; ce qui pourrait, du point de vue des spécialistes, limiter le nombre de décès. 

 

Nicole Ricci Minyem

C’est l’un des aspects sur lesquels se sont penchés les participants ayant pris part aux premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies organisées à Yaoundé, sous le thème: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”

 

Durant la phase protocolaire ponctuée de discours, dont celui du docteur Christian Eyoum - Psychiatre à l’hôpital Laquintinie de Douala, il a été relevé qu’il n’est pas inopportun de penser de plus en plus à cette solution, afin de venir à bout du cancer du sein dont la prévalence est supérieure à celui du col de l’utérus, lui aussi décelé chez les femmes. 

 

Le psychiatre pense que: “ Cette solution endogène devrait ainsi, aux côtés de la médecine asiatique ou des techniques conventionnelles de traitement, contribuer à soigner cette maladie non transmissible due à une prolifération anormale des cellules tumorales dans le sein…”.  

 

Le docteur Christian Eyoum va plus loin, en indiquant que: “80% de la population, d’après les informations fournies par les statisticiens, ont recours à la médecine traditionnelle et se rendent à l’hôpital après avoir expérimenté de ce côté là…”. 

 

C’est dans la même logique que s’aligne le docteur Etienne Belinga - Gynécologue obstétricien. Il note que “ Pendant longtemps, alors que le docteur Ndom attirait déjà l’attention sur ce mal, cette pathologie n’était pas au cœur des préoccupations des médecins en Afrique, pourtant dans les années 90, le mal était déjà présent…”.  

 

Problème de Santé Publique 

 

C’est le point de vue que soutient le professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement supérieur qui, prenant la parole à son tour indique qu'on estime qu’une “ Femme sur 9 sera atteinte du cancer du sein, au cours de sa vie; 20% de tous les cancers confondus sont ceux qui attaquent les seins et, il est évident aujourd’hui qu’il est le plus meurtrier; 

 

Une femme sur 27 mourra à cause d’un cancer de sein dans le monde comme l’atteste l’Organisation Mondiale de la Santé; À contrario, 1% des hommes est susceptible d’être touché par un cancer du sein”.  

 

Quelques pistes de solutions 

 

Devant les scientifiques, les chercheurs et autres spécialistes, le professeur Jacques Fame Ndongo a énuméré les actions menées par le Gouvernement, afin de soutenir les chercheurs.

Il a entre autres citer le déboursement d’une somme de 10,5 milliards par an, alloués comme primes substantielles de recherches pour la modernisation de la recherche. 

 

Ces fonds et bien d’autres vont désormais permettre de créer une Société de Sénologie et de Pathologies Mammaires. Le package proposé aux malades sera entre autres le dépistage, le traitement voire la reconstruction mammaire…

 

Nicole Ricci Minyem 

Des comptes bancaires colossaux avec des centaines de milliards, parfois confondus en immeubles bâtis et non bâtis sont les richesses confisquées depuis le lancement de l’opération “ Epervier”.

 

Comme illustration, on peut citer le cas Jean Louis Beh Mengue - directeur général déchu de l’Agence de Régulations des Télécommunications ( ART). 

 

Condamné à 20 ans de prison ferme à cause de ce que les juges ont qualifié de “ libéralités irrégulières; pratique des appuis aux tutelles, etc, l’ex directeur général, selon nos confrères du “ Quotidien Emergence” se serait vu déposséder: Des immeubles pour 66 Ha dans la ville d’Ebolowa - Des terrains de superficies respectives 2 Ha, 1 Ha, 1 Ha, 1Ha,1100m2 dans le Dja et Lobo - Des sommes logées dans les établissements financiers tels que: Bicec - Ecobank - Sgbc - Express Union.

Nos confrères soulignent même que “ Ces biens ne constituent que la face cachée de l’iceberg” car, ils pourraient être plus nombreux que ceux sus - cités.  

 

Autres exemples de détourneurs de deniers publics    

 

Edgar Alain Mebe Ngo’o 

 

Incarcéré depuis 2018 et en attendant que le Tribunal Criminel Spécial ne statue définitivement sur son cas, l’ex ministre de la Défense, entre autres casquettes a perdu 53 immeubles ( 18 dans le Mfoundi - 15 dans le Dja et Lobo - 9 dans l’Océan - 7 dans la Mefou - et - Afamba - 3 dans la Mvila - 1 en France; 24 comptes bancaires ouverts en France ( approximativement 507,78 millions de Fcfa) - 21 comptes bancaires ouverts au Cameroun pour un peu plus de 300 millions de Fcfa - 39 véhicules et engins lourds dont douze Mercedes - quinze Toyota - une Lexus - une fourgonnette Renault - deux Peugeot - deux Nissan - quatre Volkswagen - deux caterpillar…

 

Basile Atangana Kouna 

 

L’ex ministre de l’Eau et de l’Energie poursuivi pour les actes de corruption et autres posés alors qu’il était encore directeur général de la Cameroon Water Utilities s’est vu dessaisir de : 825 millions de Fcfa gardés dans de nombreuses banques - Une quinzaine de véhicules de luxe ( Mercedes Benz - Porsche - Toyota Prado - Hyundai Santa Fe - Land Cruiser - Dodge Caliber - Renault Versatis - Lexus...Des propriétés immobilières, notamment 6 titres fonciers pour des terrains localisés à Yaoundé.

 

Polycarpe Abah Abah 

 

Condamné à 25 ans d’emprisonnement ferme le 13 janvier 2014, l’ancien argentier du Cameroun a été désapproprié de 43 immeubles dont plusieurs terrains acquis dans son village, dans les contrées plus ou moins proche de son Zoétélé natal, dans plusieurs banlieues de Yaoundé mais aussi en plein centre de la ville aux sept collines…

 

Des véhicules de marques et des dizaines de comptes bancaires possédant des milliards d’ailleurs, il avait été condamné à verser 1,256 milliards de Fcfa tout seul, dans le cadre de l’affaire qui lui a valu son séjour à Kondengui…

 

La liste de ces prévaricateurs est loin d’être exhaustive et, les procès des anciens pontes du régime poursuivent leur bonhomme de chemin, avec quelquefois des accusations de détournement des deniers publics qui laissent le commun des Camerounais sans voix. 

 

N.R.M

Le journaliste en service à radio Siantou se base sur les images de la footballeuse et de son amante qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours pour faire une lecture de la déchéance, des déviances qui ont cours au Cameroun depuis l’avènement des NTIC 

 

Serge Aimé Bikoï

 

“Depuis l'apparition des téléphones androïdes, i-phones et autres tablettes numériques dans la société camerounaise contemporaine, bien de concitoyens s'en servent tantôt à bon escient, tantôt à mauvais escient. 

Alors que certains appréhendent ces gadgets de la modernité comme une nécessité d'usage pratique, d'aucuns utilisent ces instruments pour, entre autres, scénariser leurs fantasmes sexuels et faire les sextapes que certaines figures de la scène publique et des stars diverses diffusent ici et ailleurs au mépris des règles et principes normatifs de la convenance sociale. 

A partir du moment où l'acte sexuel filmé dans un téléphone androïde sort du cadre privé pour se retrouver dans l'espace public, il y a anguille sous roche. D'où la question de savoir quelle est la perception sociale attribuée au mot sexualité avec l'avènement des téléphones androïdes.

Dans les années antérieures, des aînés sociaux ne permettaient pas à la progéniture familiale de parler de sexe et, a fortiori, de sexualité. Dans l'imaginaire collectif des acteurs des entités traditionnelles africaines, la sexualité est un fait tabou.  

Raison pour laquelle il était interdit aux cadets sociaux d'en parler en public bien que ce soit même dans la sphère domestique. Celui ou celle qui en faisait écho dans un foyer conjugal était châtié ou, du moins, blâmé par des parents, garants de l'application des normes familiales.

Cependant, avec l'avènement de la démocratisation des mœurs et la libéralisation de la vie sociale, toutes choses suppléées par la floraison des mass médias internationaux, le sexe a cessé d'être un fait tabou. 

En effet, à force de refuser d'en parler dans la cellule familiale, des jeunes scolaires et universitaires découvrent les pratiques sexuelles traditionnelles et modernes dans les médias audiovisuels d'ici et d'ailleurs. 

Avec la création d'une chaîne de télévision internationale spécialisée dans la diffusion des films érotiques et pornographiques, la sexualité,consommée par des catégories sociales, est devenue un phénomène banal, voire banalisé. Enfants, jeunes, adultes et personnes du troisième âge s'en délectent sans discontinuer.

L'avènement des téléphones androïdes a, pour ainsi dire, contribué à renforcer le socle de la banalisation de la sexualité au point où bien de personnes scénarisent leurs prouesses sexuelles au mépris de l'avis de leur partenaire. 

Des gadgets de la modernité sont des instruments où des détenteurs téléchargent des images et des vidéos concupiscentes et obscènes, ainsi que des films érotiques et pornographiques qu'ils visionnent régulièrement. 

L'expérimentation des nouvelles mondanités de la sexualité est faite. L'on objective, sans coup férir, des excroissances sexuelles contemporaines, en l'occurrence la fellation, le cunnilingus, l'ondinisme, la scatologie, la copographie, la sodomie, la zoophilie, la gérontophilie et  l'homosexualité féminine et masculine. 

Par mimétisme, des jeunes scolaires et universitaires, des stars du football, du cinéma et de la musique, qui ne veulent pas être en déphasage avec la modernité, nourrissent le fantasme lié à la pratique des nouvelles modalités sexuelles les plus répandues dans la galaxie érotique, telles que la fellation, le cunnilingus, la sodomie, etc.  

A telle enseigne que des vidéos sont faites et diffusées consciemment ou par mégarde dans l'espace public. Les sextapes de Gaëlle Enganamouit et Khalifa diffusées, ces derniers jours, dans les techno médias sont la matérialisation de la banalisation des excroissances sexuelles et, a fortiori, de l'usage à mauvais escient des gadgets numériques.

Fondamentalement, il y a, aujourd'hui, un état de déliquescence de la morale et de l'éthique des catégories sociales marquées par la montée fulgurante des formes de perversités mondaines. 

Même les stars nationales et internationales censées être des vitrines sociales deviennent, contre toute attente, des anti-modèles, autrement dit des modèles asociaux pour leur génération, ainsi que celle des cadets sociaux. 

Par le passé, la sextape de Njié Clinton, l'image incongrue de Achille Emana et, tout récemment, l'exposition de la jeune Malicka Bayemi par Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki dans une sextape, etc relèvent, entre autres, des images indécentes témoignant des problèmes de mœurs ayant défrayé la chronique au point d'interpeller la conscience collective.

Du coup, naît un spectacle désolant et offusquant lié à l'observation de la nudité et des ébats sexuels en public. Toute chose relevant de l'indécence sociale tant ce qui est contenu dans la sphère privée est, contre toute attente, diffusé en public. 

Pourtant, dans le registre de la socialisation des masses sociales à la conformité avec les normes familiales, il est interdit de publier les rapports sexuels de tel ou de tel autre par souci de ne pas nuire à son image et à sa personnalité et par souci de ne pas dégrader l'image d'autrui désormais affichée et fichée dans l'agora. 

C'est pourquoi tout n'est pas publié et ne devrait pas être diffusé dans l'espace public tant il existe le droit à l'image. Il existe, in fine, une frontière entre le privé et le public et entre le cadre domestique et la sphère publique. Il est impératif, pour des Hommes publics, de le savoir”!

 

N.R.M

Une maxime qui est comme le résumé des maux qu’il a développé dans le cadre de son éditorial hebdomadaire car, de son point de vue, les NTIC ont apporté en Afrique la pédocriminalité, l’homosexualité et le terrorisme…

 

L’éditorial du Chef de Division Communication au Mindef

“Longtemps présentée comme une œuvre philanthropique de civilisation de peuplades jugés incultes au plan scientifique et arriérés au plan de la culture, la colonisation a connu ses heures de gloire. 

 

Or, très vite, la louable intention affichée va servir de paravent à d’ignobles actes de prédation, que l’on tentera de ranger dans le cadre d’un opportunisme purement accidentel.

 

A se demander ce qu’il y’a d’opportuniste et d’accidentel dans la planification, le financement, la promotion et la conduite d’expéditions chargés de prendre le contrôle de contrées lointaines afin d’en spolier les richesses?

 

L’extermination, l’asservissement et la déportation de populations entières, l’interdiction des pratiques culturelles et culturelles locales, la destruction et le pillage des objets de l’art indigène, tout ceci ne constituerait qu’une insignifiante excroissance sur le projet de propagation de la science universelle dont seule une minorité se réclamait jusqu’alors dépositaire, selon certains.

 

Mais, il serait erroné de croire que la fin légale de l’esclavage ou de la aura donné un coup d’arrêt définitif aux veilletés de domination.

 

Bien au contraire, l’ancienne ambition de totalitarisme global que l’on disait en voie de caducité retrouve un surcroît de vitalité.

Pour preuve, la vaste campagne de subversion intellectuelle, morale et sociétale lancée en direction des Nations les moins financièrement avantagées. 

 

A la différence qu’en lieu et place du galion d’autrefois qui en constituait le navire amiral, les nouvelles technologies de l’information et de la communication font office de cheval de Troie de l’actuelle flambée des tentatives d’aliénation de nos peuples.

Puisque ces NTIC sont aujourd’hui employées telles des armes de destruction massive de cette même connaissance dont elles étaient censées faciliter l’accès. 

 

Il est vrai que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions 

 

L’incitation à des attitudes irrévérencieuses vis - à - vis de l’Etat et ses symboles, le mépris pour les codes de bienséance en société, la ringardisation des pratiques séculaires, la légitimation à marche forcée du vice au détriment de la vertu;

 

Tous ces faits tendent à terme à l’émergence de l’africain dépourvu de conscience, cette disposition spirituelle qui est la seule bouée de sauvetage susceptible de lui permettre de réchapper au cours de la déshumanisation, et donc, de lui conserver sa capacité de penser et de décider.

 

Car à l’heure du conformisme mimétique encouragé par des mots d’ordre directifs eux - mêmes charriés par une infosphère libertaire et libertine, penser et décider sont devenus des propriétés en danger d’extinction rapide, parce qu’elles s’inscrivent à contre - courant de la tendance au copier - coller de tout ce que nous recommande l’outre - mer. 

 

Ainsi, le coronavirus qui n’aurait d’origine qu’africaine, ne causerait d’hécatombes qu’en Afrique; et il n’y a qu’en Afrique où les mesures barrières prises dans l’optique de son endiguement seront taxées d’attentatoires à l’exercice de la liberté d’expression.

Comme si les effusions, la promiscuité et les mouvements de foule garantissaient une quelconque immunité collective aux africains. 

 

De même, les rares restrictions aux déplacements édictées par nos gouvernements sont prises pour des emprisonnements de masse, par ceux - là même qui sous d’autres cieux étaient pourtant soumis et restent soumis à d’interminables suites de confinement et reconfinements.

 

Des points de vue insidieusement orientés, goulument repris en cœur par nombre de nos frères et sœurs, plus soucieux de se concilier les bonnes grâces de prédateurs, que du bien - être de leurs communautés d’origine.

Pas besoin alors de s’interroger sur l’émergence, la persistance et la récurrence de déviances, inconnues ou marginales qui affectent le présent et oblitèrent le devenir de nos sociétés africaines.

 

La pédocriminalité, l’homosexualité et le terrorisme sont de ces déviances - là.

Pourtant, la maxime le dit et le répète, qu’à beau mentir qui vient de loin.

A  bon entendeur”!!!   


N.R.M     

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Sunday, 05 June 2022 11:01