Selon les informations recueillies sur place, François G, âgé de 21 ans, a été emporté par les eaux de la rivière Ngongue au lieu dit pont cassé à l'entrée de Makepe Missoke.
Le drame se serait produit vendredi matin alors qu’une pluie diluvienne tombait dans la ville; Ce qui n’a pas découragé le jeune homme qui, comme chaque matin s’est mis en route, refusant d’emprunter une moto qui aurait pu le laisser de l’autre côté du pont.
Les témoins de la scène indique que “: François G au lieu de payer 100 F pour la traversée, a préféré affronter l'obstacle en marchant sur les tuyaux installés sur le cours d'eau, arrivé à la fin du parcours, un pied de sa babouche est tombé dans l'eau et en voulant la rattraper, il a glissé et est tombé dans le courant qui l’a emporté aussitôt..
On a vu comment il se débattait, cherchant à prendre appui sur quelque chose mais en vain, le courant était très fort et nous n’avons même pas entendu ses appels au secours…
Quelques personnes ont bien essayé de se lancer à sa poursuite mais comme je ne fais que le dire, la pluie était violente, le courant d’eau aussi donc à un moment, nous l’avons perdu de vue”.
Une malheureuse situation que les populations vivent depuis un peu plus de quatre mois
Selon les riverains, “Depuis la chute du pont survenue il y a 4 mois environ, suite aux fortes pluies qui s'abattent sur la capitale économique, la situation est très compliquée, les populations qui y vivent font face aux difficultés liées à la traversée…”.
L’implication des autorités pour retrouver le jeune homme
“Les uns et les autres refusent de se déclarer à propos”, révèle Ategue Jean - Marc “mais nous n’avons plus beaucoup d'espoir de le retrouver vivant. Nous nous sommes mis à la disposition de Richard Mfeungwang - maire de la Commune de Douala 5 qui, après avoir reçu l’information est tout de suite descendu sur le terrain”.
L’autorité municipale était accompagnée par Jacob Kiari son deuxième adjoint et ils ont supervisé les équipes qui se sont constituées, pour essayer de retrouver François G ou tout au moins son corps.
Les deux ont été rejoints une trentaine de minutes après par le sous-préfet de l'arrondissement de Douala 5ème, Anuafor Cletus Asongwe, le maire de la ville, Victor Mbassa Ndiine et le préfet du Wouri, Joseph Mboutou.
Après plusieurs minutes d'arrêt, lesdites autorités ont tenu une réunion de circonstance question de trouver une solution provisoire afin de faciliter la circulation aux usagers du lieu dit pont cassé.
Malheureusement, il a fallu que ce drame survienne pour que tous prennent conscience du danger couru par les élèves et tous ceux qui résident dans ce quartier pour annoncer que des dispositions seront prises pour remédier à la situation.
Nicole Ricci Minyem
Le président national du Parti des Démocrates camerounais vient de réagir sur la toile à la suite de l’attaque meurtrières des élèves à Kumba au Sud-Ouest Cameroun ce samedi, 24 octobre 2020. Denis Emilien Atangana au nom de sa formation politique, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et indique que le FDC fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour soutenir les familles des victimes.
« J’ai le cœur meurtri depuis quelques heures suite à l’attaque violente dans un établissement d’enseignement secondaire à Kumba. En effet, de jeunes camerounais qui voulaient juste recevoir une éducation, de jeunes camerounais innocents ont été violemment abattus par des personnes non identifiées mais tout laissant croire qu’il s’agirait des personnes qui se font appeler ambazoniens », écrit le président national du FDC.
Au regard de cet ensemble de faits qui plongent une fois de plus des familles dans le malheur, le FDC condamne avec la dernière énergie cette attaque meurtrière. « A juste trois semaines de la reprise des cours, ceci est inacceptable et nous appelons une fois de plus le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Vouloir laisser que tout va bien, est un véritable mensonge pour la population. Qui aura donc encore le courage d’envoyer son enfant dans une école au Sud-Ouest ou au Nord-Ouest ? Voilà donc deux régions véritablement paralysées depuis des années mais on veut nous laisser croire que tout va bien », indique en outre, le président national de ce parti.
Pour le FDC, le Gouvernement doit prendre en urgence ses responsabilités pour régler ce problème qui va de mal en pire, selon le parti politique. « Le FDC adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour apporter son soutien aux familles des victimes », écrit enfin Denis Emilien Atangana.
Innocent D H
Cyrille Eloundou a eu un malaise alors qu’il composait lors de l’épreuve de statistiques du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire.
Le drame est relayé dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce 29 juillet 2020. L’élève Cyrille Eloundou qui passait les épreuves du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire (Capiemp), est décédé en pleine composition. Le drame remonte à la journée du 22 juillet 2020 et il s’est produit dans la ville de Bertoua.
«Nous étions en train de composer en statistiques, il a subitement eu un malaise. Les surveillants et les autres responsables, notamment ceux de l’infirmerie, ont volé à son secours et ont voulu le conduire à l’hôpital. C’était trop tard, il était déjà mort», témoigne dans l’une des candidates du Capiemp sessio 2020 Alice Mengué. Elle partageait la même salle avec la victime.
La dépouille de Cyrille Eloundou a été conduite à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua. Il n’a pas pu achever l’examen qui a pris fin le 23 juillet dernier.
Liliane N.
C’est un autre drame, qui est en train d’ébranler la capitale économique depuis dimanche 31 mars 2019. Alors qu’elle était recherchée depuis trois mois déjà par sa famille, les restes de la jeune femme, Bella Salla ont été retrouvés dans sa chambre dimanche 31 mars dernier, au quartier Vallée Bonatéki à Deïdo, dans l’arrondissement de Douala 1er. La défunte de 32 ans et mère d’un enfant, était recherchée par sa famille depuis le 06 janvier dernier.
Cette découverte macabre, plutôt surprenante, étant donné que la famille avait signalé sa disparition depuis plus de trois mois, a été faite par la génitrice de la défunte. Cette femme serait décédée depuis près de deux mois. Sa dépouille, était dans un état de décomposition avancée dans sa chambre. La porte de cette pièce était refermée de l'intérieur et la fenêtre ouverte. Des indices d'une situation confuse qui laisse penser à une bagarre. Les premiers constats ont été réalisés par la police et la gendarmerie qui ont ouvert une enquête.
Cet autre drame survient trois jours seulement après l’assassinat d’un élève par son camarade au Lycée Bilingue de Deido dans le même arrondissement. Âgé de 17 ans, Tsanou Rosman, élève de la classe de 2nde allemand avait été mortellement poignardé par ses camarades, Simo Ivan 19 ans, Mukuelle Loïc 18 ans et Mohamed Bello 18 ans, vendredi 29 mars dernier, le jour de la remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire en cours.
Marie MGUE