La France se prépare (déjà) à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques. Organisé dans trois ans à Paris, cet événement, qui va attirer sur le territoire des milliers de spectateurs du monde entier, constitue un véritable défi en matière de sécurité.
Pour le préparer, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présidé lundi un comité ministériel réunissant des patrons de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que le préfet Ziad Khoury, coordinateur national de la sécurité des Jeux: « Il s’agissait de dresser un état des lieux des menaces, de balayer les grands enjeux en matière de sécurité, explique-t-on place Beauvau. Il faut se mobiliser pour être prêt en temps et en heure».
« Au-delà de la fête, les JO représentent un risque », a récemment expliqué Céline Berthon, la directrice centrale de la sécurité publique. Invitée début octobre à participer à une table ronde sur le sujet lors du gala des directeurs de la sécurité, la contrôleuse générale a rappelé que « la menace est extrêmement variée, nombreuse, protéiforme ».
Il y a le terrorisme « sous sa forme islamiste », mais aussi les mouvements contestataires comme les « gilets jaunes » ou les « antivax ». « Nous allons mobiliser la totalité de nos moyens, c’est une certitude. Je ne pense pas que les policiers et les gendarmes de ce pays aient beaucoup de congés à l’été 2024 », a-t-elle prédit.
« Il y a un certain nombre de menaces, notamment liées à l’environnement numérique, qu’on ne peut pas aujourd’hui connaître », observe de son côté le préfet Ziad Khoury, lui aussi invité à participer à cette table ronde : « Il faut s’organiser pour que le système soit suffisamment robuste, et si on ne peut pas empêcher une attaque, limiter les impacts des attaques».
Autorités et organisateurs cherchent également « des moyens de prévention pour lutter contre les drones malveillants », a également fait savoir le coordinateur national de la sécurité des Jeux, qui plaide pour l’utilisation « de technologies comme l’intelligence artificielle de manière très encadrée » afin de « détecter plus facilement des situations anormales ».
L’une des questions restant à trancher concerne « le partage des compétences »: « On va s’occuper de la sécurité des lieux accueillant du public, mais dans les stades, ou dans les zones de filtrage, c’est la sécurité privée », explique à 20 Minutes l’entourage du ministre.
« L’Etat et la police ne pourront pas tout faire », a d’ailleurs reconnu Céline Berthon.
« Les Jeux Olympiques, ce sont 13,5 millions de visiteurs, 10.500 athlètes, 4.500 athlètes paralympiques, une quarantaine de sites de compétition et une centaine de sites de non-compétition. C‘est autant de besoins en sécurité privée », a souligné lors de cette même table ronde Thomas Collomb, directeur délégué pour la sécurité de Paris 2024. Entre 20.000 et 25.000 agents de sécurité pourraient être embauchés durant la compétition.
Autre défi : l’organisation et la sécurité de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, comme l’a voulu le président Macron. Un projet jugé « déraisonnable » par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui se demande comment assurer la sécurité des spectateurs sur une aussi grande distance.
Il faut faire vite : selon le Parisien, le schéma de la cérémonie d’ouverture doit être arrêté avant le 15 décembre, date de la prochaine visite de sécurité du CIO à Paris. Le journal précise que le nombre d’embarcations prévues sur le fleuve a été revu à la baisse, passant de 200 à 162 bateaux.
N.R.M
Les heurts se poursuivent au Soudan. Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes contre des manifestants, bloquant les routes dans la capitale Khartoum pour protester contre le coup d’Etat mené par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane.
Retenu depuis lundi au Soudan par le général Burhane, le Premier ministre limogé Abdallah Hamdok a été ramené en soirée chez lui à Khartoum et des « mesures de sécurité ont été prises dans le périmètre de son domicile », a indiqué un responsable militaire, semblant signifier qu’il avait été assigné à résidence.
Pour le second jour consécutif, des milliers de Soudanais ont manifesté contre l’armée à Khartoum, bloquant les rues du centre-ville avec des pierres, des branchages et des pneus brûlés, tandis que les forces de sécurité ont été déployées avec leurs blindés sur les ponts et grands axes.
En soirée, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants pour dégager un important axe routier, selon des témoins. Mais les protestataires ont continué à le bloquer.
Lundi, quatre manifestants ont été tués par des tirs de l’armée selon un syndicat de médecins prodémocratie, et 80 blessés. Après la proclamation de la « désobéissance civile », les manifestants veulent, disent-ils, « sauver » la révolution qui a renversé en 2019 le régime de l’autocrate Omar el-Béchir tombé sous la pression de la rue et de l’armée. « On ne quittera la rue qu’une fois le gouvernement civil réinstallé », a affirmé Hocham al-Amine, ingénieur de 32 ans.
Lors d’une conférence de presse à Khartoum mardi, le général Burhane, nouvel homme fort du Soudan, a défendu son coup de force et l’armée, au lendemain de la dissolution des institutions du pays et l’arrestation de ministres et responsables civils.
Il a affirmé avoir dissous les autorités chargées de mener la transition vers un pouvoir civil et des élections car « certains attaquaient l’armée », « composante essentielle de la transition ». Et le général Burhane a indiqué que Abdallah Hamdok était « chez lui » avant l’annonce du retour de ce dernier à son domicile.
Dans ce contexte explosif, les vols vers et depuis l’aéroport de Khartoum ont été suspendus jusqu’à samedi. Englué depuis deux ans dans une transition tuée dans l’œuf, le Soudan est désormais plongé dans l’inconnu, alors que la chute du régime Béchir et la signature d’accords avec les rebelles avaient fait croire à une issue après des décennies de crise. La répression de la révolte par les forces d’Omar el-Béchir avait fait plus de 250 morts.
Après le coup d’Etat, les Etats - Unis ont annoncé lundi la suspension de 700 millions de dollars d’aide à Khartoum. Et mardi, l’Union européenne a menacé de suspendre son soutien financier si les militaires ne rendent pas le pouvoir immédiatement.
Avant le retour « chez lui » d’Abdallah Hamdok, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait appelé à le libérer « immédiatement » de même que les autres responsables « détenus illégalement ».
« Un usage de la force n'entraînera pas seulement un bain de sang (…) mais pourrait aussi mener à un face-à-face prolongé qui fermerait la porte à la résolution de la crise », a averti le cercle de réflexion International Crisis group, commentant la mort de manifestants lundi.
Mardi, des ambassadeurs soudanais auprès de la France, de la Belgique et de l’Union européenne ainsi que de la Suisse ont dénoncé le coup d’Etat et proclamé leurs ambassades comme celles du « peuple et de sa révolution ».
Pour manifestants et experts, la possibilité d’un retour au règne sans partage des militaires est plus réaliste que jamais. Seul Moscou a vu dans le coup de force « le résultat logique d’une politique ratée » accompagnée d'« une ingérence étrangère d’ampleur », dans un pays où Russes, Turcs, Américains ou encore Saoudiens se disputent l’influence surtout sur les ports de la mer Rouge, stratégiques pour leurs flottes.
N.R.M
L'association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) conduite par S.M. Assogo Nana, a signé ce lundi, une convention de partenariat avec la Commission Diocésaine Justice et Paix, de l'archidiocèse de Yaoundé. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de ladite commission.
Les objectifs
Les autorités traditionnelles ont saisi cette occasion afin de : Renforcer leurs capacités dans divers domaines; Collaborer en vue de la formation des populations à la participation citoyenne, ainsi que sur les projets de développement communautaire; Collaborer dans le cadre d'un plaidoyer, pour l'application, voire l'amélioration des textes de lois régissant les chefferies traditionnelles notamment la protection des chefs traditionnels devant les tribunaux…
Formation et Renforcement des capacités des chefs traditionnels
Concernant ce chapitre, l'Actramaf s'est au préalable engagée à: Identifier les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain - Proposer des thèmes, un mois avant la tenue des ateliers de formation - Prendre en charge les participants et les équipes de facilitation, dans le cadre de la restauration pendant les ateliers...
De son côté, la Commission Diocésaine Justice et Paix s'est engagée à animer et faciliter les ateliers de formation, produire des supports de formation et autres kits de participants, participer et œuvrer à la préservation de l'intégrité des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba, à travers une recherche bien concertée des financements, pour la construction des cases à palabres - Accompagner les autorités traditionnelles de la Mefou et Afamba, dans leurs procédures judiciaires - Militer pour que les audiences des chefs du département se fassent à huis clos et qu'ils soient désormais auditionnés à la chefferie, lors des enquêtes préliminaires - Assister ces chefs en cas de détention conformément aux missions de la Commission diocésaine justice et paix.
Il est important de rappeler que:
Lors de la signature de la Convention sus - citée, l'Association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) était représentée par son Président exécutif S.M. Assogo Nana et c’est Solange Calice Bessom - Coordinatrice de la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDPJ) qui a apposé sa signature au bas du document.
En rappel,
La Commission Diocésaine Justice et Paix fait face à une entité traditionnelle importante, constituée de 28 groupements et 350 chefferies de 3e degré, disséminés dans les 08 arrondissements que compte le département de la Mefou et Afamba.
Nicole Ricci Minyem
Ladite Unité, dédiée à la lutte contre le Paludisme, a été inaugurée ce Mardi au Centre pasteur de Yaoundé par l’ambassadeur de France au Cameroun et le Ministre de la Santé Publique.
Le laboratoire de paludologie, d’insectarium est composé de quatre laboratoires : entomologie médicale, épidémiologique moléculaire, découverte de nouveaux médicaments et de développement de nouvelles techniques d’analyses.
Il est important de relever que:
“11 millions de cas de paludisme ont été enregistrés au Cameroun en 2020 et plus de 11 mille décès dont 60% d’enfants”. Des statistiques rappelées en introduction de son propos, par le Directeur Général du Centre Pasteur du Cameroun, le Docteur Mirdad Kazanji.
Ceux - ci prouvent une fois de plus que « le palu » est un problème majeur de santé publique, d’autant que l’Organisation Mondiale de la Santé classe le Cameroun parmi les 11 pays dans le monde, qui paie le plus lourd tribut de cette maladie.
Aussi, souligne Mirdad Kazanji, le laboratoire de paludologie et d’insectarium construit au Centre Pasteur de Yaoundé, à hauteur 100 millions de FCFA, va apporter une réponse à certaines épidémies telles que la dengue, le chikungunya, etc. causées par des moustiques.
Le Docteur Sandrine Nsango pour sa part va enseigner que “Ce laboratoire de paludologie est d’abord une plateforme d’entomologie, c’est-à-dire destinée à l’étude des insectes ayant un impact sur la santé humaine.
Dans cet espace de recherche, les travaux vont s’étendre sur l’identification des moustiques et leur évolution dans le temps, l’étude de leur environnement, entre autres.
Les travaux en cours portent sur la transmission du plasmodium vivax (auparavant rare au Cameroun), les nouveaux vaccins et les méthodes de lutte (moustiquaires, insecticides…) utilisées jusqu’ici.
Le Dr. Jean Marc Hougard, représentant de l’Institut de Recherche pour le Développement en Afrique centrale, tout en révélant que l’idée de projet a émergé lors des Journées internationales de l’IRD, va mentionner que “Cette réalisation consacre la place privilégiée qu’occupe le Cameroun dans l’IRD…”.
Pour preuve, poursuit-il, l'IRD, “c’est 10% de la production scientifique du Cameroun. Ce qui hisse notre pays au 3eme rang des nations qui publient le plus avec ce centre de recherche”.
Pour Christophe Guilhou - ambassadeur de France au Cameroun, “cette nouvelle infrastructure renforce les liens historiques et étroits datant de 1970 entre le Cameroun et la France. Son avènement donne d’espérer des avancées significatives dans un domaine où les attentes sont grandes”.
Prenant la parole à son tour et pour clôturer la phase des allocutions, le Dr. Manaouda Malachie va dire “Sa satisfaction pour ce projet qui donne la possibilité de développer des solutions endogènes et annihiler le tueur silencieux qu’est le paludisme.
Le paludisme, dont les vecteurs sont les moustiques, développe depuis quelques années, des résistances face aux différentes formes de lutte”.
Il déclare en outre qu’à chacun de ses passages au Centre Pasteur, “l’engouement et la détermination du personnel lui donne envie de travailler toujours plus, pour le bien-être des populations...”.
A la suite de la phase protocolaire, la plaque commémorative de l'espace de recherche réservé au paludisme au sein du Centre Pasteur a été dévoilée. Il a ensuite été procédé à la coupure du ruban symbolique et à la visite de l'insectarium.
N.R.M
Le Directeur de cette formation sanitaire est venu ce mardi 26 au ministère de la Santé Publique afin de présenter les réalisations effectuées au sein de la structure dont il a la charge.
52 550 336 FCFA, c'est l'appui fait à l'hôpital de District de Logbaba (HDL) par le groupe Gaz du Cameroun. Ce financement fait suite à une demande de subvention adressée à l'entreprise sus évoquée et servira à l'extension de ladite infrastructure sanitaire.
Les travaux d'extension de cet hôpital consiste, pour l'essentiel, en la construction d'une salle de conférences modulable de 120 places (elle pourra servir de salle de tri en situation d'urgence et de catastrophes), d'un pool des urgences (chirurgicales et médicales), des services D'ORL et d'odontostomatologie, d'une lunetterie, de la pharmacie, d'une billetterie et d'une guérite.
Cette infrastructure qui pourrait être achevée dans les 45 prochains jours, comme l'a indiqué le Dr Ngnegue Plong Gaël, va, à coup sûr, augmenter la capacité d'accueil de l'hôpital (12 lits supplémentaires) et étendre la palette de soins auxquels les populations auront accès à proximité.
Dans la même mouvance, le Directeur de cette FOSA a fait savoir au Chef du département de la santé que l'HDL dispose déjà de deux blocs opératoires, d'une banque de sang et d'une centrale à oxygène entièrement offerte par l'entreprise Chococam.
Il a également annoncé la mise en service imminente du scanner dont l'installation dépend de l'aboutissement des procédures administratives et de la signature d'un accord formel entre le partenaire et le Comité de gestion de l'hôpital.
Néanmoins, dans le cadre de la finalisation du projet d'extension, ce dernier a sollicité un appui de la part du Ministère de la Santé Publique pour lui permettre à lui et à son équipe de mener cette initiative à terme et dans les délais.
Prenant la parole, le ministre Manaouda Malachie a félicité son hôte, accompagné à l'occasion de Mani Pascal - contrôleur N°2 à la Délégation Régionale de la Santé Publique du Littoral, pour les initiatives entreprises afin d'offrir aux populations des soins de qualité et l'a invité à poursuivre dans cette lancée, d'autant que les actions menées et envisagées contribuent à la transformation du système de santé camerounais.
Le patron de la Santé Publique a exhorté le directeur de l'hôpital de District de Logbaba à garder la même dynamique, pour susciter l'émulation dans le volet de la performance des hôpitaux à travers la démarche de l'autofinancement et de la recherche des financements extérieurs.
Avant de prendre congé de son visiteur, qui l'aura au passage remercié pour le souffle nouveau qu'il apporte au secteur de la santé et pour l'opportunité qu'il donne aux hôpitaux de s'exprimer, le Docteur Manaouda Malachie a rassuré ce dernier de l'accompagnement et de l'appui nécessaires que son département ministériel est disposé à apporter à sa structure à chaque fois que besoin se fera.
N.R.M
Il s’agit des responsables du Groupe EntagiMedical, venu présenter son projet de construction d'un hôpital moderne dans la ville de Yaoundé.
“Une plus value pour la carte sanitaire du Cameroun” pouvait - on entendre dans les différentes allocutions qui ont été prononcées ce 26 octobre 2021 dans la salle des conférences de ce département ministériel.
Dans le but de convaincre le Docteur Manaouda Malachie, Bekir Ayaz - Directeur du Groupe EntagiMedical qui conduisait une délégation de quatre personnes, a entre autres fait savoir que: “ Le Cameroun a été choisi au regard des opportunités de développement qu'il présente et de sa position, fenêtre ouverte sur l'Afrique.
En affirmant l'engagement du groupe EntagiMedical à accompagner le Cameroun dans sa démarche de transformation du visage du secteur de la Santé, Bekir Ayaz a exprimé le besoin d'obtenir du Ministère, un agrément qui l'autorise à matérialiser son projet.
Le Ministre de la Santé Publique, entouré de ses proches collaborateurs à l'instar du DRH, du DOSTS et du DAJC, a d'abord remercié ses hôtes pour l'intérêt qu'ils portent pour le Cameroun.
Par la suite, il leur a indiqué les procédures inhérentes à l'obtention d'un agrément par une structure étrangère (la création d'une entreprise de droit camerounais, la constitution et la soumission d'un dossier d'obtention d'agrément qui intègre les plans architecturaux et l'offre de soins entre autres).
Les deux parties se sont quittées avec le ferme engagement de se revoir, pour l'intérêt du bien-être des populations camerounaises. En rappel, le Groupe EntagiMedical est implanté dans 51 pays dans le monde.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence du message porté cette semaine par le Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense au cours de son émission hebdomadaire
“Cette sentence d’un moraliste du XVIIIème siècle prend tout son sens à la lecture de l’avalanche de réactions suscitées par la tragédie survenue le jeudi 14 de ce mois d’Octobre de l’an 2021, dans la ville de Buea, Région du Sud-Ouest.
Alors que les familles étaient frappées de plein fouet par la nouvelle de la brutale disparition de leurs enfants, et que la Nation dans sa totalité baignait dans l’émotion et la consternation, l’on notait pourtant d’étranges et curieuses dissonances dans le concert des protestations.
Il se trouve qu’entre la légitime indignation, la vigoureuse réprobation et la sincère compassion, seront venus se glisser des discours hypocrites dont les oripeaux de vertu arborés ne parvenaient pas à masquer la maléfique de l’esprit.
Portés par des faiseurs d’opinions de tout bord, abondamment recyclés par des malveillants tapis derrière l’anonymat des réseaux sociaux, les narratifs falsifiés, les imputations infondées et déclarations incendiaires brillaient par leur dangereuse partialité, fumisterie et superficialité.
Personne en effet d’entre ces apprentis sorciers, intervenants aux vocations soudaines d’intrépides éveilleurs de conscience, fanatiques pyromanes des plateformes médiatiques, n’a eu le courage de relever que la tragédie unanimement déplorée, résultait en réalité d’un mépris de la loi d’une part, et d’un abus d’autorité d’autre part.
Personne parmi ces redresseurs de tort pour rappeler aux populations que la vraie liberté réside dans l’obéissance aux lois que l’on s’est données.
Autrement, combien d’accidents sur nos routes, combien d’actes de cyber ou de pédocriminalité, combien de crimes et d’actes de violence de toutes sortes nous auraient été épargnés, si au lieu de chercher à asseoir sa réputation sur le malheur de ses concitoyens, on les sensibilisait sur les incommensurables avantages qu’il y a à respecter les lois de la république ?
Donc, plutôt que de prendre des libertés d’avec la vérité dans nos vertes diatribes contre l’Etat, il aurait été courageux de nous mettre en garde contre les germes d’une catastrophe dont chacun de nous est porteur, que l’on soit civil ou soldat.
Car tout compte fait, l’obéissance à la loi est le commencement de la sagesse. C’est aussi une attitude citoyenne, qui peut nous éviter bien des migraines.
À toutes les personnes ayant précocement quitté le berceau de nos ancêtres pour l'au-delà, les Forces de Défense et de Sécurité et la Nation toute entière explorée et compatissante”.
N.R.M
Au cours des audiences accordées ce Lundi à l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, au Consul honoraire de la République de Kazakhstan et à d’autres hôtes, le ministre de la Santé Publique a discuté de divers sujets
A l’instar de la Foire médicale africaine d’Égypte, les préparatifs de la couverture médicale de la Coupe d’Afrique des Nations, une meilleure prise en compte des soins palliatifs au Cameroun etc.
De manière spécifique,
Manaouda Malachie et Medhat Mohamed Kamal Elmeligy - Ambassadeur de la République d’Egypte, ont passé en revue des sujets d’intérêt commun, en mettant toutefois un accent sur la grande foire médicale égyptienne à laquelle est conviée une délégation camerounaise. A travers cette initiative, précise le diplomate, “l’Égypte entend créer un hub pour le commerce médical à l’échelle du continent”.
Au cours des échanges, S.E Medhat Mohamed Kamal Elmeligy va informer le Dr. Manaouda Malachie de l’ambition de son pays, de faire un don de chaises dentaires assorti d’accessoires au Cameroun.
Une proposition qui coïncide avec le projet de construction d’un hôpital, présenté comme un centre d’excellence spécialisé dans les soins dentaires.
Dans cette infrastructure hospitalière, renseigne le communiqué rendu public par la cellule de Communication du Minsanté, “Un espace pourrait être réservé à l'expertise égyptienne, à moins que dans l’immédiat un accord soit passé pour que les patients bénéficient des soins dispensés par des spécialistes égyptiens dans une des formations sanitaires existantes”.
Le diplomate va également s’intéresser aux préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations, sous l’angle du dispositif de surveillance aux frontières; évoquant par là le processus de reconnaissance mutuelle (par le Cameroun et l’Égypte) de la vaccination contre le Covid-19, puisque ajoute-t-il, “les camerounais vaccinés et en possession d’un code QR peuvent entrer en Egypte sans passer par l’ambassade”.
En clôturant cette première audience, le patron de la Santé Publique, entouré de ses plus proches collaborateurs, à l’instar du chef de la Division des Études et des Projets et le chef de la Division de la Coopération a rassuré son invité de marque, soulignant au passage que le processus est en cours.
Il a également précisé que pour l’instant, l’entrée au Cameroun sans test PCR n’est pas envisagée, en raison de ce que de nombreuses personnes présentant des résultats de test négatifs au débarquement, ont été testées positifs.
Le Consul honoraire de la République de Kazakhstan à Yaoundé est la deuxième personnalité à être reçue par le ministre de la Santé Publique.
Joseph Emmanuel Ava Ava et Manaouda Malachie ont parlé du don de vaccins contre le Covid-19 développés par le Kazakhstan. Selon le Consul honoraire, ce vaccin, soumis au processus de reconnaissance de l’OMS a déjà atteint la troisième phase du niveau de validation des vaccins.
Le patron de la Santé Publique a remercié son interlocuteur pour cette marque de solidarité à l’endroit de notre pays dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
A la suite des représentants des chancelleries, le Dr. Manaouda Malachie a reçu le Pr. Mpondy - Coordonnateur du réseau international des soins palliatifs.
Les échanges ont porté sur la problématique des soins palliatifs ( ces soins administrés pour soulager les douleurs de certains patients ayant atteint un stade chronique) qui sont aujourd’hui devenus une spécialité.
Le Pr. Mpondy a exprimé son vœu de voir des unités mobiles dédiées aux soins palliatifs dans nos formations sanitaires. Elle va aussi renseigner que des organisations sont disposées à organiser des formations continues pour des personnels de santé.
Tout en reconnaissant que le sujet doit susciter une meilleure attention, le patron de la santé a souligné qu’il est important d’accompagner les patients nécessitant des soins palliatifs, pour qu’ils n’aient pas le sentiment que leur situation n’est pas suffisamment prise en considération.
Le Pr. Noah Noah Dominique - Directeur de l’hôpital de référence de Sangmélima était le dernier hôte du jour.
Le ministre de la Santé Publique et lui se sont attardés sur le fonctionnement de l’hôpital de référence de Sangmélima. Le Pr. Noah Noah Dominique a saisi cette occasion afin de demander qu’un gynécologue soit affecté dans cet hôpital;
Il a également annoncé pour les semaines à venir, le lancement d’une campagne gratuite de dépistage du diabète et d’autres maladies. Par ailleurs, une unité de gastro-entérologie a déjà été mise sur pied, renchérit le Pr. Noah qui renseigne au passage que les prix pratiqués auparavant, ont été considérablement revus à la baisse.
Autant d’atouts qui devraient intéresser les patients au-delà de la région du Sud. En appréciant les initiatives déjà prises, le Ministre a encouragé le Directeur de cette formation sanitaire à communiquer sur ces actions et à développer une bonne relation avec les populations.
Nicole Ricci Minyem
Par le biais de Me Label Elomo Manga - Avocat au Barreau du Cameroun, le Sénateur a rédigé un communiqué dans lequel il indique avoir été saisi “ Par plus de la moitié des membres de l’Assemblée Générale actuellement en fonction à la Fecafoot pour contester ledit accord - cadre devant le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) à Lausanne en Suisse, conformément aux dispositions de l’article 48 des Statuts de la Confédération Africaine de Football ( Caf).
Le document
Tel est le thème sur lequel les spécialistes du Bureau Central de Recensement et d'Étude de la Population et leurs partenaires, à l’instar d’Onu Femmes, ont axé leur réflexion en mettant à la disposition du public le document dont il est fait mention plus haut.
Contexte
Le rapport révèle que:
“Menées au quotidien dans les centres urbains pour approvisionner les ménages en produits vivriers, les activités marchandes contribuent de manière significative à l’accroissement de l’économie Camerounaise, tout en jouant un rôle déterminant dans le processus transformatif des relations hommes-femmes à tous les échelons de la société.
Celles ou ceux qui exercent ces activités au quotidien méritent une prise en charge et un encadrement adéquat pour développer ce secteur qui se présente aujourd’hui comme un grand pan de l’économie informelle dont le rôle dans la création des richesses et des emplois au Cameroun est incontestable.
Qu’elles soient qualifiées ou non, les femmes Camerounaises, malgré de nombreux obstacles structurels auxquels elles demeurent confrontées, contribuent à la croissance économique du pays.
Mises à l’écart sur le marché du travail, il apparaît clairement de nos jours, au regard de ce que l’on observe dans le contexte actuel marqué par une timide reprise de la croissance économique, que celles non qualifiées du secteur informel, sont permanemment en quête d’une place au cœur des stratégies de survie du ménage…”.
Du point de vue de madame Bernadette Mbarga - Directeur Général du Bucrep,
“ L’Enquête sur l’activité des Bayam-sellam réalisée en 2021 a permis de faire la lumière sur l’environnement et les conditions dans lesquelles l’activité de “Bayam-sellam” s’effectue.
Il s’agit d’une contribution du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP) à l’avancement des connaissances sur cette activité qui concoure indéniablement à l’approvisionnement des ménages urbains en produits vivriers et à l’autonomisation de la femme…”.
Onu Femmes a apporté sa contribution dans le cadre de la rédaction de ce rapport qui contient huit chapitres avec les titres suivants:
Paysage Institutionnel, Réglementaire, Économique et Social des activités des Bayam - Sellam au Cameroun - Cadre Théorique et Méthodologique - Profil des bayam - Sellam - Conditions de travail et structuration de l’activité de Bayam - Sellam - Rendement de l’activité, autonomisation et investissements des bayam - sellam - Conciliation vie familiale et vie professionnelle - L’activité de bayam - sellam et le Covid - 19 - Difficultés dans l’exercice de l’activité et assistance reçue.
Nicole Ricci Minyem