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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Au delà des travaux réalisés ici et là pour embellir la ville aux sept collines à quelques semaines du coup d’envoie de la Coupe d’Afrique des Nations Can orange 2021, l’on aperçoit, au niveau des grandes artères notamment, des guirlandes multicolores 

 

Même si de fortes pluies s’abattent inlassablement dans la cité capitale politique Camerounaise, avec son cortège de désagréments, de jeunes hommes et femmes sont à pied d'œuvre.

Ils sont par exemple au niveau de la Texaco et de la Mobile Omnisport, au carrefour Iptec, au rond point de la Poste Centrale, Bastos… entrain d’installer des guirlandes et autres jeux de lumière qui, dès la nuit tombée, font ressortir de magnifiques couleurs que quelques promeneurs contemplent en passant.

 

Que dire de ces tenanciers de débits de boisson, parfois aménagés avec des pistes de danse sur lesquelles les “ fêtards” peuvent esquisser des pas de danse? ils eux aussi à en pleins travaux, mettant de la peinture par ci, apportant quelques aménagements par là, recrutant parfois un nouveau personnel ( de jeunes dames en l'occurrence) à qui on impose une tenue vestimentaire sobre ou aguichante, (c’est selon). 

 

Tous les moyens sont mis en jeu pour qu’il y’ait un retour sur investissement, lorsque les carillons de Noël se seront éteints et, les paillettes de la nouvelle année seront rangées dans les tiroirs de l’histoire.  

 

Le marché des cadeaux ouvert 

 

Même s’il y’a manque d’affluence, les échoppes des commerçants se parent peu à peu pour attirer le regard des éventuels clients avec des jouets dont les prix sont encore abordables.

Ce sont les mêmes que lors des années antérieures, poupées de diverses tailles, jeux de domino, des engins roulants pour des enfants, des jeux de société, des ordinateurs, un package avec des ustensiles de cuisine pour des petites filles…

 

C’est à la criée que chacun veut attirer l’attention des passants et certains n’hésitent d’ailleurs pas à suivre un client pour lui vanter les qualités de tel ou tel autre article, notamment pour ce qui concerne les sapins de Noël.


D’ici la fin du mois de Novembre, la pression va s’accroître et elle ira crescendo jusqu’en Janvier 2022 car, même pour ceux qui n’ont pas de gros moyens financiers, la fièvre des fêtes de fin d’année emporte tout le monde.

Nicole Ricci Minyem

C’est le thème développé par le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo samedi dernier. Le soldat soutient entre autres que: “ La vie serait aisée, et tout irait pour le mieux  dans le meilleur des mondes, si certains individus n’entendaient exercer leur droit de vivre qu’au détriment de la Communauté...

“L’homme en tant qu’être social, jouit d’autant de droits qu’il est tenu à des devoirs. Pour certains cependant, l’exercice des droits semble plus gratifiant que l’accomplissement des devoirs, même les plus élémentaires.

Depuis la nuit des temps, l’homme s’attache de manière viscérale à ses droits, au point de les revendiquer avec véhémence s’ils venaient à lui manquer, de même qu’il condamne avec la plus grande énergie toute entreprise susceptible de les contrarier. 

 

Au fil de l’histoire, des révolutions sont ainsi survenues, des guerres se sont déclenchées, et des remous ont éclaté, avec pour commun dénominateur, la revendication des droits individuels et collectifs.

Selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, appuyée  en cela par d’autres instruments juridiques internationaux, les fondamentaux de l’homme se résument en la liberté et l’égalité de tous en dignité et en droits. 

 

Aux côtés des droits fondamentaux, d’autres droits que nous appelons conjoncturels seront venus se greffer. Il s’agit pour l’essentiel, des droits économiques et sociaux, des droits de la femme, de ceux de l’enfant, etc.

En élargissant de la sorte la panoplie de ses droits, l’homme semble s’être fixé pour objectif de jouir de la liberté totale et globale, liberté entendue ici comme le pouvoir d’agir en toute indépendance vis - à - vis non pas seulement de contraintes extérieures mais aussi de toute détermination intérieure.

Mais, en dépit de son désir d’une entière émancipation, l’homme a conscience de ne pouvoir ni affirmer, ni jouir sereinement de ses droits qu’au sein d’une collectivité, qu’il a le devoir de faire vivre en retour.

Il se trouve en effet que les droits sont si intimement liés aux devoirs, que la jouissance des uns passe péremptoirement par l’accomplissement des autres.

Dans ces conditions, la vie serait aisée, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si certains individus n’entendaient exercer leur droit de vivre qu’au détriment de la Communauté. 

 

D’où par exemple la criminalité, l’incivisme fiscal, les dérives morales, la délinquance routière. De tels actes ne prennent les proportions dramatiques qu’on leur connaît à ce jour, qu’avec la bénédiction de ceux des nôtres qui abritent, arment et encouragent les adeptes du non devoir. 

 

Il est même d’auto - proclamés philanthropes, qui prennent fait et cause pour ces actes nocifs, qui accusent la collectivité de susciter des marginaux, comme pour exonérer ces individus malfaisants d’avoir à honorer leurs devoirs envers la communauté.

D’avoir un peu de dignité. Pour ceux - là, quelconque revendication confère le droit de décapiter une personne, fut -elle un écolier, un enseignant, un commerçant, un administratif, ou tout simplement un soldat. 

 

Pour ceux-là toujours, quelconque revendication confère le droit de violer allègrement les lois et règlements de la République. Impunément...me diriez - vous.

La situation perdure jusqu’au jour où fatalement, instigateurs et avocats de l’absurde et du sordide en viennent à subir l’effet boomerang de leurs occultes prétentions. Alors seulement, les opinions changent. Un peu, un peu tardivement, malheureusement.

Dans tous les cas, et quoiqu’il en soit des responsabilités, chaque citoyen a le devoir d’assumer ses droits. Chaque citoyen doit assumer ses devoirs, avant d’exiger des autres le respect de  ses droits. 


N’est ce pas que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres??? Et la sagesse de nous apprendre qu’être libre, ce n’est jamais faire ce que l’on veut, sous peine de se heurter à la liberté des autres, qui serait alors niée ou bafouée”.

N.R.M   

Honte, incompréhension, dégoût et bien d’autres qualificatifs qu’on a cru déceler en lisant cette information sur les réseaux sociaux et autres groupes whatsapp: 

 

“ Lycée de Biyem - Assi, un élève de Première enceinte le professeur d’Espagnol. Le proviseur vient d’interdire un certain type d’habillement chez les dames notamment”.   

 

Est-ce cette histoire qui a amené madame le Proviseur du Lycée de Biyem Assi à rédiger cette note? Surtout lorsqu’on voit comment s’habillent tous ceux qui sont recrutés, afin de dispenser le savoir à des apprenants qui, même s’ils sont quelquefois plus âgés que leur professeur, n'en demeurent pas moins des élèves. 

 

Il serait certainement opportun que l’on renseigne sur ce que prévoit la Loi dans ce genre de situation, si bien sûr il y’a des dispositions allant dans ce sens. 

 

“ Mon attention a été attirée, et ce de façon récurrente, sur un laisser - aller flagrant dans les comportements vestimentaires du personnel, plus particulièrement le personnel féminin.

Vous êtes sans ignorer que l’enseignant doit être un modèle pour la société en général et pour l’élève en particulier.

 

Afin de promouvoir un climat de salubrité morale et physique propice à l’éthique de l’éducateur et de l’éducation, j’ai l’honneur de rappeler à tous les personnels du lycée de Biyem - Assi que le respect du code de la bonne tenue est une obligation morale et professionnelle car, il y va non seulement de notre mission d’encadreur mais aussi d’éducateur…”.    

 

N.R.M

Du point de vue de “Preston Kambou - La Voix des Monts” auteur du post ci - dessous, tous ceux qui s’adonnent à ce genre d’activités   “auront désormais les comités  de vigilance  sur leur chemin dans les Bamboutos.

En effet, pour mener la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme, le préfet Etapa François et ses proches collaborateurs ont opté depuis quelque temps pour l’installation officielle des comités de vigilance, moyen endogène et participatif de collaborer avec les Forces de l’ordre et d’accompagner la politique de sécurisation du département, en vue d’offrir aux populations un cadre serein et harmonieux pour vivre paisiblement.

Après Babadjou et Bamessingué, le groupement Bamendjo est lui aussi entré dans la danse ce 10 Novembre 2021.

Le sous-préfet de Mbouda, Jean Baptiste Mbonki présidant la séance de travail, débute son allocution par des civilités et surtout la transmission des salutations du préfet Etapa : “Je suis très fier de me retrouver parmi vous cet après-midi dans le cadre de l’installation officielle des comités de vigilance de Bamendjo. 

Avant toute chose, je voudrais m’acquitter d’un devoir, c’est de vous transmettre les salutations et les encouragements de Monsieur le préfet du département des Bamboutos qui s’est engagé corps et âme pour combattre la criminalité dans ce département et qui ne lésine sur aucun moyen pour que la paix et la sécurité règnent sur ce département”. 

Le décor planté, dans cette salle des réunions de la chefferie Bamendjo où les FMO, les responsables traditionnels dont le chef Tchio Maurice et ses notables, le premier adjoint au maire de Mbouda M Pafe Fréderic et les membres de l’élite se sont réunis pour cette initiative communautaire, le sous-préfet déroule les axes de la séance de travail. Il clarifie le fait que sa visite est en effet une instruction du préfet qui a tenu à réorganiser les comités de vigilance. 

Son arrêté prévoyait bien que ce soit les chefs de groupements qui installent ces comités au niveau du groupement en y jouant le rôle de président d’honneur. Mais, jugeant de l’importance de tels comités, il a finalement décidé de leur donner plus de poids en descendant personnellement ou en se faisant représenter.

Descendre personnellement sur le terrain obéit à trois raisons :

1- Mettre les membres des comités installés en confiance afin qu’ils sachent qu’à partir du moment où ils sont installés, ils ont avec les autorités dont le chef auxiliaire d’administration, le maire, le sous-préfet, le préfet, les FMO, une complicité sans faille. Il ne faudrait cependant pas qu’il y ait parmi les membres du comité des brebis galeuses insistera M Mbonki.

2- La deuxième raison est d’aider ces comités à bien s’organiser en les sensibilisant et en les formant en exposant clairement les cahiers des charges des membres. « Il faut mieux vous organiser pour bénéficier des dons, des accompagnements ».

3- Échanger sur les stratégies, partager l’expérience de l’Extrême Nord et du Nord où le préfet et le sous-préfet ont eu la chance de séjourner.

  1. Mbonki a rappelé pour le déplorer le fait que le Comité de Bamendjo ait bonne réputation mais soit mal organisé. Il importe donc de régler ce souci.

Suivant l’arrêté préfectoral N°284/AP/f31/SP portant réorganisation des comités de vigilance dans les Bamboutos, chaque village doit avoir un comité de vigilance placé sous l’autorité du chef qui en est le président d’honneur. 

Avec lui au bureau, on a un président actif, un vice-président, un secrétaire, un conseiller, un censeur chargé de la discipline et de la logistique, un trésorier et un commissaire au compte.

A la fin de la rencontre, M Diffo, président du Comité de vigilance de Bamendjo s’est dit satisfait et a trouvé les échanges très riches. Il revient sur la quintessence de l’échange : “Par le passé par exemple, nous allions lancer les barrières en route, on faisait le face-à-face avec des voleurs. 

Alors que ce n’était pas exactement notre travail. Nous devrions juste les filer et rendre compte à l’autorité compétente. Nous en avons profité pour exposer le problème de certains garçons du village qui se font passer pour des chasseurs, qui vont derrière les maisons des gens, font mine de "creuser le rat" alors que ce sont des indics qui fournissent le renseignement aux grands voleurs de bétails”. 

Le message de monsieur Diffo au Sous-Préfet est pratique : “Nous disons à monsieur le Sous- Préfet de nous aider à faire finir ces histoires de chasse derrière les maisons. 

Nous lui disons que ces personnes profitent de ces pseudos activités pour repérer et localiser nos grands régimes, nos porcs et nos chèvres et appeler leurs complices qui sont de grands voleurs et qui viennent avec de grands véhicules les emporter. Nous souffrons  à cause d'eux”. 

A la tombée des rideaux, l’espoir est à l’horizon et le désir de collaboration transparaît de partout. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs et que les Bamboutos s’en trouvent sécurisés”.

 

N.R.M

Dans une lettre envoyée au Secrétaire général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais le 12 Novembre dernier, les militants démissionnaires justifient entre autres cette décision par les sentiments de frustration et de mépris qui les habitent à la suite des dernières consultations électorales lors du renouvellement des organes de base

 

“ Nous nous retrouvons avec  des dirigeants tant au sein de la Commune qu’au sein de la Section qui nous sont imposés par des méthodes qui ne reflètent pas le cinquième de notre volonté à la base.

 

Les instructions et les consignes pour le bon déroulement des différentes opérations ne sont jamais respectées sur le terrain, ceci pour les intérêts égocentriques qui embrigadent la liberté d’une grande frange de la population de Messok…”. 

 

Aucune requête disent - ils n’a connu de suite favorable 

 

“ Ce qui nous fait penser” écrivent -ils “ que celles - ci ne sont jamais examinées au niveau départemental, ni au niveau régional, voire au niveau national!

 

Cette situation s’ajoute à un malaise qui perdure au sein de notre communauté, à savoir l’ingratitude caractérisée au lendemain des victoires du Rdpc qui, malgré les scores impressionnants que nous réalisons, les fruits de la réussite sont partagés très loin de l’Arrondissement de Messok…”.

 

Par conséquent, 

 

“Au vu de ce qui précède, nous vous signifions, comme des dignes orphelins, notre démission collective, qui n’est qu’à sa première phase; Ce qui n’entame en rien notre attachement au Président de la République - Chef de l’Etat…”. 


Les noms des démissionnaires, plus d’une centaine, sont consignés dans de nombreux feuillets.

Nicole Ricci Minyem 

C’est du 6 au 11 décembre prochain et ceux qui sont considérés comme “ Fer de lance de la Nation” vont réfléchir et mener des actions autour du thème: “Entrepreneuriat PTS-Jeunes et Transformation Structurelle de l'Économie Camerounaise: Secteurs porteurs et Opportunités des Chaînes de Valeurs Économiques."

 

Venus des dix Régions du Cameroun et même de la diaspora, les participants auront ainsi l’occasion de se pencher sur des sujets tels que: 

 

Entrepreneurs bénéficiaires du PTS-Jeunes - Institutions et structures publiques et parapubliques - Entreprises du secteur privé - Partenaires au développement…

 

Dans la note d’informations en prélude à cet évènement, Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique renseigne que:  

 

La jeunesse camerounaise bénéficie depuis le 10 février 2016 de l’initiative PTS-Jeunes (Plan Triennal Spécial-Jeunes); Cette initiative lancée en faveur des jeunes âgés de 15 à 35 ans, vise à répondre au problème du chômage/emploi et de l’insertion socio-économique; Il ambitionne aussi d’améliorer les politiques gouvernementales en faveur des jeunes à travers ces 03 axes majeurs: 

 

La mise sur pied d’un Observatoire National de la Jeunesse (ONJ) - Le renforcement et la spécialisation des programmes et projets gouvernementaux et non gouvernementaux d’insertion des jeunes - Le développement des structures d’encadrement de proximité des jeunes que sont notamment les Centres Multifonctionnels de Promotion…”. 

 

Le “ ministre des Jeunes” ajoute que:  

 

“Dans un contexte où la place du secteur privé est essentielle pour le développement économique et où la jeunesse est particulièrement interpellée pour sa contribution dans l’évolution de la croissance, le PTS-Jeunes se positionne comme un acteur important à l’atteinte des objectifs de la SND 30 et du Plan triennal de relance de l’économie post-Covid19... 

 

C’est ainsi qu’en 2020, le PTS Jeunes à accorder des financements à environ 5.500 projets, pour un montant global de près de 15 milliards de francs CFA. 

 

Ce plan a également permis l’installation d’un peu plus de 16 mille jeunes dans 66 villages pionniers de la deuxième génération et clusters”. 

 

Ambition 

 

Au vu des résultats engrangés, le MINJEC a pensé mettre sur pied une plateforme de valorisation et de promotion des initiatives des jeunes entrepreneurs accompagnées dans le cadre du PTS-Jeunes. 

 

Présentation du Salon International de Promotion des Entreprises du Plan Triennal Spécial-Jeunes

 

En abrégé “Siprome PTS-Jeunes”, cette plateforme bâtie sous le modèle d’un salon économique vise à promouvoir et valoriser les entreprises accompagnées et suivies dans le cadre du Plan Triennal Spécial Jeunes. 

 

Les interventions du Siprome PTS-Jeunes entendent contribuer à influencer l’orientation de la commande publique vers les prestataires locaux - Promouvoir les entreprises locales - Valoriser le label «Made in Cameroon» - Accroître la production et la productivité locale. 

 

De façon stratégique, le Siprome PTS-Jeunes se positionne comme : 

 

  • Un espace d’expression de la jeunesse entrepreneuriale du Cameroun ; • Une opportunité de synergies économiques entre entreprises complémentaires ; • Une plateforme pour les institutionnels et le Gouvernement de tenir et guider les grandes entreprises et les PME vers un devenir économique commun. 

 

Nicole Ricci Minyem

Pour les spécialistes, c'est l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de 5 ans, avec un peu plus de 1,5 millions décès chaque année, notamment dans les pays en développement…

 

Ce 12 novembre, l’Organisation Mondiale de la Santé renseigne une fois de plus que: 

 

La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Ceux-ci sont constitués d’alvéoles qui se remplissent d’air quand une personne en bonne santé respire. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène.

 

Causes et transmission

 

La pneumonie est causée par un certain nombre d’agents infectieux, bactéries, virus ou champignons. Les plus courants sont les suivants:

 

  • Streptococcus pneumoniae – l’agent pathogène le plus souvent à l’origine de la pneumonie bactérienne chez l’enfant;
  • Haemophilus influenzae type b (Hib) – la deuxième bactérie la plus courante à l’origine de pneumonies;
  • Le virus respiratoire syncytial est l'agent pathogène le plus fréquent en cas de pneumonie virale.
  • Pneumocystis jiroveci est une cause majeure de pneumonie chez l’enfant de moins de 6 mois infecté par le VIH/sida. Il est responsable d’au moins un quart des décès chez les nourrissons séropositifs.

Transmission

La pneumonie peut se transmettre de différentes manières. Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons en cas d’inhalation. 

Ils se transmettent également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements. De plus, la pneumonie est aussi transmissible par voie sanguine, pendant ou peu après la naissance. 

Il faudra faire davantage de travaux de recherche sur les différents agents pathogènes et leurs modes de transmission, car cela a une importance primordiale pour le traitement et la prévention.

Symptômes

Ils sont identiques pour les pneumonies virales ou bactériennes. Dans le cas d’une pneumonie virale, ils peuvent néanmoins être plus nombreux que pour une pneumonie bactérienne.

Chez l’enfant de moins de 5 ans qui présente une toux et/ou une respiration difficile, avec ou sans fièvre, on peut faire un diagnostic de pneumonie en cas de polypnée ou d’une inspiration au niveau de la paroi thoracique inférieure s’accompagnant d’un repli ou d’une rétraction de la cage thoracique (chez un sujet sain, l’inhalation provoque l’expansion de celle-ci). Une respiration sifflante est plus typique d’une infection virale.

Les nourrissons très gravement malades peuvent être incapables de s’alimenter ou de boire, et peuvent également souffrir de pertes de conscience, d’hypothermie et de convulsions. 

Facteurs de risques

Tandis que la plupart des enfants en bonne santé ont des défenses naturelles leur permettant de combattre l’infection, ceux qui ont un système immunitaire affaibli sont exposés à un risque plus élevé de contracter une pneumonie. 

Le système immunitaire d’un enfant peut être affaibli par la malnutrition ou la sous-alimentation, notamment pour les nourrissons qui ne sont pas allaités exclusivement au sein.

Des maladies préexistantes, comme une infection à VIH symptomatique ou la rougeole, augmentent également le risque. Certains facteurs de risque environnementaux exposent aussi davantage les enfants au risque de pneumonie: 

La pollution de l’air ambiant due à l’utilisation de la biomasse pour les feux de cuisine ou le chauffage (bois ou bouses)

Le fait d’habiter dans des logements surpeuplés;

Le tabagisme des parents.

 

N.R.M

Cette information, comme celle de Jean Bruno Tagne et Ernest Obama est contenue dans une note rendue publique il y’a quelques heures et on peut lire ceci en substance: 

 

“Dans l’optique de renforcer ses équipes de campagne, Samuel Eto’o Fils, candidat à la présidence de de la Fédération Camerounaise de Football ( Fecafoot) accueille Mlle Konglim Bei Banye. Elle rejoint l’équipe Marketing au poste d’attachée de presse.

Mlle Banye est une traductrice professionnelle innovante et pragmatique, dotée d’un excellent sens de l’analyse et d’une bonne aptitude à communiquer.

 

Elle occupe actuellement le poste d’assistante administrative et de professeur de français à l’école pour enfants déficients auditifs de Buea. 

 

Mlle Banye a progressivement fait son chemin dans le domaine de la traduction où elle s’est spécialisée dans les dossiers juridiques et médicaux. 

 

Elle est douée pour le sous - titrage, la traduction audiovisuelle. Elle possède également d’excellentes compétences en communication et en rédaction. 

 

Elle travaillera en étroite collaboration avec Ernest Obama et Jean Bruno Tagne afin d’assurer le bon fonctionnement de ce bureau.

 

Cette nomination s’inscrit parfaitement dans le projet de démocratiser et d’améliorer la gouvernance du football Camerounais…”.

 

En rappel, 


Le collège électoral appelé à élire le président de la Fédération Camerounaise de Football est connu depuis le 8 novembre dernier; Un document contenant les noms des 76 délégués, signé par le président de la commission électorale Gilbert Schlick a été rendu public et, ce sont ces personnes qui sont attendues le 11 décembre 2021, jour de l’assemblée générale élective pour choisir le futur président de la Fecafoot.

Nicole Ricci Minyem

Boga comme Beyond oil and gas alliance ...Tel est l’acronyme de la dernière-née des coalitions de pays à la COP 26 de Glasgow qui en aura décidément beaucoup vues depuis son ouverture le 31 octobre. 

 

Celle-ci est portée par le Costa Rica et le Danemark et rassemble douze pays et régions, qui s’engagent à sortir progressivement du gaz et du pétrole. 

S’ajoutent aux deux pays fondateurs, la France, le Groenland, l’Irlande, le Québec, la Suède, le Pays de Galles comme membres principaux ainsi que deux autres associés : la Californie et la Nouvelle-Zélande.

Cette alliance, que le Danemark et le Costa Rica avaient déjà annoncé préparer lors de la dernière assemblée générale de l’Onu, fin septembre dernier, fait écho à cette autre coalition, en première semaine, de dix-neuf États et quatre acteurs publics, de stopper le financement de projets d’énergies fossiles à l’étranger d’ici 2023. Du moins si ceux-ci ne mettent pas en œuvre des techniques de capture et stockage de carbone.  

Pas de date précise… « mais une première étape »

L’Alliance Boga va plus loin donc, puisque les pays signataires s’engagent à fixer une date de fin pour leurs activités d’explorations et d’extraction de pétrole et de gaz, deux énergies fossiles jusque-là peu abordées dans les COP qui se focalisent surtout sur le charbon, au plus lourd bilan carbone encore. 

“Si nous voulons faire face à la crise climatique, nous avons besoin de planifier un arrêt maîtrisé mais décisif de la production de pétrole et de gaz, rappelle Andrea Meza, ministre de l’environnement et de l’énergie du Costa Rica.

Gros bémol tout de même, cette alliance Boga ne fixe pas encore à ce jour de date précise pour cette sortie du gaz et du pétrole. Parmi ces douze membres ne figurent pas non plus les plus gros producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, même si le Danemark est l’un des plus gros producteurs d’hydrocarbure d’Europe.

“Boga est la première alliance de ce genre, une première étape importante”, défend Dan Jorgensen, ministre danois de l’énergie. Boga participe ainsi, comme les annonces de la première semaine sur les énergies fossiles, à faire émerger un consensus sur la nécessité de sortir des énergies fossiles.

“De nouveaux pays pourraient rejoindre l’alliance dans les prochains jours, assure Dan Jorgensen. Nous avons des discussions étroites avec l’Ecosse notamment”. 

 

N.R.M

C’est sous ce thème que va se dérouler ce Vendredi au Palais des Congrès de Yaoundé, la séance plénière à laquelle sont conviés les Élus de la Nation 

 

Les réflexions seront menées par les uns et les autres sur la base d’un document de référence des politiques publiques, qui vise à faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité.

Les Députés vont discuter à propos de la “dynamique de construction nationale en droite ligne avec les recommandations du Grand Dialogue National et de l’implémentation effective du Devoir de Solidarité Nationale dans la marche du Cameroun vers l’émergence”, comme le renseigne le Communiqué de presse de Gaston Komba - Secrétaire général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.  

 

On peut également lire que: “Présenter la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030 au Cameroun à la Représentation Nationale ne saurait être une option, mais une nécessité; le rôle des Députés étant de légiférer et contrôler l’action du Gouvernement, tout en veillant à la préservation de l’intérêt national et de l’intérêt général des Populations. 

 

Par ailleurs, la dynamique de l’action de développement au plan économique, social et environnemental ne saurait connaître de succès sans l’implication de tous les acteurs de la vie institutionnelle, sociale et principalement du Parlement qui représente les Populations et les Collectivités Territoriales Décentralisées…”.

 

Pourquoi devrait - on s’intéresser à la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030?

 

 Le document informe que les principales orientations de cette stratégie repose sur quatre principaux piliers: 

 

La transformation structurelle de l’économie par le développement des infrastructures productives - Le développement du capital humain à travers la promotion des secteurs de l’éducation et de la formation, la santé et la protection sociale - La promotion de l’emploi et de l’insertion des jeunes - L’amélioration de la Gouvernance et de la Décentralisation en impulsant le développement local, le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre ensemble.

 

À ces orientations stratégiques qui visent un développement endogène et inclusif, se greffe un certain nombre de politiques devant être implémentés. Il s’agit par exemple de: 

 

La  production de l’énergie en quantité suffisante et la promotion de l’industrialisation - La politique de l’import - substitution - L’émergence du secteur privé comme principal moteur de croissance par la mise en place d’un certain nombre de facilités - Le développement du partenariat public - privé…

 

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01