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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Le directeur de l’IHU de Marseille, qui faisait face ce vendredi à la justice de ses pairs, saura le 3 décembre dernier s’il sera éventuellement radié de l’Ordre des médecins

 

Durant près de trois heures, la chambre disciplinaire, présidée par un magistrat administratif assisté de huit médecins, a examiné deux plaintes déposées fin 2020 par l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône et le conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), sur la base de plusieurs signalements initialement effectués par la société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), par des praticiens hospitaliers et des particuliers contre Didier Raoult.

 

L’avenir de Didier Raoult se jouera en partie le 3 décembre prochain. 

C’est à cette date que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille saura les éventuelles sanctions à son encontre, après avoir fait face ce vendredi à la justice de ses pairs qui l'accusaient devant une chambre disciplinaire à Bordeaux d’avoir enfreint plusieurs articles du Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le covid - 19.

« On fait le procès de la réussite », s’est défendu l’infectiologue marseillais de 69 ans, debout, pull vert et chemise à carreaux, devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, qui a examiné deux plaintes lors d’une audience dépaysée loin de Marseille.

« Raoult, notre phare dans la nuit »

En arrivant, Didier Raoult avait salué en silence, d’un signe de tête, la trentaine de manifestants venus le soutenir et l’applaudir. « Raoult, notre phare dans la nuit », « Touche pas à mon Raoult » : des banderoles témoignaient de la popularité du médecin auprès des « anti-système ».

 

N.R.M

D’aucuns parlent de “Scène d'horreur”, d’autres n’arrivent même pas à raconter cette histoire tellement elle est ignoble, abject, répugnante...Surtout lorsqu’on donne l’âge des enfants: 7 et 9 ans.

 

Selon nos confrères de la “ Voix du Moungo”, l’individu qui médite désormais sur son sort dans les geôles de la gendarmerie de Melong est âgé de 39 ans; Il  se fait appeler Ehowe Jules et après le départ de sa “ femme”, il n’a pas voulu se mettre en couple avec une autre, estimant certainement que Noloh Aïcha - 7 ans  et Akoum Aurèle - 9 ans, élèves à l'école publique de new melong pourront assouvir ses envies bestiales. Le 28 octobre dernier, il est passé à l’acte. 

 

Les faits tels que relatés par nos confrères 

 

“L'histoire qui défraie la chronique en ce moment dans la ville de Melong, serait partie de l'absence de ces deux enfants pendant une longue période de leurs salles de classes respectives; Lorsqu’elles sont revenues, les enseignants leur ont demandé de se justifier. 

 

C'est à ce moment que les deux petites filles leur ont révélé le calvaire qu’elles vivent; Elles ont dit avec leurs mots d’enfants, les atouchements et autres actes sexuels auxquels se livre leur “ géniteur” sur leur petit corps. 

 

C'est ainsi que choqué, abasourdi, ébranlé, le personnel de l'école va convoquer les parents des enfants violés. Au regard de la gravité de la situation, le directeur de l'école de new melong va saisir l'inspecteur d'arrondissement de l'éducation de base; 

 

Ce dernier à son tour va saisir le sous-préfet qui va à son tour donner les ordres au commandant de Brigade pour qu’il fasse la lumière dans cette affaire…”.

 

Sur le post facebook, on peut encore lire que:  

 

Alanga Raphaël Bienvenu - Commandant de brigade de Melong, va remonter l'information auprès de son commandant de compagnie, Mebouinz Daniel Fritz et ce dernier, dans le cadre de ses investigations va, dans un premier temps mettre la main sur le présumé violeur car ayant eu vent que ses pratiques occultes sont connues, a pris la fuite;

 

L’enquêteur a aussi amené les enfants faire une visite médicale et pour cette opération, il s’est fait accompagner par Flore Kadjeu - assistante sociale de l'Ong Cipcre. 

 

Les résultats de la visite médicale vont confirmer que les deux petites filles ont effectivement été violées. Plus grave encore l'aînée âgée de 9 ans ne pourra plus jamais avoir d’enfants et celle de 7 ans a été dépistée d'un chlamydia.

 

La cabale du présumé violeur n’a pas fait long feu; il a été interpellé et conduit sous bonne escorte ce jeudi 4 novembre, devant le procureur de la république de première instance de Nkongsamba, où il répondra de ses actes.

 

Les filles partageaient le même toit que leur “papa” et leur grand-mère, la maman ayant quitté le foyer depuis longtemps. Elles vont bénéficier des soins dans un centre hospitalier approprié.

 

Nicole Ricci Minyem

Dans une lettre adressée à Seydou Mbombo Njoya, la footballeuse qui occupait ce poste au sein de la Sélection Nationale Séniors Dames du Cameroun justifie son acte en relevant des faits qui de son point de vue, ne lui permettent plus de servir le Cameroun auprès du président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football 

 

Après les formules de politesse d’usage, la footballeuse qui évolue au club suédois FC Rosengârd au poste d'attaquant revient sur certains faits 

 

“ En date du 17 octobre 2021 à Douala à l’hôtel Sawa pendant l”heure du déjeuner, vous m’avez interpellée, en présence de madame Eko Céline, pour me dire qu’il vous a été rapporté que je m’inmmisçais dans les  aspects techniques de la gestion de l’équipe.

Je vous ai répondu qu’on vous avait mal informé car ce n’est pas vrai et j’ai souhaité une confrontation avec toute personne pouvant le prouver.

Vous n’avez pas fini votre propos sans me demander de bien “ faire attention avec qui je marche”; Je me suis demandée si en dehors de mes aînés avec lesquels j’étais pendant la visite vous me connaissez ailleurs, mais j’ai laissé tomber.

 

Le 23 octobre 2021 à Garoua, en fin d’après - midi lors de la visite au stade Roumdé - Adjia, vous m’avez à nouveau menacé tout d’abord en me demandant ce que je faisais à Garoua alors qu’il y’avait un match le lendemain et que nous avions raté la réunion techtine.

 

Puis vous n’avez pas pas également manqué de me rappeler que ma place n’était pas là, le tout en me criant dessus et en me menaçant des sanctions disciplinaires qui suivraient, sans me donner l’occasion de m’expliquer, vous êtes parti.

Mes aînés qui ont suivi la scène se sont rapprochés de moi pour me demander ce qui se passait tellement ça avait retenu leur attention. Je ne m’en suis pas plaint non plus.        

 

Le 29 octobre 2021, vous m’avez fait servir une demande d’explication à laquelle j’ai répondu le 02 novembre 2021. Et enfin aujourd’hui, vous avez organisé une réunion du staff technique de l’équipe pour une fois de plus me mettre en garde de ce que vous servirez dans les prochains jours.

 

Monsieur le président, si je comprends bien au vu de ce qui précède, vous me demandez , non seulement de ne pas honorer à une invitation du secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun, mais aussi de ne pas m’afficher avec mes aînés footballeurs qui m’ont inspiré, soutenu et grâce à qui j’ai pu devenir la joueuse professionnelle; 

 

Pour honorer une position de bénévole au sein de l’équipe nationale où d’ailleurs vous m’accusez d’ingérence sur des aspects techniques sans preuves?

 

Monsieur le président, j’ai servi mon pays avec dignité sur les terrains et je le servirai partout où besoin se fera, mais ce ne sera sûrement plus avec vous…”.     

 

Une décision qui amène de nombreux internautes à s’interroger sur le “ rôle trouble de Seydou Mbombo Njoya” dans la gestion du football Camerounais. Les élections qui se rapprochent de plus en plus sont-elles la cause de ce “ harcèlement” sur la joueuse professionnelle car elle n’est qu’un faible maillon dans une chaîne et par conséquent facilement influençable?

 

Pourquoi semer un climat aussi délétère alors que le Cameroun se prépare à accueillir la fête du football Africain?



Nicole Ricci Minyem

Dans un communiqué rendu public ce mardi, il revient sur les dispositions qui ont été prises au niveau du Consulat en attendant de connaître les raisons pour lesquelles les autorités équato - guinéennes font à nouveau montre de ce rejet au moment où l’on parle d’intégration sous régionale. 

 

La quintessence du Communiqué de Presse de Désiré Jean - Claude Owono Menguele

“ L’ambassadeur de la République du Cameroun auprès de la République de la Guinée Equatoriale, informe la Communauté Camerounaise en Guinée Equatoriale que depuis le lundi 1er novembre 2021, des compatriotes ont été interpellés et retenus au complexe multisport de Malabo ( Banapa) aux côtés de nombreux autres ressortissants étrangers, vivant dans la capitale équato - guinéenne.

 

Selon les informations reçues du consulat de Bata, une opération similaire se déroule sur la partie continentale depuis le samedi 30 Octobre 2021 et les étrangers retenus seraient gardés au stade omnisports de Nkoantoma et dans divers postes de police de la ville de Bata.

 

L’Ambassade, une fois informée, a immédiatement saisi les autorités du pays d'accueil, à l’effet de solliciter des informations relativement à cette vaste opération d’interpellation d’étrangers. 

 

En attendant les informations officielles sollicitées, l’Ambassadeur a procédé aux premières mesures urgentes d’assistance consulaire aux compatriotes détenus à Malabo, en leur fournissant le mardi 2 novembre 2021, notamment des denrées alimentaires, des produits hygiéniques et sanitaires de première nécessité. 

 

Aussi, en attendant la finalisation des démarches consulaires entreprises par l’Ambassade à ce sujet, les compatriotes sont invités à garder leur calme, en s’abstenant d’alimenter les campagnes de désinformation ayant court dans les réseaux sociaux, comme celles annonçant des rapatriements à bord d’aéronefs militaires équato - guinéen, des mauvais traitements dans les lieux de détention et l’inertie de l’Ambassade face à la situation”.   

 

N.R.M 

Dans un Communiqué de presse rendu public il y’a quelques heures, le ministre de l’Administration Territoriale tout en s’insurgeant contre le triste spectacle qu’offrent certains responsables du football, met en garde les uns et les autres car, écrit - il “ Toutes les énergies doivent être mobilisées pour assurer la réussite de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations…”



“ L’attention du ministre de l’Administration territoriale a été attirée sur des réunions organisées par des groupuscules sans mandat au nom de la Fédération Camerounaise de Football…

 

Il est d’autant plus regrettable que de tels actes irresponsables et inconséquents sont posés au moment où le Chef de l’Etat vient d’instruire l’inspection de toutes les infrastructures sportives devant abriter la Can 2022, une mission qui du reste, s’est soldée sur une note de satisfaction et qui a eu l’avantage de confirmer la détermination de notre pays…”.

Quelques rappels 

 

Dans le communiqué, Paul Atanga Nji écrit qu'À toutes fins utiles, “le Minat rappelle à tous que la Fecafoot est une association régulièrement déclarée, suivant récépissé du 27 Août 1959.

 

A ce titre, toute réunion de la Fecafoot doit préalablement être déclarée auprès de l’autorité administrative de céans qui délivre par la suite un récépissé aux plénipotentiaires de la Fecafoot dûment mandatés par les instances dirigeantes reconnues. 

 

Dans le même esprit du communiqué du 24 Février 2021, le ministre de l’Administration Territoriale, se référant à la position de la Fifa, réitère qu’en attendant l’aboutissement du processus électoral qui vient d’être enclenché dans les Régions, monsieur Seidou Mbombo Njoya reste le seul mandataire social et président de la Fédération Camerounaise de Football”.   

 

Mise en garde 

 

Le document renseigne que:  “ Le Minat met donc en garde les usurpateurs et les imposteurs qui, pour des raisons purement égoïstes, continuent de poser des actes et tiennent des réunions au nom de la Fecafoot, alors qu’ils n’ont aucune qualité.

Les gouverneurs de Régions ont reçu pour instructions de ne plus laisser prospérer de tels écarts de comportements qui ternissent l’image du Cameroun à un moment où toutes les énergies doivent être mobilisées pour assurer la réussite de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.

Les contrevenants, quels qu’ils soient, seront considérés comme des délinquants et traités comme tels”.   

 

Nicole Ricci Minyem  

Afin de mieux cerner les contours de cet autre programme, une assise a eu lieu ce mercredi, dans la capitale politique Camerounaise; Elle était présidée par Bandolo Odou Fegue - Conseiller Technique N°2 au Ministère de la Santé Publique et le Docteur Ashu - Secrétaire Permanent du Programme National de Lutte contre le Paludisme. 

 

Lors de la phase protocolaire ponctuée par des discours et autres présentations, les spécialistes n’ont pas manqué de saisir cette occasion afin de présenter les objectifs visés par le Plan Stratégique National de Lutte contre le Paludisme (PSNLP). 

 

Le premier étant la mise en place d’une politique pour un plaidoyer permanent et ce dernier passe par:  Le Renforcement du dialogue national sur la lutte contre le paludisme - L’obtention de l'engagement des leaders et organismes publics et gouvernementaux - Le Renforcement de l'adhésion du secteur privé dans la lutte contre le paludisme…

 

Au cours des travaux, les échanges ont également porté sur: La révision de la note conceptuelle; La stratégie de campagne et le budget  alloué au lancement de la campagne. Pour se faire, les experts de ces questions venues des administrations publiques et privées, les ONG et Agences du système des Nations Unies  (OMS), se sont mis en groupe de travail afin de ressortir des documents techniques et fiables pour un bon plaidoyer.

 

En rappel,

 

Le paludisme cause plus de 4000 décès au Cameroun pour six (6) millions de cas, selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé. Il est provoqué par des parasites transmis à l'homme par le canal des piqûres de l'anophèle femelle. Le Cameroun est le 11ème pays le plus touché en Afrique. 

 

Le Paludisme connaît une telle ampleur car l’adhésion des populations, lors des campagnes d’information sur les causes de la maladie reste insuffisante. Elle ne s’intéresse pas à l'utilisation des moyens de prévention; à la non utilisation optimale des MILDA dans les ménages…

 

A ces derniers, on peut ajouter: 

 

L'alignement insuffisant des prestataires des Fosa aux directives nationales de prise en charge;

Des insuffisances dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement des intrants au niveau des Fosa et en communauté ...

 

Pour atteindre l'objectif de réduction de 60% du taux de morbidité et de mortalité d'ici 2023, le PSNLP se donne pour action:

 

La prévention - La prise en charge dans les Fosa et en communauté avec la confirmation des cas par Test de Diagnostic Rapide - La prise en charge dans les communautés avec 7000 ASC polyvalents pour la prévention et la prise en charge - La communication pour le développement - La formation et la recherche - La surveillance épidémiologique y compris au niveau des communautés. 

 

La campagne sera probablement lancée en Janvier 2022, en fonction dit - on de l’agenda de la Première Dame - marraine de l'événement.

 

Nicole Ricci Minyem

Pour répondre à cette interrogation, un manuel opérationnel de gestion de la politique d’élimination du paiement des frais directs liés aux services VIH au Cameroun a été adopté le 27 octobre 2021 au cours d’une séance de travail présidée par le ministre de la Santé Publique.

 

Harmoniser les pratiques au niveau opérationnel et faciliter le suivi de la mise en œuvre de la décision d’élimination de paiement de frais directs liés aux services VIH au Cameroun est l’objectif de la production des documents qui seront remis à tous les intervenants de la chaîne des User Fees. 

 

Il s’agit d’un manuel opérationnel de gestion de la politique d’élimination du paiement de frais directs par les personnes vivant avec le VIH/Sida. 

 

Il comporte 43 pages et présente le contexte ayant prévalu à l’adoption de l'approche actuellement mise en œuvre (coût du traitement très élevé pour les patients, retard dans l'atteinte des objectifs des trois 90), développe les aspects de suivi-évaluation, détermine les cibles au niveau central, régional en prenant en compte les différents prestataires. 

 

Ce document dont l'élaboration a connu la participation effective des acteurs du Minsanté du niveau central, les Délégués régionaux de la santé, les coordonnateurs régionaux VIH/Sida, les formations sanitaires et les partenaires, est accompagné de trois Handbook : un Handbook destiné aux Fonds Régionaux pour la promotion de la santé, un autre pour les formations sanitaires et un dernier pour les laboratoires. 

 

Ces supports permettent aux différents maillons de la chaîne de s’approprier le même langage, des pratiques uniformes et codifiées pour les mécanismes de gestion, de suivi, d’ajustement de fonds, de vérification-suivi et remboursement des factures.

 

En prononçant son discours, le Docteur Manaouda Malachie a entre autres affirmé que “ce manuel de procédures a le mérite de présenter les différents acteurs de la décision et leurs rôles…”; 

 

Le patron de la Santé Publique a ajouté que : “l’intégration de la politique d’exemption des frais directs liés à la prise en charge du VIH aux autres stratégies de financement (Chèque Santé, PBF, etc.) constitue une opportunité de progression vers la Couverture Santé Universelle”.

 

Il a été précédé par le Dr. Léonard Bonomo - Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le Sida qui a présenté l’état des lieux de la maladie, en indiquant que “la prévalence a considérablement diminué, comparativement aux taux très élevés, surtout dans les régions du Sud et de l'Est, qui étaient respectivement à 5,8% et 5,6% avant la mise en œuvre de cette décision,  avec près de 17 000 patients vivant avec le VIH/Sida”. A ce jour, soutient-il, “84% de personnes connaissent leur statut sérologique. 

 

Mme Bouba Joëlle Nounouce - Sous-Directeur de la Lutte contre le VIH/Sida, “les Infections sexuellement transmissibles et la Tuberculose au Minsanté va quant à elle souligner qu”’en 2020, 46% des Fosa étaient déjà enrôlées dans ce mécanisme. En 2021, les actions ont été menées pour l’enrôlement de toutes les Fosa”. 

 

Dans la feuille de route, il est désormais envisagé l'implication des Organisations à Base Communautaire (OBC) dans la mise en œuvre des User Fees”. 

 

Pour Dr. Kok - Directeur Pays de l'ONU sida, “le Cameroun est déjà cité en exemple dans la sous-région pour les résultats encourageants enregistrés depuis la mise en œuvre de ce mécanisme”.

 

Les  difficultés 

 

Celles qui ont été présentées sont entre autres : Les retards dans les remboursements des factures - L'absence d’un système de surveillance au niveau des hôpitaux de District et d'une stratégie de communication efficace - La faible implication des Districts de santé dans la politique de mise en œuvre des User Fees dans toutes les régions...Ces manquements devraient être corrigés afin de garantir un accès équitable aux soins de santé pour les PvVIH. 

 

Ce mécanisme pour lequel le manuel opérationnel de gestion présenté vient apporter un début de solution aux insuffisances de notre système de santé, à savoir sa faible couverture par un système de prépaiement et de mutualisation des fonds pour son financement.

 

Rappelons que le paquet d'offres de services arrêté permet de rembourser les frais relatifs aux consultations de routine, les CPN, les carnet et dossier médicaux, le dépistage du VIH, la charge virale entre autres.

 

N.R.M

La première session du Comité de pilotage dudit programme que conduit le ministère de la Santé Publique et ses partenaires que sont l’Agence française de développement et la Banque allemande de développement programme a eu lieu ce Mercredi dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe sous la présidence du Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé publique 

 

Réunis autour du patron de la Santé Publique, les participants ont eu l’opportunité d’apprécier le niveau d’avancement des projets;  Identifier les obstacles et autres difficultés mais aussi, Envisager des pistes de solutions, pour la poursuite des initiatives en cours ou à l’arrêt. 

 

Durant la phase protocolaire, entre autres ponctuée par les allocutions, le Docteur Raphaël Okala Abodo s’est longuement exprimé sur les objectifs que vise le programme, notamment:   L’amélioration de l’accès aux soins de santé; L’amélioration de la qualité des soins; L’amélioration de la gouvernance de santé.

 

Cette démarche ayant été choisie pour contribuer au relèvement du système de santé, de même qu’à la recherche de nouvelles sources de financement, eu égard à la stagnation et même à la régression de données sur la santé en général. 

 

Ainsi, la mise en œuvre de ce projet grâce aux partenaires que sont l’Agence Française de Développement et la Banque allemande de développement. Il s’est également étendu sur les structures de mise en œuvre et leurs missions respectives.

 

A la suite du Dr. Okalla - Coordonnateur dudit programme conjoint, Désiré Mvogo, l'expert suivi-évaluation va insister sur le fait que plusieurs réalisations ont été effectuées, à l’instar de la construction et de la réhabilitation de certains bâtiments vétustes ; la construction des magasins ; l’acquisition des matériels roulants, informatiques et autres équipements, mais aussi l'appui en médicaments.  

 

Selon l’expert, lesdites réalisations sont estimées à 75%. Les travaux non encore achevés comme la création du Fonds Régional de Promotion de la Santé du Sud sont entre autres dus aux questions de procédures, et à la défaillance des prestataires. 

 

Et c’est d’ailleurs sur ce point que se sont concentrées les discussions, qui ont bénéficié des participations des Directeurs de l’AFD et de KFW par rapport aux enjeux liés  à la poursuite des projets entamés et les orientations pertinentes devant favoriser leur achèvement. 

 

Au terme des échanges, le ministre de la Santé Publique a recommandé la tenue régulière du Comité de pilotage, pour le suivi des actions qui sont menées, l’amélioration des procédures de gestion et de financement en vue de l’optimisation des résultats escomptés.

 

N.R.M

Telle est la question que pose l’honorable François Biba - Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale alors que les villes du Cameroun croulent sous les monceaux d’ordures 

 

“Depuis le début de l'année 2018, Hysacam n'arrive plus à assurer le ramassage des ordures ménagères. Pour se justifier, le Directeur général M. Ngapanoun Michel mettait en avant l'insolvabilité financière de l'entreprise due à l'énorme dette de l'État (une fois de plus). 

En plus des problèmes financiers, le Président Directeur évoque la croissance démographique des métropoles et les embouteillages. En d'autres termes aucun plan prévisionnel, aucune étude d'urbanisation n'avaient été faits. 

Après l'octroi de crédit par des établissements financiers, l'on pensait que la situation s'améliorerait mais, il suffit de faire un petit tour dans les artères de nos  villes pour se rendre compte qu'il n'en est rien.

Le 25 janvier 2017, le gouvernement annonçait l'ouverture à la concurrence du marché de la gestion des déchets dans les villes. 04 ans plus tard nous continuons d'attendre la fin de ce monopole sur lequel nous avions fondé l'espoir d'avoir un pays enfin libéré de ses immondices.

Les rues de nos villes démontrent à suffisance que la gestion des déchets ne fait partie ni des préoccupations ni des priorités. 

Pourtant, la Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) Mme Célestine Ketcha Courtes déclarait en janvier 2019 faire de Yaoundé la plus belle ville d'Afrique centrale. 

Le constat est bien triste. Rien n’a Bougé. Si oui, Yaoundé est devenue la ville la plus sale  d'Afrique centrale et  même de l'Afrique tout entière. Douala et les autres villes ne sont pas en reste. 

Les bacs débordent d'ordures qui font désormais partie du décor. Les populations s'y sont habituées car elles  passent des journées entières à respirer les odeurs nauséabondes, des comptoirs dans les marchés sont installés sans aucune gêne à proximité des immondices.

Grâce au CHAN, pendant quelques jours, on ressemblait à un pays ayant souci de l'environnement et de la santé de ses populations. Le CHAN parti, nous voici replongés dans nos déchets. 

Cette insalubrité que nous traînons comme une seconde nature, est devenue notre marque de fabrique, slogan à l'appui pour impulser le tourisme local: "Vous voulez voir de près les montagnes d'ordures? Une destination: Le Cameroun".

À quelques mois de la CAN, alors que nous l'attendions comme le Messi qui viendrait nous sortir de nos poubelles, la situation va de mal en pis. Sans salaire depuis plusieurs mois, les employés d'Hysacam entament une période  de grève générale. A ce rythme, de nos poubelles l'on ne sortira jamais.

A côté de tout ce kaléidoscope d'impayés, d'embouteillages et d'explosion démographique, nous ne pouvons ignorer l'incivisme notoire des populations.

En effet, au même titre que les pouvoirs publics et Hysacam, nous sommes responsables de l'insalubrité dans notre pays.

Pratiquement plus personne ne jette ses ordures dans les bacs prévus à cet effet, même lorsque ceux-ci sont vides. Les peaux de banane ou les épis de maïs jetés à travers les vitres de véhicules sans que cela ne choque.

L'incivisme est telle que malgré les plaques "interdit de jeter les ordures" on  continue de jeter les ordures au pied même desdites plaques. Les caniveaux sont devenus des dépotoirs, ils ont été transformés en toilettes publiques et débordent d'eaux souillées. 

Les rats et toutes sortes de bêtes nuisibles s'y adonnent à cœur joie. Il urge pour les populations d'adopter des comportements responsables et respectueux de l'environnement.

De même, nous tenons de manière insistante et ferme à interpeller les pouvoirs publics face à leurs responsabilités. Nous avons l'impression que tout est mis en œuvre pour favoriser notre descente aux enfers. 

Accumulation de dettes envers les entreprises qui emploient des Hommes qui subissent les affres des impayés. Des entreprises qui ne parviennent plus à atteindre leurs objectifs. 

Conséquence première le PIB en chute libre et donc le pays maintenu dans la pauvreté et contraint de vivre aux dépens des bailleurs de fonds et d'endettements de toute nature”.

 

N.R.M

Le Mouvement Réformateur fait huit propositions pour atteindre cet objectif. Ces propositions sont contenues dans un Manifeste dont nous proposons le condensé.

 

Redéfinir l’Unité Nationale

Le Mouvement Réformateur rejette l’unité artificielle, incapable de résister à la moindre épreuve et propose l’Unité à la fois fruit d’un consensus républicain et de la justice sociale.

Les Réformateurs s’engagent à créer les conditions d’un véritable dialogue républicain entre les politiques pour un accord sur la forme et le fonctionnement des institutions républicaines.

Ils s’engagent à œuvrer pour que l’action politique vise en priorité le bien être individuel de chaque camerounais sur l’ensemble du territoire national.

Redimensionner le bilinguisme

Le Mouvement Réformateur propose la transmutation du bilinguisme régional en un bilinguisme national véritable outil du rayonnement du Cameroun sur le plan international. Les Réformateurs s’engagent à faire du bilinguisme un élément essentiel et inéluctable de la citoyenneté camerounaise.

Recréer la citoyenneté

L’action politique aujourd’hui a une forte dimension tribale et régionaliste. Le facteur ethno-tribal détermine la représentation politique et conditionne l’accession aux fonctions politiques...

Les Réformateurs s’engagent à œuvrer pour le développement du sens de l’esprit critique des citoyens, garant des choix judicieux pour l’avenir de la Nation.

Ils s’engagent à faire des citoyens camerounais, des hommes et des femmes libres et responsables de leur destin commun. Les Réformateurs s’engagent à faire de la participation politique un élément fondamental de la citoyenneté nationale.

Restaurer les valeurs

La société camerounaise contemporaine est traversée par une profonde crise des valeurs. L’irresponsabilité des politiques prend corps et fait des émules dans l’ensemble de la communauté. La corruption, la tricherie, la gabegie, l’injustice, l’absence de l’intérêt général dans la conduite des affaires de la république produisent des contre-valeurs au plus profond de la société. Le tribalisme, la facilité, l’individualisme, la justice populaire, le repli sur soi, l’antipatriotisme, la cupidité gangrènent la société camerounaise.

Pour y remédier, l’idéologie Réformatrice projette une société qui répond à la fois aux aspirations fondamentales de la personne humaine et aux besoins de la communauté nationale dans son ensemble.

Les Réformateurs s’engagent à édifier une société sur un socle commun des valeurs. Ils s’engagent à faire du service civique l’élément essentiel dans la diffusion des valeurs républicaines.

Rétablir la solidarité nationale

La paupérisation de la société camerounaise est sans conteste sa caractéristique la plus marquante. Le désespoir des hommes et des femmes est d’autant plus profond que les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies ont déserté les chantiers sociaux. Les crises : sanitaire, alimentaire, de l’enseignement, de l’emploi, du logement et de l’urbanisation ne sont pas seulement des marques d’un déficit de solidarité nationale mais hypothèquent gravement la construction nationale...

La solidarité nationale au sens de l’idéologie réformatrice vise l’établissement d’une société qui proclame la primauté de la personne humaine et sa dignité.

Les Réformateurs s’engagent à faire du fonctionnement normal de la famille l’élément central de la solidarité nationale.

Ils s’engagent à garantir aux citoyens camerounais et en particulier aux jeunes, le libre accès à l’enseignement et à l’acquisition des connaissances comme élément incontournable du progrès social…

Gouverner autrement

La gouvernance actuelle inapte à sortir les camerounais de la misère, les entraîne au repli sur soi et compromet l’avenir de la Nation.

Les Réformateurs s’engagent à lever toutes les conditionnalités tribales et régionalistes à l’accès aux postes ministériels.

Ils s’engagent à orienter exclusivement l’action gouvernementale dans le sens de l’intérêt général de la nation et du rayonnement du Cameroun sur la scène internationale.

Ils s’engagent pour une gouvernance à l’écoute des camerounais et qui encourage la participation citoyenne par le dialogue social.

Sauver la Démocratie

Les camerounaises et camerounais se désolent à juste titre des résultats et de l’état de la démocratie dans notre pays... L’anti-démocratie camerounaise amenuise la participation des citoyens au processus démocratie.

Le Mouvement Réformateur, parti progressiste et démocratique combat pour les libertés et l’égalité, conditions essentielles à l’émergence d’une société démocratique.

Il projette de construire la Nation camerounaise dans le cadre d’un état de droit adoptant le suffrage universel et le pluralisme. Les Réformateurs s’engagent à moderniser et à renforcer l’indépendance du parlement et de la justice.

Ils s’engagent à la consultation populaire sur les choix d’avenir importants et à l’instauration d’un référendum d’initiative populaire comme éléments essentiels de la participation citoyenne.

Aller à la conquête de la modernité

Malgré les grandes potentialités du Cameroun et les lourds sacrifices jusque-là consentis par le peuple, tous les pans du pays restent plongés dans l’archaïsme. Une agriculture d’un autre âge, une économie informelle, une industrialisation en panne, des infrastructures sociales inexistantes, un monde rural à l’abandon, une urbanisation anarchique...

Réformer pour moderniser tous les secteurs de notre société. C’est le principe fondamental de l’engagement Réformateur.

Le Mouvement Réformateur ouvert aux attentes, aux aspirations et aux espoirs des populations camerounaises, lance un appel à l’union de tous les réformateurs, pour inventer des nouvelles stratégies et bâtir une société nouvelle, pour que demain soit moderne. 

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01