L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun encourage le Ministère de la Santé et le service national de transfusion sanguine du pays, à mettre en œuvre des systèmes de gestion de qualité pour la sécurité transfusionnelle.
Par la voix de sa représentation diplomatique basée au Cameroun, les Etats-Unis adressent leurs félicitations au gouvernement pour la certification de la banque de sang de l'hôpital central de Yaoundé. Il faut préciser que c’est la toute première certification internationale d’une banque de sang, que le Cameroun obtient. Et cela démontre que ladite banque répond aux exigences opérationnelles de qualité des centres de transfusion sanguine en Afrique.
Dans le communiqué presse parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis du Cameroun salue sa coopération avec le pays. La représentation diplomatique américaine indique avoir pris part au processus ayant abouti au résultat aujourd’hui célébré. «Cette réalisation reflète la collaboration entre le gouvernement des États-Unis et le gouvernement camerounais visant à renforcer le secteur de la santé et améliorer les résultats en matière de santé des populations camerounaises », écrit la représentation américaine. L’Ambassade fait savoir que «les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont renforcé depuis plus de dix ans, à travers le plan d'urgence du Président pour la lutte contre le sida les systèmes de laboratoire et les programmes de sécurité du sang au Cameroun ».
Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun
Pour parler en bref de cette banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé, il faut noter que c’est le mercredi 30 octobre 2019, qu’elle a officiellement reçu son certificat d’accréditation de niveau 1 par la Société africaine de transfusion sanguine. C’est le Directeur général de l’hôpital central de Yaoundé qui a reçu le document. «La banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé travaille dans des conditions de sécurité optimales. Et ce certificat venant d’une institution internationale, est la preuve que le Cameroun a un hôpital de référence qui dispose d’une structure de transfusion à jour», a déclaré Emmanuel Maîna Djoulde le représentant du Ministre de la Santé à la cérémonie de mercredi dernier.
Pour revenir au communiqué de l’Ambassade américaine, les Etats-Unis, pour faciliter la certification d’autre banque de sang, appelle à la mise en place des systèmes de gestion de qualité pour la sécurité transfusionnelle.
Liliane N.
L’apport des américains est multiforme. Elle est technique, financière. Pour les experts, quelle que soit la forme choisie, cet apport est nécessaire pour le bien-être des populations camerounaises vivant dans des zones en conflit.
C’est une coopération vieille de 60 années que le Cameroun entretient avec les Etats-Unis. Au fil du temps, elle s’est diversifiée et précisée. Toutefois elle a été très intense dans les domaines préservant les Droits de l’Homme.
Lutte contre Boko Haram
Dans la lutte contre Boko Haram, les Etats-Unis sont un allié de taille du Cameroun. La guerre contre la secte terroriste ayant non seulement été imposée au Cameroun, du fait de sa proximité avec le Nigéria, elle revêt aussi un caractère asymétrique. D’où toute sa complexité. Les américains étant particulièrement préoccupés par les Droits de l’Homme, Washington s’est mis aux côtés de Yaoundé.
Boko Haram faisant recours à de nouvelles pratiques notamment les attentats kamikazes, le soutien américain a été porté sur des axes majeurs. Ces axes étant entre autres la formation des Forces de défense et de sécurité camerounaises. Le but de la formation était de mieux adapter leur action à la nouvelle orientation du conflit. Les américains ont aussi approvisionné en équipement miliaire et de surveillance de pointe l’armée camerounaise. Leur appui a porté aussi sur le renseignement sur les mouvements des troupes ennemis.
L’apport des troupes américaines
Il convient de rappeler qu’au mois d’octobre 2015, un contingent de 300 militaires américains a débarqué au Cameroun, pour appuyer l’armée. Ces soldats américains ont été déployés près de la base aérienne de Garoua, au Nord du Cameroun. Ils ont mené «des missions de sécurité et d’infrastructure». Lors d’une conférence de presse, Issa Tchiroma Bakary Ministre de la Communication à l’époque déclarait «l’apport de nos amis (américains Ndlr) est inestimable. Ils nous aident dans la formation de nos militaires dans la détection d’engins explosifs. Ils sont capables de vous dire voici où se trouve un tel, grâce notamment à leurs drones».
Lutte contre la piraterie au Golfe de Guinée
Il n’y a pas que Boko Haram, les Etats-Unis accompagnent aussi le pays de Paul Biya dans la lutte contre l'extrémisme dans le golfe de Guinée. Washington a disposé de centaines de soldats au Cameroun chargés de former, de conseiller et d'aider les Forces locales dans leur combat contre des organisations extrémistes dans la région du bassin du lac Tchad.
L’apport financier des Etats-Unis
Le soutien dont bénéficie le Cameroun des américains n’est pas que technique. Il est aussi et surtout financier. En février dernier, Washington a décidé au début de l’année en cours 2019, de ne plus allouer 17 millions de dollars d'aide à la sécurité au gouvernement camerounais. Un budget utilisé par celui-ci, pour lutter contre les groupes militants tels que Boko Haram. La décision des américains était motivée par des allégations de violation des Droits de l’Homme dont se rendrait coupable l’armée sur le terrain.
Approché par notre confrère Sputnik News, Joseph Léa Ngoula analyste des conflits et du terrorisme, a examiné l’impact de cette décision. «Le Cameroun est confronté à plusieurs menaces qui font de lui un pays militairement acculé et économiquement asphyxié par une crise qui rogne des points de croissance et taille une part de lion dans le budget de l'État. L'aide américaine était bienvenue pour soulager l'effort financier du Cameroun dans le cadre des guerres multi frontales qu'il livre.
Au niveau opérationnel, les séquelles de la décision américaine peuvent apparaître, puisque le Cameroun est engagé dans des guerres nouvelles, dites asymétriques, qui requièrent une certaine expertise que les Américains ont mobilisée au gré de leur implication dans plusieurs théâtres d'opérations. Le contre-terrorisme et la contre-insurrection sont des terrains sur lesquels des Forces de Défense camerounaises ont besoin d'être encadrées et renforcées. La lutte contre les nouvelles menaces exige aussi la maîtrise du renseignement technologique, domaine de prédilection des Américains», explique Joseph Léa Ngoula.
Retrait du Cameroun de l’Agoa en 2020
Donald Trump le Président américain vient d’annoncer qu’il va mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA, à compter du 1er janvier 2020. Cette décision qui apparaît comme une sanction et celle sus mentionnée, mettent en mal les populations en proie aux exactions de Boko Haram et des groupes armés sévissant dans certaines régions du pays.
Liliane N.
Les pompiers luttaient vendredi contre plusieurs incendies, dont l’un particulièrement violent près de Los Angeles, qui menace des milliers d’habitations et a déjà forcé les autorités à exiger l’évacuation d’environ 50.000 personnes.
La région de Los Angeles est en alerte rouge, au moins jusqu’à vendredi soir, avec des conditions météo propices aux incendies dans le Sud de la Californie.
« Les températures, dans les 30 degrés, avec une humidité basse, vont se combiner à des vents pouvant atteindre 96 km/h pour créer des conditions favorables à un comportement extrême du feu et une propagation rapide », ont tweeté vendredi les services météo. Un autre grand incendie continuait par ailleurs de progresser dans une région viticole située au nord de San Francisco à près de 500 kilomètres de là. Le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom, est arrivé dans le comté de Sonoma, où il devait rencontrer des pompiers.
Les autorités locales ont fait du porte-à-porte à Santa Clarita, ville située à 50 kilomètres de Los Angeles, pour avertir les habitants de l’arrivée des flammes et leur demander de partir, rapportent les médias locaux. Le brasier, nommé Tick Fire, n’était contenu qu’à 5 % vendredi matin, et avait déjà fait partir en fumée 1.600 hectares, selon les autorités locales.
De nombreuses écoles ont fermé leurs portes vendredi à cause de la progression du feu, ainsi qu’une autoroute très fréquentée, accentuant les bouchons déjà fréquents dans la deuxième ville des Etats-Unis.
Selon les autorités, le feu a réduit en cendres au moins six maisons. Dix mille bâtiments sont menacés par les flammes et le Cal Fire, le service des pompiers californien, a mobilisé 600 soldats du feu, six bombardiers d’eau et 100 camions pour lutter contre cet incendie qui s’est déclaré jeudi après-midi.
A des centaines de kilomètres plus au nord, le « Kincade Fire » dévore la région viticole du comté de Sonoma près de San Francisco. Quelque 1.300 pompiers luttaient toujours vendredi contre cet incendie contenu à 5 % et qui a déjà ravagé près de 9.000 hectares de végétation et détruit une cinquantaine de bâtiments.
Ces hommes et femmes, appuyés par une dizaine de bombardiers d’eau et une centaine de camions de pompiers, continuent à tenter de circonscrire ce feu qui a démarré mercredi. Plus de 2.000 personnes ont reçu un ordre d’évacuation dans la petite ville de Geyserville et les vignobles qui la bordent, dont un appartenant au célèbre réalisateur américain Francis Ford Coppola…
N.R.M.
Les Etats-Unis saluent aussi l’action du gouvernement centrafricain.
Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est dit que les américains adressent leurs félicitations aux parties engagées, dans la gestion du retour de la première vague des réfugiés centrafricains dans leur pays. Parmi donc les parties félicitées par les américains, se trouve le Cameroun qui a accueilli ces réfugiés qui ont décidé de repartir dans leur pays. Le pays de Paul Biya, le gouvernement centrafricain et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) sont salués par l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun pour leur coopération et bonne volonté. Et parlant spécifiquement de notre pays, les américains reconnaissent l’hospitalité non seulement du gouvernement mais aussi du peuple.
« Nous encourageons l’adhérence continuelle aux normes humanitaires, en particulier le retour volontaire des réfugiés dans la sécurité et la dignité, et selon les principes de l'Accord Tripartite du 29 Juin 2019 », a écrit l’Ambassade américaine. Celle-ci dans son communiqué, précise la raison pour laquelle elle fait cette sortie, en rapport avec le retour volontaire de la première vague des réfugiés centrafricains.
« Les États-Unis sont le principal contributeur d’aide humanitaire au Cameroun, ayant contribué depuis 2018 plus de 87 millions de dollars aux acteurs humanitaires pour leur fournir de la nourriture, de l’eau, des abris d’urgence et d’autres services en faveur des réfugiés et autres populations vulnérables. Nous encourageons les autres pays à contribuer davantage aux besoins urgents des réfugiés et populations vulnérables au Cameroun afin de soutenir les efforts en matière de stabilité, de bonne gouvernance et d’autosuffisance », a écrit l’Ambassade américaine.
Lire aussi : Une nouvelle vague des réfugiés centrafricains regagne la RCA
Le Cameroun continue d’accueillir plus de 400,000 réfugiés des pays voisins. Le mercredi 23 octobre 2019, 228 réfugiés centrafricains à bord de trois bus ont regagné leur pays d’origine. Le retour chez eux, s’est fait sous les yeux de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Augustin Yangana Yahoté Ministre centrafricain de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et d’autres autorités.
Liliane N.
C’est une information sur laquelle est revenu cette semaine le journal L’Anecdote. En effet, après avoir salué l’initiative de la tenue du grand dialogue national à Yaoundé, on assiste à un changement de posture des Américains, exigeant à Paul Biya l’organisation d’un nouveau dialogue.
Il s’agit d’un communiqué de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun qui fait mention de ce sujet. Cette sortie du diplomate étasunien est questionnable, selon le bihebdomadaire L’Anecdote. Ce journal souligne, « la complaisance qui entoure l’attitude de ce pays face aux exactions terroristes perpétrées en zones anglophones. Ceci par des individus circulant librement sur son sol ».
On peut d’ailleurs lire clairement dans le journal, ce passage : « le gouvernement provisoire dirigé par Ayuk Tabe est remplacé par un gouvernement intérimaire quand ce dernier est arrêté au Nigéria. Puis extradé vers le Cameroun en janvier 2018. Ce gouvernement, a le soutien des Etats-Unis ». Ce qui fait penser au journal de Amougou Belinga que le pays de Donald Trump s’offre à un double jeu.
Lire aussi : Libération de 333 prisonniers anglophones : Pour les américains, c'est un pas encourageant vers le dialogue
« Comment comprendre que ce pays n’ait pas emboîté le pas au gouvernement britannique en juin dernier ? Il a mis hors d’état de nuire un membre de la nébuleuse séparatiste qui sème la mort et la désolation dans les régions anglophones sur son sol. Ceci pour apologie du terrorisme et incitation au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger », se questionne le bi-hebdomadaire pour conclure. Pour le journal, la situation montre sans équivoque que les américains ont des intérêts cachés.
Innocent D H
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun précise que les américains prennent part au grand dialogue national en tant qu’observateurs.
En réponse aux publications d’une certaine presse, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de produire un communiqué pour apporter des éclaircis sur sa participation au grand dialogue national en cours. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, les américains affirment qu’ils assistent à ce dialogue, dans la posture d’observateurs neutres du processus. Ils indiquent que les informations véhiculées par la presse sont erronées. Même s’ils reconnaissent qu’ils se sont proposés à un moment donné, pour jouer un rôle dans l’identification d’une solution éventuelle, ils précisent qu’ils auraient eu besoin d’être sollicités par les deux parties engagées dans le conflit avant d’assumer ce rôle.
Dans le même communiqué, l’Ambassade apporte un démenti sur le fait que le haut responsable du département d’Etat américain à la retraite se soit proposé pour être le porte-parole de l’Etat fantôme d’Ambazonie. « Herman Cohen… a démenti aujourd’hui la rumeur selon laquelle il aurait accepté de devenir le porte-parole de «l’Ambazonie» et a déclaré qu’il ne serait pas en mesure de participer à ces négociations. Les États-Unis demeurent un partenaire et un ami engagé du Cameroun », peut-on lire dans ledit communiqué.
Profitant de cette mise au point, les américains indiquent leurs attentes par rapport au grand dialogue national. « Notre désir est que tous les Camerounais vivent en paix. L’Ambassade exhorte toutes les parties impliquées dans le conflit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à renoncer à toute nouvelle violence et à engager un dialogue ouvert sans conditions préalables », a écrit leur Ambassade.
A titre de rappel, hier 30 septembre 2019, les assises du grand dialogue national se sont ouvertes au Palais des congrès de Yaoundé. Elles courent jusqu’au 04 octobre prochain. La cérémonie d’ouverture dudit dialogue a été suivie par de nombreuses personnalités, des diplomates à l’instar de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
Liliane N.
Selon les autorités sanitaires américaines, au moins 530 personnes sont atteintes des troubles respiratoires aigus. La maladie, liée au vapotage, a déjà fait sept morts aux Etats-Unis.
Jeudi 19 septembre, les autorités sanitaires américaines ont annoncé que l'épidémie de maladies pulmonaires liées au vapotage continue aux Etats-Unis. « Des malades continuent de se présenter dans les hôpitaux », a annoncé Anne Schuchat, des Centres de contrôle et de prévention des maladies, lors d'une conférence téléphonique avec la presse. « Le nombre total est de 530 cas confirmés et probables, et de sept décès depuis le mois de juillet aux États-Unis. Plus de la moitié des malades ont moins de 25 ans, et les trois-quarts sont des hommes. 16% des malades ont moins de 18 ans. », a-t-elle dit.
Graves difficultés à respirer, toux, douleurs à la poitrine, nausées, voire diarrhées, les symptômes sont désormais connus et pris au sérieux. Très inquiet de la situation, l’agence fédérale des médicaments (FDA), a lancé une enquête criminelle parallèlement à l’enquête sanitaire en cours. Les experts ignorent jusqu’ici quelle substance est à l’origine du mal mystérieux.
« Il n’y a pas de dénominateur commun sur le ou les produits utilisés, comment ils sont utilisés, où ils ont été achetés, et ce qui a pu se passer entre le moment où l’utilisateur les obtient et celui où il est vaporisé et inhalé », a souligné le responsable de l’enquête. Les enquêteurs sont très prudents sur la cause possible des maladies, que ce soit une marque, un produit, ou un circuit de vente.
Selon les enquêteurs, dans de nombreux cas, les recharges impliquées contenaient du THC, le principe psychoactif du cannabis. « Ces recharges sont achetées la plupart du temps à des dealers dans la rue ou sur Internet, puisque le cannabis reste illégal dans une partie des Etats-Unis. Il peut aussi y avoir des recharges de contrefaçon, aux ingrédients mal identifiés. » Ont-ils expliqué. 150 échantillons différents sont actuellement en cours d’analyse.
Lire aussi : Les cigarettes électroniques sont incontestablement nocives
Le Michigan et New York ont décidé d’interdire les cigarettes électroniques aromatisées, car les arômes comme menthe, menthol, fruits rouges, mangue ou encore bonbons… sont attractifs pour les jeunes. Les e-cigarettes au tabac y resteront autorisées. En France, les autorités sanitaires mettent en place un système de surveillance de la vapoteuse.
La ville de Los Angeles quant à elle pourrait également suivre le mouvement. L’Inde, en revanche, a interdit cette semaine tous les types de cigarettes électroniques, aromatisées ou pas.
Danielle Ngono Efondo
Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a rencontré Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie.
C’est un autre domaine de coopération qui se dessine à l’horizon entre le Cameroun et les Etats-Unis. Les américains pensent qu’ils peuvent apporter leur aide au Cameroun dans le vaste projet de réhabilitation de la Société nationale de raffinage (Sonara). Cette proposition, Peter Henry Balerin le Diplomate américain en compagnie de ses collaborateurs, l’a faite à Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee). C’était au cours de l’audience qui lui a été accordée dans ce département ministériel le 6 août 2019.
Selon le Diplomate américain, il y a des entreprises de son pays qui sont intéressées par la réhabilitation de la Sonara. Il se trouve même que celles-ci se sont d'ailleurs déjà entretenues sur le sujet avec des responsables du Ministère en charge de l’Eau et de l’Energie. Ces entrevues a-t-on appris, ont satisfait le Ministre. Celui-ci a demandé à ses collaborateurs d'engager des entretiens plus poussés avec ces sociétés américaines.
Outre la réhabilitation de la Sonara, Peter Henry Balerin et Gaston Eloundou Essomba ont passé en revue la coopération bilatérale entre leur deux pays. Ils ont parlé de leur coopération notamment dans le secteur électrique et celui des énergies fossiles.
A titre de rappel, l’incendie de la Sonara est survenu dans la nuit du 31 mai 2019. Après ce drame, Joseph Dion Ngute en sa qualité de Premier Ministre et chef du gouvernement a mis en place une commission d’enquête. Celle-ci devait rendre sa copie dans un délai de 30 jours. Tout en indiquant les causes de l’incendie à la Sonara. Elle devait aussi proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir ; établir les responsabilités inhérentes à cet incendie; évaluer la gestion et faire toute proposition pertinente y afférente.
Liliane N.
La position des Etats-Unis n’a pas changé. Ils souhaitent non seulement aider le Cameroun dans la lutte contre la secte terroriste mais, accompagner notre pays dans la stabilisation post Boko-Haram. C’est ce qui a justifié la visite que Vernelle Fitzpatrick, chef de mission adjointe de l'ambassade des Etats-Unis a effectué dans la région de l'Extrême-Nord, la semaine dernière avec une délégation américaine, composée des membres du staff de l'Agence internationale du développement de son pays. Il aura été question pour eux, d’être mieux renseigner sur les affres du groupe terroriste Boko Haram et recenser les besoins urgents pouvant permettre à cette région de l'Extrême-Nord de redécoller, une fois que la secte aura été mise hors d’état de nuire.
Midjiyawa Bakari dans sa posture de gouverneur de la région de l'Extrême-Nord a donc accordé une audience assez conviviale à Vernelle Fitzpatrick et à sa délégation. Les hôtes du patron de cette région ont posé toutes les questions liées à la stabilité amorcée après le conflit contre Boko Haram. En bref, ils ont souhaité connaître les axes vers lesquels des projets peuvent être initiés pour permettre une amélioration des conditions de vie des populations.
Lire aussi : Recherche d’une paix durable : Les Etats-Unis réaffirment leur soutien au Cameroun
Tout ravi de cet intérêt manifesté par les Etats-Unis, Midjiyawa Bakari a indiqué que l’accompagnement de ce pays partenaire du Cameroun n’est nullement un apport de trop. Il a saisi l'occasion pour apprécier leur initiative d'être aux côtés du Cameroun dans cette phase de stabilisation amorcée après le conflit contre Boko Haram. Un conflit qui, n’a-t-il pas manqué de souligner a laissé beaucoup de séquelles.
Le patron de l’Extrême-Nord a par ailleurs parlé des efforts déployés par le gouvernement camerounais pour ramener la paix, et la sécurité, préserver les infrastructures de son territoire de commandement. De sa prise de parole, on retient toutefois que plusieurs défis restent encore à relever dans sa région. Il y a entre autres des besoins en infrastructures scolaires et hospitalières, en eau, en énergie voire en activités génératrices de revenus pour lutter contre le chômage des jeunes, principales cibles des terroristes.
Liliane N.
Accompagné de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Mike Mason, le Président Directeur Général du groupe nord-américain Geovic a été reçu au Palais de l’Unité, par Paul Biya le Président de la République.
Un seul sujet a été porté à l’attention du Chef de l’Etat: le début des activités de Geovic le groupe nord-américain dans la région de l'Est. Ce groupe, il convient de le souligner, veut faire l’exploitation minière dans la région du Soleil levant. De façon précise, Geovic veut exploiter le cobalt, le nickel et le manganèse. «Nous avons tenu à remercier le Président de la République pour son soutien et pour la vision qu'il a du développement de son pays », a déclaré le Président Directeur Général, Mike Mason.
Aussi l’audience accordée à Mike Mason, a permis de savoir l’importance de l’investissement que le groupe nord-américain envisage de faire à l’Est. De la bouche de son PDG, on a appris que l’investissement se fera pendant une quarantaine d'années. Il y a 400 millions de dollars, soit près de 235 milliards de F. Ce chiffre peut aller jusqu'à un milliard de dollars, soit environ 585 milliards de F.
Pour ce qui est des emplois attendus, Mike Mason a indiqué que ce sont quelque 700 personnes qui devraient être employées à temps plein. Dont de nombreux Camerounais, contre 2 000 emplois indirects. Bien plus, le PDG de Geovic n'a pas manqué d'indiquer les incidences du projet sur les localités environnantes. Celles-ci devraient pour cela bénéficier d'un certain nombre d'infrastructures sur le plan social: écoles, routes, hôpitaux... Aussi il est prévu la construction d'une ligne de chemin de fer pour relier Nkamouna, près de Lomié dans la région de l'Est, et principal point d'exploitation, au port de Kribi.
L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun ayant pris part à l’audience, a déclaré au terme de celle-ci « les Etats-Unis soutiennent les investissements américains au Cameroun et nous voulons un libre investissement et une communication ouverte avec le Cameroun. Geovic vient avec de l'argent et du savoir-faire et il veut développer ce projet qui sera important à la fois pour le Cameroun et les Etats-Unis ».
Il a par ailleurs ajouté que ce son pays attend aujourd’hui, c’est la signature du projet qui devrait précéder le démarrage des travaux. « Nous espérons que ce sera fait d’ici peu pour démarrer le projet aussi vite que possible », a-t-il ajouté.
Liliane N.