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Les agriculteurs américains payent le tribut de la guerre commerciale engagé il y a plusieurs mois entre les États-Unis et la Chine. Et pour apaiser les choses, le président américain a annoncé hier jeudi, le déblocage d’une enveloppe de 16 milliards de dollars. Un montant qui correspond, selon les services du secrétaire américain à l'Agriculture (USDA), Sonny Perdue, aux pertes causées par les représailles chinoises aux taxes imposées par les États-Unis. En juillet 2018, ce ministère avait déjà débloqué une aide de 12 milliards de dollars pour les mêmes raisons.

 

Les dommages commerciaux causés par les représailles chinoises et les barrières douanières ont affecté de nombreux produits américains, a indiqué le ministère de l’agriculture américain, citant les cultures de soja, de maïs, de blé, de coton, de riz et de sorgho, les produits de l'élevage comme le lait et le porc ainsi que de nombreux fruits, noix et autres cultures  qui se sont effondrés.

 

16 milliards de dollars, c’est le montant que le président entend financer les taxes qu’il a imposées sur les produits chinois. « Cette aide aux fermiers proviendra des milliards de dollars engrangés par le Trésor. Nous allons amasser beaucoup de milliards de dollars. Les seize milliards d’aide vont aider nos chers fermiers à rester prospères, et montrer clairement qu’aucun pays ne peut imposer son veto sur l’économie et la sécurité nationale. On ne peut pas laisser faire cela. Jamais. » A indiqué le président américain Donald Trump.

 

Ainsi, l’aide des 16 milliards de dollars apporte une aide immédiate pendant que le président Trump s'emploie à éliminer les obstacles à l'accès aux marchés qui sont en place depuis longtemps et à négocier des accords bilatéraux, a expliqué le département de l'Agriculture dans un communiqué. «Le président Trump a une grande affection pour les agriculteurs et les éleveurs américains, et il sait que ceux-ci subissent le plus lourd tribut de ces conflits commerciaux », a commenté Sonny Perdue.

 

« La Chine ne respecte pas les règles depuis longtemps (...) Les États-Unis ne toléreront plus ses pratiques commerciales déloyales, notamment les barrières commerciales non tarifaires et le vol de propriété intellectuelle », a-t-il ajouté. Il a en outre souligné qu'avec cette aide d'urgence, l'administration Trump entendait remercier « l'enthousiasme et le patriotisme » des agriculteurs.

 

Notons que, d’après l'administration américaine, les 16 milliards seront repartis ainsi qu’il suit : 14,5 milliards seront payés directement aux producteurs, 1,4 milliard sera versé dans le cadre du programme d'achat et de distribution alimentaire et 100 millions seront débloqués dans le cadre du programme de promotion du commerce agricole.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in International

Dans le rapport d'enquête rendu fin mars par le Procureur Mueller, le nom de Don McGahn est repris plusieurs fois.

 

Si l'on s'en tient à une publication du journal Le Monde avec AFP et Reuters, ce lundi, l'on s'aperçoit d'un nouvel épisode du bras de fer qui oppose le président américain à la Chambre des représentants, à l'ancien Conseiller juridique de la Maison blanche Don McGahn. Selon des informations concordantes, Donald Trump invite McGahn à  refuser de témoigner devant une commission parlementaire sur l'enquête russe.

 

Les raisons du refus impulsé par Donald Trump

Le président américain qui use ainsi de tous les moyens pour refuser à toute investigation, se dit victime d'un " harcèlement". En effet dans une lettre qui a été adressée au démocrate Jerrold Nadler, président de la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, le conseil juridique de la Présidence Pat Cipollone, précise que McGahn ne peut pas comparaître devant le panel compte tenu de l'immunité constitutionnelle dont il bénéficie. Selon la présidence, il est question " de protéger les prérogatives du Bureau de la Présidence".

 

Toutefois, pour répondre à la lettre, M.Nadler a indiqué dans un communiqué que Trump tentait tout simplement de bloquer une audition qui lui serait préjudiciable.

 

Pour sa part l'avocat de McGahn, William Burck, a fait connaître lundi soir à M. Nadler que son client ne témoignerait pas devant la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants à moins que celle-ci ne trouve un compromis véritable avec la Maison blanche.

La Commission conduit son enquête pour déterminer si Trump a vraiment fait obstruction à l'enquête menée pendant vingt deux mois par le Procureur spécial Robert Mueller sur l'ingérence de la Russie lors de la présidentielle 2016 et les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump.

 

Innocent D H

Published in International

Le politologue affirme que les américains sont mêmes de connivence avec le courant radical.

 

Dans une interview accordée au journal Mutations, le Pr Mathias Eric Owona Nguini s’exprime sur l’ingérence étrangère et la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones depuis trois années. Le politologue dans cette interview  publiée dans le numéro 4857 de notre confrère pointe du doigt les Etats-Unis.

 

A la question de savoir comment comprendre le jeu des puissances en cours au cours au Cameroun à la lumière de la réunion informelle organisée le 13 mai 2019 au Conseil de sécurité, le Pr Mathias Eric Owona Nguini répond que «ce sont de jeux tout à fait prévisibles. Pour les Etats-unis c’est une manœuvre pour internationaliser la question et pousser la résolution dans le sens qu’ils souhaitent. Il est évident qu’ils sont de connivence avec les deux courants de l'autonomisme anglophone et même le courant le plus radical.

 

Parce que on ne peut pas comprendre qu’un certain nombre de défenseurs et partisans de ce courant circulent librement aux Etats-Unis alors qu’en même temps, ils alimentent une crise très violente au Cameroun. Maintenant la position de la France et de la Grande Bretagne tient aussi à ce que ces pays ressentent comme étant leur responsabilité en raison de leur statut de puissances ayant géré le mandat de tutelle sur les deux Cameroun, aussi bien le Cameroun francophone que le Cameroun anglophone ».

 

Poursuivant dans la même lancée, le politologue ajoute «ils parlent aussi en tenant compte de l’histoire politique du Cameroun et la manière dont cette histoire se répercute aujourd’hui. Le troisième camp est lui aussi structuré de manière naturelle. Il est orienté vers la défense de la souveraineté, parce qu’il apparaît que dans les manœuvres qui sont faites, il y a une logique qui se présente comme une logique universelle, mais qui traduit surtout les intérêts de certaines puissances occidentales pour s’inviter dans la gestion des crises africaines qui sont liées à des luttes de souveraineté».

 

Liliane N.  

Published in Tribune Libre

Jeudi 16 mai, le président américain Donald Trump a présenté son projet sur l’immigration. Une réforme du système d'immigration légale aux Etats-Unis, destinée à sélectionner les étrangers sur la base de leur « mérite » ou de leurs «compétences» et non plus en raison de leurs liens familiaux.

 

Selon Donald Trump, 60% des immigrés légaux entrent dans le pays grâce à leurs liens familiaux et seulement 12% en raison de leurs compétences. Le président américain veut ainsi inverser la tendance. Et pour le faire, le président Donald Trump a dévoilé hier jeudi, un projet qui entend renforcer la sécurité aux frontières et réformer complètement le système d’immigration légale pour favoriser l’arrivée de travailleurs qualifiés.

 

« Notre plan réalise deux objectifs essentiels : le premier est de mettre un terme à l’immigration illégale et d'assurer la sécurité à la frontière; le second est d’établir un système d’immigration légale qui protège les salaires américains, promeut les valeurs américaines et attire les meilleurs et les plus brillants à travers le monde. » a-t-il indiqué aux médias.

 

Et d’ajouter : « Nous devons aussi restaurer l’intégrité de notre système d’asile déficient. Mon plan permettra aux demandeurs d'asile légitimes de remplacer ceux qui déposent des demandes fantaisistes. Notre plan inclut la modernisation de notre système dysfonctionnel d’immigration légale. La dernière réforme importante de notre politique d’immigration légale a eu lieu il y a 54 ans. Donc, une réactualisation majeure s’impose depuis longtemps, nous voulons un système fondé sur le mérite et un système charitable. Ensemble nous allons créer un système d’immigration pour rendre l’Amérique plus sûre, plus forte et plus grande que jamais. »

 

« Sous les règles insensées du système actuel, on ne peut pas donner la priorité à un docteur à un chercheur ou aux étudiants les mieux notés de leurs classes. Nous discriminons les génies, nous discriminons les plus brillants. Nous ne le ferons plus quand ce projet sera adopté, et on espère qu’il sera voté aussi vite que possible », a souligné Donald Trump.

 

Selon lui, près des deux tiers des 1,1 million de permis de résident permanent, les fameuses « cartes vertes », distribués chaque année par les États-Unis vont à des immigrés simplement parce qu'ils ont un proche dans le pays, et seulement 12% reviennent à des étrangers sélectionnés pour leur « mérite ou leurs compétences ».  Donald Trump a ainsi promis de faire passer leur proportion de 12% à 57%.  « Cela nous rendra plus compétitifs », a-t-il lancé.

 

Mais, le projet porté par la Maison-Blanche pourra difficilement passer l’étape du Congrès américain. Car, les démocrates, qui contrôlent la Chambre des Représentants, auraient affirmé qu’ils ne le voteraient pas au vu de certaines questions restant en suspens comme le sort des « Dreamers », ces migrants arrivés illégalement aux États-Unis avec leurs parents alors qu’ils étaient mineurs.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in International

Le département d’Etat américain vient de faire l’annonce de l’introduction du Cameroun sur une liste de 10 pays qui seront exempt de visas d’entrée aux Etats Unis.

 
 
Le programme d’exemption de visa (VWP sigle en anglais) est un programme lis en place parle gouvernement  américain dont le but est de permettre aux citoyens de certains pays du monde d’avoir accès au sol américain à des fins de tourisme, d’affaires ou en transit pendant trois (03) mois (soit 90 jours), sans devoir nécessairement obtenir un visa. Le programme s’applique sur tout le territoire des Etats Unis y compris les îles américaines, Les Îles Vierges dans les caraïbes ainsi que Porto Rico. 
 
Dans son annonce, le Secrétaire d’Etat MIKE Pompeo a noté que ces ajouts dont fait partie le Cameroun est la résultante des efforts dont l’objectif est de renforcer les relations entre les Etats Unis et l’Afrique en vue d’unir davantage les forces dans la lutte contre le terrorisme international. Les dix pays sont : l’Argentine, l’Uruguay, le Cameroun, l’Afrique du Sud, le Kenya, la Jamaïque, Hong Kong, les Seychelles, le Malawi et la Géorgie. Il faut rappeler que l’Argentine et l’Uruguay retrouvent le programme après y avoir été exclus en 2002 et 2003 respectivement. 
 
Lorsque ce programme est mis en route, les ressortissants inclus dans le programme et se rendant aux Etats Unis seraient autorisés à séjourner pendant une période maximale de 180 jours à des fins touristiques ou commerciales uniquement. Un séjour de plus de 180 jours nécessiterait donc un visa, a déclaré Mike Pompeo. Pour en bénéficier, les citoyens demandent une autorisation de voyage en ligne à travers le système électronique d’autorisation de voyage (ESTA) avant leur départ pour les Etats Unis, de préférence  au minimum trois (03) jours à l’avance.
 
Le programme comporte des restrictions pour des personnes ayant une double nationalité si l’autre nationalité est d’un des pays « black-listés » par les Etats Unis. Il s’agit de la Syrie, de l’Iraq, de l’Iran, du Soudan, de la Libye, de la Somalie et du Yémen. Les ressortissants de ces pays sont soumis à la demande d’un visa d’entrée. Par ailleurs il faut rappeler que depuis 2016, le programme d’exemption de visa ne s’applique pas à une personne s’étant déjà rendu en Iran, Iraq, Soudan, Libye, Yémen ou Syrie à compter du 1er mars 2011. Certains corps tels les diplomates, les militaires, les journalistes, les travailleurs humanitaires ou les hommes d’affaires légitimes en provenance de ces pays peuvent faire l’objet d’une dispensation de l’obligation de visa par le Secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique
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Cette formation vise à permettre aux militaires camerounais de réduire le nombre de morts sur le champ de bataille.

 

Notre confrère Daily news cameroon rapporte qu’un quart des soldats tués lors de combats incluant les séparatistes et les terroristes de la secte Boko Haram, aurait pu être sauvé s’il avait bénéficié des soins adéquats. D’après notre confrère ce chiffre d’un quart provient de l’armée camerounaise elle-même, qui indique qu’environ 117 soldats sont morts des suites de blessures qui n’auraient pas été fatales.

Il est donc question de remédier au problème, d’où la formation actuellement donnée aux soldats camerounais par des militaires américains. Il s’agit de prévenir de futurs décès en formant des soldats à octroyer de meilleurs soins aux blessés. L’un des formateurs américains fait savoir que le cours baptisé «MEDEVAC – medical evacuation» intègre aussi l’évacuation par avion. Le volet concernant l’évacuation par avion est connu sous la nomination de CASEVAC. Il est question pour le soldat de comprendre qu’il peut transporter lui-même son camarade blessé en mettant à profit ses jambes, qu’il y a un certain nombre d’outils qui peuvent servir pour assumer cette tâche et qu’il faut s’assurer que le patient en train d’être déplacés ne saigne pas.

 

Même si on se rappelle qu’en février dernier, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils réduisent l’assistance en matière de sécurité dont bénéficiait le Cameroun, ceci partant du fait qu’il y a des allégations selon lesquelles, les militaires camerounais commettent des violations des droits de l’homme, cette formation assurée par ce pays démontre que les relations restent au beau fixe.

Notre confrère rapporte dans sa publication que le Colonel Abeng Mbozoo, Directeur de la santé militaire au Cameroun, a déclaré que les liens entre notre pays et les Etats-Unis étaient illustrés par la formation médicale américaine. Il a déclaré que cette formation indique que la coopération militaire entre les deux pays est excellente.

Trente militaires camerounais ont déjà été formés. A l’heure actuelle, ils s’attèlent à transmettre le savoir-faire appris à leurs collègues.

 

Liliane N.

Published in Défense

Donald Trump a remis lundi, à la Maison Blanche la médaille de la Liberté à la « légende » de golf  Tiger Woods. Il s’agit là de la plus haute distinction américaine accordée aux civils. Une récompense accordée au champion, après sa victoire dans le Masters d’Augusta le mois dernier et son grand retour au plus haut niveau.

 

Tiger Woods est l’un des rares athlètes noirs américains à s’afficher avec le président américain. Les deux hommes se connaissent bien, ils ont joué au golf ensemble à plusieurs reprises et le champion s’est même lancé en affaires avec Donald Trump en 2014 dans le cadre d’un projet à Dubaï.

C’est d’ailleurs la première fois que la prestigieuse médaille de la Liberté est remise par un président à l’un de ses partenaires commerciaux. Mais c’est avant tout l’athlète que salue Donald Trump. «Vos succès spectaculaires sur les parcours de golf, votre triomphe sur l'adversité physique, votre volonté implacable de gagner, gagner, gagner… Ces qualités incarnent l'esprit américain, celui qui défie les limites et aspire toujours à la grandeur », a affirmé le président américain.

Visiblement très ému, le golfeur a notamment eu une pensée pour ses parents. « Mon père n’est plus là mais ma mère est ici. Je t’aime maman », a lancé Tiger Woods. « C’est un honneur », a-t-il ajouté, rappelant qu'il était seulement le 4e golfeur de l'histoire à recevoir cette récompense, créée par John F. Kennedy en 1963. Les légendes du golf Jack Nicklaus et Arnold Palmer avaient été décorés du temps du président George W. Bush. En 2014, Barack Obama avait remis cette médaille à Charlie Sifford, le premier Noir à avoir disputé le PGA Tour, le circuit professionnel américain.

 

Né d’un père noir et d’une mère thaïlandaise, vedette d’un sport dominé par des Blancs, Tiger Woods s’est toujours tenu soigneusement à l’écart de la politique. Dans son discours de remerciement, il a évité toute référence personnelle au goût pour le golf de Donald Trump, avec lequel il a joué à plusieurs occasions, comme avec plusieurs autres présidents démocrates ou républicains.

Interrogé peu après sa dernière partie de golf avec Donald Trump, en février en Floride, il s’était contenté d’un « On s’est bien amusés ». Puis avait pris soin de rappeler qu’il avait aussi joué récemment avec Barack Obama. « J’ai eu la chance de jouer avec deux présidents ces dernières semaines et j’ai apprécié les deux occasions»

Notons ainsi que, après onze années d’attente, quatre opérations du dos et un scandale d’infidélité conjugale qui a un temps effrayé ses sponsors, Tiger Woods a finalement remporté son 15e titre du grand chelem. Le golfeur de 43 ans est ainsi entré dans l’histoire de ce sport.

 

Source : RFI

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Suite à la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun, L’ambassade des États-Unis a déploré ces actes de torture, le démembrement et de décapitation. Elle appelle ainsi, toute personne disposant d’informations susceptibles de contribuer à l’identification des auteurs de ces actes à assister les autorités légales et à soutenir une enquête et un procès justes et transparents.

 

« L’ambassade des États-Unis déplore les actes de torture, le démembrement et la décapitation d’un gendarme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Nous condamnons également la décapitation d’un soldat camerounais à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Nous adressons nos condoléances à leurs familles ». Voilà un extrait du message publié par la représentation diplomatique américaine au Cameroun à la suite de la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun.

Par ailleurs, la représentation diplomatique exhorte la police et les forces de sécurité camerounaises à faire preuve de retenue. « Les représailles contre ces provocations mettraient en danger la population civile et ne feraient que nourrir un cycle de violences. La violence doit cesser. Maintenant plus que jamais, nous appelons les deux parties à engager un dialogue élargi sans condition préalable », conseille l’ambassade.

Pour rappel, c’est depuis octobre 2016 que, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun connaissent des tensions sociopolitiques. Des revendications corporatistes (enseignants et avocats) ont mué au fil du temps en revendications sécessionnistes. Désormais, les forces de défense font face à des groupes armés séparatistes. Ceux-ci n’hésitent pas à attaquer militaires, policiers, gendarmes et civils. Les photos des personnes kidnappées, tuées, décapitées sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux. Il s’est ainsi installé une économie de guerre. En effet, les séparatistes kidnappent des personnes et exigent des rançons.

Des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch accusent l’armée camerounaise de commettre des exactions. Ce que réfute le gouvernement camerounais. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 21 291 Camerounais ayant fui les violences dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest se sont réfugiés au Nigeria.

 

Danielle Ngono Efondo

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La surprise c'est que 649 milliards de dollars sont consacrés au secteur de la défense, outre les huit autres gros budgets.

 

Selon un rapport de l'Institut de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) rendu public ce lundi, 29 avril 2019, les dépenses militaires ont connu une augmentation aux États-Unis après sept années de stabilité. 649 milliards de dollars apparaissent ainsi comme l'un des plus gros budgets américains de l'année.

 

Comment expliquer une telle hausse des dépenses

Selon le responsable du Programme des armements cité dans ledit communiqué, "la hausse dans les dépenses américaines s'explique par la mise en œuvre à partir de 2017, de nouveaux programmes d'acquisition d'armes sous l'administration Trump".

Comme si cela ne suffisait pas, la situation devrait connaître davantage des dépenses exponentielles. Pour l'année 2020, le Gouvernement américain compte dépenser encore plus pour son armée. Un cap de dépenses jamais vu pourrait ainsi être franchi.

Au plan mondial, force est de constater également que les dépenses ont augmenté de 2,6% soit avec 1.822 milliards de dollars en 2018. Or, en 2017, l'on notait une hausse de 1,1% sur un ans. Il s'agit d'une deuxième fois consécutive qu'une telle hausse des charges militaires, et ce selon des sources bien informées.

 

Innocent D H

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L'embargo américain sur le pétrole vénézuélien vient de prendre effet. Une mesure lancée par Washington pour imposer une voie de sortie au Président Nicolas Maduro.

 

L'information a été rendue publique ce jour à 13 heures et 59 minutes temps universel par l'AFP. La fragile économie vénézuélienne étant bâtie sur un seul pilier, celui du pétrole, une offensive directe est ainsi menée contre elle par les États-Unis. L'embargo américain dont il est question frappe ainsi le pétrole qui constitue 96% du revenu national. Il prend effet ce dimanche 28 avril. Une manœuvre étasunienne qui viserait manifestement à faire obliger Nicolas Maduro à entamer lui-même et l'ensemble de son Gouvernement leur sortie.

 

Le contenu de l'embargo

Cet embargo fixe comme cadre à compter de 00 heure et 01 minute, l'interdiction à toute entreprise américaine d'acheter du pétrole appartenant à la Compagnie publique PSVSA ou à l'une de ses filiales, ainsi que toute entité étrangère de procéder à l'utilisation du système bancaire américain pour se faire fournir en produits pétroliers vénézuéliens.

La décision serait pensée et instituée par le président américain Donald Trump pour faire écrouler l'actuel Gouvernement vénézuélien au profit de l'opposant Juan Gaido, l'auto-proclamé et reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont la majorité sont latino-américains.

 

Les effets induits de l'interdiction

Le Venezuela perd un vaste marché d'exportation de son or noir quand sait qu'il faisait exporter en 2018, un demi million de baril par jour vers les États-Unis et trois quarts de ses produits pétroliers provenaient des clients américains.

Les sanctions s'appliquent à toutes les sociétés étrangères ayant des relations avec les États-Unis, ce qui touche presque toute la planète. Par exemple, l'Inde était le troisième importateur du pétrole vénézuélien en 2017 après la Chine et les États-Unis qui ont déjà commencé à mettre en application les prescriptions de l'embargo, de peur de subir des sanctions internationales.

 

Innocent D H

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01