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Alors que le pays traverse de nombreux événements ces dernières semaines, avec l’arrivée annoncée du « Monsieur Afrique » du président des Etats-Unis, le peuple camerounais est uni autour de la même cause, celle de défendre les intérêts de la Nation.

 

Depuis le début de la tournée de Tibor Nagy la semaine dernière en Afrique de l’Ouest, sa décente au Cameroun n’a cessé de défrayer les chroniques, tant sur le plan national qu’international. Les prises de position de ce diplomate américain chargé des affaires africaines, tel que présenté par son cahier de charge.

 

Les camerounais sont très remontés contre les positions de ce pseudo diplomate qui pour certains, jouerait pour ses propres intérêts. Les camerounais auraient-il été de sang chaud et impulsif comme les citoyens de certains pays d’Afrique et même d’Afrique et même d’Amérique, qu’il aurait été accueilli par des jets, « non pas de pierre, mais de tomates et d’œufs pourris ».

 

Rageux de voir des puissances étrangères s’ingérer dans les affaires du pays, non pas pour aider à s’en sortir mais pour soutenir les personnes qui sont à l’origine de tous les troubles, les camerounais s’invectivent contre toute tentative de soutien orienté vers ce « Monsieur Afrique » qui est attendu dans deux jours.

 

Sur la toile, le patriotisme se manifeste de diverses manières. Des menaces ne manquent pas d’être avancées et de nombreuses questions plus ou moins « rhétoriques » sont adressées à ceux là qui semblent soutenir l’opposition et tous ces acteurs planeurs. « Ceux qui s'attaquent au Cameroun finissent toujours par périr... Si ce monsieur s'amuse il aura ce qu'il cherche... », affirme un citoyen. Furieux, un autre manifeste sa rage par des menaces plus sérieuses encore : « M.Timor(tibor) vient il timorer le Cameroun? Qu'il fasse attention car mes ancêtres risquent lui donner une maladie incurable. Monsieur, on ne joue pas avec le Cameroun. Tes complices actuellement incarcérés en savent quelque chose ».

 

A certains de s’inquiéter si la situation du Cameroun ne serait pas pire si le président Paul Biya venait à quitter le pouvoir aujourd’hui, étant donné que ceux qui prétendent vouloir le bien du pays font à nouveau appel à ces envahisseurs sous prétexte de venir les défendre contre les « injustices du régime en place ». Ainsi, à la question de savoir si le Cameroun est indépendant et libre, c’est un internaute qui rétorque : « Indépendant et libre depuis près de 60 ans. C est cette liberté que Kamto voudrait fouler aux pieds en ramenant des colons à cols blancs chez nous ».  

 

Comment comprendre que dans un Etat, l’on crée des démembrements ministériels au point d’en créer un qui soit en charge des affaires de tout un continent si ce n’est pour mieux planifier des ingérences discrètes et rusées ? Quoi qu’il en soit, le Cameroun n’est pas prêt à se laisser faire.

Published in Politique

Le président de la Transition démocratique camerounaise (TDC), Robert Messi Messi  dans une tribune libre  donne des pistes au gouvernement  Camerounais suite à la demande des Etats-Unis de libérer le professeur Maurice Kamto et ses cadres du Mrc et une piste pour résoudre le problème de la crise anglophone au Cameroun.

 

A notre humble avis les autorités camerounaises devraient négocier la libération du Professeur Maurice Kamto et des principaux cadres dirigeants de son parti le Mrc contre  le retour de ce mouvement au respect de l'ordre constitutionnel camerounais.

Aucun régime politique au monde ne peut tolérer la coexistence de deux Présidents de la Républiques élus après la proclamation officielle des résultats par les instances officiellement habilitées à cet effet.

Il faudra donc bien que Maurice Kamto accepte enfin sa défaite à la présidentielle  et reconnaisse sans la moindre ambigüité Paul Biya comme le seul Président de la République du Cameroun. Il faudra en outre qu'il se désolidarise clairement des mouvements d'insurrection populaire organisés en son nom dans le pays ainsi que dans  nos ambassades et représentations diplomatiques a l'étranger.

S'agissant maintenant des Etats Unis nous ne voyons pas sur quelle légitimité, ils se basent pour exiger du Cameroun  de violer ses propres normes constitutionnelles ce qui serait  tout à fait inacceptable chez eux comme cela l'est chez nous.

Nous pensons en tout état de cause que le Professeur Kamto et son parti ne devraient pas se contenter par souci d'opportunisme politique de se féliciter  de  la position des Etats Unis exigeant la libération de leurs cadres et militants mais devraient aller au bout de leur logique en ayant la sagesse de s'aligner sur tout compromis auquel aboutiraient éventuellement  les USA et le Cameroun. 

Ce n'est que dans ces conditions que nous voyons possible la libération de Mr Kamto et des dirigeants et principaux cadres et militants du Mrc.

 

Crise anglophone

 

Négocier avec les séparatistes comme le suggèrent, les Etats Unis reviendrait tout simplement pour le Cameroun à accepter la partition de son territoire national. C'est une issue tout à fait inacceptable pour tout Etat  qui veut préserver son intégrité territoriale. Les Etats Unis ont eu leur guerre de sécession et ils s'en sont sortis par la reddition du camp des insurges armes. Il en sera de même au Cameroun.

Le temps du dialogue avec ceux qui ont choisi de prendre des armes pour faire aboutir leur revendication est révolue. Des concessions importantes ont déjà été offertes aux anglophones par notre gouvernement dans le cadre de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme.

Des comites de désarmement, de démobilisation et de réinsertion ont été crées et un appel à déposer les armes a été lancé aux entrepreneurs de guerre. Devant l'intransigeance des séparatistes anglophones qui ne veulent que l'Independence politique par rapport au reste du Cameroun et rien d'autre il ne reste à nos forces de défense et de sécurité que de les réduire par les armes.

Ce n'est qu'après la défaite militaire des sécessionnistes sur le terrain que les pouvoirs publics pourront envisager de leur concéder une certaine forme d'autonomie locale ou de statut spécial comme cela a été fait pour la Corse par la France ou la Catalabne en Espagne. Mais l'indépendance politique devrait rester une option totalement exclue.

 

Propos Transcris Par  Félix Swaboka

 

Published in Tribune Libre

Les récents événements que traverse le Cameroun sur le plan sécuritaire et politique mettent sur scène de nombreux acteurs dont les intérêts se dévoilent au fil du temps et peuvent être soit en faveur du Cameroun, soit pour ses détracteurs.

 

Tibor Peter Nagy, secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines est attendu au Cameroun le 17 mars prochain. Cette visite entre dans le cadre d’une tournée en Afrique qu’il a entamée ce lundi 04 mars. Alors que le Cameroun se prépare à recevoir celui qui a été surnommé « Monsieur Afrique » de Donald Trump, les sujets qu’il abordera avec les autorités administratives ne désemplissent pas. De nombreux autres sujets devront être au menu des échanges.

L’émissaire du président américain devrait évoquer la gestion de la crise du Cameroun anglophone par le gouvernement camerounais, des mesures prises jusqu'à présent pour y remédier, la lutte contre Boko Haram dans les régions septentrionales, des opérations humanitaires menées en commun sur le territoire national et les défis économiques auxquels le Cameroun fait face. Comme depuis plusieurs années, les Etats-Unis pourront ainsi proposer au Cameroun des moyens d’atteindre l’objectif d’émergence.

Le politique sera également au menu avec des sujets tels que l’affaire Maurice Kamto et compagnie, actuellement en détention. L’opinion camerounaise craint qu’il accorde son soutien à ces fauteurs de trouble qui seront fixés ce mercredi 06 mars sur leur demande de libération provisoire. Tous ces doutes partent du jeu trouble que joue l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlein.

En effet, à travers une récente chronologie des faits, tout indique que l’ambassadeur américain Peter Henry Barlerin, en mission commandée au Cameroun au compte des groupes de pression divers et des lobbys d’affaires est devenu au fil des jours ce prophète qui, à force de se répandre, tient aujourd’hui mordicus à accomplir ses prévisions de chaos et de désordre social dans notre pays. Les nombreux évènements qui se sont produits ces derniers jours, tant dans les régions anglophones et dans certaines villes du Cameroun avec en pointe les diverses provocations de Maurice Kamto et de ses partisans après le scrutin du 7 octobre dernier, l’attestent à suffisance.

En 2018, l’ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d’assassinats ciblés, de détentions illégales, d’incendies et de pillages de villages, le tout, sans aucune preuve. C’est le même scénario qui s’est produit après l’assassinat du prêtre américain par les rebelles sécessionnistes dans la région du Sud-Ouest il y a quelques mois. Sans document valable, Peter Henry Barlerin a accusé les forces de l’ordre camerounaises d’être à l’origine des pillages dans ces deux régions : « Nous appelons instamment à l’arrêt immédiat des attaques visant sans distinction les civils et des incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi que des attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils. L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, y compris à Yaoundé et à Douala, doit cesser. En mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin aux violences et à entamer un large dialogue de réconciliation sans condition préalable ». Néanmoins, aucune excuse n’a été faite lorsque ces affirmations se sont avérées fausses.

Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis sont « excellentes », d’après le secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Le seul domaine dans lequel elles piétinent est la politique, et ce parce que Peter Henry Barlerin, qui devrait servir de médiateur pour les deux Etats, se plaît à jouer  le chef de l’opposition. Plusieurs membres du gouvernement camerounais s’interrogent sur la position de ce diplomate qui soutient l’opposition dans ce désordre. Les résultats de l’élection présidentielle sont pourtant clairs et ont été approuvés tant par le peuple que par la communauté internationale et donc les Etats-Unis également.

La réaction de Tibor Peter Nagy, sous secrétaire de l’Etat américain, donnant la position du gouvernement Trump sur le scrutin du 7 octobre dernier au Cameroun, ne souffre d’aucune ambiguïté sur la qualité des rapports entre le Cameroun et les Etats-Unis. « (…) En Afrique, les Etats-Unis ne soutiennent pas des candidats, mais les processus électoraux et transparents. Le scrutin au Cameroun a été une réussite et il n’y a aucune raison de penser qu’il ne reflète pas le choix de la population (…) », estime sans ambages le haut responsable américain. Voila qui est clair pour témoigner de cette qualité des rapports entre les 2 Etats souverains pour confirmer aux yeux de tous qu’il n’existe pas de zones d’ombre dans les relations entre Yaoundé et Washington.

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En chute dans les sondages, le président russe a assuré ce mercredi qu’il entend améliorer la qualité de vie de ses compatriotes, mais aussi menacé de déployer les nouvelles armes de la Russie contre les pays occidentaux.

 

Moins d’un an après avoir été réélu pour un quatrième mandat avec un score sans précédent en près de 20 ans de pouvoir, le président russe voit sa cote de confiance dégringoler à ses plus bas niveaux depuis l’annexion de la Crimée en 2014, sous l’effet de la chute continue du niveau de vie depuis cinq ans, du relèvement de l’âge de la retraite et de la hausse de la TVA.

 

La Russie sera contrainte de déployer des armements 

Après avoir assuré au début de son discours annuel au Parlement vouloir se concentrer sur la situation sociale, il s’est lancé, comme l’an dernier, dans une tirade très menaçante envers les Etats-Unis, leur reprochant le déploiement de nouveaux systèmes d’armement en Europe.

« S’ils sont déployés et livrés sur le continent européen, cela envenimera gravement la situation et créera de graves menaces pour la Russie », a déclaré le président russe, relevant que certains de ces engins pouvaient atteindre « Moscou en 10-12 minutes ». « Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires d’où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d’usage de missiles nous menaçant », a-t-il poursuivi.

L’Otan a qualifié d'« inacceptables » ces menaces de déployer de nouveaux missiles en mesure de frapper les territoires des Alliés, accusant le président russe de « tentative flagrante de détourner l’attention de sa violation du traité INF ».

 

La popularité de Poutine est au plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée. Washington a suspendu sa participation à ce traité de la Guerre froide interdisant les missiles sol-sol d’une portée de 500 à 5.500 km, accusant la Russie d’enfreindre les dispositions de ce document signé en 1987. En retour, Moscou a fait de même et, sauf coup de théâtre, le traité deviendra caduc en août.

Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis d’utiliser des « accusations imaginaires envers la Russie pour motiver leur sortie unilatérale », avertissant que si la Russie était « prête aux négociations », elle ne comptait pas « frapper à une porte close ». Listant les progrès des nouveaux missiles russes, présentés comme hypersoniques, invisibles ou invincibles, il a appelé les Américains à « calculer la portée et la vitesse de nouveaux armements à venir » avant de « prendre leurs décisions ».

Ces nouvelles armes avaient été présentées en détail l’an dernier dans son discours au Parlement, deux semaines avant sa réélection avec 76 % des voix. Moins d’un an après, la cote de popularité du chef de l’Etat, aujourd’hui âgé de 66 ans, était, selon le centre indépendant Levada, de 64 % en janvier, son plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée il y a tout juste cinq ans, contre encore 80 % au moment de sa réélection. Selon le même organisme, la proportion de Russes pessimistes sur la situation de leur pays (45 %) dépasse celle des optimistes pour la première fois depuis fin 2013.

 

Nicole Ricci Minyem

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Selon Melissa Nold, l’avocate de la famille, lors d’une conférence de presse ce 20 Février, six policiers au total ont ouvert le feu sur Willie McCoy, 20 ans, le touchant au visage, à la gorge, à la poitrine, à l’oreille, dans les bras et les épaules. Les faits se sont produits le 6 février dans la ville de Vallejo, près de San Francisco en Californie.  

 

Aspirant rappeur, le jeune Willie McCoy venait de finir un enregistrement chez un membre de sa famille lorsqu'il a décidé de se rendre dans un fast-food mexicain, tard dans la soirée. Selon la police de Vallejo, les employés du restaurant avaient appelé pour signaler qu’une voiture était à l’arrêt dans la file du drive-in, moteur en marche, avec un homme affalé sur son volant.

Les policiers ont dit avoir aperçu une arme de poing dans la voiture. Selon eux, Willie McCoy s’est réveillé tandis qu’ils évaluaient la situation, faisant un geste vers son arme et ignorant leurs injonctions de lever « les mains en l’air ». « Craignant pour leur sécurité, les six officiers ont fait usage de leurs armes de service », a déclaré dans un communiqué la police de Vallejo. Selon les autorités, l’arme retrouvée dans la voiture était chargée et signalée volée dans l’Oregon voisin.

 

La police de Vallejo accusée de brutalités à plusieurs reprises

Melissa Nold, qui a elle-même appartenu aux forces de l’ordre, a estimé que si les policiers se sentaient réellement menacés, ils auraient dû s’abriter derrière leurs véhicules et utiliser leur sirène ou un mégaphone pour réveiller le jeune homme.

Le décès de Willie McCoy est l’un des derniers incidents en date d’une longue série aux Etats-Unis impliquant des policiers. La police de Vallejo notamment a déjà été à plusieurs reprises accusée de brutalités, comme en 2017, lorsqu’une vidéo avait montré un officier assis sur un homme couché à terre et lui portant plusieurs coups de poing au visage. L’an dernier, une autre vidéo avait montré un policier de Vallejo assénant des coups de lampe torche à un homme menotté et immobilisé par un de ses collègues.

« C’était excessif. Rien ne justifie un tel niveau d’usage de la force, et aucune raison n’explique qu’on tire autant de fois sur quelqu'un. C’est presque comme s’ils étaient au stand de tir », a déclaré l'avocate Melissa Nold aux médias.

 

Nicole Ricci Minyem

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Les médias américains s’intéressent depuis quelques jours aux levées de fond organisées par la diaspora camerounaise pour financer le conflit en cours dans les régions anglophones du Cameroun.

 

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun sont en proie à des ravages sécessionnistes depuis 2016. Au début de ce conflit qui oppose les forces de sécurité à des rebelles, ceux ci s’approvisionnaient à travers des rançons, le vol et la revente des marchandises, entre autres. L’une des sources principales de financement de ces combattants, qui inclut la diaspora et qui prend de l’ampleur, est le “crowdfunding”.

 

Des levées de fond ont été engagées sur plusieurs plates formes digitales, de plus en plus nombreuses et spécialisées, pour sponsoriser les séparatistes au Cameroun. Plusieurs journaux américains dénoncent en bloc cette pratique engagée par ces camerounais de mauvaise foi qui sont plus ou moins encouragés par le pays de l’Oncle Sam. Ils présentent les “ambazoniens” comme des terroristes à part entière que les Etats-Unis laissent se développer, par l’absence d’une décision interdisant la collecte de fonds à des fins terroristes sur son territoire par la diaspora camerounaise.

 

Prenant l’exemple du Hezbollah, ces médias démontrent l’indifférence de la législation américaine devant cette situation. En effet, les Etats-Unis, le Canada, l’Union européennes et plusieurs pays dans le monde ont interdit au Hezbollah de se servir du crowdfunding comme moyen de financement alors qu’il voulait diversifier ses sources de revenus.

 

Pourtant, le crowdfunding est fortement promu sur les réseaux sociaux au Cameroun par la diaspora. Elle est pratiquée sur des plates formes interdites au Hezbollah ainsi qu’à d’autres groupes terroristes interdits d’utiliser les levées de fond comme source de financement par des grandes puissances dans un élan de défense des droits de l’Homme.

 

Cette indifférence des autorités américaines est interprétée par plusieurs internautes comme une sorte de classification du terrorisme par catégories. Les exactions sont pourtant les mêmes, les victimes endurent les mêmes souffrances et les gouvernements rencontrent les mêmes difficultés. La problématique qui est ainsi soulevée est celle de la durée de ce silence dont les conséquences ne cessent de se multiplier au Cameroun. Les terroristes continuent malheureusement à financer leurs actions en toute quiétude.

 

Leurs actions contre les populations et contre l’Etat se multiplient. La destruction des infrastructures scolaires, publiques et mêmes médicales, les enlèvements, les assassinats et bien d’autres attaques sont devenues le quotidien des populations de ces régions.  

  

http://bit.ly/2E6INAr 

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L’annonce a été faite au cours d’un échange entre le Mincom, René Emmanuel Sadi et S.E.M. Peter Henry Barlerin.

Les Etats-Unis ne suspendent aucune aide militaire vers le Cameroun comme annoncé par certains médias. Assurance en a été donnée ce jeudi 07 février au ministère de la Communication par l'ambassadeur Peter Henry Barlerin lors d’une visite de courtoisie dans les services de ce ministère.

L’audience accordée par René Emmanuel Sadi a été l’occasion pour le diplomate américain, de présenter ses félicitations à son hôte aussi bien pour sa nomination à la tête du Mincom que pour « ses déclarations mesurées et apaisantes au public ». Les deux hommes ont également échangé sur l’excellence des relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.

Au sortir de cette rencontre, SE Peter Henry Barlerin a affirmé que les les relations entre le Cameroun et les États-Unis sont excellentes. “Nous tenons à poursuivre cette coopération, nous n’allons pas rompre notre coopération militaire avec le Cameroun”, a-t-il ajouté.

D’après les informations relayées par CNN, l’aide dont il est question est évaluée à plus de 97 milliards FCFA. Celle-ci comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe défenseur, neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun d’être candidat au programme de partenariat d’État.

Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01