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Ces actes sont l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées, la libération de 333 détenus dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et d’environ 200 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Les autorités de l’Union européenne (Ue) se sont retrouvées le 13 décembre 2019. La rencontre s’est faite dans le cadre du Dialogue politique. En plus des questions régionales, économiques et de coopération,  les deux parties ont évoqué celles relatives à la politique avec en toile de fond, la crise anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les travaux co-présidés par Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures, et Hans-Peter Schadek l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, ont permis à cette institution partenaire du Cameroun de saluer les efforts entrepris pour la résolution de la crise qui sévit dans les deux régions suscitées.

L’Union européenne voit d’un bon œil l’introduction du projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Ledit projet de loi a été présenté aux Députés convoqués en session extraordinaire qui s’est ouverte vendredi dernier. Le texte prévoit ainsi la mise en place « d’un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, confère aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest des compétences de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système du Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, le statut de la chefferie traditionnelle ».

L’Union européenne  a salué également les assises du Grand dialogue national. Ces assises se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il convient de souligner que c’est dudit Grand dialogue national, qu’est sortie la recommandation d’un statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’Ue n’a pas manqué de saluer l’arrêt des poursuites suivi de la libération de 333 personnes détenues dans le cadre des évènements relatifs à la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie

L’ancienne secrétaire de la fédération départementale MRC du Nde Maître PETNGA Épouse TCHOUMI est désormais la nouvelle présidente régionale du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (Mpcn) de Paul Éric kingue.

 

Dans la décision numéro 102/PN/MPCN du 07 novembre 2019, l’ancienne secrétaire de la fédération MRC du Nde a été nommée présidente de la fédération régionale du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) dans la région de l’ouest.

Notons que depuis la libération le 05 octobre 2019 du Pr Kamto et Cie par un acte du président de la République, Paul Biya, au lendemain de la tenue du Grand Dialogue National (GDN), le climat est loin d’être serein entre Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et Paul Éric Kingue, leader du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN). La pomme de discorde serait la décision par Maurice Kamto et ses partisans de rejeter les clauses qui liaient ces deux formations politiques.

Dans ses sorties épistolaires sur les plateaux de radios, de télévisions, et sur les réseaux sociaux ces derniers temps, l’ancien maire de Njombe Penja, s’insurgeant contre le manque de la personnalité chez les cadres du MRC, rappelle à tout va, le principe de la coalition. “Si un parti investi les candidats dans une localité, l’autre doit s’abstenir et se contenter de soutenir la liste du parti allié”, indiquait Paul Éric Kingue. À ce titre, le président du MPCN a formulé le vœu de déposer les listes dans tout le Moungo, au regard de son implantation dans ce département. Ce que les cadres du MRC ont rejeté à bloc. Se sentant outré et trahi, Paul Éric Kingue va tourner le dos à cette fameuse alliance pour laquelle il a passé neuf mois en prison, non sans inviter les siens à un déploiement sans précédent sur le terrain. Lui qui fut le directeur de campagne du Pr Maurice Kamto à la présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Marcel Ndi 

 

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Des camerounais vivant à l'étranger regroupés au sein de la Cameroon Patriotic Diaspora (Cpd), ont décidé de prendre position après la convocation du corps électoral par le Chef de l'Etat en vue des élections législatives et municipales de 2020. Ils estiment que tenir des élections locales sans les régions anglophones est une autre grande forfaiture.

 

La Cpd dénonce le fait que les élections s’organisent alors que le Cameroun fait face aux crises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans faire abstraction de l’Extrême-Nord avec la nébuleuse Boko Haram. L'organisation note que dans la foulée qu'aucune des crises évoquées n’a été résolue.

La Cpd pense que les implications de la non-résolution des crises dans la zone anglophone est la non-participation des deux régions auxdites élections. Elle allusion à la présidentielle de 2018. Dans sa correspondance, l'on peut lire: « la tenue des élections locales sans la participation des régions anglophones est une autre grande forfaiture qui donnerait définitivement le sentiment à nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qu’ils comptent pour quantité négligeable dans la construction et l’édification nationales, et confirmerait à leurs yeux le mépris et la marginalisation qu’ils dénoncent au quotidien, et qui constituent l’une des causes principales de la crise anglophone ».

Le volet Grand dialogue national

Dans son élan de dénonciation, la Cpd s’attaque aussi aux assises du Grand dialogue national tenues au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019. Les camerounais regroupés au sein de cette association trouvent qu'il s’est agi d’une mascarade. « La convocation du corps électoral par Monsieur Biya, sans avoir mis en œuvre la moindre résolution de son Grand Dialogue National (le cessez le feu, le retour des réfugiés et des déplacés, la création d’un statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’accélération de la décentralisation etc.), est la preuve que cette réunion qui a officiellement englouti une dizaine de milliards de FCFA n’était qu’une grande roublardise politique de la part du pouvoir », a écrit en plus la Cpd.

 

Innocent D H

 

Published in Tribune Libre

Le Chef de l’Etat a rendu public ce dimanche 10 novembre 2019, l’arrêté de convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales de février 2020.

 

Alors que les acteurs de la scène politique camerounaise se préparaient pour un troisième renvoi des échéances, le Chef de l’Etat a fait le choix d’engager la classe politique dans les élections locales. Une décision légale, mais dont la faisabilité et les conséquences sont un pari qui s’annonce très difficile.

La convocation de la session parlementaire du mois de novembre, avec les sujets annoncés à l’ordre du jour, a donné de croire que ce serait difficile de programmer une élection en bonne et due forme sans avoir mis en application les résolutions du dernier Grand Dialogue National. La vérité c’est que la plus grande inquiétude pour la bonne tenue des élections locales, ce sont les régions du nord Ouest et du Sud Ouest. La crise sécuritaire qui y perdure est un frein au déploiement des administrateurs des élections dans les différentes circonscriptions. La mise en place du régime particulier des régions du Nord ouest et du Sud ouest sera-t-elle effective d’ici février ?

D’après les dispositions du calendrier électoral le mandat des députés et des conseillers municipaux devrait s’achever le 29 février 2020. Or le délai prescrit par la loi est de 90 jours. De ce fait, le Chef de l’Etat ne pouvait aller au-delà du 10 novembre 2019. Le Chef de l’Etat a donc choisi de rester légaliste. Le calendrier électoral pour les législatives et municipales de 2020 prévoit, comme cela vient d’être fait, le 10 novembre 2019, il y a eu convocation du corps électoral. Le 26 novembre 2019 les candidats aux différentes élections procéderont au dépôt des déclarations de candidature. Le 11 décembre 2019 le conseil constitutionnel aura validé les candidatures et procédera à la publication des listes des éligibles. Le 25 janvier 2020, ouverture de la campagne électorale. Ce sera l’occasion pour les partis politiques de se mouvoir et présenter les figures des candidats qui briguent les fonctions locales.

Le 09 février 2020, comme indiqué par le décret de convocation du corps électoral, c’est le jour des élections des députés et des Maires. Dans la foulée, les 17 et 18 février 2020 on procédera au décompte officiel des votes. Le 29 février 2020, proclamation des résultats par le conseil constitutionnel. Et enfin, le 10 mars 2020, session de plein droit.

Les candidats sont déjà sur les startings blocs.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Au-delà des questions budgétaires qui fondent habituellement les travaux au sein des deux chambres du parlement camerounais à cette époque, le programme des députés et sénateurs risque de connaître quelques modifications

 

Par exemple l’adoption de quelques projets de lois qui peuvent intervenir à tout moment et changer l’ordre du jour pré – établi à l’entame de la Session ou encore, d’éventuelles discussions sur la mise en application, des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National. On se souvient qu’au cours des travaux qui ont duré une semaine, nombreux sont ceux qui ont fait des propositions au Premier ministre, dans le cadre des consultations, afin d’apporter des solutions, à la problématique que pose la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest. 

Pour Dieudonné Essomba, Economiste, « Les participants avaient également discuté des autres problèmes qui constituent un frein à l’essor socio économique du Cameroun et, tous les camerounais attendent l’opérationnalisation des décisions qui avaient été prises à l’issue des assises de Yaoundé. Les deux chambres parlementaires constituent l’un des cadres dans lequel ceux qui ont reçu mandat du peuple, peuvent implémenter ce qui est ressorti des propositions faites avant et pendant le Grand Dialogue National. On attend certes le vote du budget, mais surtout les avancées dans les engagements qui ont été pris lors du Grand Dialogue National… ».    

Ils sont relevés par Richard Makon, Expert Consultant en droit international des investissements : « A contexte particulier, mobilisation toute aussi particulière. Depuis trois ans aujourd’hui, toutes les sessions parlementaires sont attendues avec beaucoup de frénésie et de mobilisation dans l’espace publique. C’est chacun qui espère que la session qui viendra va adresser les problèmes de fond et, permettre que les crises qui secouent notre pays, puissent être discutées au niveau de l’hémicycle parce que vous vous rappelez que c’est l’Assemblée Nationale qui représente le peuple souverain. Et donc en termes d’Institution dont la légitimité est la plus prononcée, on compte l’Assemblée Nationale après le Président de la République, Chef de l’Etat, qui représente l’ensemble des Camerounais… ».

Il poursuit dans la même logique : « Et donc c’est un contexte particulier qui fait aussi espérer une mobilisation particulière à l’Assemblée Nationale. On sait bien que la crise de l’anglophonie identitaire est une crise politique et, à crise politique, solution politique. Au-delà des décisions administratives qui sont prises pour l’essentiel, on attend aujourd’hui que cette question importante puisse être discutée de façon paisible par les parlementaires qui représentent le peuple souverain. On attend voir si les discussions qui vont se tenir à l’hémicycle seront à la hauteur des attentes et des espérances des uns et des autres, dans un complexe aussi complexe… Certains évoquent même l’idée d’une possible révision de la Constitution…».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.

 

« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun. 

Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !

«  Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant  décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour  l’endormir,  ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone. 

Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se  sont vite remis au travail  pour hypothéquer les résolutions de  ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?

Il n’a pas fallu 7 jours,  pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des  enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour  montrer qu’on était là.  Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ?  L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».

 

Grand Dialogue National, Le  Mrc contre le Mrc, Le Nobel était –il possible ?

« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les  bagnards comme  Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je  comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.

Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).

Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona  se sont imposés des acrobaties langagières pour  présenter la pire image  du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le  Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.  

Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya,   Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte  d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat  avaient imposé dans l’opinion nationale  que Paul Biya aura forcément  le  prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages  des urnes !  

Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel.  Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel  de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».

 

Prix Nobel : Le Rdpc Contre le Rdpc

« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et,  pire encore,  sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré  et après le Grand dialogue national.  On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN. 

Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand  dialogue national  On ne le connaît pas  ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».

La presse  nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde  entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre  le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils  ne se parlent plus comme avant.  Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ». 

 

Comment Pouvait-il avoir le prix Nobel dans une bagarre d’Ambaboys contre amba boys.

Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés  les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas  et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone «  pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?

Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone   on confirme l’information.  Des témoins précisent  sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui  commettent des crimes dans la zone anglophone  seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux,  par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.

Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».

 

N.R.M

 
 
 
 
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Le président du Manidem participant au grand dialogue national en fait une évaluation, un mois après.

 

« C’est une bonne chose que ce dialogue ait eu lieu, qu’il se soit déroulé dans la plus libre expression. Des gens se sont défoulés. C’était un grand exercice d’exorcisme national. Il n’ y avait pas de censure au niveau de l’expression. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on a débuté ce dialogue que comme par enchantement ou par un tour de passe passe que la situation redevienne normale dans le sud-ouest et le Nord-ouest. Je pense que c’est le début d’un processus », affirme Anicet Enake.

Face à la persistance des troubles dans les régions anglophones, le président du Manidem explique : « Je pense que personne n’a imaginé qu’au lendemain du grand dialogue national, la guerre s’arrêterait et que la sécurité serait retrouvée dans les deux zones. S’il y a des gens qui ont pensé ainsi, vraiment je ne saurais comment les qualifier. Non ! Je pense que le dialogue national, faut-il encore le rappeler est une revendication nationale populaire de la communauté camerounaise à l’intérieur, à l’extérieur, y compris les amis internationaux du Cameroun, une demande à laquelle a accédé le chef de l’État ».

Pour l’interviewé, le retour à la paix dans le NoSo est un processus : « Dans la commission 5, chargée de la reconstruction des zones sinistrées, où j’ai par exemple travaillé, nous avons mis en place un pian de restructuration de reconstruction sur 10 ans avec trois phases comme suit: une phase d’urgence en deux ans, une phase de consolidation en cinq ans et une phase de projections par les grands projets structurants sur 10 ans.

Les trois phases devant quand même commencer en même temps. Donc vous imaginez quand même que un mois après le dialogue national, tout ne peut pas être aussi normal dans le Sud-ouest et le Nord-ouest. Le problème maintenant, c’est comment faire pour que ces avis adressés au chef de l’Etat soient rapidement examinés et mis en structure opérationnelle. Et comment cette implémentation sera gérée. Et nous avons fait des propositions au chef de l’État dans ce sens ».

« Nous lui avons dit qu’il ne faudrait pas qu’il compte sur les commissions comme par le passé dirigée comme d’habitude par des équipes ministérielles. Je ne pense qu’on ait intérêt à s’engager dans ce schéma. Il faudrait mieux qu’on créé un exécutif consensuel avec les forces socioprofessionnelles, sociales et politiques du pays pour implémenter ces avis », conclut-il.

 

Otric N.

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Comme une trainée de poudre, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux et autres médias ce dimanche, créant au sein de l’opinion, stupeur, désolation, consternation. 

 

Un décès qui a suscité de nombreux commentaires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du triangle national. Certains parlent d’un AVC tandis que d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement, au regard du caractère assez affirmé dont faisait preuve ce magistrat municipal, notamment en ce qui concerne le combat contre les sécessionnistes dans son Fako natal.

Après l’annonce de sa mort à la clinique Idimed (Bonapriso Douala), sa résidence de Buea a été envahie par une foule nombreuse et, les forces de défense et de sécurité se sont eux aussi rendus sur les lieux, afin de prévenir tout débordement et de dissuader quelques représailles, à l’encontre des membres de la famille du magistrat municipal décédé.

Un fervent nationaliste

C’est le sentiment partagé par ceux qui n’ont eu de cesse de présenter des condoléances à la famille de celui qui a reçu depuis 2013, de nombreux prix, à cause de son engagement à interdire par exemple les villes mortes mis en œuvre par les terroristes ambazoniens. D’après Sandrine Messono, une habitante de Buea, « On avait l’impression que c’était  une question d’amour propre, avec sa maîtrise du terrain, sa nature franche et ce que beaucoup ont considéré comme une manière brutale de démolir les magasins dont les propriétaires obéissaient aux mots d’ordre de villes mortes, durant son magistère…Il a eu le courage de ses convictions et a toujours agi en conséquence. C’était un grand homme ».

Les prix reçus

Patrick Ekema Esunge, maire de Buea a entre autres reçu comme distinction, le prix  de « Meilleur maire de la région du Sud Ouest » ou encore celui qui l'a consacré « Artisan de la paix et de la stabilité sociale », en reconnaissance de son implication permanent pour le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.

Depuis le début de la crise dans les régions anglophones, Patrick Ekema Esunge, malgré les nombreuses menaces reçues a fait preuve d’un engagement qui a suscité beaucoup de haine parmi ses détracteurs mais, beaucoup plus de respect chez ceux qui pensent que le Cameroun est le seul pays qu’ils ont en héritage.

 

Dans un entretien accordé à nos confrères d’Afrik inform il y a quelques semaines, il donné son avis et révélé ce qui le motive.

 

Qu’est ce que vous faites dans le cadre de la crise qui sévit dans votre région et au Nord-Ouest, depuis le début de cette crise ?  

Nous tenons à sensibiliser la population et surtout ceux qui ont pris les armes à cesser cette guerre, elle est inutile. Le Cameroun a existé avant l’époque colonialiste, donc on ne saurait dès lors fonder notre existence à partir de cette époque. Certains parlent français, d’autres s’expriment en anglais, ce sont des langues étrangères. Si vous remontez à cette époque, vous allez vous rendre compte qu’à la suite des découpages faits par les blancs, de nombreuses familles ont été déplacées. Tenez par exemple, nous les ressortissants du Fako, nous avons des liens étroits avec nos compatriotes du Littoral, un exemple parmi de nombreux autres.

Qu’est ce qui explique dont cette crise ?

La crise dans les régions anglophones, à mon humble avis participe d’une idéologie mise en place par certains pour s’enrichir. Vous savez, pour voir clair dans cette situation, nous avons fait des recherches et, les résultats démontrent qu’après la crise économique qui a frappé le pays dans les années, 80, ils sont nombreux qui ont abandonné le pays, en changeant de nationalité. Or aujourd’hui, parce qu’ils se rendent compte qu’il y’a un espoir qui pointe à l’horizon grâce aux programmes mis en place par le Chef de l’Etat et qu’ils n’auront peut être pas moyen de revenir,  ils se font forts de détruire à tout prix l’image de notre pays, en créant tous ces troubles… ».

Par rapport au dialogue national

« Nous avons certes un problème de gouvernance dans notre pays, mais, nous ne sommes nullement marginalisés, comme certains se plaisent à le dire. Tenez par exemple, la région du Sud Ouest est la mieux lotie en ce qui concerne les axes routiers. Nous avons les meilleures routes de tout le Cameroun, je parle en connaissance de cause. Et, par rapport au grand dialogue national, nous ne pouvons dialoguer avec les maquisards, les gens qui se cachent dans les brousses, les uns et les autres doivent reprendre conscience et revenir à de meilleurs sentiments. Nous avons un pays à construire et, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues…

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Ils ont été reçu ce 23 octobre en audience à l’immeuble étoile.

 

Les gouverneurs du Nord, de l’Ouest, du Sud et le président des Communes et villes unies du Cameroun ont été reçu ce jour par le premier ministre Joseph Dion Ngute. Ils sont venus présenter au chef du gouvernement leurs propositions pour résoudre la crise anglophone. Ils ont présenté la décentralisation comme un « Grand remède » aux problèmes des régions en crise, voire du Cameroun tout entier.

Le président des Communes et villes unies du Cameroun souhaite « une décentralisation entière, financière et administrative ». En effet, il s’agit de donner davantage de responsabilités aux maires et de lever la prégnance de l’Administration centrale. Les gouverneurs Jean Abaté Edi’i, Awa Fonka Augustine et Félix Nguélé Nguélé en appellent à une véritable décentralisation avec tous les moyens qui vont avec, afin de retrouver la paix.

Le Premier ministre a reçu cinq autres délégations. Comme toutes les autres régions, celle de l’Adamaoua fonde beaucoup d’espoir dans le Grand dialogue national.

En rappel, elle fait face au récurent phénomène de prise d’otages avec demande de rançons. La délégation conduite par le gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar propose une décentralisation poussée pour pallier les tensions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une contribution soutenue par la délégation de l’Est conduite par Grégoire Mvongo. Pour les populations de cette partie du Cameroun, il faut mettre sur la table des discussions la solution constitutionnelle d’une décentralisation plus effective.

Quant à la région du Centre sous la houlette du gouverneur Naseri Paul Béa, elle entend mettre à contribution sa riche expérience d’accueil de tous les fils et filles du Cameroun au sein de l’unique université de Yaoundé de l’époque. Dans le registre de l’expérience, la région de l’Extrême-Nord, Conduite par Midjiyawa Bakari propose ses solutions de la gestion de Boko Haram. Pour la délégation du Littoral conduite par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, les Camerounais doivent s’accepter qu’importent leurs origines.

Il est à noter que toutes les couches sociales ont été associées à la formulation de ces contributions.

La décentralisation est la solution qui a fait l’unanimité lors du Grand Dialogue National organisé à Yaoundé il y a quelques semaines. Un statut spécial a été proposé pour les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, mais en écartant le fédéralisme réclamé par des leaders anglophones. L'idée d'une partition du Cameroun a été aussi rejetée à l'unanimité.

 

Otric N.

 

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Après le GDN, certains émettent des doutes sur la mise en applications des résolutions sorties de ces assises. Ce sujet et bien d’autres ont été abordés au cours des échanges entre Jacques Fame Ndongo, ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et secrétaire adjoint à la communication du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais et  Carine Frenk sur Radio France Internationale (RFI).  

 

 

-          « Ceux qui saluent un geste d’apaisement n’étaient pas en prison pendant neuf mois », déclare Maurice Kamto. Quelle est votre réaction ?

Je crois que sa réaction est tout à fait classique. Il a été en prison, on ne peut pas dire ce fut le paradis terrestre pour lui. Mais je crois qu’objectivement, le geste du président Paul Biya est un geste de magnanimité, de mansuétude et d’apaisement.

-         Est-ce aussi le résultat de la pression de la communauté internationale ?

Pression ou pas, il a usé de son droit constitutionnel. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, pour soit pardonner, soit gracier, soit amnistier !

-         Cinq jours après la libération de l’opposant, le président Biya est reçu par son homologue français, est-ce juste une coïncidence ?

Je crois que c’est une coïncidence. Vous savez, la France c’est une amie de longue date du Cameroun. Je crois savoir que c’est une visite qui était prévue depuis belle lurette. À mon avis, cette concomitance est une coïncidence.

-         Mais pouvait-on imaginer cette entrevue sans la libération préalable de Maurice Kamto ?

Mais bien sûr ! Le Cameroun est un État souverain. À mon humble avis, la France n’a pas eu à exercer une pression coercitive. Le président a agi en tant que chef de l’État du Cameroun.

-         Alors, à propos du dialogue, Maurice Kamto affirme que le vrai dialogue n’a pas encore eu lieu. Plusieurs personnalités ont parlé d’un grand monologue en raison de la su-représentativité de votre parti le RDPC à ces assises…

Ce ne fut pas un grand monologue. Ce fut une belle polyphonie. Comment dire que Fru Ndi est un représentant du RDPC ? Comment dire que Cabral arrivé troisième à l’élection présidentielle est un représentant du RDPC ? Il y a le clergé, il y a eu la société civile. Alors, que veut-on d’autre !

-         Vous trouvez que Maurice Kamto aurait dû envoyer ses représentants ?

Il est libre de ne pas envoyer ses représentants. Et nous aussi, nous sommes libres d’inviter son parti. Il a refusé, nous n’en faisons pas un casus belli !

-         Le dialogue s’est prononcé pour la décentralisation avec un statut spécial pour les deux régions anglophones. Est-ce que ces recommandations seront mises en œuvre ?

Le président s’est engagé. Je vous dis, juste après la clôture, ça n’a pas mis une heure ! Il a immédiatement tweeté, en disant qu’il allait examiner les recommandations avec le maximum de diligence et d’attention. La diligence, la rapidité, la célérité, je crois que ça dit tout. C’est clair, c’est net : ces recommandations ne seront pas rangées dans un tiroir, ne seront pas jetées aux oubliettes. Pas du tout…

-         Mais le président Biya a aussi évoqué la question de faisabilité et des capacités du pays. Est-ce une façon d’appeler à la patiente ?

C’est ça la bonne foi du président Paul Biya. Parce que les moyens de l’État ne sont pas extensibles à l’infini. Pour reconstruire les équipements, les infrastructures qui ont été détruits par les sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, il faut 3000 milliards, 500 millions de Francs CFA. Bien sûr, il a pris un engagement, il tiendra parole.

-         C’est-à-dire dès le mois de novembre, la prochaine loi des finances ?

Naturellement je ne saurais donner une précision en matière de temps. Puisque c’est le chef de l’État qui est le maitre de cette grande opération. C’est lui qui décide, qui l’oriente, qui voit. Il avisera.

-         Les séparatistes anglophones rejettent les conclusions du dialogue. Les personnalités comme Maurice Kamto estiment que le Cameroun ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue direct entre belligérants. Est-ce que c’est envisageable selon vous ?

Là on est dans un paradoxe. Ils ont été invités, ces figures de la diaspora. Elles auraient dû venir ! Personne n’a été arrêté ; personne n’a été menotté, en venant au dialogue. Alors, pourquoi ceux-là ne sont-ils pas venus ? Ils ont préféré rester. Mais, ils ne peuvent pas vouloir une chose et son contraire. Ou bien on veut le dialogue et on vient, ou bien on ne veut pas le dialogue, et on ne vient pas !

-         Ces leaders séparatistes c’est vrai, on rejeté le grand dialogue de Yaoundé, ils ont manifesté leur préférence pour le processus de Genève. Aujourd’hui ils sont réunis autour d’une plateforme commune. Quel est l’avenir de ce cadre de discussion selon vous ?

Nous ici à Yaoundé d’où je vous parle, n’en savons pas grand-chose. C’est une initiative parallèle. Nous, nous savons que la président Paul Biya a convoqué un Grand Dialogue National qui s’est tenu de fort belle manière. La problématique maintenant, c’est mettre en œuvre ces recommandations. Et surtout préparer les élections législatives, municipales et peut-être régionales qui arrivent. Voilà notre problématique, voilà notre préoccupation à l’heure actuelle.

-         Est-ce que les élections pourront avoir lieu dans ces deux régions là ?

Bien sûr, les élections auront lieu dans ces régions là ! Ce sont des régions qui sont sécurisées.

-         Comment fau-il comprendre les propositions du sultan Bamoum Ibrahim Mbombo Njoya, qui propose l’introduction de la limitation des mandats au Cameroun, et une présidentielle à deux tours ? Il est membre du bureau politique de votre parti le RDPC ; est-ce qu’il engage le RDPC justement ?

Lui le sultan Mbombo Njoya que nous respectons beaucoup, il est libre d’exprimer son opinion, d’exprimer sa tendance. Mais ce n’est pas la position officielle du RDPC.

-         Sur RFI, Maurice Kamto a déclaré : « La résistance continue ». Que lui répondez-vous ?

Bien sûr ! Si cela se fait dans la paix, dans la non-violence, dans le respect des lois et règlements de la République, on n’a aucun problème ! C’est une stratégie de conquête du pouvoir. C’est tout à fait normal, puisqu’il est de l’opposition. Nous, notre stratégie c’est de conserver le pouvoir de manière démocratique, et dans la paix !

Carine Frenk (RFI)

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01