25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: dialogue national

L'archevêque émérite de Douala dont les propositions consultatives étaient très attendues, était jeudi en après midi aux premiers rangs des autorités religieuses reçues par le Premier ministre Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute. 

 

Homme d'Eglise, le Cardinal Christian Tumi à la faveur de son passage à l'Immeuble Etoile a remis ses propositions au Premier ministre Chef du Gouvernement. Un acte fort qui confirme ainsi la participation effective de l'archevêque émérite de Douala au Grand dialogue national convoqué par le Président de la République Son Excellence Paul Biya pour la fin du mois en cours. 

Les propositions du Cardinal Tumi

Les propositions portées au Chef du Gouvernement sont intégrées dans un livre de plus de 400 pages. Elles mettent en avant, les contributions des Camerounais récoltées par l'Homme d'Eglise de par le monde. Une lecture synoptique de ces propositions, laisse comprendre l'invite à un dialogue neutre et inclusif pour une prise en compte réelle des aspirations des Camerounais, gages de la résolution de la crise anglophone, du vivre ensemble et d'une paix durable.  

L'un des points qui retient le plus l'attention, porte bien évidemment sur la mise sur pied d'un système éducatif qui prône des valeurs morales et intellectuelles nobles "Nous savons bien que le Seigneur agit pour nous, lui qui est le prince de la paix. Là où il y a la paix, Dieu est là. Là où il y a la guerre, il est absent. Nous sommes obligés de tout faire même au prix de notre vie pour que la paix revienne chez nous au Cameroun. Nous observons certaines immoralités chez les amba boys et chez les militaires. Quelle formation devons-nous proposer au système éducatif de notre jeunesse? Nous aurons des propositions dans ce dialogue", fait savoir le Cardinal Tumi.

De l'occasion qui lui est offerte, le Cardinal Christian Tumi a réitéré sa position en faveur de l'initiative du Chef de l'Etat. Il promet d'ailleurs, mettre toutes ses forces en jeu pour la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Le Premier ministre Dr Joseph Dion Ngute a dit sa joie de "recevoir ces propositions qui émanent d'une personnalité dont les prises de position comptent dans la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest du Cameroun". 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Depuis l’annonce du grand dialogue national et le début des premières consultations effectuées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, on note quelques points dans la procédure et dans la manière de conduire les échanges qui inquiètent quelques observateurs avant le jour du dialogue.

 

Lorsque les listes des organisations et des personnalités devant être reçues par le Chef du gouvernement a été rendu public, plusieurs observateurs ont décelés quelques éléments qui relèvent tantôt de la légèreté dans la préparation ou alors des labsis révélateurs des intentions voilés des différents organisateurs dudit dialogue.

Dans ce document, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est logé à une enseigne différente des autres partis politiques. En effet, on peut bien voir inscrit sur ce document le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC au rang des institutions comme le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) ou le Conseil National de la Communication (CNC). Considérer le RDPC comme une institution et non comme un parti politique ordinaire trahit bien le caractère supérieur des avis qui seront émis par le parti du flambeau en comparaison aux avis des autres acteurs politiques qui assisteront audit dialogue.

D'un autre côté, on note quelques incongruités dans l’organisation des visites chez le Premier Ministre. Toujours dans ce document en circulation, les partis politiques sont reçus dans un premier temps en tant que tel et dans un autre jour, le secrétariat du Premier Ministère invite à nouveau les leaders de ces partis politiques intuiti personae. Une notation qui est visiblement une erreur dans la programmation de personnalités qui devraient être entendues par le Premier Ministre. Une erreur qui sera corrigée, mais ce sera suffisant pour interroger le sérieux des membres de l’administration dans la préparation de cette grande rencontre nationale. 

 

Manifestement, les délais d’organisation est serré pour le personnel administratif du Premier Ministère qui semble ne pas maîtriser l’intensité des activités que leur département vient de connaître d’un coup. Une accélération des événements qui a le mérite de sortir certains agents de l’Etat de l’immobilisme régulier et l’attentisme auquel ils sont habitués. Ce n’est pas évident de quitter d’un régime de travail de 30% à un régime de 65% tout d’un coup. Les conséquences se font ressentir sur la qualité des documents produits et de manière générale, sur la fluidité du service.

La crainte est que ces lacunes des agents de l’Etat vienne ternir le travail de concertation national par la mauvaise tenue des documents devant être produits à l’issue dudit dialogue. Ce qui serait un véritable gâchis. Ce qui pourrait être considérés comme une fraude au dialogue.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Dans celle-ci, on peut vivre en direct, le meurtre barbare et l’enterrement d’une femme dont l’oraison funèbre porte sur des accusations de traîtrise dont elle se serait rendue coupable, selon ses assassins.

 

Un acte d’une cruauté insoutenable Paul Atanga Nji attribue aux terroristes, comme le stipule un communiqué rédigé par ses soins, quelques heures après le drame : « Les terroristes ont torturé une dame, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont enterré vivante … ».

Et pourtant, quelques auparavant, le Président de la République, dans une posture humble lors de son adresse à la Nation,  avait invité ses compatriotes des régions du Nord et du Sud Ouest, engagés sur le chemin de la destruction, qui assassinent, sèment la terreur à revenir à de meilleurs sentiments, en prenant part aux assises dont les préalables sont posés depuis quelques jours, à travers les audiences que le Premier ministre accorde aux différents acteurs de la scène socio politique camerounaise .

Un point sur lequel le ministre de l’Administration Territoriale s’est appesanti : « Cet acte barbare intervient au moment où le Chef de l’Etat a convoqué un Grand dialogue national approuvé et salué par l’immense majorité des Camerounais… ».

 

Des mesures drastiques envisagées par le membre du gouvernement à travers des instructions fermes aux autorités administratives de cette localité

« Au regard de la gravité de cet acte odieux, perpétrés par des terroristes sans foi ni loi, je vous prescris d’engager immédiatement toutes les mesures visant à retrouver ce groupe de terroristes barbares, de les interpeller et de les mettre à la disposition de la justice… Je vous instruis, en liaison avec les chefs militaires de votre Région, à déployer un effectif conséquent des éléments des forces de défense et de sécurité dans cette localité  que les terroristes veulent transformer en sanctuaire… ».

 

Offrir une sépulture digne à la victime

« Je vous demande de retrouver dans les plus brefs délais, le lieu où cette dame a été enterrée par ces terroristes, de l’exhumer afin de lui réserver des obsèques et une sépulture dignes… ».

 

L’engagement des populations pour un retour à la paix, à laquelle aspire la quasi majorité des camerounais reste d’actualité

« Dans la même veine, vous inviterez les populations de votre circonscription administrative de continuer à apporter leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement… ».

A la fin de cette lettre dont l’urgence a été signalée aux destinataires, le ministre de l’Administration Territorial n’a pas manqué de saluer l’action des comités de vigilance « qui, en relation avec les chefs traditionnels travaillent à assurer la sécurité et la propreté autour des établissements scolaires. Leur exemple devra se généraliser dans les villages et quartiers. L’objectif étant de mettre hors d’état de nuire, ces bandits qui désespérément, cherchent à perturber la quiétude des populations… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Institutionnel

Mardi 10 septembre, le président Paul Biya a annoncé, lors d’un discours à la nation, la tenue d’un dialogue national dédié à la crise anglophone. Au cours de son allocution, le chef de l’Etat a précisé les contours de cette concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique locale et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt trois ans. De fait, pendant cinq jours (du 30 septembre au 4 octobre), sous la coordination du Premier ministre Joseph Dion Ngute, se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé le «grand dialogue national».

 

C’est désormais officiel. Du 30 septembre au 04 octobre 2019, se tiendra, au palais des congrès de Yaoundé, sous la coordination du premier ministre, le grand dialogue national annoncé par le président camerounais Paul Biya. Le but de cette rencontre étant de trouver des compromis à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui, depuis plus de deux ans, a entraîné la mort de plus de 2 000 personnes, selon International Crisis Group.

Parmi les thèmes qui seront abordés au cours de ce dialogue, il y aura : le bilinguisme, le retour des déplacés, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ou encore la décentralisation… Peut-on lire sur le site internet de ce grand dialogue national.

Quant aux participants, les consultations se poursuivent. Si quelques figures anglophones ont salué la démarche, les principaux leaders indépendantistes en exil ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à ces assises. Dans une note adressé samedi 14 septembre au Premier ministre, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fait savoir qu'il n'y prendra pas part non plus, sans la libération préalable de ses membres emprisonnés dont Maurice Kamto.

En revanche, le Social Democratic Front (SDF), le premier parti d'opposition, assure qu'il sera là. « Nous entendons profiter de toutes les ouvertures possibles pour faire avancer la paix », a déclaré Joshua Osih, le vice-président du parti. En attendant le jour-j, le premier ministre enchaîne les consultations avec toutes les forces vives appelées à participer à ce grand dialogue national.

Il faut noter que, le 01er octobre, date d’anniversaire de la réunification des deux Cameroun (francophone et anglophone) interviendra en plein dialogue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Ils l’on réitéré quelques jours après le discours dans lequel le Président de la République invitait les fils et filles du Cameroun, à s’asseoir ensembles pour ramener la paix dans ce pays et le reconstruire.

 

« Nous, Camerounais vivant en Belgique, membres du Collectif des citoyens engagés de notre territoire de résidence, 

Avons suivi avec intérêt, enthousiasme et admiration le discours prononcé par S.E. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, le soir du 10 septembre 2019, au sujet de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays le Cameroun, berceau de nos ancêtres.

Notons avec grande satisfaction que l’intervention du Président de la République, agissant comme père de la nation, a comblé les attentes et aspirations profondes des Camerounais, attachés à la paix, à la cohésion nationale, et déterminés à l’accompagner dans la lutte contre la pauvreté.

Notons également que cette adresse du Président de la République a connu un accueil chaleureux et positif de la part des amis du Cameroun, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont salué la sagesse du Président de la République, la pertinence de ses propos et la justesse des mesures préconisées.

Nous nous réjouissons à notre tour de la décision du Président de la République de lancer un dialogue national, sous la houlette du Premier Ministre, qui impliquera toutes les composantes de la nation.

Nous nous réjouissons particulièrement de la décision de prendre en compte la diaspora responsable dans ce processus, et de l’associer, comme cela a toujours été le cas par le passé, à cette phase importante du renforcement du vivre ensemble dans notre pays.

Au regard de ce qui précède, et prenant en compte l’ensemble des actions précédentes du Président de la République en vue de mettre fin à la crise qui sévit dans les Régions ci-dessus mentionnées, et de ses inlassables efforts pour faire de notre pays un havre de paix et de prospérité, où toutes les communautés vivent ensemble, 

Nous lui adressons cette sincère et vibrante motion de soutien.

Nous nous engageons à le soutenir dans tous ces chantiers, en particulier dans la conduite de ce dialogue, en jouant notre rôle de diaspora responsable, vecteur de développement, acteurs du vivre ensemble.

Nous exhortons nos compatriotes établis en Belgique à soutenir cette initiative, à se démarquer des actions négatives qui mettent à mal l’unité nationale, et de s’inscrire résolument, sans réserve, dans une démarche de retour à la paix dans les régions concernées.

Nous nous engageons solennellement à jouer un rôle actif dans ce sens, de manière inclusive et désintéressée, en rapport avec tous les autres groupes ou organisations poursuivant les mêmes objectifs. /-

 

 

Published in Institutionnel

Les consultations en vue de l’organisation du grand dialogue national sont en cours. Des listes des institutions et organisations à consulter sont en circulation et c’est avec beaucoup de regret de nombreux pasteurs des églises de « réveil » se sont rendus compte que leur branche chrétienne ne sera pas consulté pour la tenue du grand dialogue en perspective.

 

Avec 70,3% de représentativités, la religion chrétienne est la plus répandue sur l’ensemble du territoire camerounais. Seuls trois grands groupes se partagent ces 70% de croyants. Les catholiques romains, les protestants et les pentecôtistes. Les regroupements à connotation pentecôtistes représentent la deuxième communauté d’obédience chrétienne présente sur le territoire camerounais, juste derrière la Mission Catholique Romaine. Ce sont donc des regroupements qui drainent de nombreuses foulent et leur influence sur la population est évidente.

Or, à l’heure de la convocation du grand dialogue national, les catholiques romains et les protestants sont convoqués et les pentecôtistes sont laissés à la traîne. Qu’est ce qui peut justifier cet état de chose ? Est ce simplement une méprise de l’organisation de cet important courant religieux d’ailleurs très implanté dans les régions anglophones en crise ? De toute évidence, l’exclusion de ce courant religieux des discussions est un mauvais choix stratégiques.

Des voix s’élèvent du milieu des églises de réveil pour crier à la marginalisation. Et avec raison pourrait-on dire.

C’est du fait de la crise anglophone que le grand dialogue national a été convoqué. L’objectif à terme serait donc de trouver des solutions pour la résolution définitive de cette crise et par extension des autres problèmes du Cameroun qui y seront débattus. Un regard panoramique dans notre société nous donne très vite de se rendre compte que les églises de réveil sont un maillon incontournable pour la résolution de ces crises.

Les églises de réveil sont très fortement implantées dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Pour des raisons historiques et du fait de leur proximité avec le Nigéria le pentecôtisme a très vite gagné ces régions. Bon nombre de pasteurs des églises de réveil dans l’ensemble du pays sont originaires desdites régions. Et même lorsque les populations anglophones quittent leurs régions, ils trouvent refuge dans les milliers de chapelles de réveil sur le territoire. C’est la raison du bilinguisme qu’on pratique couramment dans ces communautés religieuses. Associer, les pasteurs des églises de réveil serait un atout incommensurable dans le relais de l’information du rassemblement et de l’union souhaité par les organisateurs du dialogue. Les exclure créerait peut-être plus de frustrations au sein des populations qui se reconnaissent en ces obédiences.

 

Stéphane NZESSEU 

Published in Tribune Libre

Joseph Dion Ngute a indiqué avoir besoin de l'appui et de l'expérience des membres de la représentation nationale au cours d'une rencontre hier matin avec Cavaye Yeguié Djibril.

 

Près d'une trentaine de minutes. C'est le temps de l'entretien hier matin entre le président de l'Assemblée nationale et le Premier ministre, chef du gouvernement. Engagé dans les consultations préalables à l'ouverture du Grand dialogue national annoncé pour la fin de ce mois par le président de la République, Joseph Dion Ngute a entamé la rencontre avec les représentants des certains institutions de l'Etat.

Pour cela, rapporte Cameroon Tribune, c'est le cabinet du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril qui a abrité la rencontre entre les deux personnalités. « Le président de la République a convoqué un Grand dialogue national pour discuter des problèmes qui ont causé la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il était de mon devoir de m'approcher du président de l'Assemblée nationale », a indiqué Joseph Dion Ngute à l'issue de l'entretien.

Compte tenu de ce que l'Assemblée nationale est la 3e institution de notre pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, qui aura la charge de la conduite des travaux de ce Grand dialogue national pense notamment que cette chambre du Parlement « a des choses à dire, des conseils à prodiguer. Elle peut avoir une vision de ce que ce dialogue devrait être ».

Par ailleurs, Joseph Dion Ngute a indiqué vouloir profiter de la riche expérience de son interlocuteur dans la conduite des débats. « Il a montré beaucoup de maestria dans ce domaine, et il est important de profiter de ses conseils » a conclu le Premier ministre, chef du gouvernement avant de regagner son cabinet à l'immeuble Etoile où il allait poursuivre les consultations avec certains représentants des grands corps de l'Etat, de certaines institutions nationales dans le cadre des préparatifs des travaux qui s’ouvrent à la fin du mois en cours, comme annoncé il y a une semaine par le président de la République dans son message à la Nation.

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décliné, lundi, les grandes thématiques du Grand dialogue national, annoncé pour fin septembre et sensé mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone.

Dans un tweet publié sur le site officiel de la présidence de la République, il précise que cette grande palabre s’articulera autour du bilinguisme, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale, de la reconstruction et du développement des zones touchées par le conflit, du retour des réfugiés et des personnes déplacées, du système éducatif et judiciaire, mais aussi de la décentralisation et du développement local.

Ces précisions devraient mettre un terme aux spéculations, surenchères et exigences, émanant principalement de l’opposition et de la société civile qui demandent que le dialogue national soit inclusif et présidé par une personnalité neutre, qu’il élucide en priorité les racines profondes de la crise anglophone, que la forme de l’État soit inscrite dans l’ordre du jour en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution.

 

Otric N.

 

Published in Institutionnel

La convocation du grand dialogue pour la fin du mois de septembre 2019 ne laisse décidément aucune âme indifférente. Celui qui était présenté comme meneur  de "la révolution du cercueil", vient de faire  une annonce depuis le pénitencier de Kondengui indiquant sa volonté de jouer le rôle de médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe à ce grand rendez-vous national de dialogue en vue.

 

L'appel émis depuis la prison centrale  de Kondengui par Mancho Bibixy sonne et résonne selon son auteur comme une invite pour un dialogue national réussi. Celui qui disait incarner "la révolution du cercueil" se veut désormais médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe pour le Grand dialogue convoqué le 13 septembre par le Chef de l'Etat. Il se veut être l’interface entre le Gouvernement et les combattants ambazoniens. C'est ce qui ressort de l'annonce faite par l'animateur radio depuis la prison de Kondengui où il est détenu.

L'animateur radio s'inscrit ainsi dans la mouvance de l’appel du Président de la République Paul Biya lancé pour le Grand dialogue national, lequel dialogue va réunir selon un extrait du discours du Chef de l'Etat: "une palette de diverses personnalités. Aux rangs desquelles des parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora etc".

 

Mancho Bibixy est-il concerné par le dialogue?

A analyser de prêt, le détenu Mancho Bibixy s'en tient à certains aspects du discours, le Président qui précise: « Seront également invités, les représentants des forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes ». C'est d'ailleurs après l'allocution du Chef de l'Etat que Mancho Bibixy et deux de ses compagnons ont choisi d'adresser une lettre de fortune à Biya,  une copie au premier ministre et au ministre de la justice.

Mancho Bibixy salut au passage l'initiative  d’appel au Grand dialogue national prise par le Président Paul Biya. Selon ce détenu, le dialogue va permettre un retour définitif à la normale dans les deux régions anglophones du pays. Il se dit par ailleurs, disponible à aller à la rencontre des siens qui sont en brousse,  le but étant de les ramener à la table des négociations.

 

Innocent D H

 

Published in Tribune Libre

Le président du Social democratic front pense que le dépôt des armes est primordial.

 

Le grand dialogue national qui sera convoqué à la fin de ce mois, concerne aussi ceux qui ont pris les armes contre la nation. S’exprimant sur les antennes du poste national le 13 septembre 2019, le Chairman Ni John Fru Ndi a passé un message à ces derniers. « J’appelle ceux qui ont pris les armes à saisir cette opportunité et tous les Camerounais comme un seul homme, par amour pour la patrie, pour que nous sortions avec les bonnes résolutions face aux problèmes de l’heure », a-t-il déclaré. En fait par ledit message, Ni John Fru Ndi a invité les sécessionnistes à prendre part au grand dialogue national. Cependant ils ne peuvent pas le faire s’ils ne déposent pas les armes.

Le Chairman s’est aussi adressé à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre (Pm). « Je souhaite que le Premier ministre prenne ses responsabilités en main. Nous devons nous asseoir entre Camerounais pour nous accorder », a déclaré Ni John Fru Ndi. Il faut souligner que dans son adresse à la nation, Paul Biya le Président de la République a indiqué que le grand dialogue national sera conduit par le chef du gouvernement. Si Le Chairman appelle à la responsabilité de ce dernier, il convient de souligner que dans un communiqué récemment rendu public, son parti politique a plutôt indiqué comme l’une de ses conditions préalables qu’il fallait une personnalité neutre.

Le Sdf a en outre demandé un cessez-le-feu. En plus il a demandé que d’autres questions soient inscrites à l’ordre du jour de ce grand rendez-vous. Ces questions étant entre autres liées à la forme de l’Etat.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Le Maire de la Commune de Buea pense que le discours prononcé le 10 septembre 2019, va contribuer à apaiser les tensions.

 

Comme de nombreuses personnalités, Patrick Ekema, le Maire de Buea s’est exprimé sur le discours du Chef de l’Etat mardi dernier. Pour l’autorité administrative, Paul Biya le Président de la République s’est adressé aux camerounais comme un  père qui a des enfants dans les dix régions du pays. En parlant du sujet de la crise anglophone, il a pris ses responsabilités pour redresser la situation. Le Maire de Buea trouve que le Chef de l’Etat à évaluer les différents problèmes et qu’il s’est exprimé au moment approprié.     

Patrick Ekema Esunge a par ailleurs trouvé que la mesure prise par le Président de la République pour résoudre la crise anglophone est adaptée. Cette mesure qui est le grand dialogue national qui sera organisé à la fin du mois de septembre en cours. Pour l’autorité après ce dialogue, la crise anglophone ne sera plus qu’une histoire ancienne.

Le Maire de Buea appelle les représentants des différentes couches de l'opinion publique à apporter des idées concrètes au cours du dialogue susmentionné. Patrick Ekema Esunge fait toutefois remarquer que le dialogue convoqué par le Chef de l’Etat est national et non international.

A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge fait partie des autorités dont l’action est saluée dans la lutte contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes. Le 27 juillet dernier, du fait de son action, il a été fait notable dans la région du Sud. Il a reçu le titre de «Nyamoto Kpwatolo». Ce qui signifie en français «grand guerrier».  Quelques semaines plus tôt, le Maire de Buea a reçu le spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».

A titre d’illustration, l’une des actions fortes posées par le Maire porte sur sa lutte acharnée contre l’instauration de l’opération ville morte des séparatistes.

 

Liliane N. 

 

Published in Institutionnel
Page 8 sur 10






Sunday, 05 June 2022 11:01