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Dans une réaction qui fait suite à la convocation du corps électoral des législatives et des municipales par le Chef de l’Etat, le patron politique du SDF dans la région du littoral dit les raisons pour lesquelles organiser une élection locale dans le contexte sécuritaire précaire des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest serait un acte de scission du pays.

 

Pour l’honorable Jean Michel Nintcheu, « M. Biya vient d’acter la sécession à travers le décret portant convocation du corps électoral le 09 février prochain ». Selon le député SDF « cet acte malheureusement suicidaire pour le pays compte tenu du contexte socio-politique actuel achève de convaincre, même les plus sceptiques qui osaient encore croire en lui malgré les multiples signaux négatifs qu'il n'a eu de cesse de perpétrer durant son long et détestable règne, que M. Biya est l'acteur majeur de la sécession. Ce décret a définitivement fait tomber le masque du véritable pyromane en chef enfoui sous le boisseau. »

L’argumentaire du patron politique du SDF dans le littoral tient au fait qu’il soit quasi impossible de tenir sereinement des élections municipales ou législatives dans le contexte de crise sécuritaire actuel. En effet, dans un environnement où il y a eu beaucoup de mal à procéder à l’installation de plusieurs sous préfets, comment s’imaginer qu’il soit possible d’organiser des élections crédibles ?

Jean Michel Nintcheu estime que le Chef de l’Etat risque par cette élection conforter les séparatistes dans l’idée qu’il y a deux Cameroun. Effectivement, les risques de radicalisations sont grands. Les populations qui sont le soutien de l’armée dans cette lutte contre les séparatistes, si elles se sentent exclues, il y a de fortes chances qu’elles donnent raison au discours des adversaires de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire. Et ce sont là des risques qu’il n’est pas préférable de courir à cette étape du conflit. Une étape où l’on observe une légère détente dans les relations, et où d’importantes négociations sont en cours avec des groupes sécessionnistes.

L’honorable a déjà trouvé le responsable en cas de dérive consécutive à la tenue forcée des élections dont le corps électoral vient d’être convoqué. Pour lui, « M. Biya sera tenu pour principal responsable de la très éventuelle déflagration qui surviendra à la suite de ce décret paranoïaque dont nul n'avait pourtant urgemment besoin en cette période extrêmement sensible de la vie de notre Nation. 

Biya vient de jeter de l'huile sur le feu de la tentative de sécession du pays. En cela, il n'y a plus de doute possible. L'inconséquent, l'autiste et le condescendant trentenaire assumera seul un éventuel effet domino de la déflagration de forte amplitude dans d'autres régions du pays. L'Histoire de notre pays retiendra qu'il a hérité d'un pays en paix et n'a lésiné sur aucun moyen pour le brûler au crépuscule de son règne. »

Croisons les doigts et espérons qu’il n’en sera rien.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Le Chef de l’Etat a rendu public ce dimanche 10 novembre 2019, l’arrêté de convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales de février 2020.

 

Alors que les acteurs de la scène politique camerounaise se préparaient pour un troisième renvoi des échéances, le Chef de l’Etat a fait le choix d’engager la classe politique dans les élections locales. Une décision légale, mais dont la faisabilité et les conséquences sont un pari qui s’annonce très difficile.

La convocation de la session parlementaire du mois de novembre, avec les sujets annoncés à l’ordre du jour, a donné de croire que ce serait difficile de programmer une élection en bonne et due forme sans avoir mis en application les résolutions du dernier Grand Dialogue National. La vérité c’est que la plus grande inquiétude pour la bonne tenue des élections locales, ce sont les régions du nord Ouest et du Sud Ouest. La crise sécuritaire qui y perdure est un frein au déploiement des administrateurs des élections dans les différentes circonscriptions. La mise en place du régime particulier des régions du Nord ouest et du Sud ouest sera-t-elle effective d’ici février ?

D’après les dispositions du calendrier électoral le mandat des députés et des conseillers municipaux devrait s’achever le 29 février 2020. Or le délai prescrit par la loi est de 90 jours. De ce fait, le Chef de l’Etat ne pouvait aller au-delà du 10 novembre 2019. Le Chef de l’Etat a donc choisi de rester légaliste. Le calendrier électoral pour les législatives et municipales de 2020 prévoit, comme cela vient d’être fait, le 10 novembre 2019, il y a eu convocation du corps électoral. Le 26 novembre 2019 les candidats aux différentes élections procéderont au dépôt des déclarations de candidature. Le 11 décembre 2019 le conseil constitutionnel aura validé les candidatures et procédera à la publication des listes des éligibles. Le 25 janvier 2020, ouverture de la campagne électorale. Ce sera l’occasion pour les partis politiques de se mouvoir et présenter les figures des candidats qui briguent les fonctions locales.

Le 09 février 2020, comme indiqué par le décret de convocation du corps électoral, c’est le jour des élections des députés et des Maires. Dans la foulée, les 17 et 18 février 2020 on procédera au décompte officiel des votes. Le 29 février 2020, proclamation des résultats par le conseil constitutionnel. Et enfin, le 10 mars 2020, session de plein droit.

Les candidats sont déjà sur les startings blocs.

 

Stéphane Nzesseu

 

Published in Institutionnel






Sunday, 05 June 2022 11:01