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Réunis dans le cadre d’un Comité Directeur ce mercredi, les membres de cette tendance de l’Union des Population du Cameroun saluent la victoire des forces qui ont fini par imposer l’exigence du Dialogue national. 

 

Communiqué du Secrétaire Général

Le Secrétariat fait constater que le Dialogue national dont l’objectif, selon le pouvoir, est de mettre fin à la guerre dans le NOSO ne peut pas s’ouvrir dans un contexte où de nombreux compatriotes du NOSO sont derrière les barreaux à cause de leurs revendications. Si l’on veut avancer dans la sincérité, il y a lieu de déclarer préalablement la libération de près de 200 prisonniers politiques des régions du Noso.

D’autre part, le pays vit depuis l’élection présidentielle une crise post-électorale qui a conduit à l’incarcération de nombreux prisonniers politiques. Afin que le Dialogue national soit en mesure de préparer à l’apaisement et à la contribution de tous, l’UPC-MANIDEM demande une fois encore la libération de nos compatriotes en détention depuis l’élection présidentielle.

Le Secrétariat fait constater en outre que le Dialogue national ne peut pas avoir lieu alors que les armes continuent à tonner dans le NOSO. Il y a donc lieu de décréter le cessez-le-feu qui montrera la bonne volonté du gouvernement. A quoi doit répondre la proclamation d’un cessez-le-feu des sécessionnistes que leurs leaders actuellement incarcérés devraient pouvoir garantir après leur libération.

Le Secrétariat insiste sur le fait que les engagements pour la paix doivent être faits de part et d’autre : et par le gouvernement et par les sécessionnistes.

Le Secrétariat rappelle que si la crise dans le NOSO est la plus dramatique du moment, nous ne pouvons pas faire semblant d’oublier que le pays est aussi dans une crise post-électorale après le scrutin présidentiel de 2018 et que celle-ci conduit lentement mais sûrement dans l’incohérence et l’instabilité ; nous ne pouvons pas non plus faire semblant d’oublier toutes les crises causées par la mauvaise gouvernance et dont l’échec récent de la Can est l’illustration la plus retentissante et la plus honteuse pour notre pays.

Un Dialogue national doit pouvoir traiter des « questions d’intérêt national » comme le Président l’a enfin reconnu dans son discours ; il doit nous permettre de mettre fin à toutes les crises.

Les Kamerunais doivent donc imposer que le Dialogue national ait mission de nettoyer en profondeur les écuries d’Augias, de sorte qu’à l’issue de ce Dialogue nous ayons de nouveaux textes fondamentaux, de nouveaux modes de scrutin, de nouvelles méthodes de gouvernance, qui installeront de manière irréversible le Kamerun sur la voie de la démocratie, du mieux-vivre ensemble et du progrès économique et social.

Le Secrétariat appelle les démocrates et les patriotes kamerunais à rester vigilants pour faire échec à deux écueils :

Premier écueil : un Dialogue national ne doit pas être mené par le pouvoir et selon ses seuls critères.

Autrement dit : le Dialogue national pour qu’il soit vraiment national doit d’abord être souverain et en particulier sur quatre choses :

a. Le calendrier : Biya ne peut pas unilatéralement fixer la date du début du Dialogue ; il faut confier cela à un comité préparatoire qui émane des forces démocratiques et patriotiques

b. La liste des sujets que le dialogue devra traiter

c. La composition des forces qui y participeront et la direction du Dialogue qui ne peut pas être confiée au Premier Ministre

d. Les décisions devront s’imposer à tous.

Deuxième écueil : des tentatives opportunistes qui consisteraient pour certaines forces de l’opposition à vouloir s’ériger en interlocuteurs exclusifs ou privilégiés du pouvoir en vue du Dialogue national.

L’Upc-Manidem appelle toutes les forces de progrès à poursuivre leurs concertations, entre autres le Stand Up For Cameroon, le Cameroon Patriotic Diaspora, le Front Citoyen, et à avancer ensemble afin que le Dialogue national qu’elles réclament depuis de longs mois aboutisse enfin.
Mobilisons-nous pour éviter à notre pays de retomber dans la même gesticulation que lors de la Tripartite de 1991, sinon nous aurons au bout du compte la même déception.

Quoique décriée et ostracisée par le pouvoir de Biya depuis le début, l’Upc-Manidem, l’Upc de Um, Moumié et Ouandié, l’Upc immortelle, se tient constamment aux côtés des populations kamerunaises, et à ce titre travaillera pour que le Dialogue national puisse en être un effectivement, et dénoncera toute tromperie qui voudrait imposer un pseudo dialogue du pouvoir RDPC à l’exemple de la Tripartite de 1991 !

Un autre Kamerun est possible, d’autres choix sont nécessaires ! »



Pour le Secrétariat du Comité Directeur

Moutoudou Albert - Président de l’UPC-MANIDEM

Chumchoua Penda - Secrétaire général de l’UPC-MANIDEM

Batoum Emmanuel - Vice-Président à l’Organisation de l’UPC-MANIDEM

Leukam Ghislain - Trésorier Général

 

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Le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais réagissant à la suite du discours du 10 septembre 2019, du Président de la République, affirme que le dialogue est là.

 

Pour le Secrétaire général adjoint (Sga) du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le Président de la République a démontré qu’il est un Chef de l’Etat à l’écoute de son peuple. Il l’a prouvé lorsqu'il a fait l’annonce du dialogue national au cours duquel, des solutions aux crises actuelles devront être trouvées.  De ce fait, celui qui est aussi Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) lance un appel à des propositions qui vont construire. «Heureux d'avoir un chef d’Etat à l'écoute ! Quel don de Dieu pour le Cameroun, un et indivisible ! La porte du pardon reste grande ouverte ! Le dialogue est là. A nos marques, prêts, partons... avec toutes les propositions constructives », a-t-il déclaré.

Alice Sadio la présidente de l'Alliance des forces progressistes (Afp) pense tout le contraire de Grégoire Owona. Elle fait une analyse de la récente adresse du Chef de l’Etat passant pour être assez dure. Car si pour le Sga du Rdpc Paul Biya est à l’écoute du peuple, pour la femme politique, le Chef de l’Etat a fait un discours à charge contre tout un peuple.

« Le moins qu'on puisse dire c'est que cette adresse a battu en brèche tous les pronostics des vrais camerounais, ceux d'en bas, ceux qui vivent en direct les drames et traumatismes de cette gouvernance pathétique doublée de guerre. Cela renseigne suffisamment sur l’État d'esprit qui prévaut au sein du sérail des va-t-en-guerre. Je suis tétanisée par le ton, l'expression corporelle et faciale empreinte de mépris et de raillerie de monsieur Paul Biya. Il vient de livrer un discours à charge contre tout un peuple », affirme-t-elle.

Alice Sadio pense qu’aucun camerounais ne trouve grâce aux yeux du Président de la République. « Je m'attendais à voir un père d'enfant, je m'attendais à voir un air grave, je m'attendais à un équilibre dans (a répartition des responsabilités dans le déclenchement de l’étincelle qui nous a entraîné à près de 3000 morts. Hélas, rien ! Même le dialogue qu'il semble avoir annoncé, si l'on s'en tient au décor qu'il vient de planter lui-même, je crainte que le souverain qu'est le peuple camerounais ne doive se battre par lui-même pour faire bouger les lignes et de manière audacieuse. U est clair qu'il revient désormais aux camerounais de prendre leurs responsabilités, de défendre par tous les moyens pacifiques notre espace vital nommé Cameroun », ajoute-t-elle.

 

Liliane N.

 

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Nick Ngwanyam, membre du Rassemblement démocratique camerounais (RDPC), a déclaré que la convocation par le Président Paul Biya du Grand Dialogue national est la meilleure opportunité pour les anglophones.

 

Bien que le Dr Nick Ngwanyam ait ses réserves, il insiste sur le fait que cette occasion ne doit pas passer entre les mains des anglophones. "Nous devons tirer le meilleur parti du gâteau à moitié cuit. Même Dieu n'a pas "fini de tout créer". Nous continuons l'art de la création avec nos talents. C'est ce que le président veut que nous fassions. Il s'agit d'un effort combiné et participatif. Il s'agit d'être intelligent et sage et de ne pas réagir émotionnellement", a déclaré le médecin entrepreneur et homme politique.

Nick Ngwanyam craint que le seul obstacle dans la roue ne soit jeté par les anglophones et les francophones qui ne pensent qu'avec leur ventre et non avec leur tête. "C'est l'heure des affaires sérieuses et nous n'avons plus besoin de plus de trucs républicains. Nick Ngwanyam pense que ce qui est bon, vrai et juste devrait prévaloir pour le bien commun en ce moment, et le public devrait se méfier de certains chanteurs de louanges camerounais qui aiment lancer des clés dans les rayons de chaque roue. Ils devraient tout simplement renoncer à leurs attitudes "affamées" et donner une chance à la paix", a déclaré M. Ngwanyam.

Cette catégorie, pense-t-il, représente le plus grand danger et ils ont été responsables d'aggraver une mauvaise situation parce qu'ils mentent et vivent dans le mensonge. Le Dr Ngwanyam prie le Premier ministre, chef du gouvernement, Dion Ngute Joseph, d'être courageux et honnête, d'agir avec amour et de délivrer l'anglophone des chaînes de la servitude et de la marginalisation.

"Mettons nos casquettes et démontrons que l'amour, la vérité, la foi, la raison, la justice, le respect, le mérite et l'humilité ne sont pas à la hauteur de l'arrogance, de la violence, de la colère et de la haine et rappelons-nous que le Royaume de Dieu doit et doit toujours prévaloir sur le Royaume des Ténèbres".

Nick Ngwanyam insiste sur le fait que les anglophones doivent prêter une oreille attentive au cardinal Christian Tumi, qui a travaillé à la résolution de la crise par le biais de la Conférence générale anglophone. M. Ngwanyam, qui n'a pas réussi à se faire élire à la première législature du Sénat en 2013, croit qu'une confédération contribuera grandement à guérir les blessures causées par des années de marginalisation.

 

Otric N. 

 

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Nkongho Felix Agbor alias Agbor Balla, fondateur/président du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique, s'est dit satisfait du message que le président Paul Biya a adressé au pays le 10 septembre 2019.

 

Nkongho Felix Agbor a déclaré mercredi que la convocation du "Dialogue national" pour résoudre la crise sociopolitique en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun est très appréciée. "L'appel à un dialogue inclusif est très apprécié. Le gouvernement devrait maintenant permettre aux anglophones de diverses tendances politiques de se mobiliser, de s'organiser et de participer sans crainte d'être arrêtés ou punis pour leurs idées", a déclaré le fédéraliste impénitent.

L'avocat des droits de l'homme et vice-président de l'Association du barreau africain, responsable de l'Afrique centrale, a déclaré que le grand dialogue national imminent concerne l'avenir des anglophones et qu'ils devraient être autorisés à participer sans restriction. "L'annonce du dialogue inclusif devrait marquer la fin des arrestations d'anglophones pour leurs idées politiques. Ils devraient être autorisés à participer sans restriction.  Il s'agit de leur avenir", a-t-il dit.

Agbor Balla regrette que le Président Biya n'ait pas annoncé la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de l'aggravation de la crise dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, mais les invite à assister au dialogue prévu pour discuter de cette question.

"J'exhorte ceux qui assisteront au dialogue national à appeler à la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise, à la nécessité d'un amendement constitutionnel et à veiller à ce que la forme de l'État soit également discutée à la table du dialogue", a déclaré l'ancien Président de l'Association des avocats du Fako.

En effet, dans son discours de mardi, le président Paul Biya a laissé entendre que la grâce pourrait être accordée aux détenus anglophones si certaines conditions sont remplies. "Certes, cependant, dans le cadre d'un dialogue, d'un processus de paix ou de réconciliation nationale, la possibilité d'un pardon peut être envisagée, sous certaines conditions. Il est tout aussi vrai que, conformément à notre Constitution, le chef de l'État est habilité à exercer le droit de grâce."

Fort du message du Président Biya à la nation, Agbor Balla appelle tous et chacun à donner une chance à la paix et à soutenir le processus de dialogue. "Bien que mes attentes n'aient pas été pleinement satisfaites dans le discours, nous devrions donner une chance à la paix en soutenant le processus de dialogue."

 

Otric N. 

 

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Cabral Libii s’exprimant au nom de son parti politique, a indiqué que dès le mercredi 11 septembre 2019, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale  va débuter avec la rédaction des documents officiels, qui confirmeront sa participation, au dialogue national annoncé par le Président de la République.

 

Mardi dernier, Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) faisait partie des hommes politiques à dire ce qu’ils pensent du discours prononcé ce jour-là, par Paul Biya le Chef de l’Etat. Le leader du Pcrn comme beaucoup de politiciens s’est attardé sur le dialogue national annoncé par le Président de la République. Allant droit au but, Cabral Libii a indiqué que sa formation politique prendra part à ce rendez-vous tant attendu. Il a d’ailleurs déclaré que le Pcrn allait débuter avec la rédaction des documents officiels, dans lesquels sera contenue leur position.

Cabral Libii a par  ailleurs indiqué qu’il est prêt à se rendre à ce dialogue national sans poser aucune condition. Une position aussi partagée par le Cardinal Christian Tumi qui a été interrogé sur le fait que ledit dialogue se déroulera en l’absence de certaines personnes détenues en prison. L’archevêque émérite de Douala a affirmé ne pas se souvenir que des gens aient posé comme condition préalable de tenue du dialogue national, la libération de certaines personnes.

A titre de rappel, il faut souligner qu’en annonçant la tenue du dialogue national prévu pour la fin de ce mois de septembre 2019, Paul Biya a indiqué qu’il y sera débattu des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.   

Pour revenir à Cabral Libii il convient de rappeler qu’il a véritablement fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle tenue le 7 octobre 2018. Il avait concouru sous la casquette de candidat investi par le parti politique du Pr Prosper Nkou Mvondo. Celui qui a initié le Mouvement Onze millions de citoyens sorti troisième lors de ladite élection, a viré  dans le Pcrn, il y a de cela quelques mois. Il assume la fonction de président de ce parti.

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

Le Cardinal s’est particulièrement réjoui de la convocation du grand dialogue national, utile selon lui, pour la résolution de la crise anglophone.

 

En s’adressant hier mardi 10 septembre 2019 aux camerounais, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un grand dialogue national à la fin du mois en cours. Le Cardinal Christian Tumi se réjouit de cela. En s’exprimant sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv), le Cardinal a demandé que tous les camerounais se préparent pour ce rendez-vous qui vise à mettre fin à la crise socio-politique qui paralyse le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis déjà trois années. Il a indiqué que le groupe (Conférence générale anglophone Ndlr) qu’il dirige fera parvenir un certain nombre de propositions à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. « Nous verrons quels seront les pouvoirs de la réunion en ce qui concerne la mise en œuvre des résolutions. J'espère que ce qui est arrivé à la constitution de 1996 ne se produira pas cette fois-ci. Espérons-le », a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que le Cardinal Christian Tumi en sa posture d’homme de Dieu, cherche depuis des mois, a organisé la Conférence générale anglophone (Cga). Ladite Conférence visait la résolution de la crise dans les régions anglophones. La première date de tenue de la Cga était prévue pour les 29 et 30 août 2018. Elle avait été reportée sine die. Parlant de ce report, le Député Jean Simon Ongola avait déclaré à ce propos dans les colonnes de notre confrère Le Jour,  «cette initiative est faite dans le contexte de l’élection présidentielle du 07 octobre prochain ». Il avait par la suite ajouté «si les objectifs déclarés de cette Conférence sont louables et souhaités de tous les camerounais, la manœuvre politique et l’agenda caché qui en découlent sont cousus d’un fil rouge ».

Après donc le premier report, une deuxième date avait alors été donnée par le Cardinal et son équipe d’organisation. La date des 21 et 22 novembre 2018. Seulement jusqu’à ce jour, la Cga n’a jamais été tenue. Toutefois, on retient que le Cardinal Christian Tumi est ravi du fait que, le Président de la République ait pensé à convoquer le dialogue national. Pour l’archevêque émérite de Douala une adresse à la nation sans une pareille annonce n’aurait pas eu de valeur.

 

Liliane N.

 

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Dans un communiqué publié ce 11 septembre 2019, la présidence en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), assurée par le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, a salué la décision du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, de convoquer « un grand dialogue national » dès la fin de ce mois.

 

Dans son discours adressé à la Nation le 10 septembre 2019, le président de la République, son Excellence Paul Biya a tenté d’apaiser la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones depuis plus de deux ans. Et pour se faire, le chef de l’Etat à convoquer un « grand dialogue national ». « J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national », a déclaré le président lors de son discours.

Selon le chef de l’Etat ce dialogue « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a-t-il renseigné.

Une décision saluée par la présidence en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). « La Présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du Président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise. Elle appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés. » Peut-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, la présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaires à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale. Elle exhorte aussi les partenaires et amis de la République du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises historiques.

Et pour finir, La présidence en exercice saisit cette occasion pour exprimer à nouveau ses condoléances aux familles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Elle appelle toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Créée en octobre 1983 et son Secrétariat Général mis en place en janvier 1985, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), compte actuellement 11 États membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RD Congo, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad. Elle a une superficie de 6 640 600 Km² pour une population estimée à 130 millions d’habitants.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Des propositions sont faites dans cette Tribune par Richard Makon, Docteur / PhD en Droit International, Expert/Consultant en Droit des investissements et Leadership. 

 

C’est une vérité historique, jamais démentie par les faits depuis des millénaires, toute crise politique s’achève toujours et inévitablement par le dialogue, davantage lorsque ladite crise dérive en conflit politique. En effet, qu’il s’agisse du conflit inter-étatique ou du conflit interne, l’histoire politique du monde ne récence aucun récit d’un conflit politique qui ne s’est pas achevé par le dialogue, d’un retour à la paix qui n’a pas été obtenu autour d’une table.

Le conflit finit toujours là où il n’aurait jamais dû commencer, autour d’une table. Ne pas le savoir lorsqu'on est un gouvernant ou un acteur politique de premier rang est une lacune dangereuse, ne pas le comprendre est une faiblesse outrageante, refuser de l’admettre est évidement suicidaire.

Fort heureusement, nos appels au dialogue, nous camerounais d’en bas de tout bord, semblent peu à peu percer les parois de la déraison derrière lesquelles certains s’étaient emmurés, au grand dam des forces du bien qui appellent depuis trois (03) ans à la discussion, à l’entente, à la disposition aux concessions, à la recherche du compromis, à la quête du consensus, à la pacification des cœurs.

 

Enfin un dialogue, le seul et unique vrai dialogue, est espéré et annoncé. C’est Bien

Cependant, s’il semble judicieux d’inviter les uns et les autres au dépassement des récriminations, des invectives stériles et des entreprises d’identification du ou des coupables, responsables de la rupture de la discussion civique qui nous a conduit dans ce bourbier, l’on ne saurait faire l’économie du partage d’un minimum de préalables (cognitifs et praxéologiques) aux fins de rendre possible et fructueux pour tous, le dialogue tant attendu.

 

I- Les préalables cognitifs

A- Tout conflit est l’aboutissement d’un déni de réalité

Le premier préalable consiste à comprendre les pré - conditions et les conditions dans lesquelles se forment les conflits.
Le conflit naît toujours des contradictions (tout à fait normales) existantes à un moment donné dans une société.

Lorsque ces contradictions (politiques, économiques, sociales, culturelles) ne sont pas traitées, elles se muent en un problème qui est un signal que le corps politique ne va pas bien, un signal qu’il y a quelque chose de nouveau à prendre en compte, un signal qu’il y a une situation qui appelle à l’attention et à la vigilance collective.

Ce problème est une maladie de l’âme commune, de l’esprit collectif, du corps social uni.

Lorsque celui-ci n’est pas résolu, du fait de divergences trop importantes entre les parties prenantes, ou le plus généralement du fait du déni de son existence, le problème crée des tensions, les tensions ignorées secrètent inévitablement le CONFLIT, et du conflit naît la violence, parfois dans une déflagration de terreur inimaginable.

C’est classique !

 

B- Tout Conflit est une opportunité de progrès

Le deuxième des préalables cognitif à partager est la nécessité d’un « basculement intellectuel » de l’ensemble de notre communauté nationale sur la question du conflit.

Un conflit n’est pas seulement un problème, un conflit est aussi une opportunité de progrès, de changement de cap, de révolution politique, économique, sociale et culturelle, une occasion d’invention d’un modèle nouveau de gouvernance, de création de nouvelles représentations sociales et de nouveaux imaginaires collectifs, d’écriture d’une histoire politique, d’un pacte social et républicain, d’un projet de société et d’un projet de civilisation nouveau. Un conflit n’est pas une fatalité

La violence s’enracine, de manière larvée ou bruyante, lorsqu'une société n’a pas su profiter du conflit pour se donner un nouveau départ.
Et dans le cas d’espèce, nous avons là, avec ce dialogue entre camerounais, l’occasion de faire enfin de notre biculturalisme une force, non pas seulement d’émancipation, de décolonisation de notre Nation, de reprise en main de notre histoire et de notre identité collective, mais aussi une force de projection et d’accomplissement, par l’invention d’un Etat nouveau, porté par des institutions adaptées à nos ambitions de progrès, de vivre-ensemble dans la différence, et même de notre idéal démocratique.

 

C- Un conflit politique dans un Etat n’oppose pas des individus

Les conflits politiques nés des contradictions d’un corps politique ne sont jamais des conflits entre les hommes, entre les ressortissants de la communauté nationale, entre les fils et filles du même pays.
Les hommes, qui certes créent les conditions du conflit, le nourrissent par leurs choix, et le règlent ou participent à sa résolution, en fin de compte, ne constituent en réalité que le symptôme humain du mal profond qui est toujours quelque chose de collectif.  

Des hommes malades sont secrétés par une société malade. Les hommes malades ne peuvent être durablement soignés que par un exorcisme collectif, un accouchement de l’esprit de vie et une pacification de tous les cœurs.

Dès lors, si l’on veut réellement résoudre le conflit actuel qui détruit notre pays, nous devons avoir le courage douloureux de dépasser les Hommes pour nous attaquer tous à ce qu’ils représentent.

Mais que représentent-ils ? Ils représentent des imaginaires, des époques et des siècles, des conceptions de la vie et du monde, des forces visibles et invisibles, des groupes d'intérêts, des dominations et des puissances, des principautés terrestres et célestes, des univers de mort et de vie.

Toute polarisation autour des hommes, des visages, des noms renforcera les fractures identitaires, les clivages ethniques et communautaires, les catégorisations fratricides et créera, immanquablement, une guerre civile, un héritage de la haine et de la vengeance.

 

II- Les préalables praxéologiques

À titre de préalables praxéologiques, il semble important, tout en situant le dialogue dans un cadre précis, d’indiquer quelques trajectoires d’actions essentielles pour le réaliser.

 

A-   La négociation n’est pas la résolution de crise ou de conflit

Un important amalgame tend à plonger bon nombre de nos compatriotes dans une importante confusion. Au sein de l’opinion publique, d’aucuns parlent de négociation quant à la sortie de crise, pendant que d’autres parlent de résolution du conflit.

Il s’agit de réalités totalement différentes, tant du point de leurs natures, de leurs philosophies, de leurs approches et méthodes, que du point de vue des leurs corpus de techniques. Ceux qui forment ou s’intéressent aux modes alternatifs de règlement des différents (arbitrage, médiation, conciliation, les approches complexes, etc.) le comprennent fort aisément.

Pour faire simple la négociation est une série de démarches, de discussions et de processus de communication que l’on entreprend pour parvenir à un accord ou pour conclure une affaire.

Dans une négociation l’objet est clairement identifié. L’ordre du jour est connu ou fixé d’avance. La stratégie de négociation propre à chaque partie est secrète et connue de leurs seuls membres (Gagnant – Gagnant / Gagnant – Perdant / Perdant – Perdant).

Le lieu de négociation et identifié à l’avance, le temps fixé pour conclure est déterminé (même s’il est articulé en cycles).
Les négociateurs de chaque camp sont connus. Les points de concession sont déterminés par chaque partie, de même que les aspects non négociables de l’affaire.

Dans la négociation l’on va à l’essentiel.
Dans la négociation on n’a pas toujours besoin d’un intermédiaire (médiateur, conciliateur, facilitateur).

En fin de compte, la négociation, bien qu’étant un art et une discipline, est une question technique. Dans la dimension psycho-analytique, on dira que la négociation se situe au niveau mental, et descend difficilement au niveau émotionnel.

Il peut d’ailleurs avoir négociation sans conflit.

La résolution des conflits par contre comprend des processus complexes consistant à conduire des pourparlers pour aboutir au choix de la meilleure solution possible à un affrontement, à une crise, et aux modalités idoines pour la mise en œuvre de cette solution.

Ici on est dans les modes alternatifs de résolution des conflits, qui sont des situations sociales mettant aux prises des acteurs en interdépendance poursuivant généralement des buts divergents, défendant le plus souvent des intérêts opposés.

Le conflit ne naît que dans un système de forces solidaires, constitué d’éléments inter dynamiques, et un conflit touche tous les aspects de vie humaine, affecte tous les étages de la pyramide des besoins (physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime et d’accomplissement).

C’est pourquoi dans la résolution du conflit, davantage du conflit politique, la dimension émotionnelle est fondamentale. Il est donc nécessaire de dialoguer de connaître l’autre, de comprendre l’autre, de se mettre à a place de l’autre.

Il est question ici de retrouver des souvenirs profondément enfouis, de déceler dans une communauté toute trace de blessure et/ou de cicatrice, de soigner une mémoire blessée, de traiter non seulement le corps mais aussi l'âme et l'esprit d'un groupe, d'une société. Ici la dimension historique, politique, culturelle, identitaire, psychologique, spirituelle et métaphysique est décisive.

Dans la résolution des conflits il est donc fondamental d’identifier le problème, le mal, la blessure, la revendication, la fracture, le point de rupture. Savoir où est parti le problème et quels en sont les ressorts et les manifestations. Un mauvais diagnostic condamne inévitablement à une mauvaise solution.

Dans la résolution d’un conflit, il n’y a pas d’agenda connu, d’ordre du jour fixé à l’avance. Il n’ya pas de points exclus d’office du débat et nul ne peut (et ne doit) anticiper sur la solution à la crise. L’esprit d’ouverture est essentiel.  

Il n’y a pas de d’échéancier connu d’avance, pas de temps déterminé pour les échanges et chaque camp peut remplacer à tout moment l’un ou plusieurs de ses représentants.

Dans la résolution d’un conflit les médiateurs et les facilitateurs sont incontournables.

Dans la résolution du conflit, il est décisif de construire une approche en fonction de chaque conflit, en fonction de chaque situation, en fonction de chaque cas d'espèce.

Dans la résolution des conflits il y a évidemment des négociations. La résolution du conflit est un processus politique.

 

B- la Résolution d’un conflit repose sur des exigences catégoriques

La première exigence est l’écoute (la pratique de l’écoute active) de tous (parties en conflit, médiateurs et facilitateurs).

La seconde exigence est l’obligation de sincérité et de bonne foi des parties prenantes.

La troisième exigence, l’exigence opératoire majeure, est le respect d’une dynamique graduelle, séquencée en deux (02) principales phases au moins :

La phase interne à chaque camp, où chaque camp se parle à lui-même. Les discussions ont lieu entre les membres et diverses sensibilités de chacune des parties pour arriver à un consensus minimal sur l’essentiel, pour aboutir à des positions communes, pour parler d’une seule voix à propos de l’essentiel face à la partie adverse.

La phase externe est celle à la faveur de laquelle les deux (02) parties se retrouvent, autour d’un médiateur (ou d’une équipe de médiateurs) et de facilitateurs, pour parvenir à une entente de collaboration, devant déboucher sur un accord politique. Sortir de la crise politique actuelle appelle à l’intelligence collective du peuple camerounais.

La crise actuelle nous rappelle que la Nation est le refuge même de notre identité. Que cette Nation est une construction permanente qui nécessite un travail citoyen à plein temps. Que nous n’avons pas encore fait le deuil de la colonisation. Que le modèle colonial est un acte de violence. Que le dialogue est une vertu démocratique et que dans une démocratie il n’y a ni questions tabous, ni dogmes, ni fétiches. Qu’il n’y a pas de paix possible sans justice, sans équité, sans partage, sans amour, sans pardon. Qu’il ne s’agit pas ici d’une banale négociation mais de la résolution d’une grave crise politique. Que l’approche à adopter doit être la plus inclusive possible et que la solution à cette crise est collective !

 

Richard Makon

 

Published in Tribune Libre

Les populations de la région du Nord ont suivi de bout en bout le message du Président de la République S.E Paul Biya à la Nation ce 10 septembre 2019. Du citoyen ordinaire aux autorités administratives en passant par les acteurs politiques, chacun ne tarit pas d'éloges suite à l'annonce de la tenue d'un dialogue national inclusif au Cameroun dans les prochains jours.

 

Le message du Chef de l'Etat est perçu comme une annonce forte. Son Excellence Paul Biya qui indique dans son adresse à la Nation, la tenue d'ici la fin du mois de septembre 2019, d'un dialogue national inclusif pour discuter des problèmes qui entravent l'unité et l'intégrité territoriale du Cameroun notamment, la résolution de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones. Un dialogue qui, selon les propos du Chef de l'Etat va regrouper les citoyens camerounais dans leur diversité socio politique y compris ceux de la diaspora. Objectif, trouver des voies et moyens de sortie de crise afin que le pays puisse poursuivre avec sérénité sa marche résolue vers l'émergence. 

 

Les réactions des uns et des autres

Un message qui retentit ainsi dans la région du Nord comme une lueur d'espoir. Que ce soit les citoyens ordinaires, les acteurs politiques ou encore les autorités administratives, chacun a su se doter d'un canal d'écoute de ce discours du Président de la République qui a connu une diffusion radiophonique et télévisée. 

Quelques instants plus tard, dans la ville de Garoua, quelques personnes rencontrées non pas hésité de saluer l'initiative du Chef de l'Etat. C'est le cas de Théophile Abakaï, politologue qui pense : "Paul Biya a écouté, réfléchi et trouvé la réponse juste aux préoccupations de l'heure des Camerounais. Vous savez, la crise anglophone au regard du bilan, fait froid dans le dos. Aujourd'hui, apprendre que le dialogue national inclusif soit annoncé par le Chef de l'Etat qui est le garant de l'unité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de notre pays au sens de la loi fondamentale, il me paraît être une décision d'un homme d'Etat, d'un homme sage à l'écoute de son peuple". 

Tout comme Abakaï, Maurice Pagoré, journaliste indépendant estime : "cette décision présidentielle était fortement attendue. Seule chose que nous demandons au Président de la République, c'est que même si c'est le Premier ministre qui va conduire le dialogue, il faut un suivi de près de l'évolution des choses notamment la prise en compte des avis nobles et surtout l'application stricte des résolutions qui vont découler de ce dialogue qui s'annonce historique au Cameroun".

Quant aux acteurs politiques et autorités administratives, les avis convergent et de manière globale, sont favorables à cette mesure présidentielle. Le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i saisit l'opportunité, il remercie le Chef de l'Etat pour cette autre marque qui traduit une fois de plus son attribut de mendiant de la paix et ses efforts inébranlables de résoudre la crise anglophone.

Au total, les populations du Nord dans une symphonie d'esprits nourrissent déjà des espoirs énormes en ce dialogue national inclusif et souhaitent qu'il contribue dans un bref délai à un retour rapide de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Le Chef de l’Etat veut mobiliser toutes les ressources pour mettre un terme à la guerre qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis plus de trois ans.

 

« J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national ». Cette phrase est à n’en point douter la principale à retenir du discours de Paul Biya à la Nation, ce 10 septembre 2019. Le Président de la République informe que ce dialogue tant attendu, « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation ».    

« Le dialogue dont il est question, concernera principalement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais il est évident qu’en cela même il touchera à des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre ensemble, il ne saurait intéresser uniquement les populations de ces deux régions », précise Paul Biya.

 

Thèmes à aborder

Ce dialogue aura donc vocation à « réunir, sans exclusive, les filles et les fils de notre cher et beau pays, le Cameroun, autour de valeurs qui nous sont chères : la paix, la sécurité, la concorde nationale et le progrès ».

« Il s’articulera également autour de thèmes susceptibles d’apporter des réponses aux préoccupations des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi qu’à celles des autres régions de notre pays : le bilinguisme, la diversité culturelle et la cohésion sociale, la reconstruction et le développement des zones touchées par le conflit, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, le système éducatif et judiciaire, la décentralisation et le développement local, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, le rôle de la diaspora dans le développement du pays, etc. ».

 

Le premier ministre à la manœuvre

Présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ce dialogue réunira une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des groupes armés et des victimes.

« Tout le monde ne pourra, et c’est compréhensible, prendre effectivement part à ce dialogue, mais chacun aura l’occasion d’y contribuer », fait savoir Paul Biya.

En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, mènera de larges consultations, afin de recueillir les avis les plus divers, qui serviront de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Des Délégations seront également envoyées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01