Le gouvernement affirme rester ouvert aux propositions de paix de ses partenaires.
Dans sa réaction qui était très attendue, après la large diffusion de l’échange entre l’activiste camerounais Calibri Calibro et le Président de la République de France Emmanuel Macron, le gouvernement du Cameroun invite ses partenaires à faire preuve de vigilance. Il demande à ceux-ci de ne pas croire à ce que les activistes racontent sur notre pays. Restant sur l’envie de pacifier l’ensemble de son territoire, le gouvernement dit garder la porte ouverte à toute proposition de paix venant de ces pays amis et partenaires.
«...Le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté. De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix», a écrit René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement.
Pour mieux comprendre la demande du gouvernement à ses partenaires qui est celle de ne pas donner du crédit à leurs déclarations, il convient de rappeler que Calibri Calibro dans son échange avec Emmanuel Macron, a affirmé qu’un génocide se passe au Cameroun. En parlant des violences qu’on enregistre dans les régions anglophones, il a avancé des chiffres de personnes tuées dans les régions anglophones, que le gouvernement n’a pas manqué de contester dans sa récente sortie.
«...le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts. L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement», a écrit le Ministre de la Communication.
Liliane N.