Il s’agit d’un important stock de matériels constitué de 100 pulvérisateurs, 20 cartons de savon, 400 paires de bottes, 30 seaux de chlore et 70 cartons de gants remis à 11 formations sanitaires et comités départementaux de la Croix-Rouge Camerounaise (CRC). Une activité qui a eu lieu le 08 décembre dernier et qui rentre dans le cadre du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental.
Selon les explications du secrétaire général de la CRC, Jean Urbain Zoa, « Aujourd’hui, nous sommes engagés dans la remise de dons aux structures sanitaires gouvernementales ainsi que celles de la CRC. Il est question d’assainir ces milieux qui sont en proie à la propagation de cette pandémie ». Le responsable poursuit, « Cette activité se déroule dans le sillage du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental. La CRC a mené jusque-là un certain nombre d’activités avec le concours de ses partenaires mouvements et partenaires hors mouvements qui ont porté sur la sensibilisation, la promotion du lavage des mains, la désinfection des espaces marchands et des établissements scolaires ».
C’est avec un sentiment d’enthousiasme que le directeur du Centre médical Henri Dunant s’est exprimé en recevant le matériel. « C’est un plus pour notre formation sanitaire et pour les formations sanitaires de la Croix-Rouge. Nous en avons besoin parce que nous sommes au contact direct avec les patients. Nous devons tout faire pour nous protéger et protéger les patients qui arrivent. Ce matériel va nous permettre de mettre les mesures barrières en pratique de façon efficiente », a-t-il déclaré.
Il faut le relever, le geste de la Croix-Rouge intervient au moment où le Cameroun fait face à une résurgence des cas de Covid-19, avec près de 2.000 nouveaux cas enregistrés en l’espace d’un mois. D’après le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, le pays est passé de 24.189 cas positifs le 1er décembre à 24.560 cas le 4 décembre. Soit 371 nouvelles infections en 72h.
Innocent D H
La célébration de la Journée mondiale du donneur de Sang ce dimanche, 14 juin 2020 dans la région du Nord a offert l’opportunité aux experts de santé de sensibiliser les populations aux enjeux du don volontaire de sang. Une grande collecte mobile de sang a été organisée à cette occasion à la Croix-Rouge de la Bénoué à l’initiative de l’Hôpital régional de Garoua en partenariat avec la Délégation régionale de la Santé publique du Nord, ainsi que l’Association Sang et Vie. Il est question d’approvisionner les banques de sang des formations sanitaires en quantité suffisante de poches de sang pour éviter d’éventuelles ruptures de stocks.
Dans le Nord plusieurs patients perdent la vie dans les formations sanitaires du fait de la rupture des poches de sang à transfuser. C’est surtout le cas des femmes enceintes et des nouveau-nés. Pour trouver une réponse adaptée à cette situation, le don volontaire de Sang par les populations est une nécessité.
« C’est ce que je fais depuis près de cinq ans. C’est toujours une satisfaction de savoir qu’à travers ce geste, on peut un moment à un autre sauver une vie », nous confie Dr Ranyl Nguena venu à la Croix Rouge de la Bénoué donner de son sang. C’est aussi le cas d’Odette Matouki qui s’est déplacée pour effectuer l’exercice similaire. « J’ai déjà donné une fois le sang à une patiente, mais celle-ci n’avait pas pu survivre. Cette fois-ci j’espère vraiment que mon sang aidera une vie », déclare-t-elle.
Collecte de sang
Dans le cadre de la Journée mondiale dédiée au donneur de sang, une grande collecte mobile du don de sang a été organisée par l’Hôpital régional de Garoua en partenariat avec la Délégation régionale de la Santé publique du Nord, ainsi que l’Association Sang et Vie pour sauver des milliers de vie. « Nous profitons de cette occasion pour non seulement prélever ceux qui sont venus donner de leur sang volontairement, mais aussi les amener à le faire régulièrement », explique Adèle Simeu, major de la Banque de Sang à l’Hôpital régional de Garoua.
Plusieurs paramètres entrent dans l’éligibilité du donneur telle que l’explique.« Pour être éligible au don de sang, nous examinons le donneur pour savoir s’il est en bonne santé, s’il ne fume pas. Particulièrement chez les femmes, nous vérifions si elle ne saigne pas, n’allaite pas. Il faut avoir au moins 50 kilogrammes, le don de sang se passe de 18 à 65 ans », précise Adèle Simeu.
Cette célébration offre ainsi aux experts de santé, l’opportunité d’exhorter les populations à cultiver l’habitude de donner de plus en plus de leur sang afin de permettre aux formations sanitaires de transférer ce liquide biologique vital sans obstacle majeur surtout en temps réel.
Innocent D H
Ces fonds européens permettront à la Croix Rouge Camerounaise de fournir une aide d'urgence aux personnes vulnérables avec des abris, des moustiquaires, une assistance technique en assainissement et amélioration de l’hygiène, ainsi que des actions de sensibilisation sur la prévention des maladies transmissibles par l’eau.
En réponse aux inondations qui ont affecté la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, l'Union européenne a débloqué 20 millions XAF (€30.000 euros) en fonds humanitaires pour venir en aide aux foyers les plus sinistrés. Ce financement de l’UE répond à la demande de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), dans le cadre du Fonds d’urgence de la fédération.
De fortes pluies qui se sont abattues dernièrement sur la région de l'Extrême-Nord du Cameroun ont entraîné de graves inondations et le débordement du fleuve Logone. Des familles ont perdu leur habitation et leur bétail. Les habitants de cette zone sont, dans leur immense majorité, des agriculteurs et il se trouve que les inondations survenues, juste avant la période des récoltes, ont malheureusement emportés ces cultures.
« Plus de 40,000 personnes sont directement affectées par les inondations dans les arrondissements de Zina (Logone et Chari), Maga et Kai-Kai (Mayo Dany) » et « l’accès aux populations affectées est très difficile, essentiellement par voies fluviales », a indiqué dans un rapport, la mission du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, (OCHA).
L’OCHA estime que les besoins prioritaires des populations affectées par les inondations concernent « l’accès aux soins, à l’eau potable, à l’hygiène, les abris et les biens de première nécessité ».
Dépêché dans les zones sinistrées par le Président Camerounais, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji, a annoncé que le gouvernement envisage de déplacer ces personnes qui se sont installées au long de la rivière Logone qui déborde régulièrement après des fortes pluies.
Pourquoi cette récurrence des inondations malgré les travaux de réhabilitation des digues le long du Logone et du lac de Maga exécutés depuis des lustres par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), le génie militaire et le programme d’urgence de lutte contre les inondations (Pulci) ?
Sur cette question, les avis divergent. Pour les uns, c’est l’entêtement des populations à déguerpir des zones déclarées dangereuses et donc inhabitables. Ces zones étant inondables en saison des pluies.
Actuellement, les sinistrés du Mayo-Danay sont essentiellement localisés dans 24 villages de l’arrondissement de Kaï-Kaï et à Al-vakaï, un village de l’arrondissement de Maga. Ils occupent le sud du lac artificiel de Maga et les bordures du mayo Guerléo, un défluent du Logone. «Ils sont conscients que ces secteurs sont régulièrement inondés, mais refusent de quitter leur terroir », déplore une autorité administrative.
N.O
A l’occasion de la 7e édition de la soirée de louange et d’adoration organisée par Act Of Worship (un groupe camerounais de musique chrétienne), le musicien canadien a mis en effervescence les milliers de mélomanes venus l’écouter.
Chaque année le groupe Acts Of Worship invite au Cameroun un artiste étranger pour partager avec le public camerounais les merveilles de la gloire de Dieu. Cette année, et pour la deuxième fois consécutive, les jeunes camerounais ont jeté leur dévolu sur le chantre canadien Jean Jean. Pendant plus d’une heure il aura tenu en haleine les nombreux mélomanes qui ont fait le déplacement pour la salle de fête de la Croix Rouge Camerounaise à Yaoundé. Sur des chants chrétiens populaires et d’autres moins connues de son répertoire, les participants ont dancé et se sont réjouis des grâces de Dieu. Rappelons qu’il aura été précédé sur la scène par le Pasteur Karhel, un chantre dont la dextérité et la profondeur dans la connaissance de Dieu a permis à toutes les personnes présentes d’adorer et de se prosterner aux pieds de Dieu. Un véritable chantre de l’Eternel.
Qui est Jean Jean ?
Jean Jean est un jeune homme né d'une famille avec des principes évangéliques. Il est le seul garçon d'une famille de quatre enfants. À sa naissance, qui fut quelque peu difficile, sa mère fait la promesse à son Dieu que cet enfant sera à son service pour la vie qui lui a été donné. Dès ce moment, il ne pouvait plus vivre comme le commun des mortels. Très vite, il a développé un amour pour la musique. Au premier abord, cet amour ne fut pas réciproque. Jean Jean a connu une jeunesse normale, comme tout autre jeune, il a fait parti d'équipe sportive, mais rien ne pouvait le départir de cet amour pour la musique.
Dans son adolescence, il s'est habitué à écouter de la musique en temps hors de temps. La musique a vraiment pris une grande place dans sa vie quotidienne lorsque l'on annonça aux jeunes de son église qu'une chorale serait formée, il avait le désir de se joindre à l'équipe, mais il fallait faire un choix, car les pratiques et les répétitions se tenaient la même journée. Le choix n'était pas facile, car il avait de grandes possibilités de devenir un joueur de handball de calibre international, mais son désir d'étancher sa soif pour la musique le conduit à quitter l'équipe des Celtiques de Montréal pour se joindre à la Chorale des jeunes d'Outremont. Dès lors, il démontre des habiletés naturelles pour le chant.
Avec beaucoup d'encadrement de son directeur vocal d'alors, Marc-Élie Morisset, il découvre d'autres aspects de la musique qui lui étaient totalement inconnus. Mêlé à sa passion pour la musique, il développe une relation avec Jésus-Christ qui l'amène à passer beaucoup de temps dans le jeune et la prière, là encore il s'affectionne d'une autre passion, connaître Dieu. Sa soif pour comprendre ce qui se passait autour de lui le pousse, il s'entoure de gens spirituels qui lui permettent d'approfondir sa relation avec Dieu. C'est alors qu'il apprend à mixer ses deux passions, le chant et la prière pour édifier. D'abord, dans les temps de prières et de jeunes pour être ensuite appelé à le faire dans la grande assemblée.
À l'âge de 20 ans, il commence à ressentir fortement un appel sur sa vie et sous la tutelle de son pasteur, le Rev. Georges M. Morrisset, il devient compagnon du ministère pastoral. Au travers ce ministère, il a su s'identifier et reconnaître le don que Dieu a placé en lui.
Au terme de son concert à Yaoundé, les participants ont retenu qu’il faut « rêver grand », à la dimension du Dieu qu’on sert.
Stéphane NZESSEU