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Osawa Tsutomu, l’ambassadeur du Japon au Cameroun a procédé à la signature de la convention relative à la construction de ce gymnase avec Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo.

Il est prévu que le gymnase qui sera construit dans la ville de Soa, serve pour la pratique du Judo. On comprend donc parfaitement la raison pour laquelle, c’est Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo qui du côté de notre pays a signé la convention relative à ce projet. Le Japon va donc débourser la somme de 51 550 000 FCFA. Il convient de préciser que son apport s’inscrit dans le cadre de l’appui aux micro-projets de promotion de la culture japonaise au Cameroun.

«Le gouvernement du Japon a décidé de financer ce projet historique pour non seulement pratiquer le judo, mais aussi pour organiser d’autres compétitions internationales», a déclaré sur les antennes de la CRTV le 10 mars 2021, Osawa Tsutomu, l’ambassadeur du Japon au Cameroun.

«Il est question pour nous de laisser une marque. Notre marque c’est déjà d’avoir un lieu de pratique pérenne pour le judo au Cameroun. Cela nous amène à penser qu’il faudrait que le judo ait un maillage national. Donc, ce n’est que le début d’une longue aventure», a déclaré Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo.

En détail, le gymnase doit occuper une superficie de 750 m2. Selon la convention signée, les travaux de réalisation de l’infrastructure doivent s’étendre sur une période de 12 mois à compter de la date de signature de la convention qui est le 9 mars 2021.

Liliane N.

Published in Economie
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samedi, 02 novembre 2019 14:00

Soa : La viande de chien au menu des cop’s

Des restaurants spécialisés dans la cuisine de cette viande attirent de nombreux consommateurs dans la cité universitaire, comme le rapporte un reportage de Cameroon Tribune cette semaine.

 

Au Cameroun, des restaurants qui proposent des plats peu ordinaires comme de la viande d’animaux domestiques sont dans l’aire du temps. L’un des plus populaires se trouve à Soa, au lieu-dit « Château ». Dans un reportage de Cameroon Tribune cette semaine, l’on apprend qu’ici, un seul plat est au menu : de la viande de chien.

« Comme le plat qu’il propose, ce restaurant sort du commun. Un petit hangar. Des morceaux de bois et des grosses pierres font offices de chaises, même si généralement, les consommateurs de la viande de chien mangent debout, autour de la marmite posée sur un feu de bois. Le restaurant ouvre uniquement le dimanche après-midi».

C’est une foule qui envahi le lieu, généralement aux environs de 14h. Le service se fait par ordre d’enregistrement auprès de l’épouse du propriétaire. Aucune plaque n’indique le lieu. De bouche à oreille, l’information a circulé et au fil du temps, le nombre de consommateurs se multiplie.

« Avant, je préparais un chien et je fermais à 17h. Mais aujourd’hui, je prépare trois à quatre chiens, et je ferme aux environs de 21h », confie Njobato Perovet, tenancier du restaurant dans les colonnes du journal.

L’appétit que suscite la viande de chien a des explications variées. « Je mange cette viande parce qu’elle est délicieuse, et moins coûteuse. Avec 500 F, tu as un énorme morceau. Je viens chaque dimanche prendre trois morceaux que je déguste au moins pendant trois jours », laisse entendre Jean-Marie Ondoa, étudiant. Et Ben Hamed Hassan, étudiant également, explique que dans « mon village, la viande de chien est sacrée. Quand tu la consommes, les sorciers ne peuvent plus t’atteindre », justifie-t-il.

La cuisine de cette viande reste une affaire de spécialistes. Car, il faut un assaisonnement particulier pour rehausser la saveur. « La viande n’est pas comme toutes les autres. Pour cuisiner, j’utilise du massep, du piment et de la citronnelle pour atténuer la forte odeur de sa chair. S’il n’y a pas ces deux condiments, la viande de chien n’est pas mangeable », assure Njobato Perovet, tenancier du restaurant. La cuisson se fait en trois heures de temps minimum.

Le circuit d’approvisionnement semble bien huilé et il s’agrandit en fonction de la demande. En effet, un coûte entre 5 000 F et 15 000 F. Son prix varie selon son état, son aspect et son poids. « Je n’achète plus les chiens qu’on vient me livrer sur place car plusieurs personnes se sont plaint de la disparition de leurs animaux. Maintenant, je vais dans les villages pour m’approvisionner. Aussi, je prends uniquement des chiens en bonne santé », explique le propriétaire de la structure.

La consommation de la viande de chien, autre fois réservée aux initiés, rentre de plus en plus dans les habitudes alimentaires. A Yaoundé, « Le perchoir » n’est pas le seul point de vente de la chair de chien. Dans les quartiers Nkolndongo, Nkoabang et autres, des restaurants proposent également cette viande. Beaucoup parmi eux proposant également de la viande chat.

 
N.O
Published in Société

Les images sont cauchemardesques, de part et d'autre, on voit encore quelques flaques de sang et, les carcasses des deux voitures accidentées ne laissent subsister aucun doute sur le drame qui s’est déroulé aux premières heures de cette matinée, sur la route de Soa à Yaoundé. 

 

Le témoignage de quelques témoins

Simplice Bopda, technicien à radio Bonne Nouvelle : « Il était presque 8h, quand l’on a entendu le bruit causé par un grand fracas et, de là où j’étais, j’ai vu le cargo se retourner pour se retrouver dans le sens contraire de sa destination première. Une petite voiture, de marque Ford, sortant de la ville universitaire de Soa, a brusquement quitté la route et est venue percuter le car de Soa qui lui, venait de Yaoundé et a garé pour déposer les clients…’accident s’est produit au lieu dit Maison Rose, à quelques mètres de RBN».

Le Pasteur Franklin Yebga, lui aussi témoin de la scène revient sur ce qu’il a vécu : « J’avais une émission à radio Bonne Nouvelle ce matin. C’est horrible, le moteur du mini bus a carrément sauté. Il y’a du sang partout. Le choc était très violent… ».

 

Plusieurs morts sur le carreau

« Je ne peux pas dire avec exactitude le nombre de morts là sur place », affirme Simple Bopda « Cependant, j’en ai vu trois. Le convoyeur du car de Soa qui, je crois n’avait aucune chance de s’en sortir, au regard du choc et, les deux passagers de la petite voiture. Si vous voyez même dans quel état elle est, c’est évident qu’ils n’auraient pu s’en sortir vivants… Les autres personnes ont été conduites à l’hôpital».

Le trafic a connu quelques perturbations. Dans les deux sens, les voitures étaient obligées de ralentir, évitant elles aussi de heurter les nombreux curieux qui ont pris d’assaut, les lieux du sinistre. Fort heureusement, assure Clavère Ngog, technicien dans un chantier : « Les camerounais n’ont de cesse de me surprendre, vraiment. Alors qu’on venait à peine de vivre cet accident mortel, j’ai vu les gens sortir de partout, terrible… ».

 

Accident de la circulation : deuxième cause de mortalité au Cameroun en dehors du paludisme  

Dans un rapport publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, près de deux mille personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation au cours de l’année 2018 et, six mille autres ont été blessées ou mutilées. Depuis le début de l’année en cours, malgré les dispositions sécuritaires prises au niveau du ministère des Transports en plus des réformes entreprises par tous ceux qui ont la charge du respect du code de la route, l’on n’est pas loin d’atteindre ces chiffres.

L’on n’est pas en mesure d’établir les causes exactes de l’accident de ce jour, sur la route qui mène dans cette banlieue de Yaoundé mais, tout porte à croire que le petit véhicule a eu un problème technique et, le conducteur n’a pas pu la maîtriser.

Ce qui a malheureusement apporté le deuil dans de nombreuses familles  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Faits divers

Patrick Nganguet, jeune commerçant résidant au quartier Carrière à Yaoundé, est sorti de sa maison vendredi dernier en disant à son épouse qu’il va juste faire un tour. Lundi, celle-ci reçoit un coup de fil qui l’informe que son époux est enterré au cimetière de Soa

 

C’est la consternation totale au sein de cette famille. Personne ne parvient à expliquer ce qui se passe, depuis que madame Nganguet, a reçu cet appel qui lui annonce brusquement le décès et l’inhumation de son époux. La maman de Patrick est inconsolable, elle qui pensait que c’est son fils qui allait la raccompagner à sa dernière demeure. Elle le perd dans des circonstances troubles et, on lui refuse même le droit de lui accorder des obsèques dignes. Que dire de ses enfants ?

 

Que lui est – il arrivé ?

 

D’après le témoignage d’une proche de la famille, appelée samedi dès les premières heures du jour, par sa belle sœur qui lui dit que son frère a passé la nuit en dehors du domicile conjugal, ce qui lui est rarement arrivé : « Il est sorti vers 15h, en prenant ses téléphones et sa carte nationale d’identité. Il lui a dit ainsi qu’à leurs enfants qu’il allait juste se dégourdir les jambes, d’autant plus qu’il sortait d’une maladie qui l’avait affaibli. Sa femme me dit qu’elle a laissé la porte ouverte, pour qu’il puisse entrer à son retour et elle est allée au lit. Mais, réveillée brusquement vers trois heures du matin, elle se rend compte que son homme n’est pas revenu. Elle a en vain tenté de l’appeler mais, aucun de ses numéros ne passe… ».

 

Les recherches commencent samedi matin jusqu’au terrible coup de fil

 

« Nous avons fait le tour des domiciles de ses amis, nous nous sommes rendues dans les hôpitaux de Yaoundé, nous avons appelé mais, personne, nous ne l’avons pas retrouvé et Patrick répondait toujours aux abonnés absents… ».

 

S’il fallait rédiger un scénario pour un film d’horreur, ceux qui sont en charge de le faire auraient eu de quoi s’inspirer.  Après un week–end angoissant, son épouse reçoit un coup de fil lundi en mi journée, qui la prévient que le corps de son mari a été retrouvé au lac municipal et, le temps que la famille arrive sur les lieux, on leur fait savoir que la communauté urbaine n’a pu les attendre et que le corps a été enterré à Soa… ».  

 

Ils entreprennent dès lors les démarches, pour l’exhumation de leur parent qu’ils veulent ramener dans son village natal. Ce qui leur est refusé : « Quand nous arrivons à la mairie d’Efoulan, après avoir fait un tour à Tsinga, une femme nous dit qu’elle a pris les photos et que le corps de Patrick était en état de décomposition très avancée. Mais, quand nous regardons de plus près, c’est comme si on a enlevé son sexe… ».

 

Et d’ajouter : « C’est la même femme qui nous dit que Patrick a été pris pour un bandit qui fuyait la police et qu’on a tiré sur lui. C’est ce coup de feu qui a fait en sorte qu’il tombe dans le lac… ».

 

Incompréhension totale des proches de Patrick Nganguet

 

Des versions qui sont incomprises par les membres de cette famille et qui n’expliquent pas l’empressement mis par ceux qui ont inhumé le corps de ce jeune commerçant : « Nous sommes dépassés, on ne comprend rien. Nous sommes sur les réseaux sociaux et, parfois, on a vu les cadavres des personnes retrouvées conduits dans les morgues. Il avait ses téléphones sur lui, pourquoi ne pas appeler, quitte à ce que nous remboursons après ? Pourquoi l’enterrer en l’absence de sa famille alors que c’est depuis vendredi seulement qu’il a disparu…? », s'interroge sa famille.

 

On leur a finalement réclamé la somme de trois cent mille pour reprendre leur cadavre, une demande à laquelle ils ont souscrit, et pourtant : « Nous sommes allés voir le gardien, qui nous dit que exhumer le corps, ce n’est pas comme nous on pense là. La procédure est tellement longue. Que toutes les autorités qui ont signé doivent être présentes, en plus d’un médecin légiste... ».

 

Aux dernières nouvelles, la famille a fait appel à un avocat pour que leur soit restitué le corps de Patrick  Nganguet.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01