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C’est  dans le département des Bamboutos que les malfrats ont emménagé un espace dans lequel ils faisaient des exercices physiques pour se maintenir en forme, avant d’aller agresser les populations dans la ville et ses environs 

 

Le camp, découvert lors d’une patrouille des éléments de la gendarmerie est situé au bas fond d’une petite forêt, à quelques mètres des bas fonds du quartier « Monchio ». C’est dans ce lieu réputé criminogène que les hors la loi sont installés une sorte de campement dans lequel ils se retranchent après avoir commis leurs crimes.

Sur les lieux, les forces de l’ordre, conduites par l’Adjudant chef majeur Sébastien Lachelle ont découvert des altères pour la musculature, des cordes pour les exercices physiques aériens, des armes blanches mais aussi des paquets de canabis, des sacs de chanvre indien et des denrées alimentaires.

Complice ou prisonnière, une femme collectrice pour le compte d’une micro finance, raconte son quotidien dans ce camp, au micro de nos confrères de Canal 2 International : « Je vis ici. Je collecte aussi, je suis journalière quand tu donnes 500 Frs par jour, à la fin du mois on me paye. Je suis venue collecter et non, je ne fais pas la cuisine pour eux… ».

Un autre individu laisse entendre devant les gendarmes qu’il a l’habitude de se rendre dans ce camp : « Je suis un fumeur de chanvre indien grand, je ne peux pas vous mentir. Quand j’ai envie d’aller aux toilettes, je prends la machette parce qu’on nous oblige à creuser des trous avant de faire nos besoins ».

Témoignage d’un autre malfrat : « Je fume les cailloux chef. On dépose la cendre de la cigarette sur ça, on coupe la drogue que vous avez vu là, après on claque l’allumette dessus et on fume…Et l’autre là c’est 1500frs ».

Ils ont été débusqués grâce à la collaboration des populations qui ont donné l’information exacte aux forces de l’ordre, fatigués des agressions et autres attaques, à toute heure du jour et de la nuit pour ceux qui se sont malencontreusement retrouvés sur le chemin de ces hors la loi ; même si d’autres témoins ont affirmé que les domiciles des particuliers n’étaient pas épargnés.

Une nouvelle et belle prise des éléments de Forces de l’ordre résolus à mettre un terme aux activités malsaines de ceux qui ont décidé de faire de la criminalité, un métier.

Les bandits, dont certains ont été reconnus par les habitants, hués et portants leur matériel de sport, ont été conduits vers la gendarmerie et ils méditent sur leur sort, en attendant d’être présentés devant le procureur, tandis que les habitants espèrent désormais vivre  qu’ils en toute quiétude.  

 

Nicole Ricci Minyem

 
Published in Faits divers

Le drame s’est produit ce mardi matin, 17 décembre, juste à la fin de la messe de 6 heures. Un braquage spectaculaire au sein d’une cathédrale. Les brigands sont repartis avec toute la quête de ce matin.

 

Il est 8h ce mardi matin. La place de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est noire de gendarmes et d’hommes de différents corps de la sécurité publique. Ils ont installé un cordon de sécurité. Ils procèdent aux interrogatoires liminaires des témoins qui ont assistés à cette scène hors du commun. La gendarmerie vient d’ouvrir l’enquête sur le braquage de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé.

En effet, selon les informations reçues très tôt ce matin des braqueurs se sont introduits un peu avant la fin de la messe de 06 heures. Ils ont fait irruption au sein de la Cathédrale pendant que la messe se poursuivait. Les malfrats se sont dirigés vers le bureau de l’économat de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé. Ils sont venus juste au moment où la dame faisait son entrée dans son bureau. Les deux brigands ont surpris la dame avec armes au point. Ils l’ont attaché et se sont emparés de la somme de 08 millions de FCFA. Armes à feu au point, il était difficile pour ces personnes civiles de regimber. Elle s’est laissée faire. Visiblement, les braqueurs avaient bien préparé le coup et ils avaient une autre cible que la quête de ce matin, le recteur de la Cathédrale. Une fois le pactole saisi, les brigands ont très rapidement battu en retraite. Ceci s’est fait dans un temps records. Les deux jeunes brigands sont repartis sur une moto.

D'après le témoignage de cette dame, les brigands seraient venus avec l’intention d’éliminer physiquement le recteur de la paroisse. Mais visiblement à défaut de rencontrer le recteur, ils se sont pris à la dame qui gère l’économat de la Cathédrale.

Braquer dans la maison de Dieu !

C’est exceptionnel ! Mais ce n’est pas la première fois que des brigands s’introduisent dans des lieux de cultes pour dessaisir la paroisse ou la chapelle de ses biens. Il faut dire que des lieux de cultes peut être moins emblématiques et moins connus que la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé subissent des vols et des braquages régulièrement.

Lire aussi : Braquage et cambriolage dans les églises : Un phénomène en expansion

 

Stéphane NZESSEU 

 

Published in Faits divers

Grâce aux renseignements reçus des populations qui soupçonnaient que des choses pas nettes se passaient dans le domicile d’un expatrié chinois au quartier Ndogbond à Douala, les éléments du Groupement Territorial du Wouri ont découvert le pot aux roses

 

Des sacs et des sacs contenant des pièces de 50 et 100 Frs, anciennes et nouvelles que ces malfrats d’un autre genre ont recueilli dans les machines à sous, que l’on trouve dans les bars et autres débits de boisson, disséminées au niveau des principales métropoles camerounaises.

Une somme de plus de deux millions de FCFA en espèce, destinée comme de coutume pour l’exportation en Chine. Cette monnaie sert à la fabrication de divers objets, d’après les informations données par Saidou Abakachi, Commandant du Groupement de Gendarmerie du littoral  les éléments du Groupement Territorial du Wouri : « Sur dénonciation, nous avons mis sur pied une équipe, et, après des filatures, nous avons rendu compte des faits à notre hiérarchie et sur hautes instructions du Commandant de Légion, nous nous sommes déportés de ce côté. Après les investigations nous avons trouvé toutes ces pièces de monnaie… ».  

Ses éléments et lui ont fait un véritable travail de fourmi et dans le domicile perquisitionné, ils ont découvert certes découverts l’objet du délit, mais aussi des carcasses et autres pièces de rechange des machines à sous, en plus de pointes d’ivoire.

Devant les micros des hommes des médias, le Commandant de gendarmerie a révélé que les pièces de monnaie étaient mises dans des containers, ce qui permettait aux trafiquants (chinois et des camerounais), d’envoyer sereinement cet argent vers l’empire jaune.

D'autres découvertes ont été faites : « « La perquisition de ce domicile nous a permis de mettre la main sur des cartons de munitions neuves de 9mm, que nous avons saisi. Nous soupçonnons la présence des armes, mais, l’enquête va nous permettre d‘en savoir un peu plus... ».

Le chinois et ses complices ont refusé de parler devant les caméras et, lorsque des questions leurs étaient posées par les fins limiers de la gendarmerie nationale, ils ont soutenu qu’ils ne vont parler qu’en présence de leurs avocats.   

Des faits qui sont coutumiers aux chinois ?

C’est ce que croit savoir Marie Ngué, commerçante au marché du Mfoundi qui va même plus loin : « Ils ont réussi à s’ingérer au Cameroun, ils ont envahi tous les secteurs d’activités, sans parler de l’exploitation dont sont victimes les populations autochtones qui voient leurs terres exploitées par ces mêmes chinois sans que les promesses qui leur ont été faites ne soient le moins du monde respectées…Et, c’est depuis leur arrivée qu’on a constaté que les pièces de monnaies sont de plus en plus rares et, pour ceux qui empruntent les véhicules en commun, pour les ménagères, pour nous ici au marché, c’est très grave. Parfois, les clients pensent qu’on les embête alors que réellement, nous n’avons pas de pièces. Et malheureusement, tout cela se fait avec la complicité de nos propres frères camerounais. Et c’est pathétique ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société
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Galgo Mandalka, 80 ans révolus, chef traditionnel à Sakdjé, localité située dans la région du Nord Cameroun est à la tête d’un gang de cinq hommes dont l’un de ses fils, Dalgo Samuel, 33 ans.

 

Selon les informations relayées par non confrères de la chaîne nationale, ces individus se sont spécialisés dans l’enlèvement des personnes nanties. Hommes, Femmes et enfants sont passés entre leurs mains pendant de longs mois, et pour retrouver la liberté, des fortes sommes d’argent étaient demandées à leurs familles respectives, en guise de rançon. Se croyant en terrain conquis et hors d’atteinte parce que leur chef de gang est une autorité traditionnelle, ils ont longtemps semé la panique dans les localités environnantes de leur ville de résidence, faisant subir les pires atrocités à leurs victimes.  

Dans cet élan de terreur, certains leur ont attribué quelques assassinats puisqu'ils ne relâchaient pas ceux qui malencontreusement étaient tombés entre leurs mains lorsque leurs demandes n’étaient pas comblées.

Complicité entre Victimes et Forces de Défense et de Sécurité

Las de subir ce chantage et de se voir délester du fruit d’un dur labeur, les habitants de Sakdjé et des autres villes ont saisi leurs compatriotes qui ont décidé de faire don de leur vie, afin d’assurer à leurs congénères, protection, quiétude… Ces derniers ont lancé une véritable chasse à l’homme.

Tous les moyens mis en œuvre ont conduit à l’arrestation de cette horde de criminels, comme le Commandant 31ème Brim, Nudocka Dominique : « Il y a celui qui avait payé la rançon, qui a reconnu le type qui prenait la rançon. Il a donné l’alerte et nous avons pu l’appréhender. Lors de l’exploitation, il a donné les noms de ses complices et c’est comme cela que nous avons et pendant trois jours, nous avons mené une battue qui nous a permis de mettre la main sur les autres membres du gang. Et, à notre grande surprise, c’est le chef du quartier qui est lui même le chef du gang… ».

Et pourtant, ce dernier nie les faits alors que tous les autres sont passés aux aveux complets.

La mise aux arrêts de ces bandits intervient au moment où les membres des Forces de Défense et de Sécurité, multiplient les actions afin de déloger les groupes armés, spécialisés dans les kidnappings des personnes, dans les régions du grand Nord et même à l’Est. 

Lire aussi : Lutte contre des enlèvements avec demande de rançons : 36 suspects interpellés dans la région du Nord

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Défense

Sieur Nouhou stoppé net au poste du peloton routier motorisé de Garoua,  pour port illégal des effets militaires, serait parti de Meiganga dans l'Adamaoua pour ralier Maroua.

 

Le dénommé Nouhou Youssoufa qui vient d'être appréhendé par les éléments de la gendarmerie du Nord est âgé de 35 ans. Il a été stoppé pour port illégal des effets militaires et usurpation du titre. C'est au niveau du poste du peloton routier motorisé de Garoua dans l'Arrondissement de Pitoa situé à 15 kilomètres de la ville de Garoua au Nord du Cameroun, que les faits se sont déroulés.

 

Les faits

"Aux environs de 14 heures quelqu'un suspect qui portait la tenue militaire. Je lui ai posé certaines questions, je lui demandais à quel contingent il appartient ? Il ne parvenais pas à me répondre, il n'arrivait pas non plus à me dire son matricule. Depuis le mois de janvier, il est dehors avec cette tenue ", selon les explications de Joseph Lanko, commandant le peloton routier motorisé de Garoua.

 

L'arrestation de ce présumé faux sergent est à mettre à l'actif de la légion de gendarmerie numéro 3 dans ses efforts de lutter efficacement contre l'insécurité et le grand banditisme dans la région du Nord. Pour Alain Ndoumbé Akongo, commandant du groupement de la circulation routière numéro 3 de Garoua:"la région du Nord depuis ces derniers temps, est prise d'assaut par des coupeurs de route. Il est question d'accentuer notre contrôle routier sur la nationale numéro 1, traquer toutes les mauvaises personnes qui viennent semer le trouble dans notre région".

Le présumé faux sergent chef a été mis à la disposition des autorités compétentes pour des besoins d'enquêtes approfondies, et de déterminer d'éventuelles responsabilités.

Innocent D H

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01