Ils ont été interpellés le 05 septembre dernier au cours d’une opération menée par les fins limiers de la Brigade de Gendarmerie Territoriale d’Akonolinga.
Après des semaines de vols à répétition dans leurs domiciles, les populations d’Akonolinga dans la région du Centre peuvent enfin souffler. Trois présumés malfrats, spécialisés dans le braquage de domiciles dans cette commune du Cameroun, qui seraient responsables de ces différents vols viennent de tomber dans les mailles de la gendarmerie nationale.
Ils ont été interpellés le 05 septembre dernier lors d’une opération coup de poings menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie Territoriale d'Akonolinga, suite aux plaintes déposées par les populations. Des appareils électroniques ont été saisis pendant ladite opération.
D’après la gendarmerie nationale, le mode opératoire de ces présumés malfrats consistait à défoncer les portes de domiciles et à emporter les appareils électroniques et électroménagers qui s'y trouvaient.
Ils sont présentement en exploitation à la Brigade de Gendarmerie Territoriale d'Akonolinga où une enquête a été ouverte.
Ariane Foguem
Le braquage de l’économat de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé n’est pas un cas isolé. De nombreuses capelles et paroisses subissent régulièrement les assauts des malfrats qui commettent dans la maison de Dieu des forfaits divers.
De nombreux cas de cambriolages ont été recensé cette année dans de nombreux lieux de cultes. L’un d’entre eux, le Ministère International de la Foi Triomphante, une église que dirige un pasteur pentecôtiste l’Apôtre Julius EKIE, a été victime d’un cambriolage au cours du mois de Mai de cette année finissante. En effet, la chapelle située au quartier Mbog Abang à Yaoundé avait reçu dans la nuit la visite des brigands qui, ayant trouvé les gardiens endormis, ont brisé une fenêtre de l’église et emporté tout le matériel de sonorisation (instruments de musiques, baffles, consoles…). Quelques semaines plus tôt c’est une autre église pentecôtiste encore, située au quartier Etoa Meki et dirigé par le pasteur Fomesseng qui subissait les assauts des brigands. Là encore, c’est le matériel de sonorisation qui est visé par ces hors la loi.
Malheureusement, ces braquages et autres cambriolages ne sont pas toujours médiatisés. Par ailleurs, ces pasteurs des églises de réveil posent un autre problème. C’est que lorsque ces infractions sont commises, ils se rapprochent des postes de police et de gendarmerie environnant pour déposer une plainte. Mais aucune suite n’est donnée à leur plainte, si ce n’est le mépris et la condescendance dont ils font l’objet devant l’officier. Certaines des patrons de ces églises dénoncent le cas de deux poids deux mesures des forces de l’ordre fasse à ce phénomène de grand banditisme dont ils sont eux aussi victimes.
S’il est vrai que plusieurs communautés font l’objet de ce genre de vol, il faut tout de même reconnaître que le cas de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est un pas de plus dans la cruauté, dans la violence. L’attaque est tout de même spectaculaire. S’attaquer de si bonne heure le matin (environ 7 heures du matin), à l’économat alors que la messe est encore en train de se tenir, et des fidèles à genoux en train de prier. Des malfrats armés et (selon les informations issues du témoignage de la femme agressée) venus avec l’intention de tuer le recteur de la Cathédrale de Yaoundé. La criminalité dans les lieux sacrés… Puisse Dieu sauver son église.
Lire aussi : Braquage à la Cathédrale de Yaoundé : L’archidiocèse précise les circonstances
Stéphane NZESSEU
La décision du ministre des transports est tombée le 29 octobre 2019. Motif, l'agression des passagers de cette entreprise de transport inter-urbain, au niveau de la ville d'Obala, dans le département de la Lekié.
Cette compagnie de transport inter-urbain est interdite d'activités dans les régions du Centre et de l'Ouest du pays. Selon le ministre des transports, elle écope de cette suspension provisoire pour « manquement grave ».
Le Mintransport a aussi décidé de retirer le permis de conduire à Monsieur Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 HC. Son permis lui a été délivré le 26 avril 2018 à Bafoussam. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », peut-on lire dans le communiqué du ministre.
Le 26 octobre dernier, un bus appartenant à l'agence Binam a quitté Yaoundé en direction de Bafoussam, avec un total de 70 passagers. De bonnes sources, le chauffeur a fait de la surcharge en ajoutant au moins 5 passagers. Le chauffeur a accepté de les porter alors que le bordereau de départ indique que les 70 places de l’engin étaient toutes occupées. Malheureusement, ces inconnus étaient des personnes de mauvaise foi. 30 min à peu près après leur installation dans le véhicule, les malfrats ont sorti leurs armes blanches pour dépouiller les occupants du véhicule.
« Il s’agit d’un Bus de Binam Voyage parti de Yaoundé tard dans la nuit, ayant déjà fait le plein. Arrivé à Emana, trois individus insoupçonnables stoppent le Bus et proposent 2.500 fs chacun. Le chauffeur n’a pas hésité il à surcharger, sauf qu’arrivé après le péage, les trois individus ont ordonné au chauffeur de rouler à leur rythme. Arrivé à Obala, ils ont demandé à ce dernier d’entrer vers le Lycée Technique d’Obala et quelques 100 à 200m après, ils se sont arrêtés. Ils ont sommé le chauffeur de remettre les clés, il s’est exécuté. Ensuite ils l’ont copieusement tabassé, ils ont pris tout ce qu’il avait comme argent, ils ont ensuite dépouillé tous les passagers de leurs téléphones et de leurs comptes orange money et MTN Money, des objets de valeurs et de l’argent liquide », confie un témoin oculaire.
La décision du ministre des transports vient donc mettre un bémol à l'irresponsabilité des chauffeurs. Les observateurs indiquent que la décision de Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehé est salvatrice et siffle même la fin de la récréation dans ce secteur d'activité assez tumultieux.
Otric N.