25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Yaoundé

Des jeunes ont été arrêtés ce lundi après-midi au marché Mokolo à Yaoundé par les policiers du Commissariat du 2e arrondissement situé dans ledit marché. Leur crime, avoir décider de distribuer gratuitement aux populations des gels hydroalcooliques et des masques de protection en tissu. Pour les forces de l’ordre, ces jeunes camerounais violent la loi en distribuant ces objets nécessaires à la lutte contre le Coronavirus.

 

Ils sont 10 jeunes camerounais. Ils ont été présentés devant le Procureur de la République ce mardi (si l’on s’en tient aux déclarations du patron du Commissariat du 2e arrondissement de Yaoundé). Ils se sont portés volontaires pour distribuer les produits mis à la disposition des camerounais par l’initiative Survie Cameroun.

Ils avaient commencé la distribution des gels et des caches nez sans aucun problème, c’est alors que vont survenir les agents de la police camerounaise. Ces derniers vont dans une brutalité incompréhensible confisquer les produits ainsi distribués pour par la suite entraîner les jeunes volontaires au sein de son poste de police. Olivier Bibou Nissack décrit ce qui s’est passé par la suite.

« Une fois les humanitaires entre les murs du Commissariat Central Numéro II, nombre d'entre eux va déclarer vouloir être interrogé en présence de leur conseil, tout en demandant pour quel motif ils avaient été arrêtés et conduits au Commissariat. Interrompant les auditions de ceux qui souhaitaient la présence d’un conseil, il leur sera permis d’entrer en contact avec eux. C’est ainsi qu’une équipe d’assistance va arriver sur les lieux. Sous le contrôle des conseils présents, et en réaction à la question du motif des interpellations et des auditions en cours des humanitaires, une réponse renversante sera entre autres donnée par une dame Officier de Police Principal en charge de certaines auditions : ''violation de la réglementation en vigueur". Interrogée sur la disposition réglementaire précise qui était ici violée en procédant à la distribution gratuite de masques de protections et gels hydroalcoolisés anti-covid-19, la dame officier dira qu'il faut poser cette question au chef d'unité « aux épaules remplies de galons » et pas à elle. Sur la même lancée les auditionnés diront pour l’essentiel d’entre eux, à leurs proches présents, avoir déclaré sur les Procès-verbaux qu’ils ont demandé ne serait-ce qu’à lire l’arrêté préfectoral d’interdiction ayant été violé, sans que cela ne le leur soit présenté par les policiers. »

Il est bon de rappeler que c’est certainement la suite de l’acharnement manifesté par le ministre de l’administration territorial à l’égard de l’initiative Survie Cameroun. Ou alors un excès de zèle de certains agents de l’Etat. Puisqu’il est difficile de comprendre que cette même distribution se fait actuellement dans les marchés et les quartiers de la ville de Douala sans que ses volontaires ne soient particulièrement inquiétés.

Souvenons-nous que du fait de ce conflit ouvert entre Atanga NJI et les actions de Survie Cameroun, le ministre de la Santé avait refusé d’accepter les dons de Survie Cameroun pourtant nécessaire pour les personnels de santé au plus fort de la crise à Covid 19. On ne cite plus les demandes de fermetures de compte auprès des opérateurs téléphoniques et auprès de Afriland First BANK. Vivement que ce soit le bien-être des camerounais qui prime.

Arrestation des volontaires de Survie Cameroun : Bibou Nissack dénonce un crime contre l’humanité

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Corona Virus

 

Dans un communiqué rendu public ce Mercredi, Eneo Cameroun SA avance comme prétexte cette fois : «  Des travaux de remplacement des transformateurs de puissance dans les postes sources par Sonatrel ».

 

Lesdits travaux, selon ce qui est mentionné dans le document, « vont perturber la distribution de l’énergie électrique » dans la ville aux sept collines et ses environs.

« Il s’agira essentiellement des travaux de remplacement des transformateurs de grande capacité respectivement dans les postes sources de Kondengui et d’Ahala…Ces travaux auront pour conséquence, l’interruption totale de la fourniture de l’énergie électrique dans plusieurs quartiers et localités de Vendredi à Dimanche… ».

 

Ces coupures sont permanentes même si les prétextes diffèrent

Et cela, au grand damne des consommateurs qui, depuis des années se voient privées de l’énergie électrique chaque jour et à chaque heure. En face de leurs réclamations permanentes, les responsables chargés de leur fournir ce qu’ils sont parfois obligés de payer au prix du sang, leur oppose condescendance voire mépris.

Face aux factures faramineuses qui leurs sont servies à la fin de chaque mois, et qui ne reflètent jamais la réalité de ce qu’ils utilisent, la réponse dans les différentes agences AES Sonel sont les mêmes : «  Payer d’abord, on va voir le reste après ». Des propos qui sont accompagnés par des avis de coupure sans que cela n’émeuve personne.

La dernière curiosité en date, est cette facture d’un milliard de FCFA servie à un ménage résidant dans la capitale politique Camerounaise et, l’on s’est posé la question de savoir si cette famille consommait l’énergie électrique du pays tout entier.

Que dire des appareils électriques et autres qui tombent en panne à cause de l’interruption ou retour brusque de l’énergie électrique.

 

Où va l’argent des factures payées à la fin de chaque mois par les ménages ?

C’est la question quelque peu « idiote » que se pose le Camerounais lamda qui, sur sept jours, n’utilise le courant que pendant trois jours, voire moins.

Avant de l’en priver, les rares fois où on prend la peine de l’informer c’est pour lui parler d’une panne quelconque à tel ou tel autre endroit. Certaines sont récurrentes et surviennent aux mêmes endroits.

Comment comprendre que les techniciens et directeurs de ci ou ça, qui ne vivent pas un calvaire identique à celui des populations, car jamais, ils ne seront privés de l’énergie électrique, ne soient pas en mesure de prévoir ces pannes afin de prendre les dispositions nécessaires ?

ENEO annonce un weekend « noir » sur Yaoundé  

 

Des délestages de trop à la fin du mois

La quasi majorité des ménages Camerounais vit quelque peu dans la précarité et, à la fin du mois, lorsque certains arrivent à faire des provisions et à les conserver dans des frigos et congélateurs, ces dernières se détériorent. Les enfants qui ne vont plus en classe depuis la survenance de la crise sanitaire, ont plus d’appétit  et mangent deux fois plus.

Une autre difficulté à laquelle sont confrontés les parents qui, acculés de toute part, ne savent plus à quel saint se vouer.

En attendant d’avoir un jour, des réponses à ces questions et à bien d’autres, au-delà des discours, il est conseillé aux uns et aux autres de prendre des dispositions afin de préserver ce qui leur est utile.

 

Nicole Ricci Minyem 

Published in Société

Le weekend du vendredi 08 au dimanche 10 Mai s’annonce difficile pour les populations de la capitale politique du Cameroun et ses environs. Pas d’énergie électrique sur toute cette partie du territoire camerounais pendant trois jours. Et pour cause, quelques travaux de remplacement de transformateurs qui alimentent l’essentiel de la ville siège des institutions de la République.

 

Il sera question pour l’essentiel de travaux de remplacement des transformateurs de grande capacité respectivement dans les postes sources de Kondengui et d’Ahala. D’après le communiqué d’ENEO, ces travaux auront pour conséquence, l’interruption totale de la fourniture de l’énergie électrique dans les quartiers et localités cités par l’agence de distribution de l’énergie électrique au Cameroun. 

Des travaux qui seront conduits par les agents de la SONATREL (Société Nationale de Transport de l’Electricité). On se souvient qu’il y a quelques semaines une défaillance sur le circuit de transport de l’électricité avait plongé sept régions du Cameroun dans le noir. Des travaux de maintenance des installations sont donc en cours pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Pour que cette opération se passe dans de meilleures conditions, ENEO prodigue quelques conseils aux consommateurs. Ente autre, il leur est demandé d’activer les sources alternatives d’énergies comme les groupes électrogènes, de débrancher tous les appareils sensibles et ne les rebrancher que 15 minutes après le retour effectif et la stabilité de l’énergie électrique, de consulter régulièrement le programme de tous les travaux planifiés pour chaque région, ville et quartier disponible sur le site internet d’ENEO.

C’est en d’autres termes, la paralysie annoncée de la cité capitale politique. Toutes les activités commerciales vont tourner au ralenti. Difficile de se faire coiffer ce weekend ou de faire écraser les aliments pour les ménagères qui doivent se rendre au moulin du coin pour espérer nourrir sa maison. Ceux des moulins installés dans les marchés de la ville seront aux arrêts. De même que ces entreprises et autres commerces déjà affaibli par la morosité induit par la crise du Covid 19.

Les quartiers concernés par ces coupures sont connus. Il s’agit des lignes d’alimentation dépendantes du transformateur de Kondengui. Notamment, la ligne qui va d’Ekounou jusqu’à Ewankang et passant par la route de Mfou. Celle qui va d’Ekounou jusqu’à Snec Nkoayos en passant par Ekie, Ekoumdoum, Happy.

Les lignes de Nkoldongo, Mvog Ada, Elig Essono, Etoa Meki, Mvog Atangana Mballa, Cami Toyota, Sopecam, Brasseries, Carrefour Mvog Mbi, Acropole jusquà la poste centrale. Sans oublier les secteurs de Chapelle Kondengui, Biteng, Bitotol, Essomba, Maetur Nkomo, Sous Manguier. Plusieurs autres quartiers de la ville de Yaoundé sont aussi concernés.

Ceux placés sur le transformateur du poste d’Ahala, soit tout Yaoundé 3e et 6e. Ainsi qu’une bonne partie de Yaoundé 4e dont MVAN, Tropicana, Odza et autres. Ces coupures vont même toucher les villes de Mbankomo, Ngoumou, Makak et bien d’autres. Vivement que ces travaux fassent qu’il n’y ait plus de coupure d’électricité pendant de longs mois.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
Tagged under

Les nouveaux jalons ont été jetés Samedi dernier au cours d’une réunion organisée par les membres du Bureau Politique de ce parti en son siège  sis à Emombo – Yaoundé

 

Dès l’entame de la rencontre, le Secrétaire Général après un état de lieu, a évoqué la mise en place d’une stratégie de communication avec l’organisation dans les tous prochains jours, d’un séminaire.

Juste après, les responsables vont travailler à l’implémentation des fédérations du parti dans les 58 départements, de même qu’au niveau de la diaspora d’ici la fin de l’année en cours.  

Prenant la parole à son tour, Samuel Bilong – président du Mouvement Réformateur a fait un constat amer de la situation socio économique – sanitaire et sécuritaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble du triangle national.

Il a entre autres déploré la situation difficile que traverse le pays, caractérisé par « l’extrême pauvreté des populations, les menaces graves au projet de construction national causées par les détournements de fonds publics, la bureaucratie du système gouvernant et l’exacerbation des ambitions égoïstes des élites… ».  

Samuel Bilong a regretté « la conflictualisation des processus électoraux par le refus obstiné du régime RDPC de procéder à une réforme consensuelle du code électoral, l’instrumentalisation de la justice, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives avec des emprisonnements injustifiées des personnalités politiques et médiatiques ».

La guerre civile dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, la difficulté pour les ménages d’assurer les besoins de base du fait de la cherté de la vie, la grande pauvreté que subissent les populations de la région de l’Extrême Nord sous la menace des incursions quasi – quotidienne de boko haram sans oublier la gestion chaotique de la pandémie du coronavirus faute d’un leadership assumé ont précédé les discussions entre les participants à cette réunion.

 

Ces dernières ont permis à tous de se prononcer sur certains points jugés essentiels, à l’instar de :

La pandémie du Covid 19 et la riposte gouvernementale

Les résultats obtenus selon eux, jusqu’à ce jour sont la conséquence d’une stratégie gouvernementale qui a laissé passer le pays à la phase de la contamination communautaire, en faisant preuve de laxisme à plus d’un niveau. Ce dernier, estime les responsables du Mouvement Réformateur est par ailleurs perceptible sur « la levée des mesures de riposte au Covid 19 ». Ces derniers regrettent le « refus du Gouvernement à prendre des mesures efficaces de soutien aux ménages et aux entreprises face aux conséquences du Covid 19.

La polémique relative à l’absence du Chef de l’Etat de la scène publique…

 

La guerre civile dans les régions du Nord et du Sud ouest 

Sur ce point en particulier, le Mouvement Réformateur propose un plan de paix basé sur un référendum local d’autodétermination des populations de ces deux régions…   

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Parti politiques

C'est le thème d'un grand séminaire que va donner à Yaoundé, l'apôtre Julius Ekie, le pasteur principal du Ministère International de la Foi Triomphante.

 

"Ce que le monde doit savoir de l'église du Seigneur", et même on pourrait dire, ce que l'église du Seigneur devrait savoir d'elle-même. Car le constat aujourd'hui est clair, la situation est déplorable. Ils sont nombreux les membres de l'église de Jésus-Christ qui ne sont pas pleinement conscient du revêtement qui est le leur. Ils sont nombreux qui ne savent pas tous les privilèges rattachés à leur qualité, à leur statut d'enfant de Dieu. En cette période de crise, il devient impératif de rappeler aux élus de Dieu qui ils sont et par la même occasion, dire au "monde" qui est l'église du Seigneur.

Il va sans dire que c'est le contexte de crise sanitaire actuel et l'attitude regrettable de certains enfants de Dieu qui amène l'Homme de Dieu a convoqué l'Eglise pour partager à nouveau ce qu'ils devraient déjà savoir. Mais aussi, d'interpeller les décideurs de ce siècle, de notre pays, à prêter une oreille attentive aux solutions qui viennent de l'église pour juguler cette crise de Covid 19.

Il sera question pendant trois jours, de rappeler aux chrétiens qu'ils ne doivent pas crier, pleurer et de plaindre comme le font les gens du monde. Ils sont d'une nature différente. Une nature susceptible même de les épargner de ce type de maladie, de les guérir et même de plus. Le vendredi 24 Avril, le samedi 25 et le dimanche 26 avril, l'Apotre Julius Ekie entretiendra les participants sur le site de ministère international de la Foi à Odza Yaoundé.

Mais tenant compte et respectant les restrictions sanitaires, en citoyen respectueux des autorités mises en place par Dieu, son équipe et lui ont choisi de privilégier la diffusion de ces enseignements en direct sur plusieurs plateformes (Facebook et YouTube) portant le nom @ApostleEkieJulius. Les fidèles et les participants via ces différentes plateformes pourraient éventuellement interagir avec l’orateur.

Au sortir de ces trois jours d’édification, il est attendu que les participants soient plus proactifs dans la proposition de solutions quant à la crise qui mine en ce moment notre pays. Il est attendu que les chrétiens se ressaisissent et prennent le devant en tant que la tête pour sortir la Nation de l’obscurité.

Rendez-vous est donc pris...

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

L’alerte de cette menace grave nous est parvenue dans le cours de cette journée de mardi. Une alerte donnée par un ancien acteur des forces ambazoniennes qui continue d’avoir des sources à l’intérieur du mouvement. Ils semblent s’être suffisamment préparés et les attaques sont imminentes.

 

Ce n’est pas la première fois qu’une annonce de menaces d’incursions de milices ambaziennes sur les sols des capitales politiques et économiques est donnée. On se souvient que la dernière édition du défilé du 20 Mai sur le Boulevard éponyme s’était déroulé sous très haute tension, consécutivement à ces menaces d’attaques terroristes sous formes d’attentat à la bombe ou par le biais d’un Kamikaze. Mais il n’en a rien été. Mais est-ce pour autant que le danger n’existe plus ? Que neni.

Nous vous livrons ici l’intégralité de cette alerte à nous parvenu tel que reçu : « Greetings bro, just to inform you that separatists have a plan to destabilize Yaounde and Douala plus every other Francophone cities in a couple of days the civilians will be victims because it shall be insdiscriminate shootings, usage of explosives etc . They will equally kill everyone involved in the reconstruction of NOSO. They are purchasing heavy weapons now in Nigeria. Please know how you can alert our people. Its a reliable information from a reliable insider source. Thanks »

Il apparaît clairement que cette fois-ci, les milices ambazoniennes sont bien décidés à marquer leur présence en portant la guerre vers les zones anglophones. Une situation qui sonne comme un appel à la vigilance des agences du renseignement camerounais. 

Depuis quelques temps, les forces de libération de l’Ambazonie sont acculées dans leurs retranchement par l’armée camerounaise. Au point où ils manquent de plus en plus de ravitaillement et d’armements. C’est ce qui entre autre cause les exactions causés dans les villages de la Menoua et parfois dans le Noun. Des sorties sporadiques qui illustrent combien ces forces sont à bout de souffles. D’autres part, ils ont de nombreux soldats qui quittent les forêts, frustrés et trompés par les généraux de guerre qui ont transformé la quête de libération en guerre d’enrichissement personnels. S’en prenant parfois aux populations qu’ils sont censés protéger.

Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est quand il est proche de la mort qu’un animal est plus dangereux. Redoublons de vigilance.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Défense

Augustin Tamba le Maire de la Commune de Yaoundé 7 pense qu’avec une subvention de l’Etat aux Collectivités territoriales, cette mesure pourrait s’appliquer facilement. 

 

Augustin Tamba est passé sur les antennes du Poste national ce matin de 14 avril 2020. Il a été questionné sur la mesure du port généralisé du masque décidé par le gouvernement et qui a pris effet hier, 13 avril 2020. Pour l’autorité municipale, les collectivités territoriales décentralisées doivent bénéficier d’une certaine subvention. Parce que tous les camerounais ne sont pas capables de s’offrir un masque. «Toutes les populations n’ont pas 300 FCFA», a déclaré le Maire qui a toutefois indiqué que la mesure est bonne. Pour Augustin Tamba, la subvention dont il parle permettra à ce que la mesure soit mieux implémentée sur le terrain.

 

A titre de rappel, c’est la semaine dernière, que Joseph Dion Ngute au terme d’une réunion d’évaluation de la stratégie de riposte contre la pandémie du Coronavirus, a indiqué que 7 nouvelles mesures ont été adoptées. Parmi ces nouvelles mesures, figure en premier lieu, relative au port généralisé du masque dans tous les espaces ouverts au public. Le chef du gouvernement dans la déclaration sanctionnant cette reunion interministérielle, a indiqué que “le Ministre de l’industrie a été instruit de publier les normes et spécifications techniques, en vue d’une production massive et locale des masques”.

 

Et justement, suivant cette instruction, Gabriel Nkodo le Ministre de l’Industrie vient de signer un arrêté qui fixe la norme de production des masques et autres équipements de protection. Dans cet arrêté, le Ministre précise que tous les types de produits définis dans les présentes normes et vendus sur le territoire national sont soumis à la procédure de certification au préalable, avant toute mise en circulation et distribution. Et le certificat de conformité à la norme, s’obtient auprès de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), à la demande du producteur. Ce qui renvoie à dire que toute vente de masque et équipement de protection qui ne respectent pas les normes prescrite est interdite sur le territoire, sous peine des sanctions prévues par la réglementation.

 

Liliane N.

   

 

Published in Corona Virus

De nombreuses sources informent qu’une inquiétude grandissante sévit dans ce pénitencier à cause du Covid-19. Des prisonniers pleurent l’absence des mesures de lutte contre la propagation de cette pandémie et font savoir qu’une centaine de personnes seraient déjà contaminées. 

 

La peur s’est emparée des locataires de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Un pensionnaire qui a requis l’anonymat confie, « nous ici, nous vivons déjà la peur au ventre. Aucune disposition n’est prise par l’administration pénitentiaire pour épargner les détenus. Pas de masques, pas de désinfectants ». 

Il est révélé que dans de ce milieu carcéral, les prisonniers entassés pour plus du quadruple des capacités d’accueil, déplorent une contamination massive. « Nous sommes déjà à plus 100 contaminés dans la prison centrale », crie un autre détenu tout en ajoutant, « l’infirmerie de la prison est plein à craquer ». Même si en ce moment, certaines langues avancent qu’il y aurait déjà eu trois morts, cependant aucune donnée réelle ne permet de confirmer cette information. « C’est possible, si ce n’est plus », s’efforce de certifier un autre pensionnaire. 

Du fait de la surpopulation, la prison centrale de Yaoundé à Kondengui suscite moult inquiétudes quant à la propagation du coronavirus. 

L’on apprend dans la foulée que le régisseur de la prison de Mbanga dans la région du littoral à travers une note, mettait en quarantaine une quinzaine de gardiens de prison, et pour cause, ceux-ci étaient l’objet de soupçons d’être contaminés au Covid-19. 

 

Innocent D H

 

Published in Société
Tagged under

C’est à travers son association  « Cœur Unis » que l’artiste musicienne a offert des présents ce dimanche jour de Pâques à ces personnes qui pour moult raisons n’arrivent pas à s’épanouir.  

 

Un jour à marquer d’une autre pierre blanche, pour les principaux bénéficiaires que sont les enfants démunis, bien portants, autistes, aveugles et malvoyants. Tous pensionnaires des centres sociaux, à l’instar du  Foyer Colonel de Ruffignac - Bata Nlongkak, de la Fondation Fact au carrefour Cornier - Yaoundé et enfin à l'orphelinat Nda Boan à Mbalmayo.

Un élan de solidarité qui va permettre à ces personnes vulnérables, de tenir en ces temps difficiles de confinement. Et, il était loisible de voir la joie, la reconnaissance et même du bonheur sur leurs visages lorsque la « Ponceuse », sobrement habillée et les membres de son équipe, ont remis  les présents, composés des denrées alimentaires, à l’instar des sacs de riz, des cartons d’huile, des paquets de soda…Différents objets de première nécessité comme des détergents, des cartons de papier hygiénique mais également des masques qui leurs seront utiles pour combattre le Corona Virus.    

A chacune de ces étapes, c’est la musique de Lady Ponce qu’on écoutait en fond sonore, puisque qu’aucune cérémonie particulière n’a été organisée sur ces différents sites. Cependant, les enfants et leurs encadreurs ont tenu à rendre hommage à leur bienfaitrice, bien qu’elle n’apprécie pas particulièrement qu’on la considère ainsi, estimant que son devoir est de partager ce qu’elle possède avec ceux qui sont dans le besoin.  

C’est du moins le témoignage fait par les personnes qui la côtoient au quotidien car, disent –elles, elle se considère comme une personne que le Seigneur a particulièrement bénie et, au-delà de procurer du bonheur à ses fans à travers ses chansons, « Elle ne peut être véritablement être heureuse que lorsqu’autour d’elle, les autres le sont aussi ».

Autres temps forts de ces moments de partage, alors que les chrétiens de part le monde commémoraient la résurrection de Jésus Christ, c’est l’interprétation par les enfants en plus des chansons chrétiennes, de l’un des titres phares de la Lady Nationale : « Obale Ma'a ».

Touchée et particulièrement émue, « Maman Lady » comme ils l’appellent affectueusement s’est levée pour chanter et danser avec eux, afin de dire Merci à l’Eternel pour tous ses bienfaits dans leurs vies respectives.  

La région du Centre est la première étape de sa tournée dans les Centres d’accueil des personnes déshéritées. Dans quelques jours, Lady Ponce et son équipe vont se rendre d’abord dans la capitale économique, puis à l’Ouest et enfin au Nord Cameroun, toujours dans l’optique d’apporter du réconfort à ceux qui en ont besoin.

 

L'association « Cœurs Unis » a 10 ans

Contrairement à ceux qui affirment que l’artiste musicienne veut « laver son image après le scandale vécu sur les réseaux sociaux ces dernières semaines », il est important de rappeler que son association mène des actions humanitaires depuis des années, avec en sus, l’organisation du « festival semaine en diamant de Lady Ponce ».

La raison d’être de « Cœurs Unis » est la création des  foyers d'accueil pour les enfants démunis, les filles mères et les personnes du 3ème âge.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Société
Tagged under

Blessés et morts sortent depuis quelques heures des décombres d’un bâtiment qui s’est écroulé ce Jeudi entre le lieu dit carrefour Skalom et la Chapelle Obili  dans le 3ème arrondissement de la cité capitale.

 

Déployées sur le lieu de l’accident survenu il y a 24 heures, les équipes du Génie militaire, les Sapeurs pompiers, les membres de la Croix rouge et les agents de la Direction de la protection civile du ministère de l’Administration territoriale ont travaillé en synergie avec les forces du maintien de l’ordre et les riverains pendant plusieurs heures, afin de sauver la vie des victimes et ramener des décombres, les corps des personnes qui ont perdu la vie.

Une opération de longue haleine qui s’est déroulée sous le regard du préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, descendu sur le lieu du drame.

Des sources concordantes ont laissé entendre que cet immeuble accueillait des familles entières, qui, à l’heure du drame se trouvaient chacune dans son appartement, peu pressée de sortir, à cause du confinement partiel dû à l’épidémie de coronavirus.

En outre, les débris de parpaings et autres matériaux se sont déversés sur les habitations situées en contre bas qui, elles aussi  étaient pleines de monde.    

Sur les lieux, l’autorité administrative a salué la prompte réaction des populations riveraines qui, avant l’arrivée des spécialistes, ont pu extraire des décombres, six personnes blessées et un cadavre. Les recherches qui se sont poursuivies très tard dans la nuit, ont repris ce matin et, l’on craint un bilan très lourd.

 

Les causes de cet autre drame

Comme l’effondrement de l’immeuble en construction quatre mois auparavant au quartier Nsimeyong à Yaoundé, ayant entraîné la mort de quatre personnes et causé des blessures graves à douze autres ;  sans oublier tous les drames identiques dans d’autres villes du pays, l’on pointe encore et toujours un doigt accusateur contre les promoteurs de ces immeubles qui ne semblent se préoccuper que d’une seule chose : Se faire autant d’argent que possible et le plus rapidement.

Ils refusent, dans leur grande majorité de donner des moyens conséquents aux techniciens et spécialistes, afin que ces derniers achètent les matériaux répondant aux normes indiquées. Il faut chercher le moins cher, mais qui peut faire l’illusion du solide, le plus important c’est de se « dire propriétaire et venir à la fin de chaque mois, percevoir l’argent du loyer ».

Il faut tout aussi rappeler que ce sont ces mêmes techniciens, pour telles ou telles autres raisons, qui détournent quelquefois le matériel acheté par le propriétaire.

Les personnes qui sont blessées ou qui perdent la vie au cours de l’effondrement de ces immeubles ne sont bien évidement pas assurées et lorsqu’elles s’en sortent indemnes, elles lèvent les yeux au ciel et remercient le Seigneur.

Et pourtant, elles méritent d’être indemnisées mais cela relève encore de l’utopie au 237.

  

Nicole Ricci Minyem  

Published in Faits divers
Tagged under
Page 6 sur 30






Sunday, 05 June 2022 11:01