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Les propriétaires de ces boutiques ont voulu profiter de la pandémie pour duper les clients.


Grâce à une descente inopinée dans les espaces marchands de la capitale, Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce) a découvert que des propriétaires de certaines boutiques font un mauvais jeu.

Du fait de la pandémie du Coronavirus à laquelle le Cameroun fait face, certains de ces propriétaires de boutiques ont trouvé bon de changer les prix de vente des produits alimentaires, en prétextant une pénurie. Dans les marchés d’Etoudi et de Mokolo, des ménagères ont témoigné de s’être retrouvées à plusieurs reprises en train d’acheter le riz à des prix qui ne sont pas homologués.

Par exemple le prix du sac de riz d’une marque connue de 25 Kg se vendait déjà à 12 000 Fcfa au lieu de 11500. Face à pareilles situations, le Mincommerce a instruit à l’immédiat la fermeture des boutiques mises en cause. 

 

Lors de sa descente, Luc Magloire Mbarga Atangana a pu vérifier si les règles d’hygiène recommandées pour barrer la voie à la pandémie du Coronavirus sont appliquées et respectées. Pour ce qui est des poissonneries, le Mincommerce a recommandé que dorénavant qu’il y ait des vendeurs qui munis de gant, vont manipuler les poissons. Les clients doivent arrêter de le faire, la raison étant qu’il y a un risque de contamination au virus du Covid-19. 

 

Le Ministre du Commerce s’est également rassuré de la disponibilité des stocks de produits de consommation. L’assurance lui a été donnée par certains détenteurs de magasins. Ceux-ci ont affirmé ne pas rencontrer des problèmes de pénurie. Du côté des supermarchés, il a été observé que tout se passe plutôt bien. Les mesures à appliquer pour éviter la propagation du virus du Covid-19 sont respectées. 

 

Liliane N.

 

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Contexte sanitaire oblige, Mamadi Mahamat, le sous-préfet de Yaoundé IIème vient de signer un communiqué suspendant la prière de vendredi chez les musulmans dans son unité de commandement pendant une durée de 15 jours.   Cette mesure qui s’étend aussi à la communauté chrétienne vise à éviter des regroupements de plus de 50 personnes et rentre en droite ligne des directives gouvernementales de lutte contre le Covid-19. 

 

Il s’agit ainsi de la suspension jusqu’à nouvel ordre « des grandes prières regroupant plus de 50 personnes organisées dans les mosquées et les paroisses ou chapelles », indique le communiqué de l’autorité administrative datant du 19 mars 2020. Par cette mesure forte, il est question d’intensifier la lutte contre la propagation du Coronavirus. 

Mamadi Mahamat traduit ainsi dans les faits les mesures gouvernementales prises le 17 mars dernier pour contrecarrer la pandémie de Coronavirus qui sévit actuellement avec 24 cas enregistré à ce jour. Est particulièrement concernée par cette mesure, la grande prière du vendredi pour ce qui est des musulmans, la grand-messe du dimanche pour les chrétiens. Selon le communiqué, la suspension s’étend sur une durée de 15 jours en référence aux consignes gouvernementales. 

 Lutte contre le Coronavirus : Le Conseil des imams demande la suspension des grandes prières en groupe

Le sous-préfet de Yaoundé IIème, explique également : « les prières quotidiennes en petit groupe de personnes ainsi que les autres services religieux sont permis sous réserves de respect des règles d’hygiène (pas de salutation à la main, pas d’embrassade, pas d’attroupements après la séance de prière ». Il faut dire que l’arrondissement abrite sur son territoire plusieurs mosquées dont les plus connues sont celles de Briqueterie et Tsinga. 

S’agissant des chrétiens catholiques et protestants, ils sont privés des messes ou cultes dès samedi et dimanche de cette semaine. 

 

Innocent D H

 

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Dès l’annonce de cette nouvelle exceptionnelle par le gouvernement de la république dans la nuit de ce mardi, nombreux sont les conducteurs de taxis qui disent leurs colères. Ils envisagent le manque à gagner considérable ce d’autant plus qu’ils ne savent jusque quand va durer les mesures de confinement.

 

Joseph Foyou est chauffeur de taxi dans la ville de Yaoundé depuis 7 ans aujourd’hui. Il a ses habitudes dans la ville et il connaît très bien les saisons de vaches grasses et les saisons de vaches maigres. C’est ce conducteur expérimenté qui nous a conduit dans la nuit d’hier entre le quartier Emana et celui de Mvan.

Une fois dans son véhicule, c’est le journal du 20 h du poste national qui s’achève. Le ministre de la santé publique venait de décrire quelques applications des précautions préconisées par le gouvernement. Joseph quant à lui est dans tous ses états.

Sans attendre qu’un des passagers lui pose la question, il commente les décisions qui viennent d’être communiquées : « Les responsables du gouvernement ci sont même comment ? Quand ils prennent les décisions est ce qu’ils pensent même aux gens comme nous. Aux chauffeurs de taxi. Ils se disent que nous on va vivre comment ? ».

L’homme âgé d’environ 40 – 45 ans nous fera savoir dans la suite des conversations qu’il est un père de famille. Qu’en plus de son épouse qui se bat quand même, il a trois bouches à nourrir. Or ces enfants qui ne vont plus à l’école de manière subite, il faut qu’il voye comment faire pour les encadrer.

« Un taximan gagne son argent au jour le jour. Il n’a pas un salaire qu’on lui donne à la fin du mois comme les fonctionnaires. Même ceux qui ont des patrons et qui ne sont pas propriétaires de leurs véhicules, on les paye ne fin de journée sur la base des recettes qu’il a engrangée dans la journée. Il va faire comment pour vivre s’il n’y a pas moyen de travailler convenablement ? ».

Et quand on lui rappelle que l’exercice de leur métier n’est pas interdit mais qu’il s’agit juste de mesures de précautions pour la santé du plus grand nombre, il se dit d’accord.

« Mais c’est trop strict. Bien dites-moi, on nous demande de ne pas surcharger. Ok ! C’est pour éviter la contamination n’est-ce pas. Maintenant imaginons que nous soyons juste cinq dans la voiture. Si un d’entre nous est contaminé qu’est ce qui va empêcher que nous le soyons ? Vous voyez que ce n’est pas un problème de surcharge ».

« Ces enfants qui n’iront plus à l’école là sont une grande source de revenu pour nous. Or quand ils ne vont pas à l’école comme ça le régime de notre activité baisse. Puisque dès 6 heures tu pouvais faire deux à trois tours avec les élèves et étudiants. Avant de venir transporter les travailleurs vers 7h30. Et dire que c’est le même schéma en après-midi, vous-même voyez comment ça nous pénalise ».

Toutefois, Joseph comprends que la décision est prise et qu’il faudra s’y faire. Il envisage trouver des alternatives pour s’en sortir durant cette période qui s’annonce très difficile.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Directeur Général du BUNEC a entamé ce lundi le tour des huit Mairies que compte la ville de Yaoundé. L’objectif, annoncer et discuter avec les patrons des Mairies des modalités de numérisation de l’Etat Civil au Cameroun.  

 

Alexandre Marie YOMO, Directeur Général du BUNEC, annonce une opération de numérisation des différents actes d’Etat Civil des camerounais dès le 1er Août 2020. Le Directeur Général du BUNEC l’a annoncé dans le cadre de la tournée qu’il a effectué dans plusieurs communes de la ville de Yaoundé.

Entre autre, la toute nouvelle Mairie de Yaoundé, la commune de Yaoundé 2e à Tsinga et la commune de Yaoundé 1er. L’opération va se déployer dans un premier temps dans le département du Mfoundi, région du centre. Au terme la phase d’expérimentation qui a vu l'enregistrement de 500 000 actes de naissance, le Bureau National de l'Etat Civil (BUNEC) entend mettre en mouvement l'opération de numérisation d'au moins 10 000 actes par mois à partir du 1er Août 2020.

Au sortir de sa rencontre avec le patron de la Mairie de Yaoundé 2e dans les encablures de 12 heures, Alexandre Marie YOMO va déclarer à la presse que la numérisation de l’Etat Civil est devenu un impératif non seulement pour la sécurité des citoyens mais aussi pour la traçabilité de la vie des uns et des autres. Il fait savoir que c’est le BUNEC qui prendra sur lui la responsabilité de la partie technique du projet. Il demande aux Mairies juste de mettre à la disposition du projet, un local pour faciliter son activité. Il a fait savoir que pour la seule année de 2019, on aurait produit au Cameroun, plus de 2 millions d’actes d’Etat civil.

Dans sa suite, le jeune Maire de la Commune de Yaoundé II, Yannick AYISSI a fait savoir à la presse que la Mairie dont il a la charge a déjà un personnel d’appui qui devrait être mis à la disposition du BUNEC question de subir une formation qui permettra par la suite la pérennisation de cette opération. Question d’assurer la continuité du service de numérisation. Il s’agira également de mettre à la disposition de l’équipe des groupes électrogènes pour pallier aux interruptions intempestives de l’énergie électrique.  

Pour ce qui est du matériel électrique qui devra servir à la mise en œuvre dudit projet, un appel d’offre sera émis le 21 mars prochain. Ce projet est financé par le Fonds Européen de Développement (FED). Il a une durée d’un an. Après la ville de Yaoundé, le programme pourra s’étendre sur tout le pays.

 

Stéphane NZESSEU

 

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De plus en plus on voit dans les rues des deux capitales camerounaises, des jeunes gens arborer des cache-nez. Ils ne sont pas malades, mais à l’annonce du premier cas de coronavirus sur le territoire, ils ont voulu anticiper sur les précautions à prendre. Mais pour d’autres, c’est juste un effet de mode.

 

Marché Sandaga à Douala, deux jeunes suscitent l’intérêt des vendeurs. Ils viennent de terminer le tour dans le petit marché et se dirigent vers l’entrée du Port. Ils ont chacun, un cache-nez. Et ils savent bien pourquoi les gens les regardent avec un sourire en coin. Nous nous approchons d’eux et nous leur demandons la raison de leur mise.

Pour Yohann Manga, l’un des jeunes « vous savez que le coronavirus est déjà au Cameroun. Si un malade a pu passer l’aéroport de Yaoundé et entrer chez nous, qui vous dit qu’ici à Douala il n’y ait pas de malade ? En plus, de ce que j’ai appris le malade a fait plus de 11 jours au pays avant qu’on ne l’identifie. Et là encore, je suis sûr que c’est lui-même qui est allé à l’hôpital. Donc moi je ne veux pas courir le risque d’être sur la liste des victimes. » Un argumentaire qu’agréé son compagnon.

Coronavirus : 95% des malades guérissent sans soins particuliers

Dans la ville de Yaoundé, les inquiétudes grandissent. Les citoyens sont plus nombreux à aller en pharmacie se procurer les fameuses protections des voies respiratoires. Mais aussi, ils sont bien nombreux qui disent éviter les coins de rassemblement. Ils prennent les mesures de prévention prônées par les médias et le ministère de la santé.

Bientôt on arrivera aussi chez nous au stade où il ne faut saluer personne au risque de chopper la maladie. Le fait qu’on ne puisse savoir avec précision les modes de déplacements du virus fait qu’il est difficile de le circonscrire avec exactitude. C’est pourquoi on peut croire que le virus peut être partout.

En considérant que durant les 11 jours de libre circulation du prétendu contaminé actuellement en quarantaine à l’hôpital central, ait échangé avec de nombreuses personnes, il est possible que le virus soit en ce moment en train de gagner silencieusement la population camerounaise.

Sur les réseaux sociaux, on a vu des jeunes camerounais arborer tout type de matériaux comme pour tourner en dérision cette maladie. Comme quoi, c’est juste une machination de plus, et qu’elle ne présente aucun danger réel. En tout cas pas plus qu’une vulgaire grippe.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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Accusé de mensonge par une télévision de la place alors qu’il a juste démontré que la prétendue Ong Human Rights Watch a retiré son rapport par rapport aux évènements de Ngarbuh suite à la mise au point faite par le porte parole du gouvernement , l’Enseignant et analyste politique est voué aux gémonies par ses ennemis sur la toile.

 

Une attitude qui n’a pas plu à tout le monde, d’où cette sortie

« Mme Ilaria Allegrozi est une menteuse.

En fait Mathias Eric Owona Nguini dit la vérité, je vous explique.

Le premier rapport de HRW est basé sur les témoignages de Mme Ilaria Allegrozi.

Dans le premier rapport, il y avait des images satellites et des noms des témoins qui ont vu les militaires massacrés ses villageois ainsi qu'une liste de personne décédée.

Ce rapport a été établi par Mme Ilaria Allegrozi.

Pris en flagrant de mensonge, les services secrets camerounais ont constaté en fait qu'elle prenait toutes ses informations chez un général ambazonien capturé par les militaires.

Étrangement sur la liste des morts qu'elle avait établit sur ce rapport, certains se sont retrouvés vivants a Yaoundé, ou a Limbé

Massacre des civils de Ngarbuh : Le Pr. Owona Nguini accuse Equinoxe TV de faire dans la manipulation

Pris en flagrant de mensonge, elle l'a d'abord supprimé son rapport sur Twitter et sur le site officiel du HRW ils ont juste un peu changé le rapport, en fait elle n'est plus mise en avant comme la rapporteuse, ils ont supprimé les images satellites et les listes des noms des personnes décédées.

C'est vraiment malhonnête de la part d'une ONG comme HRW et aujourd'hui elle est la première à crier au Fake news pourtant Mathias Eric Owona Nguini dit la vérité.

Nous sommes tous Camerounais, nous ne sommes plus dans les années 20 ou ont pouvait nous manipuler.

Regardez la vidéo de TV 5 le premier rapport avant la modification était exactement pareil que ses dires devant les journalistes… ».

Attaque terroriste de Tubah dans le Nord-Ouest : La mise au point du gouvernement Camerounais 

 

Les raisons d’une telle série de désinformations recueillies sur la toile

Jo Ngambi : Incitateur à la révolte" toujours avec des mots hors contexte, la vérité est vraiment devenue un vrai fléau pour certains camerounais très regrettable

Elie Cyrille : Nous ne sommes pas dans la guerre des chiffres et votre média aussi n'en fait pas mention. Il est question de savoir si le rapport a été retiré ou pas? Équinoxe vous brandit un article disant que c'est le rapport de HRW, alors qu'il existe une grande différence entre un rapport et un article

Marcel Enguono : Mais c'est véritablement lamentable pour le berceau de nos ancêtres... comment en est-on arrivé là. Pourquoi cette haine !!!?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre

L’indice des prix à la consommation finale des ménages (ICM) en janvier 2020 à Yaoundé est en baisse de 0,2% mettant ainsi fin à une hausse des prix pendant onze mois consécutifs. L’information vient d’être publiée par l’Institut national de la statistique (INS) dans l’une de ses notes.   

 

La note de l’INS révèle que le recul des prix des produits alimentaires (-0,2% après +0,8% le précédent mois) est le principal élément ayant favorisé la baisse des prix en ce début du mois à Yaoundé. Mais en grande partie, les prix des produits alimentaires ont reculé à cause notamment du repli des prix des viandes de -2,5% après +0,2% le mois précédent. Il y a aussi les pains et les céréales dont les coûts sont -1% contre +2,4% durant le mois précédent. Au niveau des fruits de mer et du poisson, l’on note une baisse de -2,5% après +0,2%. 

En ce qui concerne le lait, le fromage et l’œuf, les prix sont diminué de -0,8% après une stabilité le mois précédent. Quant aux sel, épices et sauces, l’on apprend que leurs prix ont chuté de -0,5% après +4,9% le mois précédent. Les fruits de -0,6 après +0,8% le mois précédent. Pour les huiles et graisses la baisse se situe à -0,2% après avoir connu une stabilité le mois précédent. 

L’INS fait également remarquer que les prix des produits alimentaires depuis février 2020 étaient constamment en hausse. Toutefois, la baisse observée depuis janvier 2020, reste peu substantielle car en moyenne sur les 12 derniers mois, les prix des produits alimentaires ont grimpé de +4,9%. Ce qui a ainsi contribué à la hausse générale des prix à la consommation finale de +2,4% lorsqu’on se situe à la même période. 

Communication digitale : Le site de la SNI n'a pas été actualisé depuis 2017 (année de mise en ligne)

 

Innocent D H

 

Published in Finances

Luc Messi Atangana a été choisi par le collège des conseillers municipaux de la ville de Yaoundé.

 

Son élection vient tout juste de se passer. Luc Messi Atangana est le tout premier super-Maire de la ville de Yaoundé. Il a été choisi ce 3 mars 2020, par le collèges des conseillers municipaux de la capitale. C’est lui qui remplace donc Gilbert Tsimi Evouna qui était jusqu’à ce matin encore le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Un poste qui n’existe plus avec l’entrée de celui du super-Maire. 

 

Le poste de super-Maire est arrivé avec la promulgation de la loi relative à la décentralisation. Luc Messi Atangana devient donc le patron de la ville de Yaoundé. Moins connu du public et de l’opinion,  il faut savoir qu’il est conseiller municipal à la commune de Yaoundé 3 depuis une quinzaine d’années. Administrateur civil, chargé de missions à la division des affaires publiques et institutionnelles dans les services du Premier ministre, il est également, depuis 2015, secrétaire permanent du Conseil national de la décentralisation (CND), en charge de mission à la division des affaires publiques et institutionnelles dans les services du Premier ministre.

 

Liliane N.

 

 
Published in Parti politiques

Le jeune camerounais Abdoulaye Thiam dit Calibri Calibro est depuis ce samedi sous les feux des projecteurs. Après son entretien au forceps avec le Chef de l’Etat français, l’activiste camerounais devient de plus en plus le porte-voix de cette jeunesse camerounaise et africaine qui brave chaque jours les dangers du désert en quête d’un eldorado en occident.

 

Le jeune camerounais a quitté son Moungo natal dans les années 2002 pour entamer un périple qui allait l’obliger à emprunter les voies périlleuses du désert et de la méditerranée pour rejoindre la France. Un parcours qui lui a donné de vivre des atrocités innommables.

« C’est ce parcours et particulièrement mon séjour en Lybie qui ont donné un sens à ma vie ». Celui qui est accusé aujourd’hui d’être un sénégalais est un véritable défenseur des droits de l’homme et de la condition des africains en générale et des camerounais en particulier sur le continent européen.

« Ce que j’ai vu en Lybie, je ne peux même pas le souhaiter à mon pire ennemi, encore moins à Mr BIYA. En Lybie j’ai enterré de mes propres mains de nombreux africains. J’ai arrêté le décompte des camerounais que j’inhumais quand on était au nombre 100. (…) Si tous ces jeunes fuient leur pays le Cameroun, c’est justement parce qu’ils n’y croient plus. Ils choisissent de se sacrifier dans le désert et ils sont nombreux qui meurent parce qu’ils se disent que la mort est préférable au fait de vivre su Cameroun. »

Des évènements qui traduisent le mal vivre profond et la misère extrême des jeunes dans ce pays. Une description de scènes horribles qui sonnent comme un appel aux gouvernants de Yaoundé. Une invitation à une meilleure répartition des richesses nationales, des fruits la croissance économique.

Prétendue identité Mbo’o du sieur Thiam Abdoulaye : Sa Majesté Pierre Mila Assoute ne le reconnait pas

Calibri Calibro certes sait que les jeunes ont une part de responsabilité dans leur prise en charge pour leur développement. Mais le gros du travail est au niveau de la gouvernance. Il faut aménager un système de gouvernance qui assure une saine égalité des chances à tous. Et un appareil judiciaire qui serve les intérêts de la justice et non de certaines personnalités détentrices du pouvoir central. Calibri Calibro a traversé le désert avec les moyens qu’il avait, mais aujourd’hui il s’est engagé même sans moyen financiers à faire en sorte qu’aucun autre camerounais ou africain ne soit obligé de prendre le désert pour espérer s’en sortir.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Gildas Ateh Pekengne était professeur de géographie au collège bilingue privé laïc Fapo.

 

Les faits de l’assassinat de Gildas Ateh Pekengne remontent à la nuit du 22 au 23 février dernier. Ils se sont produit au quartier Nkolmbong au lieu-dit « Jobajo », dans la capitale Yaoundé. Samuel Njenewone le frère du défunt professeur qui s’exprime dans l‘édition du 24 février 2020 du quotidien Le Jour paru en kiosque, raconte que Gildas s’est vidé de son sang à l’endroit où il a été mortellement poignardé. Une fois conduit à l’hôpital général, sa mort a été confirmée par le médecin qui a accueilli.

 

« Il a travaillé ici samedi jusqu’à 15h, il apprêtait la documentation pour les compositions séquentielles qui ont débuté ce matin dans la section anglophone. Il devait se rendre à un mariage. Le préfet d’études avec qui devait y aller a renoncé. Il s’est donc rendu tout seul. Il y a une coutume de leur village au cours de laquelle on brûle le poulet sans le plumer. Il a été désigné pour le faire avec un autre jeune. Ayant fini, il a confié le poulet à des enfants pour le déposer à la salle des fêtes. Ceux-ci sont interpellés par 4 jeunes du quartier qui réclament une partie. M. Ateh vient s’enquérir de la situation et une violente discussion éclate entre ces 4 jeunes et les amis de l’enseignant. Dans la foulée, M. Ateh pousse un cri et on constate qu’il a reçu un coup de poignard sur les côtes du côté gauche », relate aussi M. Fapo, le fondateur du collège éponyme.

 

Le fondateur du collège bilingue privé laïc Fapo précise que les assassins de son enseignant ne sont pas des élèves, comme cela est dit dans les réseaux sociaux. Le frère de la victime rapporte que l’un des bourreaux de Gildas a reçu une bastonnade de la part de la population. Ses complices et lui se trouvent à la Brigade de gendarmerie de Ngousso. Ils ont été auditionnés. Le quatrième membre du gang court toujours. Le poignard ayant servi à l’assassinat de Gildas Ateh a été retrouvé à un jet de pierre du lieu du crime. Une enquête a été ouverte.

Depuis le début de cette année, le meurtre de Gildas porte à deux, les décès d’enseignants suite à des violences. On se souvient qu’au Lycée classique de Nkolbisson, un élève de 4ème a ôté la vie à son professeur de mathématiques par un coup de poignard.

 

Liliane N.

 

Published in Faits divers
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Sunday, 05 June 2022 11:01