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Des accrochages entre commerçants ça arrive très souvent, et ce pour diverses raisons. Mais une bagarre entre une femme et un jeune homme qui pourrait être son fils, à cause de l’espace où poser son étale, ce n’est pas courant.

 

Ce vendredi, le soleil se couche sur la ville de Yaoundé. C’est une heure de forte activité autour de la poste centrale. Les trottoirs connaissent une activité particulière. Les vendeurs à la sauvette pour la plupart pourchassés en journée par les sbires de la communauté urbaine sont en train d’installer les étales. La scène se déroule au carrefour de la poste centrale. Précisément sous les arbres qui jouxtent l’immeuble de la CAMTEL. La place querellée en question est les quelques centimètres carrés entre le kiosque de la communauté urbaine et l’arbuste qui couvre la zone. Le problème part de la particularité de l’organisation des vendeurs sur ces sites. En effet, il y a deux vagues de commerçants. Ceux qui y exercent jusqu'à 17 heures 30 et ceux qui prennent le relais après cette heure pour commercer pendant la soirée. C’est dans cette situation de passation de place que les accrochages vont s’enchaîner.

C’est l’heure pour Maman Brigitte d’installer son comptoir sommaire, constituer uniquement d’un plastique qu’elle étale à même les pavés du trottoir. La dame commerce des sous vêtements d’occasion pour enfants et pour jeunes. Seulement, elle se rend compte que les garçons qui occupent la place juste avant elle ne sont pas sur le point de laisser les lieux propres. Et c’est la unième fois qu’elle s’exaspère de cette situation. Elle interpelle l’un des jeune pour lui demander de s’assurer de la propreté des lieux qu’elle va occuper dans quelques secondes. Malheureusement, Maman Brigitte est un peu colérique. Et sans attendre que le jeune homme ne se mette à la tâche, elle va le tenir par son vêtement pour l’y obliger. Ce qui va courroucer le jeune garçon ainsi que ses camarades qui observent la scène.

D’un revers de la main, le jeune homme va se débarrasser de l’accrochage de la dame mûre. Il va s’en suivre des éclats de voix. Des injures, et autres paroles désobligeantes. Sur ces entrefaites, le jeune homme va plusieurs fois bousculer la maman, s’abstenant manifestement, et par respect de lui asséner des coups de poings comme le lui demande ses amis. Mais très rapidement, les autres commerçantes et quelques passants vont s’interposer entre les deux vendeurs en colère. Au regard de l’allure que prenait les échanges, on est passé limite près d’une bagarre générale. Car selon les témoignages, les fils de cette maman ne sont pas très loin de là. Et s’ils avaient été informés de cette scène, ce ne se serait pas terminé aussi simplement.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Faits divers
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L'image est saisissante. A chaque rencontre des lions indomptables du Cameroun, ils sont de plus en plus nombreux à se donner rendez-vous en pleine poste centrale pour regarder les rencontres de l'équipe nationale. Un spectacle émouvant.

 
 
Chaque jour de match des Lions était un jour de fête à la poste centrale de Yaoundé. Pour la circonstance, les trois écrans publicitaires qui cernent le pourtour du célèbre rond point sont tous en mode football. 
Le rond point de la poste centrale se transforme en gradins de circonstances pour tous ces amoureux du ballons rond et des lions. Ils sont sur les poteaux, sur le gazon, assis sur le capot des véhicules, d'autres debout, d'autres encore sur leurs motos, un panorama saisissant. La même ambiance peut être observée dans tous les points de rassemblements tels que carrefours et bars, ainsi que d'autres villes du Cameroun, pourvu qu'un écran soit disponible pour diffuser ces images.
 
Le premier, situé juste a côté de la poste centrale proprement dite. Le deuxième se trouve du côté de SNI (Société Nationale d'investissement du Cameroun). Tous ces deux écrans à l'heure des matches mettant en scène l'équipe des lions indomptables se câblent sur la CRTV, la station de télévision d'Etat pour reprendre les images. La qualité approximative des images proposées par la télévision nationale et l'état un tout petit peu défectueux de l'écran géant posté côté SNI suffisent pour ne pas attirer l'attention des milliers de téléspectateurs qui sillonnent sur cette place de la capitale du Cameroun.
 
Le troisième écran est situé du côté du supermarché Casino. Sa particularité, en plus de la bonne qualité de son dispositif technique et des belles images qu'il renvoie, cet écran reprend les images de Canal+. Or ces images ont quelques minutes d'avance sur celles diffusée par la CRTV. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle cet écran est le plus regardé pendant les matches à la poste centrale.
 
Les téléspectateurs, ce sont les taxi-mens dont les voitures jaunes sont empilés tout autour du rond point, les "benskineurs" sur leurs motos pour les uns et les autres ayant pris soin de mettre la motocyclette à l'abri, vendeurs à la  sauvette et commerçants de divers ordres. La poste centrale devient l'instant d'une rencontre de football, le carrefour de tous les fans de l'équipe nationale du Cameroun.
 
"Pourquoi ne pas aller regarder le match depuis la poste centrale ? Seul à la maison, il n'y a pas de commentaires, on a l'impression ici d'être dans un stade avec l'effervescence et l'ambiance qui règnent", lance un taximan sous l'exclamation d'un passant. Malgré cette admiration, certains ne manquent pas de s'inquiéter. "Qu'adviendrait-il si tous se mettent à jubiler ? Certains pourraient se faire marcher dessus ou même pire", s’interroge une autre passante. 
 
Le seule handicap à ce spectacle géant est l'absence de son pour apprécier les commentaires des journalistes sportifs sur les différents stades. Pour pallier à ce handicap, plusieurs spectateurs se munissent de kit oreillette pour suivre les commentaires de la rencontre à partir de leurs téléphones, d'autres ont leur poste récepteur accroché à l'oreille. Mais pour le plus grand nombre, pas besoin de kit ou de poste récepteur, ils estiment que regarder un match sans commentaires c'est comme ça que ça se passe quant on est dans les gradins d'un stade de football. 
 
 
Les coéquipiers d'Oyongo Bitolo ont joué samedi dernier le match des huitièmes de finales face aux supers Eagles du Nigeria. L'enthousiasme et l'espoir animaient plusieurs camerounais. Cette rencontre a malheureusement été la dernière pour les champions en titre qui ont été battus par un score de 3 buts à 2. Les Lions Indomptables sont désormais éliminés du tournoi et doivent regarder la suite et la fin de cette édition de la Can à la maison. Une élimination surprise que certains camerounais n'ont pas digéré. 
 
Stéphane NZESSEU
 
Published in Sport

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtes, en collaboration avec la Communauté urbaine de Yaoundé a décidé d’interdire le commerce à la poste centrale.

 

Cette décision est conforme aux recommandations de la séance de travail qui a eu lieu le 20 mars 2019. Les intéressés sont tenus de se déployer dans les marchés sélectionnés pour leur relocalisation. La note du ministre explique que cette décision est animée par la volonté citoyenne d’assainir la cité capitale.

Du côté de l’immeuble de l’émergence, à l’entrée de la cathédrale en passant par la Sonel centrale, toutes les bordures de la cité capitale sont envahies par les commerçants ambulants. Ce qui dégrade l’image du principal axe central de Yaoundé. On trouve des vendeurs d’avocats, des calls boxeurs, des vendeurs d’accessoires de téléphone qui créent l’embouteillage. Or, la règle d’urbanisation votée par le parlement interdit la vente à la sauvette en pleine cité capitale et est punissable par la loi. Le ministre annonce que cette sanction sera mise en application dans les prochains jours.

L’actualité a été animée ces dernières semaines par des heurts violents, entre les marchands à la sauvette communément appelés « sauveteurs » et les agents de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) désignés par le vocable « Awara ».

Des affrontements qui ont conduit récemment à la mort d’un sauveteur au marché d’Elig Evdzoa à Yaoundé. L’événement malheureux a suscité un tollé général et poussé le Préfet du Mfoundi à suspendre la Police Municipale. Depuis que la décision préfectorale a été prise certainement pour calmer les esprits, Yaoundé est devenu un vaste marché. Tous les espaces à forte présence démographique accueillent les acteurs du secteur informel.

Les carrefours stratégiques de Yaoundé sont pris d’assaut par les sauveteurs. Cette situation porte un coup dur à la mobilité et à la sécurité. Dans les prochains jours, les autorités comptent relancer la Police Municipale pour rompre avec le désordre urbain. La Ministre de l’Habitat, Ketcha Courtès et le Délégué du Gouvernement Tsimi Evouna, pensent que c’est l’unique moyen de lutter contre l’occupation anarchique de la voie publique.

La relocalisation des marchands à la sauvette a toujours été une épine dans la chaussure du gouvernement. Il y a quelques années, le Délégué du Gouvernement auprès la CUY, Gilbert Tsimi Evouna a lancé des opérations pour décongestionner le centre de la ville de Yaoundé. Le Parc des Expositions de Tsinga avait pourtant été choisi pour accueillir les sauveteurs. Mais, au bout de quelques jours, ces derniers ont rejoint leurs positions initiales. 

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01