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Il se nomme Nyebe Edoa, il connaît très bien les paroisses de l’Archidiocèse de Yaoundé pour les avoir fréquentés durant des années. A l’heure où la société enlève la poutre dans l’œil de Finex voyage, ce fidèle catholique pointe la paille dans l’œil de l’église, et dénonce les toilettes payantes dans les paroisses.

 

Son adresse va à l’endroit de Monseigneur Jean MBARGA, le patron de l’Archidiocèse de Yaoundé. Et d’entrée il fait savoir à l’Archevêque qu’il sait très bien de quoi il parle « Étant un fidèle de l’archidiocèse de Yaoundé, et ayant occupé des postes de responsabilité dans ma communauté paroissiale, je vous parle d’expérience. Que Votre Excellence me pardonne ; il ne s’agit pas d’une diffamation, encore moins d’un règlement de compte de ma part, mais davantage d’une dénonciation d’une pratique honteuse qui n’aurait jamais dû exister chez nous, mais, qui tend à se propager, au point d’en devenir une norme. » Comme pour davantage le démontrer, le fidèle cite les paroisses où ces pratiques ont cours. « Monseigneur le sait certainement, car même la Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé n’est pas exempte, ainsi que d’autres haut-lieux de l’Église Catholique ici à Yaoundé : la Basilique mineure Marie Reine des Apôtres de Mvolyé et le Sanctuaire Sacré-Cœur de Mokolo, font payer aux fidèles, une « taxe » incongrue pour l’accès à leurs toilettes. Dans plusieurs paroisses locales et durant des années, voire récemment, j’ai dû payer malgré moi avant d’accéder aux toilettes paroissiales, même là où je m’acquitte régulièrement de mes devoirs de chrétiens. Je vous fais grâce de l’embarras, quand on est démuni. »

 

Cette situation est vraiment une honte pour l’église qui se veut caritative. Mais qui montre par cet acte qu’elle est elle aussi capitaliste. « Rendez-vous compte Monseigneur, que beaucoup de vos ouailles quittent leurs maisons malgré les intempéries, afin de se rendre à pied dans leurs paroisses respectives pour diverses raisons, sans aucun sou en poche. Parfois celles-ci sont peinées de ne pouvoir donner aucune offrande au Seigneur, si ce n’est l’offrande de leurs misères. Alors, si quelqu’un dans ces circonstances désire se rendre aux toilettes, lui imposer préalablement de payer la somme de 100 F. CFA comme c’est le cas actuellement dans certaines paroisses, il me semble que c’est un cruel manque de charité ; un contre-témoignage à l’Évangile de Jésus Christ, dont vous êtes le dépositaire vivant. »

« La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent (1 Timothée 6, 10). » Et visiblement, l’église semble embourbée. « Il y’a de cela quelques années, le Vicaire du Christ François dénonçait non sans peine cette cupidité au sein de l’Église, durant l’une de ses traditionnelles exhortations dominicales, avant la prière de l’Angélus, par ces mots qui conservent encore toute leur actualité et leur acuité : « Dans certaines régions du monde, l’Église se comporte en entreprise ». La raison d’être d’une entreprise, c’est de faire du bénéfice. Il ne doit pas en être ainsi de notre Mère l’Église, dont l’Amour est à proprement parler, sa pierre angulaire. L’Église ne sera jamais une entreprise ; c’est la maison par excellence de tous les pauvres. » Vivement que l’église ôte la paille dans son œil.

 

Stéphane NZESSEU

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Selon les témoignages qui filtrent des circonstances du braquage de ce matin à la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé, l’Abbé recteur François Xavier OLOMO était la cible première des brigands. Ils avaient pour mission de l’éliminer physiquement. Mais qui peut en vouloir à un prêtre au point de commanditer son assassinat ?

 

Le témoignage de Mme BILOA Nicaise est clair. A leur entrée, les brigands ont demandé à voir le recteur de la Cathédrale. Ils avaient l’intention ont-ils dit de l’éliminer. Ils auraient visiblement été envoyé pour ça. Mais Dieu merci pour le prélat, il n’était pas celui qui a officié la messe de ce matin. On serait aujourd’hui dans une situation beaucoup plus grave.

D’après des révélations faites par le journal La Nouvelle en date du 09 juillet 2018, le recteur de la Cathédrale Notre Dame des Victoires a de nombreuses raisons de craindre pour sa vie. Entre implication supposée dans l’assassinat de Monseigneur Jean Marie Benoit Bala, jusqu’aux soupçons de pratiques d’homosexualité, il y a des promesses de morts qui lui avaient été adressées par certaines personnes. On peut lire dans le journal des révélations choquantes, des accusations à peines voilées à l’endroit du prélat. Des accusations qui seraient faites par un officier de la police camerounaise.

« Par rapport à la fameuse lettre du 18 août 2016 destinée alors au Nonce, Piero Pioppo, l’histoire telle que racontée par l’officier principal de police se passe au moment où l’abbé François Xavier Olomo officie comme vicaire à la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. « Monsieur l’abbé, je vous écris cette lettre pour deux raisons. La première, pour vous rappeler que vous avez détruit ma vie. La deuxième pour vous demander de cesser de retrouver mes traces à chaque fois », fustige l’officier de police qui requit l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité. « J’étais enfant de chœur encore jeune et c’est là que vous m’avez pris avec d’autres, en nous flattant avec de l’argent pour nous sodomiser », confesse-t-il dans la foulée. Une pratique que le jeune collaborateur du prélat découvre certainement pour la première fois.

L’officier principal de police qui est à sa 4ème intervention chirurgicale de son anus indique à propos que c’est « une pratique que je n’avais jamais connue, si bien que j’ai atteint l’âge de la puberté sans savoir si j’étais un homme ou une femme ». C’est donc un « homme en tenue » touché aussi bien dans sa chair que dans sa conscience qui met le prélat en garde en ces termes : « (…) Je vous demande d’arrêter de me chercher, sinon je vous explose la tête (...) ». Alors question : en maintenant l’abbé François Xavier Olomo à la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé, quel message Mgr Jean Mbarga voudrait-il envoyer aux chrétiens catholiques ? »

Ceci peut vraisemblablement constituer une piste pour les enquêteurs qui chercheraient les auteurs mais surtout les commanditaires de ce à quoi nous avons assisté ce mardi matin à la Cathédrale de Yaoundé.

Lire aussi : Grand Banditisme : Braquage à main armée à la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé 

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est par un communiqué signé par le Directeur de la communication de l’archidiocèse de Yaoundé, Abbé Appolinaire Bertrand NDZOUMOU MENDO, que nous apprenons d’autres détails de cette agression de ce matin.

 

Dans sa communication, l’Abbé Appolinaire MENDO nous confirme que les brigands étaient deux jeunes hommes. En fait dans les usages au sein de la Cathédrale, une fois la messe terminée, certains fidèles ont pour habitude de venir auprès de la secrétaire de l’économat pour obtenir la petite monnaie. Et c’est ce qu’a feint de faire les deux garçons en suivant la caissière dans son bureau. Et d’après des informations complémentaires, une fois à l’intérieur, ils ont refermé la porte derrière eux. C’est alors que la secrétaire va se douter qu’il y a un problème. Elle va pousser des cris de détresse sans succès. Elle sera brutalisée, puis ligotée. Les brigands vont s’emparer des clés de la caisse. Ce n’est donc pas la quête de ce matin seulement qui a donc été emporté, mais tout le montant en caisse à l’économat. Les chiffres de 08 millions ne sont pas confirmés par l’archidiocèse. Mais le montant reste à déterminer bien que certaines sources estiment à 500.000 frs le montant emporté. 

D’après le Directeur de la Communication, la secrétaire Mme BILOA Nicaise épouse ATANGANA se porte plutôt bien.

Lire aussi : Grand Banditisme : Braquage à main armée à la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé

 

L’intégralité du communiqué :

« Ce matin du 17 décembre 2019 vers 7h20 du matin deux individus ont pris d’assaut le bureau de la caissière de la Cathédrale de Yaoundé Mme BILOA Nicaise épouse ATANGANA qui venait d’arriver pour débuter son office. Lesdits individus ont feint d’être à la recherche du change pour s’en prendre à elle en la ligotant, saccageant son bureau et emportant ses effets personnels ainsi que le contenu de différentes caisses dont le montant reste à déterminer. La scène s’est donc déroulée en dehors de la chapelle de la Cathédrale et non pendant la messe comme le stipule un certain message en circulation dans les réseaux sociaux.

Aussitôt informés, les éléments des forces de défense et de sécurité sont descendus sur le théâtre des faits et ont instruit une enquête qui suit son cours en ce moment.

L’Archevêque de Yaoundé en saluant le courage, la foi et la probité de Mme BILOA Nicaise épouse ATANGANA, rassure l’opinion nationale que, à l’heure actuelle, elle est saine et sauve. Par ailleurs, aucun prêtre ni autre fidèle n’a été l’objet de quelques sévisse que ce soit.

Il déplore de tels comportements qui relèvent d’une autre époque et appelle les auteurs de ces forfaits à la conversion en ce temps de l’Avent.

Il remercie la diligence des forces de sécurité et de défense et invite les chrétiens à rester sereins et vigilants dans la prière en cette année dédiée au Sacré-Cœur dans notre diocèse.

Il invoque la bénédiction de Dieu sur tous afin que cette fin d’année soit pleine de grâce et fructueuse en bénédiction pour tous. »

 

Par Stéphane NZESSEU

 

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Le braquage de l’économat de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé n’est pas un cas isolé. De nombreuses capelles et paroisses subissent régulièrement les assauts des malfrats qui commettent dans la maison de Dieu des forfaits divers.

 

De nombreux cas de cambriolages ont été recensé cette année dans de nombreux lieux de cultes. L’un d’entre eux, le Ministère International de la Foi Triomphante, une église que dirige un pasteur pentecôtiste l’Apôtre Julius EKIE, a été victime d’un cambriolage au cours du mois de Mai de cette année finissante. En effet, la chapelle située au quartier Mbog Abang à Yaoundé avait reçu dans la nuit la visite des brigands qui, ayant trouvé les gardiens endormis, ont brisé une fenêtre de l’église et emporté tout le matériel de sonorisation (instruments de musiques, baffles, consoles…). Quelques semaines plus tôt c’est une autre église pentecôtiste encore, située au quartier Etoa Meki et dirigé par le pasteur Fomesseng qui subissait les assauts des brigands. Là encore, c’est le matériel de sonorisation qui est visé par ces hors la loi.

Malheureusement, ces braquages et autres cambriolages ne sont pas toujours médiatisés. Par ailleurs, ces pasteurs des églises de réveil posent un autre problème. C’est que lorsque ces infractions sont commises, ils se rapprochent des postes de police et de gendarmerie environnant pour déposer une plainte. Mais aucune suite n’est donnée à leur plainte, si ce n’est le mépris et la condescendance dont ils font l’objet devant l’officier. Certaines des patrons de ces églises dénoncent le cas de deux poids deux mesures des forces de l’ordre fasse à ce phénomène de grand banditisme dont ils sont eux aussi victimes.

S’il est vrai que plusieurs communautés font l’objet de ce genre de vol, il faut tout de même reconnaître que le cas de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est un pas de plus dans la cruauté, dans la violence. L’attaque est tout de même spectaculaire. S’attaquer de si bonne heure le matin (environ 7 heures du matin), à l’économat alors que la messe est encore en train de se tenir, et des fidèles à genoux en train de prier. Des malfrats armés et (selon les informations issues du témoignage de la femme agressée) venus avec l’intention de tuer le recteur de la Cathédrale de Yaoundé. La criminalité dans les lieux sacrés… Puisse Dieu sauver son église.

Lire aussi : Braquage à la Cathédrale de Yaoundé : L’archidiocèse précise les circonstances

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le drame s’est produit ce mardi matin, 17 décembre, juste à la fin de la messe de 6 heures. Un braquage spectaculaire au sein d’une cathédrale. Les brigands sont repartis avec toute la quête de ce matin.

 

Il est 8h ce mardi matin. La place de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé est noire de gendarmes et d’hommes de différents corps de la sécurité publique. Ils ont installé un cordon de sécurité. Ils procèdent aux interrogatoires liminaires des témoins qui ont assistés à cette scène hors du commun. La gendarmerie vient d’ouvrir l’enquête sur le braquage de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé.

En effet, selon les informations reçues très tôt ce matin des braqueurs se sont introduits un peu avant la fin de la messe de 06 heures. Ils ont fait irruption au sein de la Cathédrale pendant que la messe se poursuivait. Les malfrats se sont dirigés vers le bureau de l’économat de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé. Ils sont venus juste au moment où la dame faisait son entrée dans son bureau. Les deux brigands ont surpris la dame avec armes au point. Ils l’ont attaché et se sont emparés de la somme de 08 millions de FCFA. Armes à feu au point, il était difficile pour ces personnes civiles de regimber. Elle s’est laissée faire. Visiblement, les braqueurs avaient bien préparé le coup et ils avaient une autre cible que la quête de ce matin, le recteur de la Cathédrale. Une fois le pactole saisi, les brigands ont très rapidement battu en retraite. Ceci s’est fait dans un temps records. Les deux jeunes brigands sont repartis sur une moto.

D'après le témoignage de cette dame, les brigands seraient venus avec l’intention d’éliminer physiquement le recteur de la paroisse. Mais visiblement à défaut de rencontrer le recteur, ils se sont pris à la dame qui gère l’économat de la Cathédrale.

Braquer dans la maison de Dieu !

C’est exceptionnel ! Mais ce n’est pas la première fois que des brigands s’introduisent dans des lieux de cultes pour dessaisir la paroisse ou la chapelle de ses biens. Il faut dire que des lieux de cultes peut être moins emblématiques et moins connus que la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé subissent des vols et des braquages régulièrement.

Lire aussi : Braquage et cambriolage dans les églises : Un phénomène en expansion

 

Stéphane NZESSEU 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01