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Les responsables des structures sanitaires, leaders communautaires, religieux, traditionnelle et patron de médias, viennent de participer à un atelier de mobilisation sociale pour l'optimisation de la demande à l'utilisation des POC.

 

La salle de conférence de l'hôpital régional de Bafoussam a abrité les travaux y relatifs ce mercredi 30 octobre 2019. Placée sous la coordination du délégué régional de la Santé publique de l'Ouest, l'atelier avait pour objectif, la supervision et la mobilisation sociale afin d'accroître la demande de l'utilisation des "points Of Care" dans le district de santé de la Mifi.

Diagnostic précoce :

Le point Of Care mis en place depuis 2017 et devenu disponible dans le district de santé de la Mifi en 2018, à pour but de dépistée et de remettre les résultats de manière instantanée afin de connaître précocement le statut VIH de l'enfant.

Objectif spécifique :

Afin d'optimiser la collaboration entre les formations sanitaires et la communauté pour l'atteinte des objectifs 90-90-90 d'ici 2020 au Cameroun, le fond des nations unies pour l'enfance (UNICEF) multiplient les stratégies afin d'explorer l'implication des prestataires et les responsables OBC dans le processus de dépistage précoce des enfants exposés. Il est également question de décrire les stratégies utilisées pour emmener les enfants exposés à bénéficier des POC,et surtout de formuler les recommandations pour l'intimidation de l'utilisation des POC dans le district de santé de la Mifi. 

Résultats obtenus :

Une descente sur le terrain en 2018 aura permis à l'UNICEF de relever dans un premier temps, l'absence d'information sur la disponibilité des POC à l'hôpital régional de Bafoussam dans 3/4 formations sanitaires. Toutefois, des efforts ont été faits notamment en ce qui concerne l'implication des acteurs dans le POC, la mise sous ARV systématique et immédiate des enfants infectés. "Il existe un appareil à l'hôpital régional de Bafoussam appelé point Of Care, c'est un appareil qui permet de faire le test de dépistage du VIH chez l'enfant né de la Mère VIH+ qu'on appelle généralement les enfants exposés.C'est un outil qui nous permet d'avoir les résultats de ses enfants là dans moins de 24 h et de mettre également l'enfant sous traitement si jamais il arrivait que cet enfant soit positif". Explique madame KETCHAJI ALICE, épidémiologiste au ministère de la Santé publique, avant de lancée un appel a la communauté : "Nous voulons inviter tous les acteurs qui interviennent dans le processus de dépistage précoce, de sensibiliser des personnes sur l'importance, le dépistage, l'existence, et surtout sur la gratuité de cet appareil au niveau de l'Hôpital régional de Bafoussam".

Au sortir des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées soient 5 au total afin de renforcer la communication sur les POC à tous les niveaux et renforcer la sensibilisation des femmes enceintes sur l'existence, l'importance et la gratuité du diagnostic précoce.

 

Marcel Ndi

 

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La pauvreté, l’urbanisation, les changements climatiques et de mauvais choix en matière d’alimentation contribuent à l’adoption de régimes alimentaires préjudiciables à la santé. Un enfant de moins de 5 ans sur trois souffre de malnutrition ; deux enfants de moins de 2 ans sur trois s’alimentent mal.

 

Un nombre bien trop élevé d’enfants subissent les conséquences d’une mauvaise alimentation et d’un système alimentaire qui ne tient pas compte de leurs besoins, alerte l’UNICEF aujourd’hui dans un nouveau rapport sur les enfants, la nourriture et la nutrition.

Ce rapport, intitulé La Situation des enfants dans le monde 2019 – Enfants, nourriture et nutrition, signale qu’au moins un enfant de moins de 5 ans sur trois, soit plus de 200 millions d’enfants, souffrent de dénutrition ou de surpoids. Près de deux enfants âgés de 6 mois à 2 ans sur trois ne consomment pas d’aliments capables de soutenir la croissance rapide de leur corps et de leur cerveau. Cette situation est susceptible d’entraver leur développement cérébral, de nuire à leur apprentissage et d’affaiblir leur système immunitaire, et augmente les risques d’infections et, dans de nombreux cas, de décès.

« Malgré toutes les avancées technologiques, culturelles et sociales des dernières décennies, nous avons perdu de vue l’essentiel : les enfants qui mangent mal vivent mal », indique Henrietta H. Fore, Directrice générale de l’UNICEF. « Des millions d’enfants ont une mauvaise alimentation pour la simple raison qu’ils n’ont pas d’autre choix. Le regard que nous portons sur la malnutrition et la manière dont nous traitons ce problème doivent évoluer : l’enjeu n’est pas tant de donner aux enfants suffisamment de nourriture, mais de leur donner les bons aliments. Voilà le défi que nous devons tous relever aujourd’hui. »

Ce rapport livre l’évaluation la plus complète à ce jour de la malnutrition infantile sous toutes ses formes au XXIe siècle. Il décrit le triple fardeau de la malnutrition, à savoir la dénutrition, la faim insoupçonnée induite par des carences en nutriments essentiels et le surpoids, que subissent les enfants de moins de 5 ans, soulignant qu’à l’échelle mondiale :

  • 149 millions d’enfants présentent un retard de croissance ou sont trop petits pour leur âge ;
  • 50 millions d’enfants souffrent d’émaciation ou sont trop maigres pour leur taille ;
  • 340 millions d’enfants, soit un enfant sur deux, souffrent de carences en vitamines et en nutriments essentiels, tels que la vitamine A et le fer ;
  • 40 millions d’enfants sont en surpoids ou obèses.

Le rapport insiste sur le fait que les mauvaises pratiques en matière d’alimentation commencent dès les premiers jours de vie de l’enfant. Par exemple, bien que l’allaitement sauve des vies, seuls 42 % des bébés de moins de 6 mois sont exclusivement nourris au sein et de plus en plus d’enfants consomment des préparations pour nourrissons.

Les ventes de préparations à base de lait ont augmenté de 72 % entre 2008 et 2013 dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure comme le Brésil, la Chine, le Pérou et la Turquie, principalement en raison de pratiques de marketing inappropriées et de la faiblesse des politiques et des programmes visant à protéger, à promouvoir et à soutenir l’allaitement au sein.

 

Otric N.

 

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Dans un rapport publié ce mardi, Victor Aguayo, chef du programme nutrition de l’Unicef laisse entendre que : « De nombreux pays pensaient avoir relégué la malnutrition au rang des problèmes du passé, mais ils découvrent qu’ils ont un nouveau problème très important avec l’alimentation de leurs enfants… ».  

 

227 millions d’enfants sous-nutris ou en surpoids

Sur les 676 millions d’enfants de moins de cinq ans vivant dans le monde en 2018, environ 227 millions (environ un tiers) étaient sous-nutris ou en surpoids, et 340 millions (soit la moitié) souffraient de carences alimentaires, calcule l’agence de l’ONU pour la protection des enfants.

Sur fond de mondialisation des habitudes alimentaires, de pauvreté persistante et de changement climatique, un nombre croissant de pays cumulent ces différents visages de la malnutrition, compromettant leur développement futur, analyse l’Unicef, qui évoque un « triple fardeau ».

 

Il ne s’agit pas seulement de donner aux enfants assez à manger 

« La façon dont nous comprenons et répondons à la malnutrition doit changer : il ne s’agit pas seulement de donner aux enfants assez à manger, il s’agit avant tout de leur donner la bonne alimentation », souligne Henrietta Fore, directrice de l’Unicef, dans un communiqué de presse.

La sous – nutrition reste malgré tout au premier plan, affectant environ quatre fois plus de jeunes enfants que le surpoids. Si le nombre d’enfants ne recevant pas suffisamment de nourriture au regard de leurs besoins nutritionnels a beaucoup baissé (-40 % entre 1990 et 2005), cela reste un problème majeur pour de nombreux pays, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.

149 millions d’enfants dans le monde sont ainsi trop petits pour leur âge (retard de croissance en raison d’une malnutrition chronique) et 50 millions, trop maigres par rapport à leur taille (émaciation, liée à une malnutrition aiguë et/ou à un problème d’absorption des nutriments).

 

340 millions d’enfants souffrant de « faim cachée »

L’Unicef pointe également les 340 millions d’enfants souffrant de « faim cachée » car ils reçoivent un nombre de calories suffisantes mais manquent de minéraux et de vitamines indispensables à leur développement (fer, iode, vitamine A et C en particulier, du fait du manque de fruits et légumes et de produits d’origine animale).

Or, ces carences peuvent avoir de sévères conséquences physiques (système immunitaire déficient, problèmes de vue ou d’audition) et intellectuelles. Ce phénomène commence dès le plus jeune âge, avec trop peu d’allaitement maternel et une diversification alimentaire menée avec des aliments inappropriés, note l’Unicef. Il est amplifié par « l’accessibilité croissante de nourriture riche en calories mais pauvre en nutriments », de type fast-food, nouilles instantanées, etc., pointe l’organisme international.

 

Surpoids et obésité touchent les pays pauvres

Enfin, le surpoids et l’obésité connaissent un développement rapide, avec 40 millions de jeunes enfants touchés, y compris dans les pays pauvres. Alors que ce problème était quasiment inconnu dans les pays à faible revenu en 1990 (seuls 3 % des pays de cette catégorie comptaient plus de 10 % de jeunes enfants en surpoids), les trois quarts d’entre eux doivent désormais y faire face.

« Par le passé, on pensait que (…) le surpoids et l’obésité étaient la malnutrition des riches, mais ce n’est plus le cas », observe Victor Aguayo, médecin en santé publique. « Les différentes formes de malnutrition coexistent de plus en plus dans le même pays (…) et souvent dans le même foyer » (avec une mère en surpoids et un enfant dénutri par exemple) voire « chez un même individu à différents âges de sa vie », la malnutrition dans l’enfance constituant un facteur de risque de surpoids et d’obésité à l’âge adulte, ajoute-t-il. Cette situation est étroitement liée à la pauvreté : elle touche davantage les pays pauvres et les populations précaires des pays riches, souligne aussi l’Unicef.

 

Promouvoir les aliments nécessaires à un régime équilibré

Pour améliorer cet état de fait, l’organisme encourage les gouvernements à promouvoir et rendre accessible économiquement les aliments nécessaires à un régime équilibré.

Il appelle aussi à davantage réglementer la promotion du lait infantile en poudre et la publicité des boissons sucrées, et à mettre en place un étiquetage nutritionnel des aliments « facilement compréhensible », pour aider les consommateurs à faire des choix meilleurs pour la santé de leurs enfants et la leur.

 

N.R.M

 

 
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Une cérémonie de commémoration s’est déroulée le 25 septembre dernier à Nkol-Afamba, sous la présidence de la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

 

Quatre ans que durent les Objectifs de développement durable (ODD). Occasion pour le système des Nations unies du Cameroun de marquer un temps d’arrêt. Et c’est la mairie de l’arrondissement de Nkol-Afamba, une localité située à la périphérie de Yaoundé qui a abrité l’anniversaire mercredi dernier.

« Le message clé des ODD, c’est de ne laisser personne de côté c'est-à-dire zéro pauvreté, zéro faim, zéro Sida… mais plutôt promouvoir la paix et l’inclusion sociale. Et la jeunesse étant la principale cible, nous avons choisi ce lieu à dessein pour discuter avec elle du bien-fondé de cette initiative », a relevé Allegra Baiocchi, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun. Ses propos sont relayés par Cameroon Tribune.

Elle a poursuivi son propos en insistant sur le fait que les ODD doivent être valorisés par les populations de Nkol-Afamba qui doivent se les approprier. Cependant, elles ne seront pas seules dans ce combat. « Elles bénéficieront toujours de notre accompagnement dans cette tâche », a promis Allegra Baiocchi.

Une invitation donc pour chaque citoyen à s’impliquer en vue de l’atteinte des objectifs spécifiques : éducation de qualité, lutte contre les changements climatiques, la paix, justice et institutions efficaces, entre autres.

En retour, le maire de Nkol-Afamba, Jean François Ondigui Owona, a plaidé pour un appui d’améliorer les conditions de vie des populations. Notamment l’enclavement qui, crée la nostalgie et entraîne l’exode rural. Ce 4e anniversaire a mobilisé de nombreuses personnalités dont les représentants de l’Unesco, de l’Unicef, etc. La visite des différents stands, les intermèdes musicaux, les sketches, le témoignage d’un jeune leader des ODD originaire de NkolAfamba, ont été des moments forts de cet évènement.

Les ODD ont été adoptés en 2015 au siège des Nations-Unies par 193 pays membres. A l’occasion de la célébration de ce 4e anniversaire, les activités se sont étendues sur une semaine. Et les portes se sont refermées le 28 septembre par une démonstration sur la fabrication des pavées écologiques et la production de meubles à base de pneus. « Agissons ensemble, agissons maintenant », tel a été le mot de fin de la coordonnatrice résidente au Cameroun.

 

Otric N. 

 

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Il y a quelques jours, une jeune écolière kényane s’est suicidé parce qu’elle a été humiliée après avoir eu ses menstrues et taché son uniforme.

 

Jackline Chepngeno, 14 ans, s’est suicidée vendredi 6 septembre. Selon les faits, la jeune fille, en se rendant à l’école, ne savait pas qu’elle avait ses règles. Lorsqu'elle a vu ses vêtements tachés de sang, elle a aussitôt alerté son enseignant qui l’aurait alors qualifiée de « sale » et mise à la porte. De retour à la maison, Jackline raconte l’incident à sa mère et va ensuite chercher de l’eau à la rivière. Elle sera retrouvée pendue à un arbre quelques heures plus tard. « Elle n'avait rien pour se protéger. Quand le sang a taché ses vêtements, on lui a dit de quitter la salle de classe et de rester à l'extérieur »,  a déclaré la mère de la défunte aux médias kenyans.

Selon le quotidien Daily Nation, les parents de Jackline ont signalé l'affaire à la police, mais ont été frustrés par le manque apparent d'action. Ainsi,  avec d'autres parents, la famille endeuillée a organisé une manifestation devant l'école mardi, pour avoir des explications sur le comportement de l’enseignant. Selon les médias locaux, la police est intervenue a usé du gaz lacrymogène pour disperser la foule et a procédé à cinq arrestations lorsque les manifestants ont bloqué une route et forcé le portail de l'école.

Contacté par la presse, le directeur dudit établissement a refusé de s’exprimer. Et depuis, ces altercations l'école a été fermée. Une enquête a cependant été ouverte.

Notons que, selon un rapport de l’Unicef, une fille sur dix en Afrique subsaharienne ne se rend pas à l’école pendant ses règles. En cause, elles n'ont pas les moyens d'acheter des produits sanitaires comme des serviettes hygiéniques et des tampons qui coûtent chères. Certaines filles perdraient 20% du temps dédié à leur éducation pour cette raison, ce qui les rendrait plus susceptibles d'abandonner complètement l'école.

Pourtant, le Kenya a adopté une loi en 2017 pour fournir gratuitement des serviettes hygiéniques aux écolières. Toutefois, une commission parlementaire étudie encore les raisons pour lesquelles le programme n'a pas encore été mis en œuvre dans toutes les écoles.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La reconstruction concerne les établissements scolaires publics et privés.

 

3 157 milliards de Fcfa c’est la somme que l’Etat du Cameroun dispose pour procéder à la reconstruction des écoles publiques et privées détruites dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Des sources rapportent que d’après des sources en service au Ministère de l’Education de base (Minedub), le nombre d’établissements scolaires qui vont bénéficier de cette enveloppe n’a pas encore été précisé.

Il convient de souligner que les établissements scolaires font partie des édifices qui sont partis en fumée, du faut des incendies déclenchés par les groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones. On sait que depuis le début de la crise dite anglophone, les partisans de la sécession du Cameroun n’ont eu de cesse de s’attaquer aux écoles tant publiques que privées.

Pour ne citer que ces exemples, le 23 janvier 2018, un bâtiment du St Rita College, une structure de l'Eglise catholique romaine avait brûlé. A la même période, hors de Nkambe le chef-lieu du Donga Mantung, le feu avait réduit en cendres le bloc administratif du Lycée de Balikumbat, dans le  Ngoketunjia. Un troisième établissement avait également  connu les affres du feu. Les incendies des établissements étaient alors devenus un moyen pour contraindre les populations à adhérer aux mots d'ordre de désobéissance.

En plus des incendies, les séparatistes se sont lancés dans le kidnapping des élèves. On se rappelle que menaçant une école, les séparatistes avaient enlevé en mi-février, près de 170 élèves à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest. Lesdits élèves avaient passé une journée en captivité, après de fortes négociations. Depuis lors, l’école n’a pas ré ouvert ses portes.

En novembre dernier, 90 élèves avaient été enlevés et retenus cinq jours, puis relâchés. Leur école avait aussi été fermée. D'ailleurs concernant les établissements scolaires qui ont été contraints de fermer les portes, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dénombre plus de 80% des écoles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce qui a mis plus de 600.000 enfants hors du circuit éducatif.     

 

Liliane N.

 

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Une installation de l'UNICEF destinée à montrer l'ampleur des décès d'enfants dans les zones de conflit en 2018, a été dévoilée dimanche 08 septembre, aux Nations Unies à New York.

 

En effet, selon l’UNICEF, l'installation, qui se déroulera jusqu'au 10 septembre, est un message pour les dirigeants du monde, alors que les enfants de nombreuses régions du monde retournent à l'école, quelques jours avant l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Une fois l’installation retirée, les cartables continueront leur voyage pour soutenir l’éducation des enfants. 

« Les cartables de l'UNICEF ont toujours été un symbole d'espoir et de possibilité pour les enfants », a déclaré la Directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore. « Dans à peine deux semaines, les dirigeants mondiaux réunis à l'Assemblée générale des Nations Unies célébreront le 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. Cette installation devrait leur rappeler les enjeux », a-t-elle ajouté.

Selon le rapport annuel du Secrétaire général pour l'année 2019, sur les enfants et les conflits armés, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés dans les zones de conflit l'année dernière - le nombre le plus élevé depuis que les Nations Unies surveillent et dénoncent cette grave violation. Ce ne sont que les chiffres vérifiés- les chiffres réels étant probablement beaucoup plus élevés.

D’après le même rapport, les conflits en cours en Afghanistan, en République centrafricaine, en Somalie, au Soudan du Sud, en Syrie, au Yémen et dans bien d'autres pays, les enfants paient le prix le plus lourd de la guerre. L'utilisation de frappes aériennes, de mines antipersonnel, d’obus de mortier, d’engins explosifs improvisés, d’attaques à la roquette, d’armes à sous-munitions, de tirs d'artillerie est à l'origine de la grande majorité des victimes dans les conflits armés.

« Alors que de nombreux enfants retournent à l’école cette semaine, nous attirons l’attention sur les milliers d’enfants tués dans les zones de conflit et dont la perte tragique se fera sentir à jamais dans leurs maisons, leurs salles de classe et leurs communautés du monde entier », a déclaré Mme Fore. « Les progrès remarquables réalisés pour les enfants au cours des 30 dernières années montrent clairement ce que nous pouvons faire si nous mobilisons la volonté politique de donner la priorité aux enfants », a-t-elle conclut.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le campus du collège Christ Roi de Tiko dans la région du Sud-Ouest est ouvert aux élèves depuis quelques semaines déjà et, certaines sources annoncent que pas moins de 650 élèves ont regagné les dortoirs de cet internat anglophone, où la reprise des cours est effective depuis lundi 26 août.

 

Dans les salles de classe, les enseignants sont tous présents, l’ambiance est studieuse. L’établissement est discrètement surveillé par des agents du Bataillon spécial amphibie (BSA) habillés en civil, afin de ne pas effrayer les apprenants.

Les promoteurs de ces établissements confessionnels ont établi leur programme, en tenant compte de la situation de crise qui prévaut dans ces zones, depuis un peu plus de trois ans maintenant.  Cette année, peut être plus que par le passé, le grand enjeu reste celui du retour en classes, des jeunes élèves du Nord et du Sud Ouest.

Ce n’est malheureusement pas la même affluence qu’on a remarqué ce lundi, jour de rentrée des classes au sein des autres établissements scolaires de la région, de même qu’à Bamenda et ses environs. Dès les premières heures de la matinée, quelques informations faisaient état des affrontements entre sécessionnistes et Forces de Défense et de Sécurité dans le Lebialem.

 

Un secteur éducatif impacté

Sur Facebook, Mark Bareta affirme que « les élèves ne peuvent rien apprendre lorsque les balles fusent au dessus de leurs têtes ». Ses compères sont dans la même logique et disent que l’école ne peut reprendre dans le contexte sécuritaire actuel.

Une position qui a trouvé un nouveau point d’ancrage : La condamnation d’Ayuk Tabe et de ses complices. Les milices sécessionnistes ont décrété un  « lock down ». Une campagne de terreur qui prend effet ce 02 Septembre et s’achève le 16 du mois en cours.

Une attitude de défiance de l’autorité de l’Etat qui a amené l’Unesco à accuser les terroristes ambazoniens de violer l’un des Droits Fondamentaux des enfants : l’Education.

Une sortie qui a amené Mark Bareta, très actif dans les réseaux sociaux, notamment Facebook, à présenter d’autres revendications, dont l’instauration des écoles communautaires, placées sous l’égide de l’ONU : « Nous attendons que l’ONU intervienne et crée des zones franches pour les écoles, a lancé Mark Bareta, ce n’est que de cette manière que les classes pourront reprendre ».  

 

La campagne « Back to school »

Sans tenir compte des élucubrations de ces individus sans foi ni loi, conscients d’avoir derrière lui la grande majorité de la population, lasse de subir une violence dont elle ne perçoit plus les véritables enjeux, le gouvernement a lancé la campagne « Back to school ». De nombreuses personnalités sont descendues sur le terrain, ces dernières semaines, afin d’inviter les parents, à prendre conscience du tort qu’ils causent à leur progéniture, en protégeant et en respectant les mots d’ordre de villes mortes initiées par les ambazoniens.

La terreur est certes toujours présente. Les responsables et chefs d’établissements se gardent de prendre part au débat ; ils ont peur d’être victimes des attaques sournoises, des enlèvements et autres assassinats. C’est certainement la raison pour laquelle, au cours des prochains jours, l’on va remarquer une  rentrée à plusieurs vitesses : « Si les campus tels ceux de St Francis de Kumba, Repaccol de Mutengene, Lady of lourds, Sacred heart de Bamenda ou encore Bishop Rogan de Buea où loge désormais le célèbre collège Sasse ont déjà la tête à l’école, la reprise dans les lycées, cibles privilégiés des milices, demeure une incertitude.

 

Depuis le début de la crise, les statistiques présentent un bilan très lourd  

Près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame et font de l’éducation, l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés.

 

Mardi dernier, le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU a révélé que plus de 24.000 violations des droits de l’enfant ont été constatées en 2018 dans les 20 situations de conflit que suivent les Nations Unies. Et rien que l’année dernière, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés. Rapporte le site de l’ONU.

Ainsi, vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés. « Il est essentiel que le Conseil redouble d'efforts pour faire en sorte que toutes les parties (à un conflit) respectent par les principes de distinction, de proportionnalité et de nécessité militaire. Nous devons nous assurer que toutes les actions militaires soient guidées par les principes fondamentaux du droit humanitaire international », a souligné Mme Gamba.

L’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont également déploré le nombre trop important d’enfants tués et mutilés par les mines, engins explosifs improvisés, et les munitions non explosées ainsi que les graves handicaps qu’ils causent pour les survivants sur le long terme. Mme Fore a ainsi indiqué que l’UNICEF accorde une plus grande attention aux besoins des enfants souffrant d’un handicap dans une situation de conflit. « Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont insuffisamment signalés, y compris lorsqu’ils sont commis sur des garçons », a dit Mme Gamba.

Lire aussi : Crise anglophone : Human Rights Watch dresse un tableau sombre de la situation des personnes handicapées

Par ailleurs, l’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont exprimé leur vive préoccupation concernant la situation des enfants associés à des groupes et forces armées. Elles ont indiqué que ces enfants, une fois qu’ils quittent ces groupes, devraient recevoir des soins urgents, une protection et une aide humanitaire après les expériences douloureuses qu’ils ont endurées souvent pendant des années. Mais au lieu de cela, ils sont abandonnés de tous. « Ils sont bannis par leurs communautés en raison de liens perçus ou réels avec des groupes désignés comme terroristes » a déploré Mme Fore. L’UNICEF appelle tous les États membres de l’ONU à réintégrer les enfants associés aux groupes armés.

Ainsi, Devant le Conseil de sécurité, Mme Fore a rappelé qu’il appartient aux Etats membres d'empêcher le recrutement et l’utilisation d'enfants dans les conflits armés. « Protéger la vie et l’avenir des enfants touchés par les conflits armés est essentielle. Ils sont les adultes et les leaders de demain ». A souligné la cheffe de l’UNICEF.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La Semaine mondiale de l’allaitement maternel est organisée chaque année du 01er au 07 août. Confrontée à de nombreuses difficultés de nos jours, cette semaine est marquée par de nombreuses activités visant à promouvoir et sensibiliser les parents sur l'importance et les vertus de cet aliment naturel pour les nourrissons. 

 

La semaine dédiée à l'allaitement maternel commémore la Déclaration « Innocenti » sur la protection, l'encouragement et le soutien de l'allaitement maternel, signée par l’OMS et l’UNICEF en août 1990. Le lait maternel apporte des substances nutritionnelles pour les bébés, et qui les protègent de maladies. Ce sont des éléments indispensables pour la croissance et le développement rapide du cerveau et du système nerveux central du nourrisson. L'allaitement favorise également l'attachement mère-enfant, élément fondamental de l'élaboration de la personnalité comme des capacités d'apprentissage de l'enfant.

 

Le lait maternel est un élément essentiel pour la sécurité alimentaire de tous les bébés dans le monde et c'est l'une des ressources naturelles et renouvelables les plus précieuses de la planète. Toutes les mères ont du lait, et c'est le seul aliment disponible pour les pauvres comme pour les riches.

 

L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif dans l’heure qui suit la naissance et de la maintenir pendant les six premiers mois. Il convient d’introduire des éléments nutritifs de complément tout en poursuivant l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans, voire au-delà.

 

Cette année, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) collabore avec l'UNICEF et les partenaires pour promouvoir l'importance des politiques favorables à la famille afin de permettre l'allaitement maternel et d'aider les parents à prendre soin de leurs enfants et à créer des liens avec eux dès le plus jeune âge. Il s'agit notamment d'instaurer un congé de maternité rémunéré d'une durée minimale de 18 semaines et un congé de paternité rémunéré pour encourager la responsabilité partagée pour ce qui est des soins aux enfants sur un pied d'égalité.

 

Les mères doivent également avoir accès à un lieu de travail adapté aux parents pour protéger et soutenir leur capacité de continuer à allaiter à leur retour au travail en leur accordant des pauses pour allaiter, un espace sûr, privé et où les normes d’hygiène sont respectées pour tirer et conserver le lait ainsi qu’un accès à des garderies d’un coût abordable. « L’allaitement maternel donne aux enfants le meilleur départ possible dans la vie », explique le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Nous devons d’urgence renforcer le soutien apporté aux mères – que ce soit de la part des membres de leur famille, du personnel de santé, des employeurs ou des pouvoirs publics – pour qu’elles puissent donner à leurs enfants le départ dans la vie qu’ils méritent. » Ajoute-t-il.

 

L'augmentation de l'allaitement maternel à un taux quasi universel permettrait de sauver plus de 800 000 vies chaque année, dont la majorité seraient des enfants âgés de moins de 6 mois. L'allaitement maternel diminue le risque pour les mères de développer le cancer du sein, le cancer des ovaires, le diabète de type 2 et une cardiopathie. Elle favorise aussi l’espacement des grossesses. L’OMS estime qu'une augmentation de l'allaitement maternel permettrait chaque année d'éviter 20 000 décès maternels dus au cancer du sein.

 

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Santé
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Sunday, 05 June 2022 11:01