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Un important don de matériel et équipement scientifiques pour usage des apprenants dudit établissement.

 

L’action de la fondation MTN à l’endroit du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua, s’inscrit dans le cadre du programme « Labos Scientifique » qui a pour « ambition d’offrir aux jeunes camerounais des équipements qui va permettre de mettre en pratique les cours théoriques de physique, chimie et sciences naturelles reçus en classe », précise le Melvin Akam, secrétaire exécutif de la fondation Mtn. Le collège a reçu un matériel qui va lui permettre désormais de disposer d’une part de nouveaux équipements tels que des microscopes, tubes à essai, balances, éprouvettes, pipettes, compte gouttes et d’autre part de réactifs indispensables à l’apprentissage des matières scientifiques. 

« L’apprentissage des matières telles que la chimie, la physique ou la biologie va être amélioré grâce à cet important don en équipement », indique Paul Henri Mbongo.  

Lancé en 2014 dans le cadre d’un partenariat avec le ministère des enseignements secondaires pour la rénovation complète et équipement du laboratoire de sciences du Lycée de New Bell à Douala, le programme « Labos Scientifiques » vise à : « développer chez les apprenants, le sens de l’observation et de la précision, leur donner le goût de la recherche, de la démarche expérimentale et surtout de favoriser les vocations dans le domaine des sciences et des techniques ».

L’affection pour la région de l’Est ne se limite pas à l’enseignement secondaire. La fondation MTN a contribué avec  l’UNICEF à la réhabilitation des écoles primaires publiques de Bouam et Adinkol qui ont été rétrocédée à l’Etat en 2013, avec en sus des bourses scolaires octroyées aux jeunes filles pensionnaires de ces écoles. Elle a également construit un bloc de salles de classe à l’école publique de Gado-Badjéré en 2014. 

Dans le cadre de la caravane Back to school, « nous soutenons depuis plusieurs années des orphelinats de cette région pendant les rentrées scolaires », émoigne un membre de l’expédition. 

Il est à noter que ce n’est pas le premier passage de la Fondation MTN au collège bilingue Teerenstra de Bertoua. En 2010, le centre multimédia avait été aménagé et équipé en ordinateurs par la Fondation, pour améliorer l’initiation des élèves à la pratique de l’informatique. 

 

Bossis Ebo’o

 

Réactions :

Thierry Ekambi Lobe, Sci portfolio coordinator.

« La fondation MTN est la toute première fondation d’entreprise créée au Cameroun. Depuis 2005, nous œuvrons pour améliorer les conditions de vie des communautés, en particulier les domaines de l’éducation, la santé et des priorités nationales en matière de développement. L’éducation est pour nous la priorité des priorités et nous y consacrons 70% de notre budget répartis entre différentes  initiatives innovantes à l’instar du programme « Scientfic Lab » qui nous rassemble ce matin. Nous avons grand espoir que cet équipement suscitera chez les 1600 élèves que compte le Collège, l’envie l’approfondir la connaissance des sciences dans l’enseignement supérieur, et d’exercer plus tard dans ces domaines ; car notre pays a besoin pour se développer d’éminents scientifiques, de valeureux médecins, et d’ingénieur compétents. La collaboration entre la fondation MTN et le collège bilingue Teerenstra ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le 02 décembre 2010, nous procédions dans cette même enceinte à l’inauguration d’un centre multimédia, premier fruit de notre partenariat.

Ce centre multimédia, comme près de 40autres centres répartis sur l’ensemble du territoire est issu d’un autre programme éducatif phare de la fondation MTN baptisé « Digital Schools ». Ce dernier a l’ambition de créer des opportunités numériques pour les jeunes camerounais en installant des centres multimédias à la pointe de la technologie dans les établissements secondaires. S’agissant de la région de l’Est en particulier, un centre multimédia a été installé l’année dernière au Lycée de Bélabo ; et au Lycée Technique de Batouri a été retenu comme bénéficiaire de la vague des 15 nouveaux centres qui seront installés d’ici la fin d’année ». 

 

Sr Marie Françoise Ernestine Atangana, principal du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua.

« Nul besoin de rappeler que le sujet qui nous réunit ici aujourd'hui est une réponse à un besoin présenté à un partenaire qui une fois de plus nous a apporté son soutien. En somme, de manière officielle, le collège bilingue Teerenstra reçoit un important matériel destiné à son Laboratoire Scientifique. Des années bien avant, notre collège s’était déjà construit un Laboratoire ; Laboratoire qui n’était à la pointe malheureusement dans la mesure où l’équipement n’avait pas suivi. Ainsi recourant aux financements extérieurs compte tenu de nos  modiques moyens et nonobstant le coup de pouce personnel de Monseigneur l’Archevêque et de l’APEE, MTN-Cameroun qui n’est pas à son premier acte, car faut-il le rappeler, c’est cette même Fondation qui quelques années seulement avait gracieusement offert un centre multimédia à notre collège, l’équipant par la même occasion de plusieurs appareils. Aujourd’hui voudrais-je dire, MTN revient en force avec cet appui pour nous permettre d’avoir un Laboratoire Scientifique digne de ce nom.

À titre de rappel pour ceux qui ne le savent pas, la section Anglophone fonctionnelle  depuis pratiquement 2006 avait un réel problème. Une fois traversé le cap du 1er cycle, faute de matériel adéquat pouvant permettre de réaliser de véritables expériences, nous ne pouvions ouvrir la série scientifique. Cette situation pendant toute la période ci-dessus évoquée, nous a fait perdre plusieurs de nos élèves et des meilleurs qui se voyaient contraints d’aller ailleurs. Au-delà du fait que le don de MTN nous permet de contenir et de stabiliser nos effectifs, il nous permet aussi d’assurer à nos enfants une formation à la hauteur des espoirs que le Cameroun fonde sur sa jeunesse appelée à maîtriser les sciences. Nous en ferons bon usage et surtout améliorer nos résultats davantage. Car si nous avions sans ce matériel réalisé dans les 90%, aujourd’hui, notre objectif est porté vers 100%. La première promotion du GCE Advence Level a d’ailleurs en 2016/2017 a présenté 16 candidats dont 14 admis. Plus d’une fois, vous avez volé à notre secours pour nous aider. Aussi, nous continuons en vous présentant notre gratitude, vous demander de garder toujours une oreille attentive s’il nous arrive encore de solliciter. Nous profitons aussi de cette opportunité pour relancer notre requête au sujet de la salle multimédia qui a perdu la connexion voici 04 ans, rendant difficile les cours pratiques sur internet ainsi que la recherche pour nos élèves et enseignants ».

 

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Une soixantaine d’enseignants du primaire du département de la Bénoué et de l’Enieg Bilingue de Garoua viennent d’être capacités à l’utilisation du module de formation des enseignants sur le sujet.

 

Selon une étude menée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco), « l’indice de parité et le décrochage scolaire des filles au secondaire sont préoccupants au Cameroun, tout comme dans certains autres pays africains à l’instar du Togo, du Sénégal et autres ; ce, dans un contexte marqué par différentes formes de violences de genre qui se recouvrent et se renforcent mutuellement, y compris en milieu scolaire ». Des violences qui, selon la même étude, dérivent de normes de genres néfastes ou de relations de pouvoir en défaveur des femmes et des filles, se traduisant par des brimades, insultes, abus physiques, châtiments corporels, harcèlements sexuels et autres formes d’agressions sexuelles de plus en plus omniprésentes au sein, autour et sur le chemin de l’école, à toutes les échelles.

C’est fort de cet état de choses que l’Unesco, dans le cadre du Fonds de solidarité prioritaire (FSP), dénommé « Appui à la Lutte contre les violences de genre en milieu scolaire », exécuté en partenariat avec l’Unicef et Plan International, avec le soutien financier du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, accompagne la composante 1 qui porte sur «la réponse du secteur de l’éducation aux violences de genre en milieu scolaire (Vgms) », tant au  niveau des curricula, de la formation des enseignants, que du cadre politique, stratégique et de la réglementation. C’est dans cette optique d’ailleurs, faut-il le rappeler, que des professionnels et pédagogues des ministères techniques en charge de l’Education et de la formation des formateurs ont, dans le cadre du forum y relatif, tenu  à Mbalmayo, chef-lieu du département du Nyong et So’o, région du Centre, amendé et validé le module de formation des enseignants sur les violences de genre en milieu scolaire au Cameroun.

Après Ebolowa, le chef-lieu de la région du Sud, le tour est revenu à Garoua, la cité capitale du Nord, d’abriter l’atelier de renforcement des capacités des formateurs des formateurs à l’utilisation dudit module.  60 enseignants de la délégation départementale de l’Education de Base de la Bénoué et de l’Ecole normale d’Instituteurs de l’Enseignement général (Enieg) de Garoua ont eu à renforcer leurs capacités dans la prise en compte des violences de genre en milieu scolaire dans les pratiques de classe.

Formation axée sur des thèmes ayant porté, entre autres, sur l’imprégnation et l’appropriation des contenus de Vgms, l’appropriation des modalités d’insertion des contenus Vgms dans les pratiques de classe, l’appropriation de la mise en œuvre des pratiques disciplinaires positives.

Félix Swaboka

 

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Dix jours après le passage du cyclone d’Idai, les habitants de la ville de Beira et toute la province de Sofala ont du mal à trouver de l’eau potable.

 

Le centre du Mozambique peine toujours à se remettre du passage du cyclone Idai. Plus de 400 morts et 600 000 personnes nécessitant de l’aide humanitaire d’urgence, jamais le pays n’avait connu une tempête d’une telle importance. Dix jours après, les populations de certaines villes ont du mal à trouver de l’eau potable pour étancher leur soif et accomplir leurs tâches domestiques.

A Tica, à 70 kilomètres à l’ouest de Beira, près de 150 personnes ont trouvé refuge dans la gare. Tout leur manque, les vêtements, la nourriture et surtout l’eau. Un réfugié, a évoqué ses difficultés sur RFI : « Nous arrivons à trouver de l’eau ici, mais c’est de l’eau insalubre. Elle n’est pas potable, mais nous la buvons tout de même, nous n’avons pas le choix. Les gens ont la diarrhée, vomissent, ils sont malades à cause de cette eau. »

A une vingtaine de kilomètres de là, la station hydraulique de Mutua, à cause du cyclone, elle ne tourne plus qu’à 50%. Castigo Alvaro, directeur régional de la Fipag, la compagnie des eaux, dit avoir réagi rapidement : « Nous avons fait immédiatement la maintenance de nos pompes électriques, nous avons construit des pavillons provisoires pour protéger l’équipement électromécanique et enfin, nous avons installé des générateurs pour relancer tout le système. »

Pour reprendre au plus vite son activité à plein régime, la station bénéficie du soutien de l’Unicef. Samuel Manhiça, consultant sur les questions sanitaires pour l’Unicef, a indiqué : « Nous fournissons des produits chimiques comme le chlore, parce que tout a été endommagé par le cyclone. Il y a presque 200 tonnes de produits qui sont maintenant inutilisables. Deuxièmement, nous aidons à trouver des sources alternatives d’électricité mais ça ne suffit toujours pas. » La station de Mutua dessert en eau près de 370 000 personnes dans toute la province de Sofala.

C’est donc la course contre la montre qui s’est engagée dans le pays. Lundi, la Croix-Rouge a indiqué que des centaines de milliers de personnes sont en situation humanitaire et sanitaire catastrophique. Le bilan risque encore de s’alourdir à mesure que les canaux de communication seront rétablis. Les Nations unies sont également dans la course pour apporter davantage d’aide aux sinistrés.

Danielle Ngono Efondo

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Pour ce match d’un autre genre, l’enregistrement des actes d’Etat-civil, c’est bien sur le terrain que le non moins méritant gardien des buts camerounais joue la partie.

 

Il ne s’agit pas d’une création ex-nihilo. C’est le goaléador Fabrice Ondoa en personne qui a dit considérer l’enregistrement des actes d’Etat-civil comme un match de football. C’était à l’occasion du dîner de bienvenue offert par le gouverneur de la région de l’Est à l’hôtel Mansa de Bertoua. Il a déclaré : « Le combat pour l’enregistrement des naissances, je le considère comme un match de football.  Et ce n’est qu’en  mouillant le maillot, ensemble, que nous remporterons le match décisif  pour l’avenir des enfants de notre beau pays. »

C’est dans la soirée du dimanche 24 mars 2019 que Fabrice Ondoa a foulé le sol de la ville de Bertoua à l’Est Cameroun, à l’invitation du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en sa qualité d’ambassadeur de cette activité.

Le long et épuisant voyage de l’Est n’a en aucune façon émoussé la volonté de Fabrice qui dès ce jour, lundi 25 mars 2019, a entamé  sa visite de plaidoyer auprès des communautés locales pour les exhorter à faire enregistrer les naissances des enfants auprès des services compétents et reconnus pour l’établissement de ces précieux documents. C’est dans cette veine qu’il s’est rendu dans le village Garga-Sarali dans la Commune de Ngoura, localité qui accueille par ailleurs de nombreux déplacés et réfugiés centrafricains. Il y a rencontré des parents et divers autres acteurs œuvrant dans l’établissement des actes d’Etat-civil.

A cette occasion, il a pu toucher du doigt les réalités de l’enregistrement des naissances dans la  région de l’Est, où selon les chiffres officiels, seulement 58% des enfants sont enregistrés à temps dans les centres secondaires d’État civil  officiellement reconnus.

Fabrice était accompagné lors de cette descente sur le terrain par les autorités administratives locales, des élus du peuple, des chefs traditionnels ainsi que des  responsables religieux de la région de l’Est.

Le Champion de l’enregistrement des naissances devrait regagner Yaoundé ce jour. Nous espérons que son plaidoyer portera des fruits et que désormais dans la région de l’Est, les parents auront le bon réflexe de faire enregistrer les naissances de leurs enfants : c’est un droit qui leur est reconnu, notamment, dans la Convention relative aux droits de l’enfant en ses articles 7 et 8.

A titre de rappel, c’est le 14 juin 2018 que le gardien de but faisait l’annonce de sa nomination en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef Cameroun. Le même jour, il était présenté en tant que tel par l’organisme au lycée de Nkolbisson à Yaoundé.

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Ces deux entités viennent de remettre aux directeurs d’écoles de Maroua III et certains centres de santé du matériel hygiénique.

 

La lutte efficace contre le  choléra dans la partie septentrionale du Cameroun  demeure un casse  tête chinois. Selon les spécialistes en santé publique, les populations refusent d’adapter leurs habitudes au respect des  règles d’hygiènes. Le lavage de mains avec  de l’eau et du savon et bien d’autres règles élémentaires d’hygiènes, ne sont pas encore encrées dans les habitudes des habitants.

Pendant ce temps, le choléra  fait de nombreuses victimes chaque année. De nombreuses organisations partenaires et les pouvoirs publics, se sont mis ensemble pour éviter que la maladie ne se propage parmi les élèves. Situation qui implique des milliers d’élèves dans cette partie du pays. Un comité de coordination intersectoriel régional de cette épidémie est fonctionnel et piloté par le Gouverneur à cet effet. 

Plusieurs partenaires (Unicef, OMS, MSF, Plan International) apportent leur appui permanent au gouvernement dans la coordination et la mise en œuvre de la réponse dans le secteur de la santé, de la communication sociale, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Cependant, la situation reste préoccupante.

C’est dans le but de protéger les élèves de l’arrondissement de Maroua III contre l’épidémie du Choléra, que le Maire Kariwa à donc signé une coopération avec le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef). Cette organisation a effectué des dons à l’endroit des écoles et des centres de santé.

 Les dons étaient constitués de brouettes, râteaux, bassines à eaux, arrosoirs, machettes, de l’eau de javel, du détergent et autres matériels qui servent à assainir les milieux afin de lutter contre l’insalubrité qui est à l’origine des maladies hydriques. Ces outils hygiéniques ont été remis aux différents chefs d’établissements scolaires et responsables de santé à Maroua 3ème.

« Ce don de l’Unicef vient à point nommé, avant nos élèves se servaient des feuilles d’arbres et n’avaient pas du matériel pour arroser normalement avant de faire le ménage. Cela les exposait à plusieurs maladies. Avec cette dotation d’éventuels cas de choléra ne vont plus se présenter », souligne Moussa Barkindo un directeur bénéficiaire. La Mairie de Maroua III et son partenaire rêvent ainsi éradiquer l’insalubrité dans les milieux scolaires et sanitaires de cet arrondissement.

Félix Swaboka

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mercredi, 20 février 2019 09:11

3,4% de taux de prévalence du Vih/Sida au Cameroun

La prévalence nationale est plus prononcée chez les adultes de 15-49 ans, et environ 40.000 nouveaux cas d’infection sont enregistrés chaque année chez les 15-64 ans.

 

Le taux de prévalence du Vih/Sida est actuellement de 3,4% au Cameroun contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, selon les résultats préliminaires de l’enquête auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact de la pandémie (Camphia), publié par le ministère de la Santé publique (Minsante).

L’incidence de l’infection au Vih est en outre plus élevée chez les femmes que chez les hommes, la tranche des 15-24 ans étant la plus exposée à la pandémie, alors que la transmission de la mère à l’enfant touche à peine 0,1%, contre 7,8% en 2012.

Selon le Minsante, le taux de couverture pour le traitement antirétroviral (ARV) est quant à lui passé de 42,5% en 2017 à 51% en 2018, la file active des personnes sous traitement atteignant 224.000 personnes en juin 2017, dont quelque 8500 enfants de moins de 15 ans.

La Camphia, rappelle-t-on, a été lancée en avril auprès de 14.000 ménages, soit environ 33.000 personnes âgées de 0 à 64 ans sélectionnées de façon aléatoire. Selon le rapport Camphia 2017, plus de 79000 enfants et adolescents vivent avec le Vih au Cameroun, avec une prévalence de 1.2% chez les 15-24 ans, et un pic chez les filles soit 2.0% contre 0.4% chez les garçons. 

Le Cameroun a encore beaucoup d’effort à fournir pour protéger cette couche vulnérable, pour faciliter l’accès  au traitement antirétroviral des enfants et des adolescents, et limiter  la mortalité liée au Vih chez cette tranche de la population.

Pour accompagner  le gouvernement dans sa politique de lutte contre le Vih-Sida, un Réseau camerounais de jeunes positifs a été créé  par un ensemble de jeune vivant avec le Vih.  Avec environ 500 mille membres répartis sur le territoire national, cette toute première  association des jeunes vivants avec le Vih-sida, milite pour  la sensibilisation et la protection de ces personnes vulnérables. 

Cette  initiative est soutenue  par l’Organisation des nations unies pour l’enfance au Cameroun (Unicef), qui souligne que ces jeunes sont mieux placés pour défendre leur cause. « Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes convaincus que la génération sans sida ne peut se bâtir sans un engagement et une implication réelle de la communauté et des groupes vulnérables qui subissent le poids de l’épidémie», explique le  représentant de l’Unicef au  Cameroun, Jacques Broyer.

Le  Réseau qui a  en son sein, environ 500 mille enfants et adolescents séropositifs âgés entre 10 et 24 ans,  est  ouvert à tous les jeunes touchés par cette pandémie.

 Otric N.

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Pendant 1 mois, l’Association pour la Promotion du Développement Durable (AP2D) avec le soutien de l’UNICEF, poursuit la  Campagne de riposte à tout cas de choléra dans le District de sante de Garoua 1er, région du Nord Cameroun.

 

Malgré les efforts consentis par le ministère en charge de la Santé publique et ses partenaires ainsi que les autorités administratives, l’épidémie du choléra ne fait que perdurer au sein de la population du Nord-Cameroun. Fort de ce constat, l’UNICEF a signé un partenariat avec l’Association pour la Promotion du Développement Durable (AP2D) dont le but est de prévenir la maladie et faciliter la mise en œuvre des actions de réponse rapide en riposte à tout cas de choléra dans le District de sante de Garoua 1.

De janvier au Mars 2019, il est  question pour les équipes de l’AP2D, de sensibiliser  la communauté sur les pratiques à risques et les méthodes de potabilisation de l’eau ; la mise en œuvre des activités de désinfection le cas échéant ; la contribution à la promotion d’hygiène dans les ménages ; la distribution des intrants WASH (savons, lave mains, Aquatabs...).

Un Mois, après le lancement de la campagne dans le district de santé de Garoua, Plus de 10.085 ménages ont été  sensibilisés contre le Choléra  par   les volontaires  de  l’Association pour la Promotion du Développement Durable (AP2D). A en croire le Coordonnateur de L’AP2D Monsieur  Aliou Hayatou :

 « Cette initiative  a permis  d’éveiller les consciences en vue d’améliorer la qualité d’hygiène, d’eau et d’assainissement, la qualité sanitaire et promouvoir l’hygiène individuelle et domestique des ménages dans le cadre de la prévention des risques de contamination et la riposte  contre  le  choléra. C’est l’occasion pour nous de remercier l’Unicef  pour ses appuis multiples, en renforcement de capacité et matériels », indique  Aliou Hayatou  face à la presse.

En rappel , 30  animateurs-hygiénistes ont été  formés et  sont  entrain de conduire des actions bouclier et coup de poing pour la riposte au choléra. Les  communautés à risques dans les Aires de santé cibles sont sensibilisées  depuis  1 mois  sur les bonnes pratiques WASH ; tous les cas de choléra enregistrés dans les zones d’intervention seront cartographiés et investigués afin de faciliter l’identification des actions de riposte appropriées à mener. Des Plaidoyers  sont organisés auprès des autorités traditionnelles, religieuses et autres leaders dans les aires de santés du ressort du district de Garoua 1.

 

Félix Swaboka

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La cérémonie de présentation officielle de la stratégie nationale « d'Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique » a eu pour cadre l’une des salles des conférences du Hilton hôtel vendredi dernier et, c’était en présence de nombreuses personnalités, venues des départements ministériels cibles et des partenaires au Développement.

Ce projet vise à mettre fin à la pratique de la défécation à l’air libre et cible près de 10% de la population qui se livre encore à cette pratique dans les communautés rurales. Les autorités administratives du Cameroun estiment qu’il n’ya aucune honte à évoquer le sujet au risque de ne pouvoir se rattraper plus tard.

Ce qui est d’autant plus important  que de nombreuses administrations publiques ont bénéficié du financement lié à la construction des latrines dans le cadre du BIP 2019. Il est dès logique pour elle, de s’approprier cette approche, qui apparaît comme le socle des actions durables d’accès aux infrastructures d’assainissement autonome, dans les zones où se pratique encore la défécation à l’air libre.

Etat des lieux

L’impact de cette pratique sur la santé des populations est connu de tous. En effet, le Cameroun a connu plusieurs épidémies de choléra, maladie du péril fécal pendant lesquelles il a été enregistré environ 37 539 cas de choléra et 1694 décès.  

L’Organisation Mondiale de la Santé estime que les maladies diarrhéiques causées par de mauvaises conditions et pratiques en matière d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement de base et d’hygiène sont à l’origine de près de 18 300 décès par an et de 13,4% de la morbidité.

Il est donc logique que l’accès limité aux infrastructures d’assainissements constitue une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires, qui bien que participant de manière significative à la lutte contre la défécation à l’air libre, semblent ne pas encore donner, la pleine mesure de leur contribution.

Les résultats attendus

A l’échéance de ses objectifs en 2015, le Cameroun fait partie des pays qui n’ont pas atteint la cible en matière d’assainissement. Toutefois le pays s’est joint au reste du monde pour adopter les objectifs de développement durable. Et, pour atteindre les objectifs souhaités, les acteurs institutionnels, notamment le ministère de la Décentralisation et du Développement Local. Ce département ministériel est appelé à jouer un rôle déterminant à travers les Collectivités Territoriales Décentralisées qui ont la possibilité de faire une sensibilisation de proximité auprès des populations. Ce qui, avec le concours des partenaires gouvernementaux, va permettre aux couches des populations  les plus reculées, de s’approprier le projet d’Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique.

Ce qui à la longue, va participer, comme c’est déjà le cas, à la réduction de la pauvreté à un niveau socialement acceptable, un objectif qui vise entre autres, l’amélioration des conditions de vie des populations qui passe nécessairement par une bonne stratégie d’assainissement tel que le précise le DSCE, en ces termes : le concept d’Assainissement Total Piloté par la Communauté est dans sa phase pilote et est appelé à s’étendre.   

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01