Vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés.
Mardi dernier, le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU a révélé que plus de 24.000 violations des droits de l’enfant ont été constatées en 2018 dans les 20 situations de conflit que suivent les Nations Unies. Et rien que l’année dernière, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés. Rapporte le site de l’ONU.
Ainsi, vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés. « Il est essentiel que le Conseil redouble d'efforts pour faire en sorte que toutes les parties (à un conflit) respectent par les principes de distinction, de proportionnalité et de nécessité militaire. Nous devons nous assurer que toutes les actions militaires soient guidées par les principes fondamentaux du droit humanitaire international », a souligné Mme Gamba.
L’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont également déploré le nombre trop important d’enfants tués et mutilés par les mines, engins explosifs improvisés, et les munitions non explosées ainsi que les graves handicaps qu’ils causent pour les survivants sur le long terme. Mme Fore a ainsi indiqué que l’UNICEF accorde une plus grande attention aux besoins des enfants souffrant d’un handicap dans une situation de conflit. « Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont insuffisamment signalés, y compris lorsqu’ils sont commis sur des garçons », a dit Mme Gamba.
Lire aussi : Crise anglophone : Human Rights Watch dresse un tableau sombre de la situation des personnes handicapées
Par ailleurs, l’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont exprimé leur vive préoccupation concernant la situation des enfants associés à des groupes et forces armées. Elles ont indiqué que ces enfants, une fois qu’ils quittent ces groupes, devraient recevoir des soins urgents, une protection et une aide humanitaire après les expériences douloureuses qu’ils ont endurées souvent pendant des années. Mais au lieu de cela, ils sont abandonnés de tous. « Ils sont bannis par leurs communautés en raison de liens perçus ou réels avec des groupes désignés comme terroristes » a déploré Mme Fore. L’UNICEF appelle tous les États membres de l’ONU à réintégrer les enfants associés aux groupes armés.
Ainsi, Devant le Conseil de sécurité, Mme Fore a rappelé qu’il appartient aux Etats membres d'empêcher le recrutement et l’utilisation d'enfants dans les conflits armés. « Protéger la vie et l’avenir des enfants touchés par les conflits armés est essentielle. Ils sont les adultes et les leaders de demain ». A souligné la cheffe de l’UNICEF.
Danielle Ngono Efondo