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Twenty-three internally displaced school-going children from the crisis-hit North West and South West regions have received didactic material donated to them by the Cameroon Association of English-speaking journalists, CAMASEJ Douala branch.

The handing over of the material including books, bags, pens and pencils took place Saturday August 28 at the Kuwait neighbourhood in Douala II subdivision, where the beneficiaries reside since their migration to the country's economic capital.

According to Maureen Ndi, current president of CAMASEJ Douala, the initiative falls within the association’s outreach programme dubbed CAMASEJ D education promotion drive- a humanitarian touch of the Douala-based English-speaking journalists to carter for the less privileged. The books and other school related material offered the children was partly provided by the CEO and founder of the United Action for the Underprivileged Foundation, former Member of Parliament Fritz Etoke.

After receiving the donation, the children thanked the Douala-based branch association for the material support. Some of them explained the extent to which it will be of help to them. "The money I was supposed to use in buying books, I will use it to purchase other school needs like sandals and more…” Nesla Ngong, one of the beneficiaries who recently passed the GCE ordinary level exams told CAMASEJ Douala members present.

The IDPs took the opportunity to voice some of the difficulties they face in their host city. Some mentioned constraints in affording school needs, high rents, lack of food items and shelter.

CAMASEJ Douala team on the ground through its president, Maureen Ndi used the occasion to school the female children on sex with focus on early pregnancies and the males on how to desist from becoming a delinquent or drug addict, societal ills that are very common with school-going children.

Maureen Ndi equally disclosed that the initiative will last. She and the members plan to extend similar help not only to distress internally displaced children in Douala but also to families who cannot meet up financially with the needs of their children and to orphans of a fallen former colleague, Jack Ekwe Kingue who died following an illness.

Many, especially colleagues have described the CAMASEJ Douala branch education promotion drive as one that is worthy of being applauded, given that it will in one way or the other reduce the burden of the parents and guardians of the first set of beneficiaries, few days to school reopening.

 

Ariane Foguem

 

 

 

 

Published in Education

Le campus du collège Christ Roi de Tiko dans la région du Sud-Ouest est ouvert aux élèves depuis quelques semaines déjà et, certaines sources annoncent que pas moins de 650 élèves ont regagné les dortoirs de cet internat anglophone, où la reprise des cours est effective depuis lundi 26 août.

 

Dans les salles de classe, les enseignants sont tous présents, l’ambiance est studieuse. L’établissement est discrètement surveillé par des agents du Bataillon spécial amphibie (BSA) habillés en civil, afin de ne pas effrayer les apprenants.

Les promoteurs de ces établissements confessionnels ont établi leur programme, en tenant compte de la situation de crise qui prévaut dans ces zones, depuis un peu plus de trois ans maintenant.  Cette année, peut être plus que par le passé, le grand enjeu reste celui du retour en classes, des jeunes élèves du Nord et du Sud Ouest.

Ce n’est malheureusement pas la même affluence qu’on a remarqué ce lundi, jour de rentrée des classes au sein des autres établissements scolaires de la région, de même qu’à Bamenda et ses environs. Dès les premières heures de la matinée, quelques informations faisaient état des affrontements entre sécessionnistes et Forces de Défense et de Sécurité dans le Lebialem.

 

Un secteur éducatif impacté

Sur Facebook, Mark Bareta affirme que « les élèves ne peuvent rien apprendre lorsque les balles fusent au dessus de leurs têtes ». Ses compères sont dans la même logique et disent que l’école ne peut reprendre dans le contexte sécuritaire actuel.

Une position qui a trouvé un nouveau point d’ancrage : La condamnation d’Ayuk Tabe et de ses complices. Les milices sécessionnistes ont décrété un  « lock down ». Une campagne de terreur qui prend effet ce 02 Septembre et s’achève le 16 du mois en cours.

Une attitude de défiance de l’autorité de l’Etat qui a amené l’Unesco à accuser les terroristes ambazoniens de violer l’un des Droits Fondamentaux des enfants : l’Education.

Une sortie qui a amené Mark Bareta, très actif dans les réseaux sociaux, notamment Facebook, à présenter d’autres revendications, dont l’instauration des écoles communautaires, placées sous l’égide de l’ONU : « Nous attendons que l’ONU intervienne et crée des zones franches pour les écoles, a lancé Mark Bareta, ce n’est que de cette manière que les classes pourront reprendre ».  

 

La campagne « Back to school »

Sans tenir compte des élucubrations de ces individus sans foi ni loi, conscients d’avoir derrière lui la grande majorité de la population, lasse de subir une violence dont elle ne perçoit plus les véritables enjeux, le gouvernement a lancé la campagne « Back to school ». De nombreuses personnalités sont descendues sur le terrain, ces dernières semaines, afin d’inviter les parents, à prendre conscience du tort qu’ils causent à leur progéniture, en protégeant et en respectant les mots d’ordre de villes mortes initiées par les ambazoniens.

La terreur est certes toujours présente. Les responsables et chefs d’établissements se gardent de prendre part au débat ; ils ont peur d’être victimes des attaques sournoises, des enlèvements et autres assassinats. C’est certainement la raison pour laquelle, au cours des prochains jours, l’on va remarquer une  rentrée à plusieurs vitesses : « Si les campus tels ceux de St Francis de Kumba, Repaccol de Mutengene, Lady of lourds, Sacred heart de Bamenda ou encore Bishop Rogan de Buea où loge désormais le célèbre collège Sasse ont déjà la tête à l’école, la reprise dans les lycées, cibles privilégiés des milices, demeure une incertitude.

 

Depuis le début de la crise, les statistiques présentent un bilan très lourd  

Près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame et font de l’éducation, l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Education






Sunday, 05 June 2022 11:01