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Le ministre du travail et de la sécurité sociale, par ailleurs secrétaire général adjoint du RDPC appelle les militants de la BAS à l’apaisement.

 

Le grabuge orchestré par les membres de la Brigade Anti Sardinards ce 25 juin à l’Hôtel intercontinental de Genève n’a pas laissé le ministre Grégoire Owona indifférent. Cet affront posé au Chef de l’Etat et son épouse en osant se battre avec les agents de la Direction de la sécurité présidentielle. Face à cette situation, le ministre Grégoire Owona a décidé de  lancer un appel à la paix et à la quiétude à la suite de la bagarre  entre opposants au président Paul Biya à l’hôtel intercontinental de Genève, et la garde rapprochée du Chef de l’Etat.

 

« A tous nos compatriotes adeptes de la haine et de la violence, je voudrais vous prier d’arrêter… Rappelez-vous de la main tendue du Président de la République… le règne de la paix est à notre portée », a écrit le membre du gouvernement, indiquant que « l’appel au pardon doit être entendu par tous ». « Arrêtez les violences, la provocation, le mépris des institutions… Le pays est debout et doit continuer d’avancer ».

 

D’après des informations du magazine la Tribune de Genève, une quarantaine de manifestants se présentant comme des opposants au président camerounais Paul Biya ont fait irruption au sein de l’hôtel Intercontinental, hier mardi 25 juin vers 12 heures à Genève. Et nous savons maintenant qu’il s’agissait des éléments de la brigade anti-sardinards (BAS), nom d’un collectif né au sein des diasporas camerounaises au lendemain du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018, et très hostile au régime du président Paul Biya. Même si le Président du MRC, Maurice Kamto se désolidarise très souvent des actions de cette Brigade, il est évident que ces militants pour la plupart luttent pour lui. A chaque revendications, ces membres de la BAS ne cachent pas leur volonté de mettre Maurice Kamto à la tête de l’Etat.

 

Lire aussi : Jusqu’où peut aller la B.A.S. ? 

 

Ces derniers, toujours selon le journal Suisse, ont pénétré dans le hall malgré un important dispositif de sécurité, et une bagarre a éclaté avec le service d’ordre présidentiel. « Les quarante personnes ont été identifiées et priées de partir », a expliqué la police au quotidien genevois, ajoutant qu’aucune autorisation de manifester n’avait pas été accordée. Dans un communiqué, l’ambassade camerounaise en Suisse, a fustigé une «action antipatriotique de la Brigade anti-Sardinards. Cette même brigade appelle à une manifestation samedi 29 juin à Genève. Affaire à suivre.

 

Stéphane NZESSEU

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Depuis le 10 Juin dernier, les députés de la 9ème législature ont repris du service et, leur avis durant toute la session, sera sollicité dans le cadre des sujets qui interpellent le fonctionnement de la nation. C’est dans ce cadre que nous avons rencontré l’honorable Laoussou Pierre. Il est député de la circonscription du Mayo Danay – Sud. Avec lui, nous avons parlé de l’organisation des élections municipales et législatives, de la relecture du code électoral et de la « passivité » des formations politiques de l’opposition.

 

 

-         Merci honorable de répondre à nos questions. Est – il possible de respecter la date de la tenue des élections municipales et législatives au Cameroun ?

 

Je pense que cette question doit être posée à ceux qui ont la compétence de décider des élections. La loi indique que la convocation du corps électoral doit se tenir au plus tard à la fin du mois de Juin. Pourtant, quand nous voyons le contexte, l’environnement sécuritaire dans lequel nous nous trouvons, il y a beaucoup à redire, parce que pour des élections locales, telles que les municipales et les législatives, il est évidement très difficile, surtout dans les deux régions dites anglophone, je fais ici allusion au Nord Ouest et au Sud Ouest de les organiser.

 

L’insécurité qui prévaut est telle qu’il va être difficile de battre campagne. Nous savons aussi que les populations se sont beaucoup déplacées, les électeurs ne sont pas en place, alors qui va voter ? Comment va se passer la campagne électorale ? Ce sont juste des appréhensions, des questions que nous nous posons au sein de notre parti. Je pense que tout le monde peut voir de la même façon.

 

-         Au-delà de la crise sécuritaire qui sévit dans les deux régions que vous avez citées, certains parlent de la relecture du code électoral. Pensez vous que ce dernier favorise toutes les formations politiques ?

 

Il est toujours bien de revoir le code électoral. Nous pensons cependant que dans les conditions actuelles, parlant par exemple du découpage électoral, on voit bien que c’est de la tricherie. Le RDPC part favori, avantagé. Le code électoral actuel semble avoir été cousu à sa taille. Nous voulons d’un code électoral plus équitable, qui permet une saine concurrence. Néanmoins, tout en demandant qu’il soit révisé, si le corps électoral est convoqué, nous nous engagerons tout de même.

 

-         Vous êtes accusé honorable d’être passif, d’être incapable de faire face aux décisions prises par vos collègues du RDPC, bref de ne pas véritablement joué le rôle qui vous incombe au sein de l’hémicycle, vous les partis politique de l’opposition, pas seulement le MDR. Que répondez-vous à ceux là ?

 

Je crois que le MDR a toujours pris des positions de manière responsable. Si nous remontons au début de la démocratie, le MDR a eu à prendre une position dans le souci de préserver la paix, la stabilité et la sérénité. Le Mouvement Démocratique pour la Défense de la république, tel est la dénomination du MDR. Cela signifie que nous défendons la République.

 

Nous œuvrons pour que la République puisse vivre sereinement, puisse avancer. Nous exigeons, nous réclamons que les textes qui régissent le pays puissent être améliorés. Mais si jamais cela n’est pas fait, nous ne prenons pas les armes pour aller saccager ou pour aller bagarrer. Comme l’a dit quelqu’un, c’est bien de débattre, de convaincre et non de combattre.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Depuis quelques jours, l’on voit circuler dans les réseaux sociaux, des « décrets signés » par le Président de la République, qui proroge le mandat des conseillers municipaux et celui des députés. Une prorogation de deux mois. C’est entre autres l’un des sujets abordés au cours de cet entretien que nous a accordé  l’honorable Aboubakar Ibrahim, député RDPC du  Faro et Déo

 

 

-         Merci honorable de répondre à nos questions. Nous ne savons si c’est une information donnée par les réseaux sociaux ou s’il s’agit d’un décret présidentiel. Toujours est – il qu’on parle de plus en plus de la prorogation du mandat des conseillers municipaux et même des députés de la nation. Qu’en est – il exactement ?

 

Nous nous attendions à ce qu’une décision de ce genre soit prise par la plus haute autorité de l’Etat, le Président de la République, qui a le pouvoir de décret concernant l’élection des conseillers municipaux étant donné qu’à un certain moment, il nous a paru qu’il devrait avoir un problème de non coïncidence  des calendriers, l’élection des conseillers municipaux et des députés à l’Assemblée Nationale, parce que voyez vous, on aimerait que ces élections soient toujours couplées comme par le passé.

 

Election couplée cela signifie moins de dépense, je suppose, moins de tracasserie aussi, peut être plus facile pour Elections Cameroon, plus facile pour les autorités et même pour les partis politiques. Voilà donc entre autres les raisons pour lesquelles on s’attendait à cette prorogation.

 

Dans la même veine, on s’attend toujours à ce que le mandat des députés soit prorogé et, pour le moment, aucun texte officiel n’est sorti, allant dans ce sens. On ne peut se fier à ce que nous voyons défier dans les réseaux sociaux, même si quelquefois, ces derniers puisent leurs informations à bonne source.

 

-         Quel serait l’impact d’une telle décision ?

 

Un impact pour les élus ou encore les candidats, c’est de donner peut être une meilleure chance pour mieux se préparer pour certains, faire des réajustements nécessaires pour d’autres afin de mieux s’organiser, à mon humble avis, mieux s’équiper pour la campagne électorale.

 

-         Honorable, la session parlementaire a commencé depuis le 10 Juin dernier. Et les faits de l’actualité nous incitent, ainsi que le peuple qui vous a donné son mandat, à solliciter l’avis des élus de la nation que vous êtes. A quoi est – on est –on en droit de s’attendre ?

 

Nous autres, députés à l’Assemblée Nationale c’est de travailler en toute sincérité, en toute sérénité, en toute responsabilité pour l’examen et l’adoption éventuelle de tous les textes qui seront soumis à notre attention. Nous voulons comme toujours travailler dans le sens de la construction de ce pays.  

 

-         Honorable, certains vous font le reproche d’avoir omis de mettre à l’ordre du jour, la crise socio sécuritaire qui continue de faire les victimes dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que répondez-vous à ceux là ?

 

Vous savez, chacun a le droit de dire ce qu’il pense mais, nous autres, camerounais, député à l’Assemblée Nationale nous savons que cette crise s’est toujours invitée dans nos débats tant par l’opposition que par les membres du  parti au pouvoir. Et, il suffit de voir chaque fois, le président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il s’adresse aux parlementaires, il revient toujours sur le problème de la crise dite anglophone. Maintenant, quelle forme de débat voulez vous ? On a voté beaucoup de lois à l’Assemblée Nationale liées à la résolution de cette crise.

 

Et, le Chef de l’Etat, le Président de la République et le Président aussi de mon parti politique a entre autres créé une commission pour le bilinguisme et le multiculturalisme, il a créé un organe en charge du désarmement,  de la réconciliation. Il a demandé à son premier ministre de sillonner les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest et à inviter les populations à accepter la main tendue… Beaucoup d’efforts sont faits, dans le sens de la réconciliation parce que sans réconciliation, sans paix, le développement économique est compromis, vous le savez très bien.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Présentée par d’aucuns comme une session décisive, les parlementaires attendent d’avoir des débats qui porteront entre autres sur le processus électoral, le budget de l’Etat.

 

Au micro de la chaîne nationale la Cameroon radio and television (Crtv), le Sénateur Est Mbonjo du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a indiqué que ses attentes pour la session parlementaire qui s’ouvre ce jour portent sur le processus électoral, le budget de l’Etat. Toutefois, il a précisé que sans nul doute, les parlementaires seront aussi appelés à se pencher sur les projets et les propositions de lois qui seront déposés sur leur table.

 

Dans son édition en kiosque ce jour, notre confrère L’Anecdote pense que la session parlementaire qui s’ouvre ce jour dans les deux chambres, est une session décisive. En ce sens que, les points qui seront inscrits à l’ordre du jour vont « raviver ou apaiser la fièvre politique qui secoue actuellement notre pays ». Dans ses colonnes, L’Anecdote rapporte qu’une de ses sources jugées crédibles et qui a requis l’anonymat, a déclaré que la crise anglophone sera à l’ordre du jour. Il sera précisément question de parler à ce sujet, des mesures gouvernementales pour résoudre cette crise. D’après la même source, les parlementaires vont également parler des sujets qui visent l’amélioration des conditions de vie des camerounais.

 

« Au regard de l’importance que revêt ces points retenus, dans les chaumières, il se dit que c’est cette session qui va déterminer l’avenir du Cameroun. Elle sera le moment décisif qui pourrait définitivement mettre fin au conflit armé qui endeuille le pays depuis 3 ans dans sa partie occidentale », écrit L’Anecdote.

 

Un député du Rdpc sous anonymat indique la  formation politique est plutôt sereine. Pour lui, après l’examen et l’adoption des projets de loi, leur travail reposera sur l’accompagnement de la politique gouvernementale qui est impulsée par Paul Biya le Président de la République.

 

Liliane N.  

 

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Présents aux rencontres fraternelles et familiales qui ont eu lieu le 05 juin 2019, ils ont tenu à donner leur parole.

 

Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne comptent pas changer de voix lors des prochaines échéances électorales à venir notamment, les régionales, les municipales et les législatives. Le 5 juin 2019, ils ont renouvelé leur engagement: celui de ne voter que pour leur parti politique. Ils ont annoncé un plébiscite en faveur des candidats investis par le Rdpc. Dans son édition du 07 juin 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune fait savoir que cette section du parti au pouvoir a enregistré lors de la Présidentielle du 7 octobre 2018, un résultat de presque de 100%. Les militants de ladite section tiennent donc à renouveler ce score. Une détermination qui n’a pas laissé indifférent Joseph Le l’une des élites d’Abong-Mbang.

 

«Nous venons de trouver dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, des populations sereines. Des populations qui ont certes quelques doléances parce qu’il y a quelques difficultés, mais qui croient fermement en la personne du Président Paul Biya. Ces populations adhèrent totalement et comme d’habitude au Rdpc et promettent au cours de cette autre année électorale un vote massif en faveur des candidats du Rdpc.

 

Donc, nous partons d’ici rassérénés en nous disant qu’à l’Est et notamment dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, il n’y a pas de souci, mais alors aucun souci. Cependant, il faut que nous restions vigilants. Parce que nous avons appris que quelques personnes commencent à sillonner un  tout petit peu le coin pour passer le message contraire à ceux qui sont les nôtres pour vouloir duper nos parents, nos frères et sœurs à travers des promesses fallacieuses. Nous sommes venus leur dire attention, ne suivez pas tout cela», a déclaré face à la presse, Joseph Le

 

L’occasion s’est donc montrée idoine pour transmettre aux populations d’Abong-Mbang, les félicitations du couple présidentiel, touché par la mobilisation des militants de cette localité lors de la dernière élection présidentielle.

 

Liliane N.

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Quelques dizaines de personnes se rassemblées devant le super marché Casino et, elles ont été invitées à entrer dans un camion de la police

 

« Libérez Kamto – Libérez Kamto – Non à la guerre au Nord Ouest et au Sud Ouest, non au retrait de la CAN, non au terrorisme d’Etat, non au tribalisme, non au despotisme, non à la mal gouvernance, non à la succession de gré à gré… », scandent ces hommes et femmes qui ont décidé ce 1er Juin, de passer outre les interdictions de l’autorité administrative et sont descendus dans la rue, pour dire ce qu’ils pensent.

 

Les militants et sympathisants du MRC sont venus de divers quartiers de la ville et, ils ont décidé de se retrouver à la poste centrale pour répondre à l’invitation que leur a adressée le directoire de cette formation politique.

 

Ils arboraient pour certains le Vert – Rouge – Jaune du 237 mais visiblement, cet appel n’a pas convaincu grand nombre. Plus haut, à l’entrée du centre culturel français, les usagers vaquent tranquillement à leurs occupations et les responsables ont demandé aux gardiens de ne laisser entrer personne.

 

Du côté de la cathédrale, les vendeurs à la sauvette s’attèlent à prendre les images de cette trentaine de militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui sont entrain d’être emmenés par les forces de maintien de l’ordre, déployées par ci par là, pour contenir tout débordement depuis les premières heures de la matinée, dans les coins les plus névralgiques de la ville aux sept collines.

 

Lire aussi : Marches du MRC ce 1er Juin : Un échec programmé 

 

Ce qui n’est pas du goût de tout le monde, comme le précise Douleur : « Je suis arrivé ici depuis 7h30 et, j’ai trouvé les policiers partout. A un moment, j’ai même cru qu’ils allaient nous empêcher de chercher nos cinq cinq francs. Je suis chaque jour devant Casino, pour changer l’argent à ceux qui recherchent ce genre de servi… ».

 

Nous avons réussi à nous approcher de deux militants du MRC, qui ont accepté de nous parler de leurs motivations : « Je suis Tanguia Jean Paul, militant convaincu du MRC. Je suis descendu dans la rue ce matin, pour exprimer mon raz le bol, je suis fatiguée de la gestion de mon pays, fatiguée de voir que les gens qui ne peuvent même plus marcher s’accrochent au pouvoir comme si ce pays est seulement le leur. On ne va jamais nous accorder le droit de marcher, je ne marche pas pour Kamto, je marche pour moi, pour mon avenir, pour mes enfants. Et si pour cela je dois aller en prison, je n’ai pas peur… ».

 

Pour Blaise Fotso Deffo, « l’âge du Professeur Kamto ne fait pas problème parce que ce sont les camerounais, dans leur grande majorité qui ont voté pour lui. Nous avons les procès verbaux et, nous pouvons les donner à qui de droit à tout moment. Vous voyez donc que nous avons raison de contester la gouvernance dans ce pays. Les autorisations de marcher sont uniquement délivrer au RDPC. Et nous autres ? Est-ce qu’il ne s’agit pas aussi de notre pays ? Je suis prêt et mes camarades aussi, à aller en prison s’il le faut, les choses doivent et vont changer dans notre pays… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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« Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin ? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ? », Adresse-t-il le jeune analyste politique.

 

Mr. Libii, serez-vous des nôtres ?


DANS TROIS JOURS, LE CAMEROUN MARCHERA

 

Je ne suis pas le porte-parole du MRC. Je suis avant tout un jeune Camerounais libre de ses pensées, qui s’adresse à un autre jeune Camerounais libre des siennes, convaincu qu’en dépit de nos chapelles politiques différentes, nous aspirons tous au même idéal : voir le Cameroun délivré du vol et du viol des libertés élémentaires.

 

Si j’utilise internet pour m’exprimer, c’est parce qu’il est devenu l’outil d’influence premier en ce siècle, loin devant la radio et la télévision. Le mouvement des Gilets Jaunes en France qui avait connu un pic de mobilisation le 17 novembre 2018 avec plus d’1 millions de manifestants, ne fut-il pas lancé sur réseau social en octobre ? Le président de la plus grande économie de marché du monde avec 20 000 milliards de dollars (USA) communique quasi exclusivement par ce canal. Même Rihanna, une femme aux principes souvent discutables, a initié avec succès, une rencontre sur avec Emmanuel Macron via son compte.

 

Et Paul Biya, dont les partisans nous accusaient longtemps d’être des « activistes du web » semble lui-même avoir découvert les vertus de Facebook et Twitter.

Vous me pardonnerez donc mon manque de formalisme, mais l’urgence de l’heure - où l’urgence de la pensée - nous appelle à prioriser l’efficacité avant la cosmétique. Le Cameroun saigne, notre peuple se meurt. Et tant que nous ne sommes pas assez nombreux et unis pour cette cause que nous partageons pourtant, nous demeurerons écrasés par cette oligarchie qui abuse de la force policière dont elle dispose pour entretenir la peur et l’intimidation.

 

Vous étiez en Allemagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis ... vous avez pu constater que les animaux là-bas ont des rayons entiers dans les supermarchés. Au Cameroun, les humains sont empilés par dizaines dans des toilettes nommées cellules, privés de lumière et de soins corporels. Nous sommes traités plus bas que terre par un régime qui se qualifie d’ « Etat de droit » sans rire lui-même de sa plaisanterie.

 

Quand un bébé n’est pas fusillé sur le dos de sa mère, il est cueilli à froid dans son berceau. Quand des jeunes femmes ne sont pas violées et traînées dans la boue à Yaoundé, on leur tire dans les jambes à Douala. L’horreur est devenue banale au pays de Douala Manga Bell. Les criminels sont devenus les justiciers. Ceux qui sont à l’origine de vos larmes inoubliables après le fiasco de la CAN retirée, sont eux qui aujourd’hui, prononcent les verdicts au tribunal.

 

Monsieur Matomba - si tant est que la réponse est de lui -, m’a reproché de m’être adressé à lui à la 3eme personne dans mon invitation d’il y a 24 heures. Alors, je m’adresse à vous en ligne droite : « Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ?

 

J’aurais aussi pu écrire en privé, mais vos militants ainsi que ceux du MRC et des autres formations auraient été trop pris de court par l’effet de surprise d’un ralliement éventuel. Alors je m’exprime solennellement ici parce que c’est le meilleur moyen d’en informer tout le monde. Je ne vois pas en cette marche la marche d’un parti politique, mais l’indignation collective du peuple qui en a marre de se faire animaliser. Vos larmes furent à jamais le témoin que la CAN, le NOSO, les braquages au gré à gré pour nos autoroutes virtuelles, ne sont pas la douleur exclusive d’un parti donné.

 

Il est facile dans un régime dictatorial de savoir qu’on est du bon côté de l’histoire : il suffit d’être sans cesse la victime de la répression de ce régime.

 

Claude Wilfried Ekanga Ekanga 
(Si vous aussi êtes farouchement opposé au RDPC et à Paul Biya, alors vous êtes du bon côté de l’histoire)

 

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Elvis Ndassi s'appuie sur le désaccord qui a cours dans son parti sur la posture à adopter face à la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest, pour justifier sa démission.

 

Tout part de l'accusation que Ndassi fait au président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès. Selon lui, le président national de l'Undp maintient son soutien sans faille au président Paul Biya, en dépit des enlèvements qui ont cours dans la zone anglophone depuis 3 ans. Pour le président jeunesse du parti, les violences dans le Nord-ouest et le Sud-ouest affectent les militants du parti dans ces régions.

 

"Je suis surpris par votre long silence et par le fait que le parti n'a jamais condamné ouvertement avec force ces atrocités ; je suis mécontent du fait que nous ayons voté pour le président qui a jusqu'ici refusé d'appeler au dialogue afin de mettre fin à cette crise ; je suis inquiet pour l'avenir de notre pays, vu que l'Undp continue de soutenir le Président Paul Biya", aurait écrit Elvis Ndassi dans une lettre adressée à Bello Bouba Maïgari selon des sources crédibles.

 

Toujours dans cette correspondance, Elvis Ndassi fait mention des manœuvres qui plaident en faveur de la préservation de "l'intérêt égoïste de tous ceux qui bénéficient de l'alliance entre l'Undp et le Rdpc".

 

Il ajoute d'ailleurs, "en juillet 2018, après la convocation du corps électoral pour la présidentielle, vous avez réuni le comité central afin que nous décidions de notre position en tant que parti politique", le précise-t-il. Elvis Ndassi assure qu'il avait eu à expliquer en quoi la situation augurait non seulement un grand suicide politique pour l'Undp, mais également un risque pour la vie du parti. Tout ceci, du fait que le Rdpc avait été déclaré comme ennemi public dans les deux régions en crise.

 

Innocent D H

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Belle démonstration de force du tout nouveau parti de Cabral Libii dans l’arrondissement de Ndom dans la Sanaga Maritime. Des milliers de militants ont pris d’assaut la place des fêtes, arborant les t-shirts aux couleurs du PCRN. Devant une telle mobilisation, le RDPC était insignifiant.

 

Moins de 10 jours seulement après sa reconfiguration et la prise des rennes du parti par le candidat sorti troisième à la dernière présidentielle, Cabral Libii, le PCRN a bel et bien pris part au défilé du 20 MAI 2019 dans une centaine d’arrondissement sur l’ensemble du territoire. L’un de ces arrondissements où se sont déployés les militants de ce nouvel acteur de la scène politique camerounaise, c’est bien la commune de Ndom.

 

Ndom est un arrondissement du département de la Sanaga Maritime, dans la région du Littoral. Petite localité enclavée, géographiquement plus proche de Douala que de Yaoundé, l’inexistence d’une route praticable oblige les populations de Ndom à passer par Yaoundé, après avoir traversé toute la région du Centre pour rejoindre Douala, le chef lieu de la région. Une situation qui exaspère les populations de Ndom qui ont saisi l’occasion de la parade du 20 mai pour poursuivre leur reniement du RDPC débuté à la faveur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Sous la coordination de Jean Louis BATOUM, le coordonateur communal et de tout son bureau, les partisans du mouvement 11 millions de la localité qui se sont mués en militants du PCRN, ont défilés. Des carrés de femmes, plusieurs carrés d’hommes et de jeunes et d’autres carrés constitués de doyens. Ils ont marqué le pas pour la réconciliation. Scandant en chœur un refrain pour l’unité « We are one … ôôô we are together , we are one ». Thomas Bayong, Alain Bernard Konlack et les autres leaders ont dirigés brillamment les militants du PCRN.

 

Il faut rappeler que ce passage des militants du PCRN et 11 millions à la place des fêtes de Ndom a été le fruit d’un long combat entre les leaders locaux et les autorités administratives. D’après la porte parole du président Cabral Libii :«  Nous avons appris il y'a 3 jours que les autorisations de défilé préalablement octroyées ont été retirées respectivement à 11 millions de citoyens et au parti des RÉCONCILIATEURS. Ayant trouvé injuste de respecter ces interdiction illégales, le camarade jean Louis Batoum originaire du coin a décidé de s'y rendre et faire valoir ses droits ainsi que ceux de nos camarades intimidés.
C'est ainsi qu'ils se sont rendus à la place du défilé ce matin, et se sont alignés comme tous les autres défilants ».

 

Plus de peur que de mal, après moult discussions, le PCRN a pu prendre part au défilé. Et ce devant les maigres effectifs du RDPC. Les municipales semblent déjà acquises pour le parti de Cabral Libii dans la localité.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Le défilé commémoratif de l'unification du Cameroun a eu lieu à la place des fête sous la présidence du Sous-préfet de l'arrondissement de Bibemi Jean Baptiste Bonki.

 

Le défilé des forces de défense et de sécurité donne le ton de la célébration de la fête de l'Unité à Bibemi. Militaires, gendarmes et policiers ont battu le pavé aux rythmes de la fanfare pour dire oui à la défense, et à la sécurité des personnes et de leurs biens, sous l’œil vigilant du Sous-préfet Jean Baptiste Bonki.

 

Par la suite, le défilé civil se met en branle avec la participation de plus d'une centaine d'établissements scolaires primaires, secondaires et professionnels de l'arrondissement de Bibemi. Preuve que, le vivre ensemble est une réalité dans cette unité administrative. Pour Tchondolé, directeur du CES de Bikélé rencontré après le défilé, il constate que les Camerounais vivant dans l'arrondissement de Bibemi ont par leur présence au défilé marqué leur intérêt au vivre ensemble et que tout s'est passé dans la paix et l'unité.

 

Le passage des partis politiques est venu donner un éclat à la célébration. La Section Rdpc Bénoué Est, a battu le rappel des troupes avec plusieurs carrés. Et pour le président de ladite Section El Hadj Yaouba Yedi, il s'agit d'une forte mobilisation derrière le Président national Paul Biya, la force de l'expérience, artisan de paix et d'unité.

 

Des dons constitués des gilets ont été remis à 150 membres des comités de vigilance issus des trois secteurs de Bibemi que sont, Adoumri, Houla, et Ndiam-badi.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01